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La Grande Prostituée dans ses oeuvres 3.0

26112009

Ca y est, c’est reparti pour un tour dans les tribunaux irlandais. Les prêtres sodomites et pédophiles catholiques défraient encore la chronique. Ca dure depuis plus de mille ans, depuis que l’Eglise est au pouvoir au début du Moyen-âge. A la différence qu’avant ils y rajoutaient des massacres, tortures, viols, par millions qui noyaient dans la masse les crimes bénins pour eux, de pédophilie. La Grande Prostituée n’est pas uniquement lubrique et dépravée mais aussi  ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus ne l’oublions jamais.  

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 Le ministre de la Justice irlandais Dermot Ahern

A peine six mois après une autre enquête qui avait révélé des décennies d’agressions sexuelles, parfois « endémiques », commis depuis les années 1930 dans des institutions pour enfants dirigées par l’Église catholique, une nouvelle affaire dévoile que L’Eglise catholique d’Irlande a couvert les abus sexuels commis par des prêtres de la région de Dublin sur des centaines d’enfants pendant plusieurs décennies.

Quatre archevêques successifs dans cet archevêché, le plus important du pays, ont protégé les auteurs d’abus et n’ont « pas signalé à la Gardai (police irlandaise) qu’ils étaient au courant d’abus sexuels sur des enfants » commis à partir des années 60, selon ce rapport, fruit de trois ans d’enquête.

Les conclusions d’un nouveau document de plus de 700 pages, consacré à l’attitude de la hiérarchie catholique dans l’archevêché de Dublin entre 1975 et 2004, sont accablantes pour le clergé, qui a selon lui systématiquement privilégié les intérêts de l’Eglise sur ceux des enfants.

« La préoccupation de l’archevêché de Dublin dans la gestion des cas d’abus sexuels sur des enfants, au moins jusqu’au milieu des années 1990, a été de garder le secret, d’éviter le scandale, de protéger la réputation de l’Eglise et de préserver ses biens », relève le rapport.

« La commission n’a pas de doutes (sur le fait) que les abus sur des enfants par le clergé ont été dissimulés par l’archevêché de Dublin et les autres autorités ecclésiastiques pendant l’essentiel de la période », souligne-t-il.

« Les autorités de l’Etat ont facilité cette dissimulation en n’assumant pas leurs responsabilités » et « le bien-être des enfants, qui aurait dû être la première priorité, n’était même pas un facteur pris en considération au début », accuse le rapport.

L’enquête a examiné des plaintes portant sur plus de 320 abus sur des enfants.

La commission a notamment mis au jour « le cas d’un prêtre qui a avoué avoir abusé sexuellement de plus de 100 enfants » et d’un autre qui a reconnu avoir abusé des enfants en moyenne « une fois toutes les deux semaines pendant son ministère qui a duré plus de 25 ans ».

Le gouvernement irlandais a présenté ses excuses « sans réserves » pour les défaillances de l’Etat dans cette affaire.

Ce rapport a révélé une « perversion systématique et calculée du pouvoir et de la confiance face à des enfants innocents et sans défense », a déclaré gouvernement dans un communiqué, promettant que « cela ne se produira plus jamais ».

Lors d’une conférence de presse, le ministre irlandais de la Justice Dermot Ahern a exprimé son sentiment de « répugnance et de colère ».

M. Ahern a estimé que le rapport était un « catalogue d’actes maléfiques commis au nom de ce qui était considéré comme le bien général« .

Il a souligné « l’ironie cruelle d’une Eglise qui, motivée en partie par le désir d’éviter le scandale, en a en fait créé un autre, d’une ampleur incroyable« .

Et il ne s’agit ici que d’un petit glaçon qui émerge d’un océan cachant non pas l’iceberg, mais une véritable banquise d’horreurs en tous genres que seule l’Apocalypse ose dévoiler dans toute sa mesure.

