140 milliards d’euros de déficit budgétaire
29092009Pour rester dans l’esprit du Yom Kippour et du Jubilé.
La moitié des dépenses de l’Etat va être financée à crédit cette année. En raison de rentrées fiscales catastrophiques, le déficit budgétaire va en effet atteindre 140 milliards d’euros (les dépenses du budget général représentant quelque 280 milliards), alors que le gouvernement tablait, en juillet, sur un solde négatif compris entre 125 et 130 milliards d’euros. La loi de Finances initiale faisait état d’un déficit de 52,1 milliards. Si les dépenses ne sont pas en cause - elles augmenteront au rythme de l’inflation, hors mission relance -, les recettes d’impôt sur les sociétés seront encore inférieures aux 20 à 25 milliards escomptés jusque-là (contre 50 milliards en 2007 et 2008). Le déficit de la Sécurité sociale sera de 24 milliards d’euros (contre 20 prévus en juin), a annoncé, hier sur France 5, le ministre du Budget, Eric Woerth, en raison de moindres rentrées de cotisations et de CSG patrimoine. Résultat : le déficit public va atteindre au minimum plus de 8% de PIB.
Dimanche dernier, le ministre du Budget Eric Woerth, avait parlé d’un déficit ” de l’ordre de 130 milliards…. ” Comme si le trou s’était encore creusé de dix milliards en une semaine. En avril, le gouvernement tablait sur un déficit de 5,6% du PIB, en juin près de deux points avaient été perdus. Plus cruel encore, la relecture des prévisions de l’année dernière à la même époque. En septembre 2008, le déficit budgétaire avait dépassé de près de 8 milliards d’euros -à 49 milliards- les promesses gouvernementales. Et pour 2009 l’objectif était de ne pas dépasser les 52,1 milliards d’euros. Entre les prévisions et la réalité, il faut presque aujourd’hui multiplier par trois. Très parlant également ce petit tableau qui date lui aussi de septembre 2008 et à mettre en perspective avec l’autre ci-dessus.
1-Déclaration de François Fillon au congrès des maires en 2008
“cette dette qui s’accumule sur notre tête, sur la votre, sur celle de nos enfants, sur celle de notre économie, c’est elle qui diminue nos capacités d’investissement, c’est elle qui diminue nos capacités à réagir aux demandes qui peuvent apparaitre à un moment ou à un autre de tel ou tel secteur, de tel ou tel territoire, c’est elle qui pèse sur la fiscalité française et qui nous place dans une situation de non compétitivité par rapport à beaucoup d’autres pays européens”.
Maintenant voilà l’explication de la dette française et du chômage.
Valéry Giscard d’Estaing a été le premier à trahir la France (15 août 1971 : dématérialisation totale de la monnaie, 3 janvier 1973 : loi Pompidou-Giscard d’Estaing par laquelle la Banque de France abandonne son rôle de service public).
Article 25 : « Le Trésor public ne peut plus présenter de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France. » Dès lors, sous prétexte de lutte anti-inflationniste, le recours au crédit productif public est interdit.
Sous le président Pompidou (ancien directeur de la Rothschild (1956)), Le ministre VGE (dont Nicolas Valery d’Estaing est directeur de la Rothschild à présent) passe le décret qui instaure la dette publique et l’asservissement par l’intérêt (voir art4 droits de l’homme) SANS AUCUNE CONCERTATION PUBLIQUE, ni même détail ou exposé, résumé, rien.
Cette question est posée sur le blog de VGE, voyez sa réponse et surtout les commentaires. http://vge-europe.eu/index.php?post/2008/07/25/Reponse-de-VGE
Le conseiller de VGE a cette époque s’appelle PEBEREAU, directeur actuel de BNP Paribas.
Depuis 1973 c’est plus de 1300 milliards d’euros d’intérêts qui ont été payés en 35 ans (et nous continuons à raison de près 120 millions d’euros par jour, oui, par jour) aux hommes les plus riches, qui d’ailleurs peuvent ainsi nous les prêter à nouveau contre intérêt.. Cette somme est équivalente au montant de notre dette nationale qui n’existerait pas sans tous ces intérêts volés par les banques privées. Mais cette monnaie qu’ils nous prêtent, elle est, comme 93% de la monnaie en circulation, issue de la création monétaire par les banques privées … monnaie évidemment payante bien que créée “ex nihilo”, à partir d’une simple ligne d’écriture.
2-Maastricht – Article 104 et maintenant Lisbonne – Article 123
http://www.europarl.europa.eu/facts_2004/5_4_0_fr.htm
“Les articles 101 à 103 excluent l’accès privilégié de tout organisme public à un financement de l’Union européenne ou de la Banque centrale européenne (BCE). L’article 104 contient la base du droit dérivé en matière de discipline budgétaire. Les seuils du déficit public et de la dette publique sont définis dans un protocole séparé du traité (Protocole sur la procédure concernant les déficits excessifs). L’article 104 prévoit également la procédure à suivre si un État membre ne respecte pas les critères relatifs au déficit ou à la dette.”
Quelles réponses adéquates un Chrétien peut il apporter à tous ces problèmes liés à la dette ?
La réponse est dans les écritures !
Catégories : economie, religion