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Le principe de Lucifer

31072009

Pour comprendre le déclin des Etats-Unis puis leur chute, il convient de comprendre ce qui dans leurs principes a modifié la conduite des américains au point de les précipiter dans l’abîme.

Définition d’un principe :Origine, cause première. Dieu, principe de l’univers. Le principe de la vie. – Conviction morales. Être fidèle à ses principes. Avoir des principes.

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(Peinture de Jean-Baptiste Mauzaisse: Le Temps montrant les ruines qu’il amène…)

Les américains sont un peuple attachés à des principes et des idéaux forts, comme celui de la liberté ou de la justice. Liberté religieuse, politique, civique, de pensée ou économique, etc…. Les évangiles transcendent et exaltent ces valeurs de principes dans la perfection, pour peu que l’esprit qui les anime vienne de Dieu. Ainsi mis en valeur une nation devient forte et pérenne, comme le furent jadis la Suisse puis les Etats-Unis qui inscrivirent dans leurs constitutions leur attachement à la foi en la Bible.

Mais les principes de liberté ou de justice peuvent être mis en pratique de manière plus conventionnelle par le simple vouloir de l’esprit humain. John Rawls un philosophe politique libéral écrit sur ces sujets le livre « théorie de la justice ». Étant largement commentée et critiquée et cela surtout dans le monde anglo-saxon, on peut considérer ce livre comme l’un des plus importants texte de philosophie politique de notre temps. L’œuvre de Rawls est axée sur les notions de principes, de justice et de libéralisme.

Dans sa “Théorie de la justice“, Rawls veut fonder une morale sociale qui équilibre la liberté de chacun et la solidarité entre tous. Avec les libéraux et contre les utilitaristes, il refuse la soumission des individus au groupe, à la loi du plus grand nombre. Mais contre les libéraux, il soutient que la liberté individuelle ne dispense pas de s’occuper de ses concitoyens. En outre, Rawls ne se contente pas de déterminer ce qui est juste dans telle société donnée. A la suite de Kant, il veut établir les fondements de toute société qui cherche à être juste. Pour cela, Rawls énonce deux principes :

1. Toute personne a un droit égal à l’ensemble le plus étendu de libertés fondamentales égales qui soit compatible avec un ensemble de libertés pour tous. Ce “principe de liberté” stipule qu’il faut augmenter le plus possible les libertés de chacun, la seule limite étant que la liberté d’une personne entraîne la perte de liberté de quelqu’un d’autre. Ce principe est essentiel, mais il ne peut suffire à faire une société juste, car en pratique, toutes les sociétés engendrent des inégalités. Pour Rawls, celles-ci sont même une bonne chose, à condition qu’elles favorisent l’équité. D’où le second principe.

2. Les inégalités sociales et économiques doivent satisfaire deux conditions : elles doivent être au plus grand bénéfice des membres les moins avantagés de la société ; et attachées à des fonctions et positions ouvertes à tous dans des conditions d’égalité équitable des chances. Par ce “principe de différence”, Rawls affirme que les inégalités doivent être au service des plus pauvres et que toutes les fonctions (poste de travail, fonction politique…) doivent être ouvertes à tous (à compétences égales).

Que l’on soit croyant ou non il est donc possible de fonder une nation juste et libre dans ses principes. Pour se faire il faut marcher selon des idéaux éclairés par des vertus qui font de l’homme sa noblesse. C’est selon ces « lumières » que l’humanité peut s’élever dans ses principes  Le siècle des lumières révolutionna le monde dans le sens ou il libéra en Europe les nations de la férule du clergé catholique et de la monarchie. La chose étant concomitante des grands réveils religieux issus de la Réforme Protestante. L’Esprit Saint éclaira donc les principes qui élevèrent les nations dans  la lumière de Christ et la conscience des hommes.

Mais alors pourquoi tout vacille t’il aujourd’hui autour de nous ? L’économie s’écroule, les inégalités grandissent, les tensions s’accroissent et la pauvreté progresse depuis que les principes du libéralisme, pourtant enfant des libertés, donne toute sa mesure. Si le monde chancelle c’est que la lumière qui éclaire ses principes change de nature.

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D’Azuza Street à High Street

30072009

« Conan » a gagné son bras fer contre les démocrates et taille d’estoc dans le budget californien. Le Sénat de l’Etat de Californie a plié et approuvé vendredi matin un budget d’austérité prévoyant une réduction des dépenses de 15 milliards de dollars qui doit permettre, selon ses auteurs, d’éviter la faillite au plus peuplé des 50 Etats américains. On tire un trait sur 15% du budget de l’Etat. Le texte prévoit des économies dans des domaines comme l’éducation (9 milliards) et la santé publique (1,3 milliard). Il prévoit également une réduction du salaire des fonctionnaires et évite une hausse substantielle des impôts. Le gouverneur républicain Arnold Schwarzenegger a de son côté reconnu qu’il « pourrait y avoir une nouvelle baisse des recettes. D’ici six mois, nous pourrions avoir à décider de nouvelles baisses des dépenses ».

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« Gouvernator » avec la froide détermination d’une machine programmée pour appliquer à la lettre le nouveau paradigme libéral, renvoie à la barbarie de la série des « Conan » où la loi du plus fort est toujours la meilleure. La Californie tourne définitivement la page d’Azuza Street et du réveil de pentecôte pour entamer celle de Walt Street et ses « banqusters ».

Apocalypse 6 : 8 Le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre.

Les Etats-Unis c’est un quart de l’économie mondiale et ce quart est frappé désormais par la « CRISIS » (jugement) actuelle. Les coupes budgétaires annoncent un désengagement toujours plus grand de l’Etat qui laisse livrer à eux-mêmes les chômeurs, les pauvres, les malades qui vont connaître la faim, la mort, la violence accrue des gangs qui voient le nombres de policiers diminuer et celui des prisonniers libérés augmenter, alimentant d’autant les rues sans loi aux bêtes sauvages des bandes organisées. (lire l’étude sur les 4 sceaux)

D’Obama à Schwarzenegger l’élite de ce pays tourne définitivement le dos aux valeurs bibliques et à Dieu ; les conséquences vont être catastrophiques et ce dans une mesure dont ils n’ont pas idée, mais qui fut annoncée de longue datte dans les écritures.

Mais les choses ne s’arrêtent pas à la Californie car en fait c’est ici qu’elles débutent vraiment.

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La bataille de Jerusalem III

29072009

Au pied de la mosquée Al-Aqsa, Israël modifie l’histoire. Les archéologues creusent en différents endroits autour de la Vieille Ville avec un ordre du jour clair : découvrir des preuves qui renforceraient la revendication d’Israël sur Jérusalem comme capitale éternelle du peuple juif. Car il ne s’agit pas uniquement de retrouver le palais du roi David, mais surtout les fondations de l’ancien temple du roi Hérode. Sous terre, un véritable combat se joue entre Israéliens et Palestiniens, où s’opposent l’archéologie, la religion et la politique. Un affrontement où le passé se conjugue au présent pour savoir qui a occupé en premier Jérusalem, la ville trois fois sainte.

L’endroit est devenu un symbole de la lutte pour Jérusalem : une lutte qui pourrait facilement exploser non pas juste en un nouveau cycle de violence israélo-palestinienne à cause de la colonisation du quartier de Silwan, mais du fait de la proximité avec le Mont du Temple et la mosquée Al Aqsa qui aboutirait à une conflagration susceptible d’embraser tout le Proche-Orient.

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De nombreux Palestiniens sont convaincus que les fouilles archéologiques de Ir David ne sont qu’un prétexte pour creuser sous l’esplanade des Mosquées et en saper les fondations. Dans certaines écoles palestiniennes, on apprend ainsi aux enfants que le but véritable du sionisme est de détruire Al-Aqsa et le dôme du Rocher pour construire le troisième Temple à leur place. « Il ne faut pas ignorer ces rumeurs, elles peuvent nous entraîner vers une guerre de religion entre musulmans d’un côté et juifs et chrétiens d’Occident de l’autre, affirme un archéologue de Ir David. Si elles continuent à se développer, les chefs religieux musulmans de Jérusalem vont rameuter les foules en criant : « Al-Aqsa est en danger ! » Ils l’ont fait en 1929, et les juifs d’Hébron ont été massacrés. Ils l’ont fait en 1995, et une centaine de personnes sont mortes dans les plus violentes émeutes de toute l’Intifada. »

 

La reconstruction du troisième temple.

Depuis que les Romains ont détruit le Second Temple en 70 après Jésus-Christ, les Juifs prient pour qu’il soit rebâti. Le prophète Daniel avait fait de même à la fin de l’exil à Babylone, après la destruction du Premier Temple (Daniel 9:17). Aujourd’hui, les Juifs orthodoxes, ceux qui désirent le plus ardemment la reconstruction du Temple, récitent trois fois par jour cette prière : « Qu’il soit dans Ta volonté que le Temple soit rapidement rebâti de notre temps ! » Pourtant, près de 2.000 ans ont passé. Israël est un Etat essentiellement laïc, et beaucoup de Juifs récitent cette prière d’une manière machinale.