Apocalypse 19:2  parce que ses jugements sont véritables et justes; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main.

La Grande Prostituée dans ses oeuvres 1.0

La Grande Prostituée dans ses oeuvres 2.0




Les bas fonds de l’histoire

25112009

Ephésiens 6:12  Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes.

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Quand Moïse c’est attaqué à pharaon ou Elie au roi Achab, leurs actions visaient dans un premier temps les autorités angéliques cachées derrières les dieux de l’Egypte, comme le dieu Nil par exemple ou Baal le dieu de l’orage. La chose n’est pas perçue ainsi dans la plus part des courants religieux, mais dans toutes libération effectué par le Seigneur que ce soit individuelle ou à l’échelle de la nation, d’abord l’autorité est restaurée au niveau spirituelle. Ce qu’on appelle la crise économique aujourd’hui n’est que les prémices de la restauration de l’autorité de Jésus-Christ.

Le diable peut prendre différents noms et visages selon l’angle d’attaque de notre vision spirituelle, cela dépend de quoi on parle, politique, religion ou économie qui sont pour moi les trois piliers essentiels qui fondent les sociétés modernes. Pour l’heure actuelle où la bête de l’Apocalypse sort de la mer des peuples cela donne Europa, la reine du ciel Marie et l’Euro. Ces figures s’articulent autour d’un axe majeur qui sert de colonne vertébrale au système satanique et lui permet de se dresser sur sa base, c’est l’économie.  Les grands accords ou traités qui lient les peuples aujourd’hui sont principalement commerciaux, financiers, monétaires, etc… L’Union Européenne c’est essentiellement bâtit sur ces fondements et continue dans ce sens. A partir de ce constat, un organigramme peut être développé afin de développer de manière plus claire l’organisation occulte de la société économique européenne.

1- LILITH,  satan, qu’on doit traduire par l’adversaire et qui est l’esprit du mal qui dirige tout.

2-BRI à Bâle en Suisse qui est le reposoir de Lilith. Les banques centrales, dont la BCE, sont regroupées au sein de la Banque des règlements internationaux (BRI) (en anglais ; Bank for International Settlements, BIS) qui est « la banque centrale des banques centrales ». C’est le cœur du système économique.

3- BILDERBERG et TRILATERALE, les membres sont des hommes politiques, des industriels, des banquiers, et des journalistes réunis en clubs de réflexions très fermés et réduis qui réfléchissent aux grandes orientations à donner aux sociétés modernes. Les grandes décisions économiques se prennent là.

4- FRANC-MACONNERIE pilier ultime à l’échelle individuelle avant la société civile. Mouvement de base de la religion de la réflexion où laïc et religieux sont pénétrés de l’esprit du mal.

L’esprit du mal qui s’oppose à l’action de l’Esprit Saint de Dieu se doit d’ouvrir la porte des cœurs afin de pénétrer les hommes et bâtir son empire. Le catholicisme ou la franc-maçonnerie peuvent parfaitement jouer ce rôle et permettre le passage d’un puissant courant antéchrist dans nos sociétés modernes. Ainsi le religieux et l’intellectuel qui peuvent être ouvertement hostiles dans leur approche de la société civile sont unis par un même esprit sans le savoir et servent un même but comme le même maître. Démon(stration).

Le premier président de l’UE, Herman Van Rompuy, a déclaré que :  « 2009 est aussi la première année de la gouvernance mondiale, avec la création du G20 en plein milieu de la crise financière mondiale. Le conférence sur le climat à Copenhague est un autre pas fait vers une gouvernance mondiale de notre planète ».

Van Rompuy a participé à un dîner du Groupe Bilderberg le 15 Novembre à Hertoginnedal, Bruxelles, juste avant la désignation du premier président de l’UE. Au cours de ce dîner, il a rencontré les membres du haut comité de direction de ce Groupe et il a fait un discours annonçant la création de nouvelles taxes directement versées à l’UE , dont une taxe sur les vols aériens, un taxe sur les carburants et une TVA européenne, toutes formant une taxe unique allant directement dans les coffres de Bruxelles.

