Yom Yeroushalayim est une commémoration annuelle célébrée annuellement à la date hébraïque du 28 Iyar, par les Juifs laïques et religieux, en Israël et dans la diaspora juive (à l’exception de la majorité des Juifs ultra-orthodoxes qui ne célèbrent pas ce jour).
Cette journée célèbre la réunification de la ville de Jérusalem après la conquête de Jérusalem-Est par Tsahal au cours de la guerre des six jours en 1967.
Aujourd’hui les israéliens célébreront les 42 ans de la réunification de Jérusalem. A cette occasion, de nombreux événements seront proposés dans la ville, dont la grande parade musicale jusqu’au mur Occidental, et autres concerts … L’occasion de revenir sur les événements qui ont conduit à cette réunification, et de faire le point sur l’actualité de la capitale de l’Etat juif moderne.
Divisée pendant la guerre d’Indépendance, la ville de Jérusalem a été réunifiée 19 ans plus tard lors de la guerre des Six jours. La bataille de Jérusalem a commencé le 5 juin 1967 lorsque les Jordaniens ont ouvert le feu le long de la ligne de cessez-le-feu.
A cette date Israël se trouve confronté à une situation délicate : l’ouverture de trois fronts simultanés, la neutralité des Etats-Unis et l’embargo sur les armes dans la région, alors que les pays Arabes sont largement soutenus par l’Union Soviétique qui les ravitaille en armement.
C’est la deuxième guerre de survie qu’Israël se doit de remporter.
Le 7 Juin, l’infanterie de Tsahal entre dans la Vieille Ville. Les soldats arrivent devant le mur occidental. Moshe Dayan, homme phare de la guerre des Six Jours affirme solennellement : « Ce matin, Tsahal a libéré Jérusalem, la capitale divisée d’Israël. Nous sommes revenus au plus saint de nos lieux saints et nous ne nous en séparerons jamais ».
Dans la liesse, on déclare « « Jérusalem réunifiée et capitale éternelle et indivisible du peuple juif ». Cette déclaration sera réaffirmée par la Knesset en 1980 dans une loi fondamentale israélienne : la Loi de Jérusalem, qui regroupe également les différents attributions des pouvoirs (exécutif, législatif…).
Un an plus tard, le 12 mai 1968, le gouvernement israélien proclame le 28 Iyar (selon le calendrier juif) jour férié, qui devient fête nationale en 1998.
42 ans plus tard, Jérusalem réunifiée vit toujours, au rythme d’une population mosaïque et toujours plus nombreuse.
En 2008, sa population, représentait 10% de la population israélienne, et était estimée à 760 800 résidents, dont 492 000 juifs et 35% d’arabes.
Depuis la réunification de la ville, sa population a augmenté de 186%.
Parce qu’elle traverse les siècles et les traditions, Jérusalem continue d’attirer les touristes. Pèlerins, historiens, passionnés d’architecture ou simples curieux, des voyageurs de toutes confessions se rejoignent dans cette ville où convergent les civilisations. En 2008, on a comptabilisé près de 1 400 000 visiteurs ayant séjourné dans ses hôtels, soit 10% de plus qu’en 2007, un chiffre en constante augmentation.
Chaque année l’Institut de Jérusalem pour les études israéliennes transmet des données sur la ville et ses habitants.
Si les gens viennent en nombre visiter la « ville trois fois sainte », nombreux sont ceux qui viennent aussi s’y installer. Ce sont quelques 2 000 nouveaux arrivants qui ont élu la capitale israélienne comme nouveau lieu d’installation en 2008. Un chiffre qui ne cesse d’augmenter : dans les années 90, 6% des nouveaux arrivants élisaient domicile à Jérusalem, contre 15% en 2008 (données transmises par l’Institut de Jérusalem pour les études israéliennes).
Comme pour Yom Ha’atzmaout (fête de l’indépendance), le Grand Rabbinat d’Israël a décrété que cet événement devrait être célébré dans la joie et par des prières. La parade annuelle, qui a lieu tous les ans depuis la libération de la vieille ville, réunit ainsi des centaines de petits et grands pour une marche musicale dansante qui les mènera jusqu’au mur Occidental. Là auront lieux des prières et des danses, pour célébrer la Ville d’or.