La plupart des Juifs orthodoxes pensent cependant que la Torah oblige la nation juive à rebâtir le Temple, dès qu’il est possible de le faire (Exode 25:8). Par conséquent, depuis 1967, lorsque Israël a eu de nouveau accès au site du Temple, ces Juifs pensent que la nation a péché en n’obéissant pas à ce commandement divin. Ils affirment que les Temples précédents n’ont pas été construits sans une préparation humaine (1 Rois 5:6; Esdras 3:7-11), et que ces efforts humains ont reçu l’approbation divine (1 Chroniques 22:14 et 23:4).
S’appuyant sur les autorités rabbiniques, ils affirment que le Prophète et le Messie ne descendront pas du Ciel tant que la nation ne sera pas passée par la repentance et n’aura pas entrepris la tâche de rebâtir le Temple. Ils disent donc que depuis 1967, depuis qu’Israël a recouvré sa souveraineté sur le Mont du Temple, la nation a été confrontée à des problèmes constants parce qu’elle n’a pas encore reconstruit le Temple. Lorsque l’Intifada Palestinienne a commencé en 1987, divers groupes Juifs partisans de cette idéologie ont décidé qu’ils ne pouvaient pas attendre plus longtemps, et ont commencé à agir de différentes manières, pour préparer le jour où le Temple pourrait être reconstruit. C’est ainsi qu’est né le Mouvement du Temple. Plusieurs branches de ce mouvement travaillent séparément, que ce soit dans la recherche ou l’activisme, mais en poursuivant le même but.

Depuis 1967, quand le gouvernement israélien a rétrocédé au Wakf la juridiction les lieux saints musulmans situés sur le Mont du Temple, la loi islamique interdit aux Juifs et aux Chrétiens de pénétrer sur cette esplanade pour des motifs religieux. Cependant, la Knesset a adopté le 27 juin 1967 une loi protégeant les lieux saints. Cette loi stipule en particulier que « tous ceux qui violeront la liberté d’accès des membres des différentes religions à leurs lieux saints seront passibles d’emprisonnement… » Cela concerne donc aussi les Juifs, qui considèrent le Mont du Temple comme leur lieu le plus sacré, et qui luttent pour le récupérer.

Toutefois, après plus de 30 ans de réunification de Jérusalem et de souveraineté israélienne sur le Mont du Temple, les Juifs ne peuvent toujours pas pénétrer sur le site de leur Temple, pour y prier ou y accomplir un acte religieux quelconque. L’année dernière, toutefois, la Cour Suprême Israélienne a adopté un décret soutenant le droit des Juifs à prier sur le site de leur Temple. C’était à la suite du procès de Yehuda Etzion, un activiste arrêté et jugé pour avoir pénétré sur le Mont du Temple pour y prier. Dans une lettre adressée par Benjamin Netanyahu à Yehuda Etzion, le Premier Ministre lui a écrit ceci : « Le droit pour le peuple Juif d’accéder à son lieu saint, le Mont du Temple, ne peut lui être refusé. Considérant que nous avons autorisé toutes les religions à exercer librement leur culte à Jérusalem, je crois qu’il est nécessaire de prendre des dispositions pour permettre aux Juifs de pouvoir venir prier sur ce site, … »

Si l’accès au site du Mont du Temple est à nouveau permis aux Juifs pour des motifs religieux, il sera possible de rétablir de nombreux services suspendus depuis la destruction du Temple. Certains considèrent que le rétablissement de ces services encouragera les religieux à exiger la reconstruction du Temple, afin de compléter et de mettre au point ces actes de dévotion (voir Esdras 3:2-3). C’est pour cette raison que les fidèles du Mont du Temple, sous la direction de Gershon Salomon, ont tenté d’offrir un sacrifice de la Pâque à proximité du site de l’antique autel des sacrifices, qu’ils croient situé à l’emplacement du Dôme du Rocher. Voici comment Salomon explique pourquoi le rétablissement de ce sacrifice est tellement important pour son organisation : « Après la destruction du Temple, les principaux rabbins, en particulier le rabbin Tucochinsky, qui vivait à Jérusalem dans les années 30, avaient affirmé que le premier sacrifice de la Pâque qui serait accompli sur le Mont du Temple entraînerait la venue du Messie Fils de David, et la reconstruction du Temple »

Bien qu’on leur ait interdit l’accès au Mont du Temple pour effectuer ce sacrifice, lors de la dernière Pâque, le 8 avril, les membres de ce groupe ont coupé l’Omer Hatnofah (les prémices de la moisson du blé) dans des champs d’Israël, et ont offert les épis comme prémices, sur un autel de fortune imitant celui du Temple. Ils ont aussi amené des petites pierres tirées de leurs champs et les ont déposées sur le pavé du Mont du Temple. En outre, au cours de la Fête annuelle des Tabernacles, ce même groupe a restauré une cérémonie de libation de l’eau, à la piscine de Siloé. Cette cérémonie était originellement accomplie lorsque le Temple était en activité. Enfin, ce groupe tente régulièrement de poser sur le Mont du Temple une « pierre angulaire » qu’ils ont spécialement préparée pour la reconstruction du Temple.

http://www.dailymotion.com/video/x766q6

 

Le signe de la reconstruction du temple.

La reconstruction du Temple de Jérusalem ou de Salomon, est l’un des signes précurseurs du retour de Jésus Christ. Apocalypse 11 : 1  On me donna un roseau semblable à une baguette, en disant : Lève–toi et mesure le sanctuaire de Dieu, l’autel et ceux qui y adorent.2  Mais la cour extérieure du sanctuaire, laisse–la de côté et ne la mesure pas, car elle a été donnée aux nations ; celles–ci fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante–deux mois.3 Je donnerai à mes deux témoins de parler en prophètes, vêtus de sacs, pendant mille deux cent soixante jours.

Le sionisme reconstitua le corps de la nation en Israël, le temple lui donnera une âme et la venue concomitante à son achèvement des deux témoins lui apportera l’Esprit Saint.
Mais attention, le temple ne doit pas être considéré comme une avancée dans le judaïsme, mais un recul, Yeshoua ayant dans sa vie remplacé l’édifice de pierres par son corps. Cet édifice n’aura pour seul fonction religieuse que d’introniser l’impie, l’antéchrist.

Une affaire à suivre de près par tous ceux qui attendent le retour du Seigneur…




La bataille de Jerusalem II: le quartier de Silwan

24072009

Les autorités israéliennes ont délégué la gestion d’une partie du quartier palestinien de Silwan, à Jérusalem-est, à l’organisation radicale de colons Elad, dont le but est d’étendre la présence juive dans la partie orientale de la ville, affirme jeudi une ONG israélienne.”Cela a été fait en catimini, en violation flagrante des règles de bonne gouvernance et dans certains cas en violation de la loi, sans décision officielle et publique de la part du gouvernement ou de la Knesset (Parlement) et sans discussion, enquête ou examen publiques”, affirme l’organisation Ir Amim (Ville des peuples), dans son rapport.
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Selon l’ONG israélienne, “Silwan est la pierre angulaire d’un projet de grande ampleur destiné à prendre le contrôle des territoires palestiniens autour de la vieille ville, de couper celle-ci du tissu urbain de Jérusalem-est et de la relier aux blocs de colonies juives” au nord-est de la vieille ville.

Silwan est un vieux quartier arabe de Jérusalem-est, occupée et annexée par Israël après la guerre des Six jours en 1967. Cette annexion n’est pas reconnue par la communauté internationale.A Silwan, Elad gère notamment le parc national “les Murs de Jérusalem” à la suite d’une transaction effectuée en catimini en 1997 entre l’organisation et l’agence publique des parcs et non d’une adjudication transparente comme l’impose la loi, indique Ir Amim.

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Les Sarkozy face à la crise

22072009

« Il faut arrêter avec un système financier qui marche sur la tête » et il faut « tourner le dos à un capitalisme qui a besoin de se moraliser et d’avoir de la transparence« , a plaidé le président français Nicolas Sarkozy.

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Le vieillissement de la population mondiale progresse partout à un rythme sans précédent. Les personnes âgées seront bientôt plus nombreuses que les jeunes. En 2040, les plus de 65 ans représenteront 14% de la population mondiale, selon une étude américaine.

À l’échelle des continents, l’Eu­rope devient la région la plus vieille du monde ; l’Afrique subsaharienne, la plus jeune. «L’âge médian en Afrique est de 19 ans, ce qui signifie que, quand vous avez cet âge-là, la moitié de la population est plus âgée que vous et l’autre moitié, plus jeune, explique le directeur de l’Ined. Et lorsque l’on compare ce chiffre à l’âge moyen en Europe, qui est de 39 ans, la différence est énorme.» Alors que l’Amérique du Nord, l’Europe et la Russie atteindront la période où l’accélération du vieillissement est à son sommet entre 2020 et 2030, l’Asie du Sud attendra 2030, le Moyen-Orient 2040 et l’Afrique subsaharienne aux alentours de 2050.

