Beijing 2008 c’est fini
24082008
Les jeux antiques étaient profondément liés au religieux et le fait qu’ils n’aient pas été annulés une seule fois en plus de mille ans montre leur caractère sacré! La victoire n’avait pas du tout le même sens. Si aujourd’hui, il s’agit de s’améliorer sans cesse, de gagner du temps, la victoire antique avait une autre portée: «Gagner signifiait avoir obtenu la grâce des dieux, la victoire était en quelque sorte parrainée par les dieux et le joueur vainqueur devenait un héros, au sens mythologique du terme.» D’ailleurs, point de deuxième ou de troisième vainqueurs. Un seul homme pouvait être soutenu par les dieux. En guise de récompense, une simple couronne d’olivier suffisait, l’essentiel étant ailleurs…
Au 9° siècle avant l’ère chrétienne, le roi d’Elide Iphitos dut se résoudre à demander à la grande prêtresse, le moyen de débarrasser son pays de la peste. La Pythie lui répondit que les dieux interviendraient favorablement, s’il établissait les Jeux Olympiques en leur honneur. Aussi Iphitos dut-il conclure un traité avec Sparte, déclarant Olympie inviolable durant les Jeux sacrés. C’est donc entre le fleuve Alphée et le mont Kronion que furent remportées de 776 avant J.-C. jusqu’à 393 après J.-C., soit pendant plus de onze siècles, les victoires les plus éclatantes de l’Antiquité. Se déroulant tous les quatre ans, ces Jeux devaient en effet se développer très rapidement par l’adjonction de nouvelles disciplines et la participation de plus en plus massive des représentants des autres cités grecques.
Aujourd’hui les choses ont elles changé?
Rien n’est moins sûr, voyez par vous même ici:
http://lettrealepouse.free.fr/breves/LAE2.htm
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