« Nous devons examiner sérieusement la possibilité de collecter des taxes au niveau européen, et pour la première fois les grands pays de l’Union sont ouverts à cela » a dit Van Rompuy, selon ce qu’a rapporté le journal hollandais, De Tüd.  Selon l’article du Tüd, Van Rompuy a eu des discussions avec le président du Groupe Bilderberg, Etienne Davignon, qui en début d’année s’était vanté dans l’ EU Observer que le Groupe Bilderberg était à l’origine de la création de la monnaie unique européenne, l’Euro, dans les années 50.

La manière dont le nouveau président de l’Union Européenne fut élu et son intervention au très fermé club de Bilderberg en dit long sur le fonctionnement soi-disant démocratique des institutions européennes et sur l’esprit qui anime nos chefs. La politique dite libérale va se développer rapidement au niveau européen afin d’amener les nations de l’Union à une situation de dépendance totale par les inégalités flagrantes qu’elle génère. Les baisses perpétuelles d’impôts sur les riches et les entreprises provoquent les déficits qui autorisent le démantèlement des acquis sociaux et un report sur la classe moyenne de la charge des impôts et de la dette. La crise actuelle est donc le résultat d’un conflit spirituel où le Seigneur s’oppose à l’action du diable par l’effondrement du système économique qu’il met en place. Ce que le Seigneur détruit, le diable cherche à le réparer par des mesures à l’emporte-pièce comme la monétisation de la dette ou le plan TARP aux Etats-Unis. Les Etats-Unis ne résisteront pas longtemps à l’offensive en cours et seront les premiers à s’effondrer économiquement, c’est ce que révèle l’ouverture des quatre premiers sceaux de l’Apocalypse et l’Europe écrira le reste.

La suite des évènements peut encore durer des années, mais les choses peuvent brusquement s’accélérer si l’Iran venait à être bombardée. Plus que jamais soyez sur vos gardes et priez afin de rester éveillé et ancré en Christ.

http://www.dailymotion.com/video/xb73xv




7 ans déjà…

24112009

L’Iran s’est engagé dans une nouvelle démonstration de force à l’intention des Occidentaux et d’Israël. Les cinq jours de manœuvres militaires qui ont débuté depuis dimanche doivent en effet montrer la capacité des forces armées à défendre les sites nucléaires contre une attaque aérienne. Par ailleurs, dans une allusion explicite à une éventuelle attaque israélienne, le commandant des forces aériennes des Gardiens de la Révolution, Amir Ali Hajizadeh, a affirmé que «les F-15 et F-16 (israéliens) seront piégés par notre défense antiaérienne et annihilés» s’ils se risquent à une telle attaque.

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SEPT ANS DEJA

Amorcé à Genève le 1er octobre 2009, le nouveau cycle de négociations entre les grandes puissances et le régime iranien a débouché sur un plan d’évacuation de l’uranium illégalement enrichi, pour transformation en combustible en Russie et en France (21 octobre 2009). Les dirigeants iraniens laissent en suspens leur réponse et les Occidentaux redoutent la fuite en avant. Voici sept ans que les négociations durent et l’Iran sera bientôt au seuil du nucléaire militaire.

L’affaire iranienne aura été le banc d’essai du Soft Power revendiqué par les Européens. Désireux de montrer à l’allié américain les vertus de la diplomatie et du dialogue, le Haut Représentant pour la PESC et les ministres des Affaires étrangères de l’UE-3 (France, Allemagne, Royaume-Uni) s’engagèrent bien vite sur ce front diplomatique. En octobre 2003, ils obtinrent de Téhéran la promesse d’une coopération plus étroite avec l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique), non sans tergiversations et pas de deux.

