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Le grand chanoine

17012008

En présentant ses voeux aux autorités religieuses, jeudi 17 janvier, le président de la République, devait s’exprimer devant un auditoire en grande partie conquis. En quelques semaines, Nicolas Sarkozy s’est imposé comme le premier chef de l’Etat aussi soucieux de reconnaître aux religions une place dans la société et dans la “politique de civilisation”. Cette conviction n’est pas nouvelle mais, dans le cadre de ses fonctions, M. Sarkozy ne l’avait encore jamais aussi fortement exprimée que ces derniers jours, à Rome et à Riyad, en Arabie Saoudite, déclenchant en France une polémique sur la laïcité.

 

Dans un discours critique envers la laïcité à la française, M. Sarkozy s’est d’abord adressé aux catholiques, lors de la prise de possession de son titre de chanoine de la basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome, le 20 décembre. “La France a besoin de catholiques”, a-t-il affirmé, après avoir insisté sur les racines “essentiellement chrétiennes de la France” et fustigé une laïcité qui aurait tenté “de couper la France de ses racines chrétiennes”.“Avec de telles déclarations, M. Sarkozy a transgressé une frontière, analyse le sociologue de la laïcité, Jean Baubérot. Mais d’une certaine manière, ces propos constituent un boomerang par rapport aux excès de républicanisme de ces dernières années. M. Sarkozy a compris que, au-delà de petits cercles à qui il peut donner des gages, l’anticléricalisme n’était plus si virulent. Il estime que son discours sur les valeurs spirituelles ne va pas foncièrement déplaire à ceux qui se disent indifférents aux religions et qu’il ne peut que plaire aux croyants, y compris de gauche.”

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Le grand chanoine

17012008

En présentant ses voeux aux autorités religieuses, jeudi 17 janvier, le président de la République, devait s’exprimer devant un auditoire en grande partie conquis. En quelques semaines, Nicolas Sarkozy s’est imposé comme le premier chef de l’Etat aussi soucieux de reconnaître aux religions une place dans la société et dans la « politique de civilisation ». Cette conviction n’est pas nouvelle mais, dans le cadre de ses fonctions, M. Sarkozy ne l’avait encore jamais aussi fortement exprimée que ces derniers jours, à Rome et à Riyad, en Arabie Saoudite, déclenchant en France une polémique sur la laïcité.

Dans un discours critique envers la laïcité à la française, M. Sarkozy s’est d’abord adressé aux catholiques, lors de la prise de possession de son titre de chanoine de la basilique Saint-Jean-de-Latran, à Rome, le 20 décembre. « La France a besoin de catholiques », a-t-il affirmé, après avoir insisté sur les racines « essentiellement chrétiennes de la France » et fustigé une laïcité qui aurait tenté « de couper la France de ses racines chrétiennes ».« Avec de telles déclarations, M. Sarkozy a transgressé une frontière, analyse le sociologue de la laïcité, Jean Baubérot. Mais d’une certaine manière, ces propos constituent un boomerang par rapport aux excès de républicanisme de ces dernières années. M. Sarkozy a compris que, au-delà de petits cercles à qui il peut donner des gages, l’anticléricalisme n’était plus si virulent. Il estime que son discours sur les valeurs spirituelles ne va pas foncièrement déplaire à ceux qui se disent indifférents aux religions et qu’il ne peut que plaire aux croyants, y compris de gauche. »

Le grand chanoine dans politique

Lors de son voyage en Arabie Saoudite, le 14 janvier, le chef de l’Etat a franchi un pas supplémentaire. Au risque d’un relativisme qui aura pu choquer certains croyants, il a élargi son propos à toutes les religions du Livre, et notamment à l’islam, adoptant cette fois une tonalité théologique inédite. « En affirmant que « Dieu est dans le coeur de chaque homme », il y va fort, estime M. Baubérot. Il prend là une option philosophique et personnelle, qui ne relève pas du rôle de président de la République. »

Soucieux de s’adresser aussi à une partie de son auditoire français choqué par le discours de Latran, qui faisait la part belle aux catholiques, M. Sarkozy a souligné devant le Conseil consultatif du royaume wahhabite l’égale importance qu’il accorde aux croyants des différents cultes, aux francs-maçons et aux athées.