Comment profiter de l’aubaine démographique.

Connaissez-vous Guillaume Sarkozy ? C’est un des frères de Nicolas. C’est aussi le DG de Médéric, un groupe d’assurance-santé, assurance-retraite… Il y a quelques années, Guillaume dirigeait une entreprise de textile. Mais il a cessé cette activité et s’est reconverti dans l’assurance santé. C’est plus rentable. D’autant que Guillaume a des projets pour développer son affaire et il connaît quelqu’un de haut placé, qui peut l’aider à réaliser ses projets.

Il y a trois ans, dans La Tribune, Guillaume Sarkozy expliquait qu’il fallait s’attendre « à des bouleversements majeurs dans le domaine de la santé. La réforme Douste-Blazy n’a pas eu le succès escompté en ce qui concerne les équilibres financiers. D’autres réformes seront nécessaires. Elles donneront aux assureurs complémentaires un rôle de plus en plus important.»

« La Caisse des Dépôts, la CNP et le groupe de protection sociale mutualiste Médéric, qui est dirigé par Guillaume Sarkozy, frère du chef de l’Etat, veulent créer une filiale commune spécialisée dans le financement des retraites. « …Selon un document de 91 pages, frappé de la mention « confidentiel » à chaque page et intitulé « Projet de regroupement des activités d’épargne retraite et d’épargne salariale de CNP Assurances, de Malakoff Medéric et de Quatrem » – document daté de « mars 2009 » dont quelques extraits ont fait l’objet de fuites dans la presse mais qui circule au Sénat et que Mediapart met ici en ligne dans sa version intégrale : http://www.mediapart.fr/files/Projet%20CNP-CDC-Mederic.PDF –, c’est un formidable marché qui s’ouvre aux opérateurs privés compte tenu de la dégradation prévisible de ce que les experts appellent le taux de remplacement, c’est-à-dire le rapport entre le niveau de la pension versée au moment de la liquidation des droits à la retraite et le niveau du dernier revenu d’activité brut.

Un grand nombre de médecins, de professionnels de santé et d’associations de malades disent aujourd’hui leur inquiétude. Car les propos de Guillaume Sarkozy ne sont pas les seuls à inquiéter : en septembre 2006, quand Les Echos demandaient à François Fillon si les problèmes de dépendance des personnes âgées ne devraient pas être mieux pris en charge par la Sécurité Sociale, François Fillon expliquait que “la bonne piste est de compléter le système actuel avec des dispositifs d’assurance privée“.

Et tout récemment encore, Nicolas Sarkozy rappelait sa volonté de réformer les retraites et sa volonté de “développer d’autres formes de protection“ :  « C’est une révolution discrète mais profonde du système de santé qu’a esquissée Nicolas Sarkozy, jeudi 4 juin. (…) M. Sarkozy a affirmé qu’à l’avenir “les régimes de base ne pourront pas tout financer”. “Je souhaite que soient confiées de nouvelles responsabilités aux organismes complémentaires”, a expliqué le chef de l’Etat, qui confirme ainsi son intention de parvenir à un désengagement progressif de l’assurance-maladie obligatoire (…). “La solidarité nationale continuera de remplir sa mission, a prédit le chef de l’Etat. Mais à ses côtés, d’autres formes de protection sont appelées à se développer.”

Aux Etats-Unis, le modèle de Nicolas Sarkozy, les dépenses de santé sont deux fois plus importantes qu’en France (en proportion du PIB) mais l’essentiel de ces dépenses ne sont pas remboursées par l’Etat. C’est aux individus de s’assurer. Du coup, malgré des dépenses de santé deux fois plus importantes que les nôtres, l’espérance de vie est plus faible aux Etats-Unis qu’en France car des millions d’Américains n’ont pas de quoi se faire soigner et meurent prématurément.

Le système est très profitable pour les dirigeants et les actionnaires des sociétés d’assurance mais «47 millions d’Américains n’ont aucune protection sociale et les problèmes de santé sont la première cause de faillite personnelle » expliquait le correspondant à New York du journal Les Echos le 6 novembre 2006. Quand ils ont un gros problème de santé, tous ceux qui n’ont pas de couverture sociale doivent vendre le peu qu’ils ont et s’endetter plus que de raison… Tant pis pour ceux qui n’auront pas les moyens de s’assurer !

Mais la crise ne touche pas que les futurs retraités, elle lamine le système financier où bien sûr de juteuses affaires peuvent se faire pour les financiers les plus vénaux et cupides, et la saga des Sarkozy se poursuit dans les coins les plus obscures de la finance mondiale.

« On doit moraliser le capitalisme et pas le détruire (…) il ne faut pas rompre avec le capitalisme, il faut le refonder », a insisté le chef de l’Etat, accusant ceux qui refusent cette « refondation » de « faire le lit de ceux qui veulent détruire la capitalisme ». Le président de la République s’est prononcé une nouvelle fois pour un capitalisme « d’entrepreneurs » que l’Etat devrait « animer, entraîner ». « Il faut rééquilibrer les rôles respectifs de l’Etat et du marché », a-t-il déclaré, estimant que la crise actuelle signait « le retour de l’Etat (et) la fin de l’idéologie de l’impuissance publique ».

Selon ces déclarations, le chef de l’Etat se fait fort d’utiliser la puissance publique pour désormais contrôler (réguler) un nouvel ordre mondial économique dont les leaders politiques seront partis prenante. Nouvelle démonstration.

Olivier Sarkozy au Carlyle Group.

Une information discrète mais d’importance repérée parle très intéressant blog French Politics : le Carlyle Group, bien connu de ceux qui ont vu le pamphlet palmé de Mickael Moore « Farenheit 9/11″, vient d’embaucher le demi-frère de Nicolas Sarkozy comme co-directeur des services financiers du groupe. La dépèche Reuters cite le co-fondateur du groupe David Rubinstein : « [Olivier] a une carrière et un réseau incroyables, qui aideront Carlyle à capitaliser sur les bouleversements dans le secteur des services financiers et d’étendre notre présence sur cette partie importante et croissante de l’économie mondiale ».

La proximité très grande du groupe d’investissement avec la Maison Blanche et les lieux de pouvoir mondiaux n’est pas nouvelle. En revanche, si les membres sont souvent d’anciens dirigeants de pays ou d’organismes internationaux, le débauchage de proches de présidents semble assez nouveau et confirme les mœurs du président français en matière de séparation des pouvoirs et d’utilisation de l’influence politique pour des bénéfices privés. Enfin, il est notable qu’hormis quelques courtes (et discrètes) dépêches, aucun grand quotidien français ne semble estimer l’importance d’une telle information.

Pour rappel, le groupe a ou a eu parmi ses membres actifs l’ancien premier ministre britannique John Major, James Baker, ancien secrétaire d’État américain, George Bush père, ancien directeur de la CIA et ancien président des États-Unis, Frank Carlucci, ancien directeur de la CIA et secrétaire à la Défense américain, Karl Otto Pöhl, ex-président de la Bundesbank, la famille Ben-Laden et plusieurs chef d’État et de gouvernement.

La seconde information sur le sujet concerne le président Sarkozy qui a décerné au belge Albert Frère l’insigne de Grand’Croix de la Légion d’honneur, la plus haute distinction honorifique française, qui récompense les mérites éminents rendus à la nation. Seules 75 personnes l’ont déjà reçue. Albert Frère a en outre bénéficié du privilège suprême d’être l’unique personne décorée lors d’une cérémonie privée, en présence du Premier ministre François Fillon et de la ministre de la Justice Rachida Dati. Quelques jours plus tôt, c’était le canadien Paul Desmarais, l’associé d’Albert Frère, qui recevait la même distinction, mais lors d’une cérémonie publique. Rapport évident entre ces deux événements : ils concernent des Sarkozy. Rapport plus subtil : Paul Desmarais a pu faciliter la nomination du demi-frère Sarkozy, vu sa situation de «membre influent du board» de Carlyle.

Nous sommes ici en pleine démonstration du schéma global que je développe ici : http://schoenel.unblog.fr/bricrise-financiere-banques-suisses-les-plus-touchees/

Une pensée antéchrist se développe de plus en plus, organisé par des leaders qui agissent sans scrupule, ni morale et évidemment sans foi, même s’ils proclament haut fort le contraire. En cela il vaut mieux se référer aux paroles du maître Matthieu 7:18  Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. 21 Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui–là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux.