Il faudra les pressions conjuguées des puissances occidentales, avec en toile de fond la menace virtuelle de bombardements américains, pour que les dirigeants iraniens se résignent, en novembre 2004, à suspendre l’enrichissement de l’uranium. Momentanément. Les rebondissements de la guerre en Irak accroissent les marges de manœuvre de l’Iran et l’élection à la présidence de Mahmoud Ahmadinejad, en octobre 2005, lève les inhibitions. Les accords passés sont rompus et l’enrichissement reprend. En parallèle, Téhéran teste des missiles balistiques et acquiert des lanceurs lourds, suffisamment puissants pour mettre sur orbite un satellite.

Inexorablement, le scénario du pire s’actualise. Les faits sont relativisés et les atermoiements offrent au régime une ressource stratégique majeure : le temps. Bientôt, il sera trop tard. Ainsi l’ouverture d’un nouveau cycle de négociations, en octobre dernier, et les aménités diplomatiques ont-elles suscité les commentaires lénifiants d’usage. Les uns et les autres voudraient tant que la guerre de Troie n’ait pas lieu. Las ! Le régime iranien tergiverse et divers signes laissent à penser qu’il pourrait refuser les dernières propositions de l’AIEA (transfert du stock national d’uranium vers la Russie et la France, pour transformation en combustible, et retour en Iran).

Article associé : Triomphe en Iran de Mahmoud Ahmadinejad




La bête de l’apocalypse a un visage

20112009

Le premier ministre belge Herman Van Rompuy a été nommé de président du Conseil européen. Il sera soutenu par la britannique la baronne Catherine Ashton, actuelle commissaire européenne au commerce, qui s’est vu attribuer le poste de haut représentant de l’Union aux affaires étrangères et à la politique de sécurité. Herman Van Rompuy, ancien étudiant du Collège jésuite et de l’Université catholique flamande de Louvain, adepte de Saint Thomas d’Aquin, est le nouveau visage de l’Europe.

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 Le nouveau président de l’Europe des 27 va devoir accomplir la même tâche à l’échelle continentale qu’en  Belgique prédisposée à une scission probable de ses entités régionales. Au pouvoir et à la tête du Conseil européen, il devra empêcher la dislocation de celles-ci et de ses autres pairs européens en mal d’identités, tout en renforçant le pouvoir de l’Eglise. Si la Belgique éclatait, c’est toute l’Europe qui serait fragilisée et avec un ministre flamand chrétien-démocrate (centre-droit) comme Herman Van Rompuy l’Eglise catholique (le Pape et le Roi Albert II) revient en force dans l’exécutif européen comme ciment indispensable à sa construction. La manière dont cet homme fut choisi en dit long sur le fonctionnement de l’Europe.

« L’élection, même par un corps électoral composé de seulement de vingt-sept personnes, du premier Président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement et du ministre des Affaires étrangères de l’Union aurait pu être un moment symboliquement fort de la relance politique européenne, après les heurs et malheurs du projet avorté de Constitution et du traité de Lisbonne. C’est raté ! Les États membres offrent le spectacle de ce que l’Europe produit de pire, la magouille d’arrière-salle, le marchandage de couloir, le maquignonnage de foire agricole. Les citoyens, simples spectateurs d’une pièce écrite sans eux, en sont réduits à guetter la fumée noire ou blanche qui jaillira du Justus Lipsius, le bâtiment du Conseil des ministres, à l’issu du conclave des « chefs » et à applaudir au choix forcément avisé de leurs dirigeants.