Cette précaution n’a pas suffi à calmer les critiques. Mercredi, le député (PS) Jean-Marie Le Guen a jugé « dangereux » les propos de M. Sarkozy, « qui renforcent la légitimité de ceux qui prêchent en faveur de la foi la plus radicale ». Le premier secrétaire du PS, François Hollande, a aussi estimé, mercredi, que le président avait opéré « un double tournant » sur la question religieuse : «  Il en fait un élément de sa politique extérieure et (en France) il confère à la religion un rôle presque supérieur à celui donné aux éducateurs de la République. » Après Latran, François Bayrou, président du MoDem, avait dénoncé un discours favorisant le retour de la religion « opium du peuple ».

Le pape baptise 13 bébés dans la chapelle Sixtine

CITE DU VATICAN – Le pape Benoît XVI a baptisé dimanche treize nourrissons dans la chapelle Sixtine lors d’une messe qu’il a célébrée sous les fresques de Michel-Ange.

Se démarquant de son prédécesseur Jean Paul II, le souverain pontife n’a pas célébré la messe depuis l’autel situé en face de l’assemblée. Au contraire, il a tourné le dos aux fidèles, parmi lesquels se trouvaient les parents des enfants, leurs parrains et marraines, leurs grands-parents et leurs proches.

Il a ainsi réhabilité une pratique de la liturgie ancienne, abandonnée depuis les réformes du Concile de Vatican II dans les années 1960.

 

En juillet 2007, le pape avait publié un motu proprio (décret personnel) libéralisant la messe selon le rite ancien, donnant ainsi un gage aux traditionalistes du catholicisme qui font de la messe en latin, célébrée dos à l’assemblée, un symbole de leur hostilité aux changements de Vatican II : reconnaissance de la liberté religieuse, dialogue œcuménique et interreligieux, ouverture de l’Eglise…

Quelques mois plus tôt, en mars, le pape avait affiché des positions particulièrement conservatrices sur la vie et les rites de l’Eglise. Il y rappelait le caractère obligatoire du célibat des prêtres et l’interdiction de sacrements faite aux divorcés remariés. (cette mesure est particulièrement appropriée pour nommer chanoine un président deux fois divorcé.)




Bush en Israël

12012008

George Bush appelle au retrait d’Israël des territoires occupés

Bush en Israël dans politique

George W. Bush a appelé hier à la fin de l’occupation israélienne des territoires palestiniens pour permettre la création d’un Etat palestinien. « Un accord doit stipuler qu’il y aura une fin à l’occupation qui a commencé en 1967 », a déclaré le président américain à Jérusalem, en allusion à l’occupation de la Cisjordanie, de la bande de Gaza (aujourd’hui contrôlée par le Hamas) et de Jérusalem-Est, à la suite de la guerre israélo-arabe de juin 1967. Il a cependant sous-entendu qu’Israël devrait pouvoir conserver certaines colonies, tout en estimant que le territoire palestinien devait être « contigu ». Soulignant que l’heure est venue des « choix difficiles », il a aussi estimé à la sortie d’un entretien avec le président palestinien Mahmoud Abbas et au lendemain d’une rencontre avec le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, qu’un accord devait « stipuler une Palestine qui soit la patrie du peuple palestinien, tout comme Israël est la patrie du peuple juif ». Il a aussi proposé un mécanisme international d’indemnisation pour résoudre la question des réfugiés palestiniens, sans doute le dossier le plus épineux des négociations. Israël refuse le retour des réfugiés de 1948 et de leurs descendants, soit 4 millions de personnes, sur son territoire, peuplé de 5 millions d’habitants. « Un accord de paix doit et peut intervenir avant la fin de cette année », a insisté George Bush. Il a également appelé les Etats arabes à « tendre la main à Israël ». Par ailleurs, les autorités israéliennes ont annoncé la levée provisoire des sanctions privant la bande de Gaza de fioul depuis fin octobre.