La bataille de Jerusalem

20072009

Jérusalem s’est retrouvé dimanche au centre d’une étrange polémique. Les États-Unis ont protesté auprès d’Israël contre la prochaine construction d’un immeuble dans la partie arabe de Jérusalem, financée par l’un de leurs ressortissants, Irwin Moskowitz. Cet homme d’affaires, qui a fait fortune dans les jeux à Miami, soutient depuis des années une kyrielle d’organisations et de groupes ultranationalistes israéliens qui se sont fixés comme objectif de s’installer dans des quartiers arabes de Jérusalem, où vivent plus de 200 000 Palestiniens.

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L’affaire est remontée très haut. La semaine dernière, Michael Oren, l’ambassadeur d’Israël, a eu droit à une convocation au département d’État, à Washington, où il a dû s’expliquer sur le feu vert donné récemment à la construction d’une vingtaine de logements et de parkings à Cheikh Jarrah, le quartier huppé de Jérusalem-Est, à la place d’un hôtel qu’Irwin Moskowitz a acquis il y a vingt-quatre ans. Côté arabe, c’est la consternation. Il faut dire que l’endroit choisi par Israël est l’un des symboles de la communauté, à Jérusalem-Est. Le quartier de Sheikh Jarrah est l’un des quartiers arabes les plus prestigieux de cette partie de la ville. Plusieurs consulats étrangers y sont installés et le bâtiment destiné à accueillir les nouveaux logements juifs fut la propriété du grand mufti Hadj Amin Al-Husseini avant la Seconde Guerre mondiale. Le grand mufti de Jérusalem, s’imposa à la fin des années 1920 comme le principal leader anti-sioniste dans la Palestine sous mandat britannique. Il rencontra à Berlin durant la guerre, en 1941, les plus hauts responsables nazis, dont Hitler lui-même avec qui il cherche à s’associer et Joseph Goebbels, au sujet de la situation en Palestine. Faire de la demeure de ce nazi musulman des logements pour juifs serait pour le moins un formidable symbole de la volonté divine.

Mais en manifestant sa mauvaise humeur, Obama a fait comprendre que ce genre d’initiative tombait très mal, au moment où il prône un gel de la colonisation israélienne dans tous les territoires conquis par l’État hébreu durant la guerre de juin 1967. Jusqu’à présent, la dispute portait surtout sur la Cisjordanie. L’Administration d’Hussein Obama semble décidée à l’étendre à Jérusalem-Est.

Les Palestiniens ont saisi l’occasion pour dénoncer le gouvernement de Benyamin Netanyahou. «Il serait temps, souligne Saëb Erakat, un proche du président Mahmoud Abbas, que le premier ministre israélien comprenne qu’il y a une nouvelle administration américaine à Washington, et qu’aucune paix n’est envisageable si la partie orientale de Jérusalem ne devient pas la capitale de notre État. »

M. Netanyahu a tenu plusieurs consultations concernant la réaction israélienne à la demande américaine de mettre fin à la construction à Jérusalem-est. « J’ai été surpris que les Américains s’adressent à nous à ce sujet. Lors de mon entretien avec Barack Obama à Washington, je lui ai dit que je ne pourrai accepter aucune restriction quant à notre souveraineté à Jérusalem. Je lui ai dit que Jérusalem n’est pas une colonie et qu’un gel de la construction y est exclu », a-t-il dit à ses conseillers.

« Lors de mon précédent mandat de Premier ministre, j’avais construit plusieurs milliers de logements dans le quartier de Har Homa à Jérusalem et je m’étais opposé au monde entier. Il est don évident que je ne cèderai pas dans ce cas-ci, d’autant plus qu’il ne s’agit que de vingt logements », a ajouté le Premier ministre.

En ouverture du conseil des ministres, M. Netanyahu a déclaré : « Israël n’acceptera pas d’interdictions de ce type à Jérusalem-est », avant d’ajouter : « Jérusalem unifiée est la capitale du peuple juif en Israël et notre souveraineté sur la ville est incontestable ».

Netanyahou, explique-t-on dans son entourage proche, a décidé de tracer pour les Américains des « lignes rouges qu’Israël ne peut franchir sans que cela soit considéré comme un suicide et une renonciation à nos droits historiques à Jérusalem ». Selon les proches du Premier ministre, « le président américain est allé trop loin cette fois-ci. Il y a en Israël un consensus sur Jérusalem ».

J’ai personnellement acquis l’intime conviction que l’Eternel a favorisé la mise en place d’un nouveau gouvernement dans Son pays. Avec Kadima qui céda le Gush Katif de manière unilatéral à cause de Sharon en 2005 le résultat pour ce parti politique fut deux guerres pour le pays et le retour des juifs deux ans plus tard au Gush Katif mais avec des chars et Sharon dans un coma prolongé. Kadima aurait tout restitué y compris Jérusalem Est en échange d’une hypothétique paix avec les arabes, mais à la place de ces hommes qui ont voulu vendre l’héritage de l’Eternel à leurs ennemis il sera donné l’ultra-nationaliste Avigdor Lieberman et Netanyhou

 Lien vers un bref historique sur la ville de Jérusalem




Du veau d’or à l’homme d’or (Gold-man)

18072009

La crise ? Quelle crise ? Goldman Sachs a enregistré au deuxième trimestre 2009 le produit net bancaire le plus élevé de son histoire, à 13,76 milliards de dollars.

La banque a mis de côté 6,66 milliards de dollars au deuxième trimestre pour rémunérer ses équipes en fin d’année. Cela porte l’enveloppe à 11,4 milliards pour le premier semestre, soit une hausse de 33 % par rapport à l’année précédente. Mais il est évident que ces résultats exceptionnels vont susciter une certaine exaspération devant l’image d’un Wall Street plus dynamique, mais aussi plus cupide que jamais, alors que 700 milliards de dollars d’argent public ont été apportés pour sauver les banques.

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Derrière les chiffres de Goldman Sachs: Trois sources de profits exceptionnels: le paiement de $13 Mds du gouvernement pour AIG, la garantie de la FDIC sur leur dette, qui leur permet de se refinancer à bas coût, et le programme de la FED qui leur permet d’emprunter à court terme à presque 0%. Ainsi l’argent public est massivement détourné au profit des spéculateurs travaillant dans cette banque d’affaire.

La part congrue aux actionnaires et à l’Etat par le biais de l’impôt et le reste en rémunérations aux vautours de la finance. 20 milliards ou plus sont prévu pour les bonus sans compter le fixe… A côté, ils sont à 3,5 milliards de bénéfices sur un trimestre, soit 14 sur un an. Les spéculateurs prélèvent donc approximativement les 2/3 des profits de la banque. Faisons un calcul simple : 20 milliards de bonus + au moins autant de fixe = 40 milliards. Ramené au PIB des pays où ils sévissent,  les USA, l’Union Européenne  et le Japon qui représentent près de la moitié du PIB mondial soit 35000 milliards, Goldman Sachs, qui ne produit absolument rien et dont l’essence même du métier consiste à spéculer sur les  richesses produites par les autres, arrive à prélever 0.11% du PIB de ces nations. Ramené au nombre des foyers qui représentent grosso modo 1/3 de la population soit 300 millions pour les USA, l’Europe et le Japon, chaque famille paye 133$ à Goldman Sachs, sans compter les autres banques….

Introduit en bourse seulement en 1999, cet établissement est l’incarnation par excellence de la manipulation et de la cupidité humaines. Goldman Sachs s’apprête à distribuer en moyenne à ses 29000 salariés un revenu global moyen estimé par les analystes de Wall Street de l’ordre de 777000 dollars par tête, le double du chiffre 2008! Cette somme est également le double du salaire du Président des Etats-Unis d’Amérique.

Dans un récent article très remarqué du magazine Rolling Stone, l’éditorialiste Matt Taibbi a accusé Goldman Sachs d’avoir été au cœur de toutes les récentes bulles spéculatives (internet, immobilier…) et l’a qualifiée de « gigantesque vampire accroché au visage de l’humanité, s’agrippant à ses veines pour pomper n’importe quoi qui ressemble à de l’argent ».
Parfois surnommé « Government Sachs », la banque est également régulièrement épinglée pour ses liens avec le pouvoir politique: début juin, elle a recruté l’ancien président de la SEC, Arthur Levitt, en qualité de conseiller, alors qu’en mai, Stephen Friedman, le président du conseil d’administration de la Banque de New York, avait dû démissionner à cause des liens qu’il entretenait avec le groupe. Robert Rubin et Henry Paulson, tous deux anciens secrétaires au Trésor sous des administrations de couleur politique différente, ont eux pour point commun d’avoir fait une partie de leur carrière chez Goldman Sachs. Et il y a un peu plus d’une semaine, Paul Craig Roberts, un ancien haut fonctionnaire du Trésor, accusait l’actuel titulaire du poste, Timothy Geithner, de « travailler pour Goldman Sachs »..