Le traité de Lisbonne est vague concernant la procédure de nomination des deux nouveaux postes : il prévoit par exemple que le Conseil européen, c’est-à-dire des chefs d’Etat et de gouvernement, élit son président à la majorité qualifiée (qui prend en compte le poids des différents Etats). Mais l’on constate un manque de démocratie et de transparence dans sa mise en œuvre, qui fait ressembler cette élection à celle du pape : pas d’obligation de se déclarer candidat, des critères fixés au fur et à mesure – on a entendu qu’il faudrait avoir été membre du Conseil européen, ce qui disqualifiait l’ex-présidente lettone. Du coup, il a fallu attendre la fumée blanche sortie jeudi soir du sommet pour connaître le résultat des négociations ! Alors que le Conseil européen aurait pu prévoir de procéder à des auditions publiques des candidats, pour connaître leur vision de la fonction et de l’UE.

À la suite de sa laborieuse période de ratifications nationales (presque deux années), le Traité de Lisbonne va être mis en application à partir du 1er décembre 2009. Après une longue période de mise en scène politique où l’on faisait croire que les peuples décidaient de leur destin comme en Ireland par voix référendaire, alors que cette manière d’opérer fut balayé en France par Nicolas Sarkozy qui dés son élection fit voter au parlement l’adhésion au traité de Lisbonne et la plupart des pays européens agirent de la sorte. La démonstration est faite que la voie démocratique n’est utilisée que si elle sert les intérêts d’une minorité et du Vatican. Si l’ensemble des citoyens européens avaient pu se prononcer par voix référendaire sur l’acceptation du traité de Lisbonne, jamais, au grand jamais, ce traité serait en application aujourd’hui. Le déni démocratique couplé au contrôle des médias, permet aujourd’hui au monstre de sortir de la mer des peuples pour régner.

Daniel 2 : 41  Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. 42  Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. 43  Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile.

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Catholique pratiquant, Herman Van Rompuy effectue plusieurs retraites spirituelles par an, ici à l’abbaye d’Affligem.

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La faim du monde

18112009

Le sommet de la FAO sur la sécurité alimentaire a refermé ses portes à Rome au terme de trois jours de débats marqués par l’absence de la plupart des dirigeants des pays du G8. Au cours d’une conférence de presse, le directeur général de l’organisation, Jacques Diouf, a appelé à agir rapidement car, si on veut éradiquer la faim et passer des paroles aux actes, les pauvres et les affamés ne peuvent pas attendre. Une réunion décevante selon plusieurs ONG : le document final ne contient en effet ni engagement chiffré, ni calendrier, ni date butoir. Ce cinquième sommet sur la sécurité alimentaire en treize ans suscite l’indignation des ONG qui dénoncent collectivement «l’absence d’engagements concrets». Il a été marqué par la politique de la chaise vide des dirigeants du G8. Seule l’Italie qui accueillait la réunion était représentée par son chef du gouvernement, Silvio Berlusconi, qui, grâce à cela a échappé à la réouverture d’un procès prévue le même jour à Milan et reporté de ce fait au 18 janvier. Mais le Vatican était présent….

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Lundi, devant le Sommet mondial de l’alimentation, le pape a lancé un appel vibrant pour «éliminer la faim de ce monde». «Même si la production agricole est faible dans certaines régions (…), elle est globalement suffisante pour satisfaire la demande actuelle comme celle qui est prévue à l’avenir», a déclaré Benoît XVI.  La planète produit «assez pour nourrir tous ses habitants, aujourd’hui comme demain». La communauté internationale a le «devoir moral» d’agir pour mettre fin au spectacle du milliard d’êtres humains (un habitant sur six de la planète) souffrant de la faim et à la croissance «dramatique» de leur nombre (200 millions de plus en cinq ans). En continuité avec l’encyclique Caritas in Veritate et avec l’enseignement de ses prédécesseurs, le Pape répète que le drame de la pauvreté – dont « la faim est le signe le plus cruel et concret » – ne dépend pas de la croissance de la population. C’est une donnée acquise et qui n’est niée que par des motivations idéologiques ou par la défense d’intérêts et de privilèges. Paul VI l’avait déjà dit dans deux encycliques sœurs en défense de la vie humaine (Populorum Progressio et Humanae Vitae), Jean-Paul II l’a ensuite répété plusieurs fois et leur successeur le répète aujourd’hui, fort d’un consensus qui commence à présent à se diffuser également au sein des organismes internationaux.