Le président de l’Etat Shimon Pérès a affirmé au cours d’une cérémonie de Yom Yéroushalaïm sur la Colline des munitions : “Jérusalem est une ville sainte aux yeux de toute l’humanité. Elle était et reste la capitale d’Israël. Israël n’a jamais eu d’autre capitale et Jérusalem n’a jamais été la capitale d’un autre peuple.”
Le Premier ministre déclarait jeudi soir : “Jérusalem unie est la capitale d’Israël. Jérusalem a toujours été et sera toujours notre capitale et elle ne sera jamais plus divisée ni partagée.” C’est par cet engagement que Binyamin Netanyahou a commencé son discours à l’occasion de Yom Yéroushalaïm, accueilli par une ovation de la foule assistant à la cérémonie sur la Colline des Munitions. “Je suis rentré hier d’une importante visite à Washington. Il m’importait sincèrement de rentrer à temps pour participer à cette cérémonie et dire ici ce que j’ai dit aux Etats-Unis : Jérusalem unie est la capitale d’Israël. Jérusalem a toujours été et sera toujours notre capitale et elle ne sera jamais plus divisée ni partagée. Seule la souveraineté israélienne sur Jérusalem unifiée assurera la poursuite de la liberté de culte pour les trois religions. Ce n’est que de cette manière que les membres de tous les groupes ethniques pourront continuer à vivre à Jérusalem”, a affirmé le chef du gouvernement.
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Message vidéo adressé lundi 4 mai par Benyamin Netanyahou, premier ministre d’Israel, devant les Chrétiens Unis pour Israel, aux USA, lors de la conférence 2009 de l’AIPAC.
La France et son chanoine catholique (Sarkozy), dénonce la déclaration de Netanyahu sur Jérusalem « capitale d’Israël », restant ainsi sur la ligne politique du Vatican.
La France a dénoncé vendredi une déclaration la veille du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu sur Jérusalem « capitale d’Israël » qui « le restera pour toujours », estimant qu’elle « préjuge du statut final » de la ville, un des enjeux du conflit israélo-palestinien. « La déclaration faite par le Premier ministre israélien hier à Jérusalem préjuge du statut final », a déclaré le porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères, Frédéric Desagneaux, en réponse à une question.
« Aux yeux de la France, Jérusalem doit, dans le cadre d?un accord de paix négocié, devenir la capitale de deux Etats. Dans son discours à la Knesset, le 23 juin 2008, le président de la République (Nicolas Sarkozy) a rappelé qu’il ne peut y avoir de paix sans la reconnaissance de Jérusalem comme capitale de deux Etats et la garantie de la liberté d?accès aux Lieux Saints pour toutes les religions », a-t-il ajouté.
La question de Jérusalem a été l’une des pierres d’achoppement des pourparlers entre Israël et les Palestiniens, aujourd’hui au point mort.
» [...] Voici, je ferai de Jérusalem une coupe d’étourdissement Pour tous les peuples d’alentour, Et aussi pour Juda dans le siège de Jérusalem. En ce jour-là, je ferai de Jérusalem une pierre pesante pour tous les peuples; Tous ceux qui la soulèveront seront meurtris; Et toutes les nations de la terre s’assembleront contre elle. En ce jour-là, dit l’Eternel, Je frapperai d’étourdissement tous les chevaux, Et de délire ceux qui les monteront; Mais j’aurai les yeux ouverts sur la maison de Juda, Quand je frapperai d’aveuglement tous les chevaux des peuples. Les chefs de Juda diront en leur cœur: Les habitants de Jérusalem sont notre force, Par l’Eternel des armées, leur Dieu. En ce jour-là, je ferai des chefs de Juda Comme un foyer ardent parmi du bois, Comme une torche enflammée parmi des gerbes; Ils dévoreront à droite et à gauche tous les peuples d’alentour, Et Jérusalem restera à sa place, à Jérusalem. (Zac. 12/2-6)