Ce qui est mauvais pour l’Amérique est bon pour Goldman Sachs. Une grosse partie de son CA vient de la vente et achat de la dette US, fédérale, d’état et locale. En tant que principal vendeur de Bons du Trésor US, GS a un intérêt direct sur le fait que l’Amérique creuse son trou de plus en plus profond. Ces jours-ci, vendre la dette de l’Oncle Sam est un très gros business, et l’un des seuls en constante augmentation car les IPO, les private equity et les fusions-acquisitions doivent se remettre du credit crash. Selon l’estimation de Goldman lui-même, l’Amérique va emprunter la somme record de 3,25 trilliards sur cette seule années fiscale, quatre fois plus qu’en 2008. Avec ses plus gros concurrents dans ce marche (Lehman Brothers and Bear Stearns) hors de course Goldman est le seul péage sur la route tracée en rouge de Washington.

Cet établissement bancaire nous en apprend beaucoup sur la moralité de ceux qui nous gouvernent et dont les faits et gestes sont en opposition total avec les paroles et belles promesses qu’ils profèrent aux médias.
Les liens entre les membres de l’administration de nos gouvernements et les établissements privés spécialistes dans la spéculation ne s’arrête évidemment pas à Goldman Sachs, car on les retrouve dans des conglomérats comme Carlyle, Halliburton, Unocal, etc, et représentent des conflits d’intérêts tellement énorme que s’en est obscène.

Pour se faire une petite opinion sur les manières de faire de Goldman Sachs, suivez l’affaire Sergei Aleynikov :

http://www.la-chronique-agora.com/redacteurs/PhilippeBechade.html

http://www.lesaffaires.tv/video-7811-Goldman-Sachs-a-le-pouvoir-de-manipuler-les-marches




Le pape Benoit XVI fan d’Harry Potter

16072009

L’esprit antéchrist applique dans son principe l’inversion des valeurs chrétiennes. La parole de Dieu est donc reprise selon ses fondements bibliques pour lui donner l’autorité du divin, puis systématiquement inversé dans son application.

Exemple : Matthieu 23:9  Et n‘appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux. L’Eglise Catholique qui se dit héritière des apôtres par saint Pierre nomme son chef le pape, soit « père ».

Deutéronome 4:19  Veille sur ton âme, de peur que, levant tes yeux vers le ciel, et voyant le soleil, la lune et les étoiles, toute l’armée des cieux, tu ne sois entraîné à te prosterner en leur présence et à leur rendre un culte : ce sont des choses que l’Eternel, ton Dieu, a données en partage à tous les peuples, sous le ciel tout entier. Pour le Vatican la vénération des fidèles à l’égard de Marie, bien qu’elle soit supérieure au culte adressé aux autres saints, est toutefois inférieure au culte d’adoration réservé à Dieu, dont elle diffère essentiellement. Derrière le culte à Marie se révèle en fait tous les traits du paganisme christianisé, qui reprend le culte d’Astarté la reine du ciel et du reste du panthéon païen avec en toile de fond les évangiles. Voilà dans son application les effets de l’esprit antéchrist aujourd’hui et il y en a bien d’autres dont le dernier Harry Potter.

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Hollywood devient Holy-Wood le Saint-Bois, l’arbre de vie satanique, la parodie diabolique du nom divin Elohim qui peut aussi se lire les « grands arbres ».

Pour accepter l’antéchrist comme homme, il faut d’abord gagner les cœurs à son esprit et donc apprendre aux hommes à inverser les valeurs bibliques en leurs donnant un sens positif. Par exemple les flics deviennent des ripoux et les tueurs des mecs sympas. Shrek inverse les rôles de l’ogre et de la princesse. Hellboy devient un démon qui sauve le monde, etc…

Deutéronome 18:10  Qu’on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d’astrologue, d’augure, de magicien,

On ne peut être plus clair et pourtant la très chrétienne Amérique se lança timidement dans le principe d’inversion avec la série « ma sorcière bien aimée ». Cette série rendit la sorcellerie sympathique et prépara le chemin des futurs Harry Potter.

Avec la saga des Harry Potter on atteint des sommets dans le genre. Car Rowling l’auteur détient un graduat en Mythologie de l’Université d’Exeter, Angleterre, qui lui permet d’être très au courant des pratiques occultes et de la philosophie qui dérivent “des religions païennes, celtiques et druidiques, de la sorcellerie et du satanisme”.

 

Le dernier Harry Potter reçoit la bénédiction du Vatican

Catholiques amateurs d’Harry Potter, vous pouvez enfin dormir tranquilles, vous ne brûlerez pas en enfer. Le journal officiel du Vatican, l’Osservatore Romano, a approuvé de son saint sceau l’adaptation cinématographique du sixième tome de la célèbre saga, Harry Potter et le Prince de sang mêlé.

L‘Osservatore Romano a estimé que le dernier Harry Potter “est le meilleur” de la série. ”Le mélange de suspense surnaturel et de romantisme parvient au juste équilibre, rendant les aventures des protagonistes plus crédibles”, juge le journal du Vatican dans un article publié sur son site internet.
Un point de vue bien éloigné de celui du cardinal Ratzinger, devenu le pape Benoit XVI qui avait condamné la saga. En 2003, il avait en effet estimé que cette série exerçait “une séduction subtile et profonde, corrompant l’âme des jeunes chrétiens avant même qu’elle ne soit complètement formée”. Une thèse reprise en partie en janvier 2008 dans le journal du Vatican qui avait alors publié deux points de vue opposés sur la saga dont l’un soutenait celui du cardinal Ratzinger.
Aujourd’hui l’Osservatore Romano semble avoir pris fait et cause pour le petit sorcier. Rappelant que les épisodes précédents ont été accusés d’”inciter les jeunes à s’échapper de la réalité, à leur faire croire que des pouvoirs surnaturels  existent” et qu’ils étaient “nuisibles pour l’éducation et même anti-chrétien”,  l’Osservatore Romano réhabilite le dernier film. “L’enjeu (…) est d’empêcher les forces des ténèbres d’avoir le dessus”,  écrit le journal. “La ligne de démarcation entre ceux qui œuvrent pour le bien et ceux qui font le mal semble bien claire et le spectateur et le lecteur n’ont aucune difficulté à s’identifier avec les premiers”, conclut le journal.

papejeunes.jpgPar la voix de ses adjoints, le pape lui-même a fait savoir à propos du 6ème et nouveau volet des aventures de Harry Potter et le Prince de Sang Mêlé que dans le film “la frontière entre le bien et le mal était clairement bien définie et qu’on comprenait que devenir bon en résistant à la tentation demandait parfois un travail difficile et d’énormes sacrifices”.
Le pape trouve également que “les personnages semblent réels, crédibles et bien équilibrés” ce qui permet de mieux s’identifier à eux. L’apprenti magicien serait donc un idéal pour les jeunes Moguls de la planète ?

Mais la sorcellerie n’est pas une fantaisie, et c’est bien là le problème; elle est une réalité pécheresse de ce monde. “J. K. Rowling, l’auteur d’Harry Potter, a fait d’impressionnantes recherches sur le sujet, et ce qu’elle écrit tient bien la route (sinon toutes les sorcières du pays et du monde serait déjà en train de protester qu’il ‘ne s’agit pas d’une représentation valide de leur religion’). Il s’agit donc bien d’une représentation correcte de la sorcellerie, des pratiques occultes et de la magie noire. Et pourtant des individus disent que ce n’est que pure fantaisie pour nos enfants, une simple lecture inoffensive. En fait, ce qui rend ces livres si dangereux, c’est qu’ils soient écrits dans un langage de fantaisie, accessible à la littérature enfantine, qu’ils soient plein d’humour, joliment rédigés, extrêmement provocateurs, et ils éveillent le désir chez nos enfants de se procurer l’exemplaire suivant. Voilà ce qui est nocif.” Et surtout ce qui démontre le principe d’inversion biblique comme on va le voir.

La suite…




Un nouveau président au parlement européen

15072009

Le Parlement plus à droite que le précédent a désigné son nouveau président, Jerzy Buzek. Dissident polonais et président du premier congrès de Solidarnosc en 1981, il a été premier ministre de son pays. C’est lui qui a lancé les négociations d’adhésion de la Pologne à l’union en 1997, et fait adhérer Varsovie à l’OTAN en 1999. La Gauche unie européenne (GUE) avait mis en garde. Lors d’un débat la semaine dernière, Jerzy Buzek « s’est vanté d’avoir fermé 22 mines », « s’est félicité des privatisations » et « a fait le lien entre immigration et délinquance », prévenaient les députés du Front de gauche. A peine élu, dans son discours, il faisait de Jean-Paul II un inspirateur du combat pour les droits humains en Pologne…

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Le président du Parlement Européen est élu par les eurodéputés pour une durée de trente mois au début et à la moitié de chaque législature. Dans la pratique, le consensus étant la règle d’or au sein des institutions européennes, le choix du président du Parlement se fait généralement d’un commun accord entre les deux principaux groupes politiques (le PPE et le PSE) qui se partage le mandat : deux ans et demi pour l’un, deux ans et demi pour l’autre.