Je tiens personnellement à rappeler au pape, que le Vatican fut le vecteur spirituel et religieux  essentiel de la construction européenne et donc de sa politique agricole. La PAC a été l’un des fondements de la construction européenne. Elle a été une incontestable réussite sous certains aspects : modernisation de l’agriculture, développement de la production, immenses gains de productivité qui ont fait de l’Union le 2e exportateur mondial.

La politique européenne a une forte influence sur les marchés mondiaux et donc sur les agricultures du monde entier. Si elle peut représenter pour les pays du Sud un modèle car elle a permis d’assurer l’autosuffisance alimentaire de l’Europe à la sortie de la guerre, elle constitue également une menace en réduisant leur capacité à nourrir leurs populations. Certaines exportations et importations ont un impact négatif sur les agricultures au Sud : concurrence déloyale par le biais des subventions aux exportations, impact social et environnemental des monocultures d’exportations au Sud pour répondre à la dépendance européenne en protéines…. Et tout cela dans un contexte de libéralisation des marchés mondiaux qui laisse sans défense les paysans du Sud et rend encore plus cruelle la flambée des prix alimentaires et encore on ne parle pas des biocarburants…

La France fille aînée de l’Eglise, âme de l’Europe avec un chanoine à sa tête et des représentants français au FMI (Dominique Strauss-Kahn) et à l’OMC (Pascal Lamy) peut être considérée comme le relais politique du Vatican. Au désastre de la Politique Agricole Commune pour les pays pauvres se rajoute à celui du FMI. Dans son développement sur le monde rural et le droit à l’alimentation, Jean Ziegler met au banc des accusés, le Fonds monétaire international et la Banque mondiale. « Nous sortons d’une très longue période d’erreurs durant laquelle, ces deux institutions ont mené des politiques criminelles en éliminant l’agriculture locale en faveur des importations », regrette-t-il. En effet, le Fond Monétaire International , est cet organisme mondial au service exclusif, du libéralisme capitaliste qui a fait des ravages sociaux et économiques dans de multiples pays, notamment en Afrique ou en Amérique Latine. Utilisant le chantage au rééchelonnement de la dette des pays pauvres, il contraint leurs gouvernements à appliquer des « politiques d’ajustement structurel » : réduction des dépenses sociales, privatisation des services publics et des ressources naturelles au profit des multinationales occidentales, dislocation des systèmes de retraites, attaques massives contre les salaires et les acquis sociaux des couches populaires, etc. La mise en oeuvre de ces « recettes » criminelles produit systématiquement les mêmes résultats : destruction des économies locales, augmentation de la précarité, ruine des populations, misère et famine.

Au début des années 1980, le FMI et la Banque mondiale se découvrent une nouvelle vocation : ajuster les structures socioéconomiques des pays du tiers-monde aux règles de cette nouvelle phase du capitalisme contemporain appelée globalisation. Ce système, dominé par une poignée d’oligopoles, dont celui de l’agrobusiness, vise à englober dans un marché planétaire déréglementé toutes les ressources de la planète, y compris les produits alimentaires désormais considérés comme des marchandises comme les autres. Le FMI et la Banque mondiale travailleront de concert pour ajuster les structures socioéconomiques des pays du tiers-monde à ce marché globalitaire qui met en concurrence les riches et les pauvres, les forts et les faibles.