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Bush en Israël

9012008

Bush en Israël dans politique h_3_ill_997298_bush___cie347451

Le président américain George W. Bush est arrivé, mercredi 9 janvier, en Israël pour une visite historique de trois jours qui le conduira aussi dans les territoires palestiniens. M. Bush, qui est le quatrième président américain à se rendre en Israël après Richard Nixon en 1974, Jimmy Carter en 1979 et Bill Clinton en 1998 a été accueilli par le président israélien Shimon Pérès, le premier ministre Ehoud Olmert et la plupart des hauts responsables politiques, militaires et religieux du pays.

 »Nous voyons une nouvelle opportunité pour la paix en Terre sainte et la liberté dans la région », a déclaré le président américain. »Il était temps que je revienne », a commenté George Bush en référence à sa dernière visite en 1998, avant son élection à la Maison Blanche.“L’alliance entre nos deux pays permet de garantir la sécurité d’Israël en tant qu’Etat juif », a ajouté George Bush.

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Violente tempête sur la côte ouest américaine

6012008

Violente tempête sur la côte ouest américaine dans economie 7652913a-bc6c-11dc-aaab-0a6c6daefab8

Comme il fallait s’y attendre, après le feu vint l’eau! De jugement en jugement les Etats-Unis en guerre ouverte contre Dieu, vivent désormais leur malédiction au quotidien.

Rude réveil pour les habitants de la côte ouest américaine qui se sont levé parfois dans le noir ou les pieds dans l’eau. Depuis vendredi, La Californie, l’Oregon, le Nevada et l’état de Washington (au nord-ouest du pays) subissent les assauts d’une des plus puissantes tempêtes hivernales de ces dernières années. Les chutes de neige massives accompagnées de précipitations record ont ainsi entrainé la mort de trois personnes.

A Chino, à l’est de Los Angeles, une femme de 25 ans est morte dans sa camionnette, entraînée par les eaux. Des chutes d’arbres et de branches sont, quant à elles, responsables du décès d’Une femme dans l’Oregon et de la disparition d’un homme au nord de la Californie. La circulation sur les autoroutes du nord de la Californie et l’Oregon a dû été interrompue et de nombreux vols intérieurs annulés.

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L’âme de la renaissance

1012008

Pour ses premiers voeux Nicolas Sarkozy voit l’avenir en grand et veut ni plus ni moins porter une «politique de civilisation» pour la France. En direct, certes, mais les yeux rivés sur un prompteur lui faisant trop accélérer son débit de parole, il l’a dit hier soir aux Français lors de ses premiers vœux télévisés de Président. Après 2007, année de «l’urgence» qui a, selon lui, permis de mettre le pays «sur la voie du changement», il a évoqué une «deuxième étape» en 2008. «Celle d’une politique qui touche davantage encore à l’essentiel, à notre façon d’être dans la société et dans le monde, à notre culture, à notre identité, à nos valeurs, à notre rapport aux autres, c’est-à-dire au fond à tout ce qui fait une civilisation».  » Que la France montre la voie! (…) C’est ce que nous ferons quand la France présidera à partir du 1er juillet l’Union européenne », a affirmé le président français. « Notre vieux monde a besoin d’une nouvelle Renaissance. Eh bien que la France soit l’âme de cette Renaissance! », a-t-il dit.

La France, qui présidera l’Union européenne au deuxième semestre 2008, doit selon lui être « l’âme de la renaissance » du « vieux monde ».

- Les Verts accusent le président de n’avoir pour ambition qu’une « France impératrice, avec son imperator maximus ». « M. Sarkozy a porté ce soir le seul message qu’il développe avec succès depuis son début de mandature : défense de la civilisation et fierté de l’identité française, compassion sans solidarité pour les pauvres. La France grande nation, voilà l’ambition de notre président« .

Une nouvelle mission « civilisatrice » dont l’esprit serait plus dans la veine messianique américaine, parait poindre dans les ambitions présidentielles.

 

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