Selon l’Observatoire de l’Europe, le PPE (droite) et le PSE (socialiste) ont voté dans le même sens au Parlement européen pour 97% des 535 votes de l’année 2008. Ils ne sont tombés en désaccord que 10 fois … Quand on sait que près de 80% du travail du Parlement français consiste à transcrire les directives européennes, on comprend mieux que: les catégories de droite et gauche sont privées de sens. Le cirque médiatique des leaders socialistes, l’antisarkozysme de façade qu’on arbore si volontiers du côté de la rue de Solferino doivent être jugés à l’aune de cette réalité.

Deux hommes étaient en lice pour la place de président du parlement : Mario Mauro protégé de Silvio Berlusconi et de son nouveau parti, le Peuple de la Liberté, et l’eurodéputé polonais Jerzy Buzek. Tous deux font partis du PPE. Mais alors sur quels critères les eurodéputés ont-ils voté pour l’un ou l’autre si ce n’est politique ? National ? Non plus.

Selon Dominika Pszczolkowska, journaliste polonaise à la Gazeta Wyborcza, un clivage religieux est en train de se former entre les deux prétendants : Mauro est catholique, Buzek est protestant. La journaliste estime que les eurodéputés des pays du Nord et de l’Est de l’UE qui sont majoritairement protestants seraient davantage amenés à voter pour Buzek. À l’inverse, les eurodéputés appartenant aux États du Sud et de l’Ouest de l’UE qui ont majoritairement une appartenance catholique seraient plutôt portés à voter pour Mauro. Dans cette configuration Buzek aurait, selon elle, ses chances ce que confirme un « eurodéputé expérimenté » : « Pour certains Français, Belges, Scandinaves même au sein du PPE, une personne si proche du Vatican (référence à Mauro) serait inacceptable ». Un clivage religieux transnational vient se superposer au clivage national traditionnel. Mais cette concession catholique aux protestants n’est que pure forme politique. Jerzy Buzek est un produit de Solidarnosc, lui-même issu du Vatican, de surcroît il est ultralibéral donc dans la « juste » pensée de l’Opus Dei.

A propos de Solidarnosc et du rôle de Jean-Paul II, le cardinal Lustiger faisait observer : « Sans ce Pape, sans la force de sa parole et de sa présence, Solidarnosc n’aurait pas été possible. Mais il fallait sans doute avoir des oreilles et un cœur polonais pour comprendre toute la portée de ses interventions ».

« L’élection du Pape Jean-Paul II en 1978 et son premier voyage en Pologne en juin 1979 avaient déjà fait bouger le regard que nous portions sur la situation en Pologne lorsqu’en février 1980 éclata la première grève des Chantiers de Gdansk. Sans ce Pape, sans la force de sa parole et de sa présence, Solidarnosc n’aurait pas été possible. Mais il fallait sans doute avoir des oreilles et un cœur polonais pour comprendre toute la portée de ses interventions » comme l’exposera Mgr Jozef Zycinski.

« C’est un souvenir que l’on porte encore dans son cœur, surtout pour ceux qui ont connu cette grande transformation de l’Europe. Et précisément à l’origine de cette transformation et de la transformation qui s’opère actuellement en Europe, se trouve la révolution de Solidarnosc », a affirmé le journaliste Gianfranco Svidercoschi.

Au travers de « l’œuvre » de Jean Paul II, l’Est de l’Europe c’est arrimé idéologiquement à l’ouest et donc au Vatican, ce fut le travail de l’Opus Dei.

Voir aussi les articles suivants:

L’Opus Dei:  http://schoenel.unblog.fr/2009/07/15/lopus-dei/

Le rôle du nouveau pape, ex cardinal Ratzinger préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi et théologien sûr et cultivé est de préserver l’orthodoxie de la doctrine catholique. La Congrégation pour la Doctrine de la Foi a été fondée sous le nom de Sacrée Congrégation de l’Inquisition romaine et universelle par le pape Paul III dans la bulle Licet ab initio, le 21 juillet 1542. Elle avait pour mission de lutter contre les hérésies. Elle était donc responsable de l’inquisition.

Le nouveau positionnement du Vatican sur un pape « inquisiteur » explique pourquoi il a signé un décret annulant l’excommunication de quatre évêques ordonnés par Mgr Lefebvre, le chef de file des catholiques intégristes. Après la réhabilitation de la messe tridentine, c’est un pas de plus vers la frange la plus extrémiste de l’Eglise. Mais le retour à l’intégrisme catholique est suivi aussi en politique par une formidable poussée conservatrice qui à marche forcée détruit méthodiquement toutes les avancées sociales d’après guerre. La crise économique agissant comme un accélérateur du changement.

Le contrôle total des médias et de la finance donne l’assurance à l’élite catholico-libérale de poursuivre une politique qui au terme de sa révolution libérale actuelle aboutira à la refondation d’un nouvel ordre politique, social et religieux totalement antéchrist. Il suffira alors d’élire un vrai président en Europe quand la nouvelle constitution le permettra, qui travaillera en collaboration étroite avec le pape, pour que l’antéchrist sous sa forme physique paraisse.




L’Opus Dei

15072009

L’Opus Dei a été approuvée par le Vatican en 1950. Le pape Jean-Paul II en a fait une prélature personnelle en 1982. Cela signifie qu’elle ne dépend  que de lui et court-circuite toute l’organisation hiérarchique catholique, y compris les rouages de l’administration vaticane. Son prélat est depuis 1994 l’évêque espagnol Javier Echevarria, né en 1932. Le fondateur a été béatifié par Jean-Paul II en 1992. On pense généralement que le pape Jean-Paul II était affilié à l’Opus Dei via la société sacerdotale de la Sainte-Croix, qui est la branche séculière de la prélature pour les prêtres diocésains. Il faut noter que l’appartenance à l’Opus Dei est normalement secrète. Ce qui est sûr, c’est que le couple Poltawski, qui a servi de famille à Jean-Paul II à Cracovie après la disparition de ses parents, en est membre.

 

Enquête sur les «francs-maçons» du Vatican

Opus Dei, l’armée secrète de Dieu

 

Chaque matin, ils se lèvent et baisent le sol, poitrine contre terre. Chaque matin, ils remercient le ciel de les avoir accueillis dans la Grande Maison. Ils n’ont plus peur du jour ni de la nuit. Ils sont en mission. Leur seul objectif: devenir des saints. Ils ne sont ni prêtres ni séminaristes. Ils sont banquiers, agents de change, chercheurs, professeurs d’université, chirurgiens, chefs d’entreprise, cadres supérieurs, journalistes. Ils croient dur comme fer qu’ils peuvent atteindre la perfection chrétienne sans porter la soutane ni se retirer hors du monde dans un monastère. Ils sont laïques et fiers de l’être. Le «Père» leur a garanti que cela pouvait marcher: on peut devenir saint François d’Assise ou saint Paul en restant au bureau et en gagnant beaucoup d’argent. Le «Père», Jose Maria Escriva de Balaguer, n’est-il pas devenu lui-même un saint, par la grâce de Jean-Paul II, en 1992? Le Père a donné la recette de la sainteté pour les laïques dans un ouvrage, «Camino» («le Chemin»), paru en 1934, vendu à 4 millions d’exemplaires et traduit en 35 langues. Cette bible est le livre de chevet de tous les membres de l’Opus Dei. Elle contient 999 pensées de saint Jose Maria. La pensée numéro 16 dit: «Te laisser aller, toi?… Ferais-tu donc partie du troupeau? Alors que tu es né pour commander?» . Le Père, on le comprend très vite en feuilletant «Camino», n’est pas un gauchiste. Il exhorte ses troupes à sortir du troupeau. Le Père est un élitiste. Il ne voit les enfants de Jésus-Christ que dans les conseils d’administration et dans les laboratoires de génie génétique. Il laisse les pauvres à l’abbé Pierre et à Mère Teresa. Chacun son créneau. Jose Maria Escriva de Balaguer a eu une révélation vers la fin des années 20. Dieu lui a demandé de sauver l’Eglise. Dieu lui a soufflé la méthode, le vade-mecum pour réussir le sauvetage du Saint-Siège, avant la fin du siècle si possible. Selon Balaguer, le clergé libéral, trop laxiste, ouvert aux quatre vents de la société, va irrémédiablement condamner Rome à la déchéance et à la disparition. Comment sauver le Vatican, ce «Titanic» de la religion catholique, du désastre? En créant une armée de moines en civil, des catholiques purs et durs, intégristes mais laïques, prêts à tous les sacrifices. Des croisés de l’ordre moral en costume trois pièces. Des apôtres discrets, presque invisibles, qui ont pour tâche de monter le plus haut possible dans les sphères du pouvoir, qu’il soit politique, économique ou culturel. Un coup de génie. Aux jésuites, aux dominicains l’évangélisation des favelas; à l’Opus Dei la christianisation des fumeurs de gros cigares.

Cinquante après, le Padre a réussi son pari. Aujourd’hui, l’Opus Dei est une grosse machine à fabriquer du catholique haut de gamme. Elle tourne à plein rendement. Elle compte plus de 80000 membres dans le monde, dont 2000 prêtres. Elle a pratiquement pris le pouvoir au Vatican (voir l’article de Marcelle Padovani page 20) et est devenue une puissance économique considérable. «On peut estimer, souligne Christian Terras, directeur de la revue catholique « Golias », que l’Opus Dei brasse aujourd’hui entre 20 et 30 millions de dollars par mois, sans compter tous les biens immobiliers qu’elle possède aux quatre coins du globe. Ce pouvoir économique pèse sans le moindre doute sur les décisions qui sont prises à Rome.» En 1994, l’Opus Dei ne sent plus le soufre. L’organisation qu’on appelait il y a quelques années «la Sainte Mafia» ou «la franc-maçonnerie blanche» est devenue respectable. Elle s’est notabilisée. Et pourtant il y a peu elle était encore en quarantaine. L’Association Défense Famille et Individu, l’association anti-sectes, la présentait comme une usine à fabriquer des psychotiques. On critiquait ses modes de recrutement, dignes de ceux des Enfants de Dieu ou des disciples de Moon, sa discipline de fer, ses règlements médiévaux: obéir aveuglément à son supérieur, prier toujours, souffrir en s’autoflagellant régulièrement ou en portant le cilice, ce bracelet hérissé de pointes que l’on serre comme un garrot autour de la cuisse ou du bras, dormir sur une planche, faire vœu de chasteté. Et surtout donner tout son argent à l’oeuvre sans discuter. .

Maria Angustias Moreno est sévillane. Elle enseigne la théologie au centre San Telimo, dans la capitale andalouse. Elle fut pendant plus de vingt ans une des responsables du secteur femmes de l’Opus Dei. Après beaucoup de difficultés, elle est parvenue à en sortir. Elle a écrit de nombreux livres de combat contre l’Œuvre, qu’elle qualifie de «société secrète» (3). «Des dizaines et des dizaines de milliers de familles pleurent la perte de leurs enfants, que l’on a éloignés d’eux, affectivement, intellectuellement, géographiquement [envoi dans des pays étrangers] et dont souvent on a accaparé les biens et les héritages en leur faisant signer des testaments dont ils ignorent les implications, raconte Maria Angustias Moreno. Quand ils parviennent à sortir de l’Œuvre, ils ne peuvent rien reprendre de ce qu’ils ont donné, ils n’ont droit qu’à ce qu’ils portent sur eux…» Au sein de l’Opus Dei, cette accusation fait sourire. «Tout cela est absurde, dit François Gondrand, l’un des responsables de l’Opus Dei en France, ancien directeur de la communication du CNPF et auteur d’une biographie de Jose Maria Escriva de Balaguer aux éditions le Laurier. «On voit mal comment quelqu’un qui vit dans le monde, souvent dans des milieux de haute compétition, dans les affaires, le journalisme, l’administration, pourrait être à ce point enfermé. Nous ne sommes pas des ayatollahs chrétiens. Notre doctrine, c’est celle de l’Eglise. Nous adhérons aux documents de la théologie de la libération, que ce soit sur les questions sociales ou morales. Chez nous, on pense ce qu’on veut. Il n’y a pas d’idéologie de l’Opus Dei.»


Comment pourrait-on croire en effet qu’une secte d’intégristes catholiques soit devenue en quelques années la garde prétorienne du pape et se soit emparée en catimini de nombreux postes clés au cœur même de la curie romaine? . Pour comprendre la singulière ascension de cette armée de l’ombre, il faut faire un peu d’histoire. En 1928, quand Jose Maria Escriva fonde l’Opus Dei, il a 26 ans. D’origine aragonaise, fils de mercier, Escriva est un étudiant en droit enjoué, coquet, très catholique, mais qui n’a pas la moindre intention de devenir prêtre. Sans doute pour des raisons économiques, il choisit le séminaire et part vivre à Madrid. Le tout jeune abbé surgit dans une ville en pleine ébullition. L’époque est à l’anticléricalisme violent. Au cours de la guerre civile, Escriva échappe de justesse à la mort en se cachant durant des semaines au consulat du Honduras, puis en s’enfuyant pour la France, et enfin pour Burgos, où il rejoint les troupes franquistes. Escriva a vu des dizaines de prêtres se faire assassiner dans leurs églises. Il a été traumatisé par les massacres de religieuses. C’est sans doute durant sa clandestinité que le jeune prêtre a élaboré sa théorie du «moine en civil», du religieux clandestin mettant sa croix dans sa poche en attendant des jours meilleurs. En fait, Escriva a conçu l’Opus Dei comme une organisation de résistance contre le marxisme. Principe de base: le secret. Structure: pyramidale. Les cellules de base ne savent rien du sommet et doivent se contenter de travailler dans leur propre secteur, sans poser de questions. L’obéissance au chef doit être absolue. Comment recruter? En s’installant près des grandes universités. On crée des résidences pour étudiants, des centres culturels. Le message délivré aux jeunes recrues? La «sanctification par le travail». Traduisez: un bon menuisier, s’il travaille avec amour et dans la piété quotidienne, peut prétendre à la sainteté; un bon banquier, s’il gagne beaucoup d’argent mais en louant Dieu avec ferveur, peut lui aussi prétendre à la béatification. Quand il lance cet étrange slogan calviniste, Escriva se fait traiter d’hérétique. On le dit franquiste inconditionnel? Il est pourtant violemment attaqué par les phalangistes, qui le traînent devant un tribunal de répression de la franc-maçonnerie. L’Eglise espagnole le montre du doigt. Qui est donc cet Escriva qui soutient sans vergogne des thèses calvinistes? On le traite de «judéo-maçon», de «disciple de Weber». Les jésuites se méfient de ce prélat au sourire bon-enfant qui semble posséder une ambition démesurée. Ils n’ont pas tort. Jose Maria Escriva croit en sa bonne étoile. Pour lui-même d’abord. Le fils du modeste mercier aragonais fait ajouter à son nom «de Balaguer», pour la carte de visite, puis réussit à obtenir le titre de marquis de Peralta. Pour l’Opus Dei, son projet est planétaire. Il veut intaller des «résidences» partout dans le monde. Infiltrer les élites pour devenir puissant, afin de peser sur les décisions du Vatican dans le sens d’un retour à l’orthodoxie. Et aussi pour lutter plus farouchement contre le communisme. Escriva veut tout simplement former une armée de Templiers modernes. «Les ressemblances avec les Templiers se rencontrent à plusieurs niveaux: l’aspect militaire, la virilité, souligne le père Vladimir Felzman, ancien proche de Jose Maria Escriva, aujourd’hui prêtre dans une paroisse londonienne. Les Templiers sont partis en guerre pour libérer de l’islam le christianisme et la Terre sainte. L’Opus Dei est en train de libérer le christianisme de ce qu’on peut appeler le modernisme, le subjectivisme, le marxisme, le matérialisme. L’Opus Dei lutte et combat pour retrouver l’âge d’or où tout était parfait et pour retourner au système féodal où tout était à sa place.» Le père Felzman qui fut longtemps séduit par cette croisade d’un autre temps est aujourd’hui très inquiet. L’abbé se souvient de la sympathie qu’éprouvait le père fondateur pour… Hitler. «Il a vu Hitler comme un croisé s’élevant contre le marxisme, raconte Vladimir Felzman. Il faut savoir que chaque membre particulier de l’Opus Dei s’est inscrit comme volontaire à la Division bleue, la fameuse troupe de volontaires qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale aux côtés des Allemands contre l’Union soviétique. Son anticommunisme l’aveuglait. Il me disait que l’on exagérait quand on disait que Hitler avait tué six millions de juifs. Hitler, selon lui, n’était pas mauvais. Il n’en avait pas tué plus de trois ou quatre millions! Pour lui, Hitler avait sauvé le christianisme en Espagne. Sans Hitler, Franco n’aurait sans doute jamais gagné la guerre civile.»
Sans Franco l’Opus Dei aurait-elle connu une ascension aussi fulgurante? En dix ans, l’organisation grouspusculaire du petit prêtre aragonais commence à avoir des hommes dans les milieux bancaires et dans le monde politique. Plusieurs ministres de Franco ne cachent pas leur appartenance à l’Opus Dei. Les précepteurs du jeune Juan Carlos sont membres de l’Œuvre. En 1969, l’Opus est à son apogée en Espagne. Sur les 19 membres du gouvernement de Carrero Blanco, 12 sont à l’Opus Dei. Paradoxe: le 17 septembre 1969, les franquistes manifestent place d’Orient à Madrid contre l’organisation. En fait, les dirigeants de l’Opus Dei ne soutiennent plus Franco mais les capitalistes espagnols, qui ont besoin d’ouvrir leurs frontières aux capitaux étrangers. Les moines laïques sont partisans du libre marché. Ils vont donc favoriser la transition démocratique et opter pour une monarchie constitutionnelle à l’anglaise. «C’est eux qui ont suggéré à Franco de choisir Juan Carlos comme futur roi d’Espagne, précise Pedro Lamet, jésuite madrilène, ancien directeur de la revue catholique « Vida nueva ». Alors que Franco se crispait sur un protectionnisme poussiéreux, l’Opus depuis longtemps s’était implantée un peu partout dans le monde. Toujours avec la même technique: la maison mère, l’Opus Dei, est une institution qui fait vœu de pauvreté. En revanche, elle s’entoure de dizaines d’associations qui, elles, peuvent brasser des sommes parfois colossales. C’est très simple, mais terriblement efficace.» Ainsi, dans les années 70, les amis de l’Opus créent des associations à la chaîne. A Londres, la Netherhall Education Association; en Suisse, la Fondation Limmat; au Venezuela, la Fundacion general latino-americana; en Allemagne, la Fondation Rhin-Danube ou encore l’Institut Lidenthal, à Cologne; en Espagne, à Barcelone, la Fundacion general mediterranea; en Belgique, l’association l’Eglise en Détresse; dans les pays de l’Est, Aide aux Prêtres des Pays de l’Est; au Liechtenstein, l’Académie internationale de Philosophie… La liste n’est pas complète. On peut la multiplier par deux ou trois tant ce réseau d’associations joue dans la discrétion. En France, plusieurs sociétés gèrent les biens de l’Opus Dei: la Société anonyme d’Investissements pour le Développement culturel (Saidec) est propriétaire d’un appartement de 300mètres carrés à Paris, 5, rue Dufrenoy, dans le 16e arrondissement; d’un château à Couvrelles, dans l’Aisne; d’un centre culturel féminin de 430 mètres carrés, 18, rue Fargès, à Marseille; d’une école hôtelière à Couvrelles (1300m2), d’un centre cuturel masculin à Grenoble (450m2); d’un centre culturel féminin 46, rue Scheffer, à Paris (480m2), d’une résidence féminine 104, rue du Théâtre à Paris (320m2); d’une résidence féminine à Neuilly (580m2); d’un foyer universitaire 36, rue des Ecoles à Paris (1000 m2). Le président de la Saidec est Patrick Marie André Vetillard, gérant de société.
Une autre association, l’Association de Culture universitaire et technique (Acut), gère d’autres résidences de l’Opus à Rennes, à Aix-en-Provence et à Grenoble. Là encore, on pourrait citer des dizaines de noms, comme par exemple l’Association française Construisons ensemble (AFCE), présidée par la maréchale Leclerc de Hautecloque. Cette toile d’araignée d’associations en tout genre dont l’objet principal est le lobbying réclame de gros moyens financiers. Qui finance la machine Opus Dei? Officiellement, de généreux donateurs. Des sympathisants? Dans une lettre au pape du 26 novembre 1978, Raymond Barre, alors Premier ministre, avait apporté son soutien à l’Œuvre en déclarant, à propos de Jose Maria Escriva, mort en 1975, et pour qui l’Opus menait une campagne auprès du Saint-Siège afin d’obtenir sa béatification: «Ses écrits déjà très largement répandus, l’audience croissante de sa doctrine, claire et sûre, l’action des membres de l’Opus Dei dans les pays les plus divers au service de l’Evangile permettent de penser que Mgr Escriva de Balaguer est une personne qui est marquée par des signes de sainteté.» Ou bien encore l’institution est-elle financée par les chefs d’entreprise qui viennent donner des conférences au Centre Garnelles, officiellement estampillé Opus Dei? Parmi eux citons Claude Bebear, le patron d’Axa, ou encore Michel Albert, patron des AGF, ou encore Didier Pineau-Valencienne, le très catholique PDG du groupe Schneider qui, au sortir de sa prison belge, a dit à la presse: «J’ai lu la Bible.» Tous ces «amis» de l’Opus Dei aident-ils l’organisation? Dans cette galaxie ténébreuse, il est difficile d’y voir clair. Pourtant, quelques scandales, où le nom de l’Opus Dei est apparu, permettent de nous éclairer un peu. En Espagne, en 1982, le milliardaire Ruiz-Mateos, membre de l’Œuvre, a révélé comment il détournait de l’argent de ses sociétés pour le verser aux associations liées à l’Opus Dei. Toujours en Espagne, un autre scandale, l’affaire Matesa, dévoile comment plusieurs centaines de millions de francs ont été détournés pour atterrir sur le compte d’une société luxembourgeoise, la Sodetex, présidée par le trésorier des Républicains indépendants, le parti de Valéry Giscard d’Estaing, le prince Jean de Broglie, assassiné quelque temps plus tard.


Le prince de Broglie était considéré comme un proche de l’Opus Dei. Roland Dumas, à l’époque avocat dans le dossier de Broglie, n’hésite pas à montrer l’Œuvre du doigt: «Une enquête plus approfondie aurait démontré que la Matesa était un instrument de l’Opus Dei espagnole, dont les ramifications s’étendent à l’Europe occidentale, lance Roland Dumas. Aucune investigation n’a été faite du côté des informations judiciaires ouvertes à Madrid et à Luxembourg à ce sujet. L’explication de cette abstention réside sans doute dans le fait que des liens évidents existent entre cette organisation et le parti politique des Républicains indépendants, dont les principaux dirigeants étaient les amis du prince de Broglie.»
Plus récemment, en 1993, un financier et avocat vénézuélien, Alberto Berti, relance la polémique autour du scandale de la banque Ambrosiano et de l’assassinat de Roberto Calvi, le banquier italien proche du Vatican. Il prétend avoir blanchi un montant de 21 milliards de francs pour le compte de la banque du Vatican, l’IOR, l’Institut des Œuvres de Religion, mais aussi pour l’Opus Dei, à travers sa société, Inecclesia. Alberto Berti précise que Roberto Calvi, avant d’être assassiné, lui avait rendu visite pour lui demander des capitaux en toute hâte afin de combler le déficit de la banque Ambrosiano et d’éviter un scandale qui toucherait les plus hautes autorités du Vatican. Deux jours plus tard, Roberto Calvi est retrouvé pendu sous le Black Bridge, à Londres. Qui, finalement, a comblé le déficit de la banque évalué à plus d’un milliard de dollars? A Rome et à Madrid, on raconte que ce sont les financiers de l’Opus Dei qui ont payé. Une chose est sûre: depuis cette époque, le statut de l’Opus a totalement changé à Rome. Désormais, l’Opus Dei est une prélature personnelle du pape. Elle n’a donc de comptes à rendre qu’à lui seul. Elle a pénétré la plupart des secteurs clés du Vatican (voir organigramme). Jose Maria Escriva, après une polémique longue de quinze ans, a été béatifié, sur ordre de Jean-Paul II, le 17 mai 1992, place Saint-Pierre, devant 300000 personnes. Le souverain pontife va régulièrement se recueillir sur la tombe de son ami saint Jose Maria. Autre motif de l’affection du pape pour le fils de mercier devenu saint et marquis. C’est Alberto Berti qui le révèle: «Récemment, un ex-président d’une banque américaine m’a certifié que l’Opus Dei avait pris une part importante dans les donations accordées à Solidarnosc. Cela explique pourquoi l’Opus Dei exerce un pouvoir grandissant sur les affaires qui touchent le Vatican, et notamment au sein des organismes financiers. Les nouveaux dirigeants de l’IOR sont tous liés à l’Opus Dei.»


Ainsi, «la Sainte Mafia» est désormais aux sommets du pouvoir de l’Eglise. «Ils ont gagné, dit Christian Terras, directeur de la revue « Golias ». Ils ont réussi à conquérir le pouvoir décisionnel. Dans les diocèses, sur le terrain, ils n’existent pas. Ils ne font que du lobbying théologique et économique. Ils ont mené une incroyable guerre d’appareil. Quand on voit les finances du Vatican, toujours dans le rouge, on sait qui renfloue les caisses. Pour l’Opus Dei, l’argent n’a pas d’odeur. La charité n’est pas une vertu. Le don n’existe pas. Ils n’ont qu’un seul et unique apostolat: le business. Ce n’est pas très moral, mais ils ont gagné.» L’Opus, gros sous-marin laïque et intégriste, silencieux, indétectable, qui rôdait jusqu’à présent dans les grands fonds du Vatican, fait désormais surface. Peut-il un jour présenter un candidat à la succession de Jean-Paul II? C’est la grande crainte de tous ceux qui au sein de l’Eglise ne veulent pas retourner à l’époque des Templiers. «Dieu est avec nous», disent les opusiens, qui se donnent entre vingt et trente ans pour prendre le contrôle total du Vatican. Les laïques gouverneront alors l’Eglise. Que feront les prêtres?

SERGE RAFFY







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