Pour atteindre cet objectif, les deux sœurs négocieront avec les gouvernants du tiers-monde, que le surendettement a rendus dociles, des protocoles secrets appelés Policy Framework Papers. Ce sont les sinistres Programmes d’ajustement structurel, véritables coups d’État feutrés, perpétrés à l’insu des populations. En apposant leur signature sur ces « papiers » confidentiels, les élites politiques s’obligent à favoriser les cultures d’exportation au détriment de l’agriculture vivrière. Le but : générer les devises nécessaires au service de la dette et à l’achat de nourriture produite à meilleurs coûts dans d’autres pays. Elles s’engagent, de ce fait, à ouvrir grandes leurs frontières aux produits agricoles étrangers. C’est la ruine progressive de l’agriculture paysanne. C’est la ruine aussi d’une industrie alimentaire naissante qui ne peut concurrencer l’avalanche de lait en poudre et de poulets européens et brésiliens qui déferle sur le marché intérieur.

A la fin de la décennie 1990, le FMI et la Banque mondiale, en perte de légitimité, délaissent finalement la stratégie des PAS. C’est alors qu’entre en scène l’OMC, qui prend le relais de la désorganisation des systèmes alimentaires nationaux par le biais de l’Accord sur l’agriculture.

L’Accord mondial sur l’agriculture régi par l’OMC n’a pas pour but, comme on pourrait s’y attendre, d’assurer une alimentation saine et suffisante à tous les habitants de la planète, mais plutôt — stupéfiant paradoxe ! — de limiter le droit des gouvernements à soutenir et à protéger leur agriculture. Incroyable, mais vrai : le préambule de l’Accord stipule en toutes lettres que son objectif est de « parvenir par un processus suivi s’étendant sur une période convenue à des réductions progressives et substantielles du soutien et de la protection de l’agriculture ».

Pour atteindre cet objectif de non-protection de l’agriculture et de non-souveraineté alimentaire, l’Accord rend obligatoires trois séries de mesures : 1. le libre accès au marché national des produits agricoles étrangers ; 2. la diminution progressive des soutiens internes à l’agriculture ; 3. l’élimination progressive du dumping et des subventions à l’exportation.

Pour en arriver à cette « réduction progressive et substantielle » des soutiens à l’agriculture, les négociations s’avéreront ardues. Car bientôt les pays du Sud prendront acte de la duplicité des pays riches. Ceux-ci en effet, tout en faisant pression sur les pays du tiers-monde pour qu’ils appliquent la mesure 1, trichent effrontément sur la mesure 3, en subventionnant leurs agriculteurs à raison de 360 milliards de dollars annuellement. Ce qui se traduit par un dumping massif de leurs produits agricoles dans les pays du Sud.

Le problème s’est avéré si crucial, que pour la première fois depuis la création de l’OMC, les pays du tiers-monde, regroupés sous diverses bannières, se sont rebellés contre les diktats de l’Organisation. Depuis les réunions ministérielles de l’OMC, à Doha en 2001 et à Cancún en 2003, on assiste à une véritable fronde des pays sous-développés et émergents qui voient le piège se refermer sur eux et se sentent capables de briser l’étau. L’OMC s’en trouve déstabilisée. Mais le mal est fait : même si la mise en œuvre de l’Accord sur l’agriculture n’est encore que partielle, ses effets pervers se font sentir partout sur la planète et en particulier dans les pays les plus pauvres, qui accusent une dépendance alimentaire croissante.

L’action spirituelle du Vatican en Europe produit un arbre dont on peut juger la nature à la vue des fruits qu’il porte et ils ne sont pas ceux du Saint-Esprit ça c’est certain.




La bataille de Jerusalem V

17112009

Nicolas Sarkozy est aujourd’hui à Ryad, après des discutions avec le président syrien et irakien. Objectif: resserrer les liens entre la France et l’Arabie saoudite, acteur incontournable de la scène diplomatique régionale.  Avant sa visite, le président français a plaidé une nouvelle fois pour une relance, « le plus rapidement possible », du processus de paix entre Israël et les Palestiniens, jugeant son blocage « extrêmement préoccupant », dans un entretien au quotidien saoudien Al-Riyad, et il veut faire de la relance du processus de paix au Proche-Orient une « priorité absolue ». Pour le président français, la relance des négociations entre Israéliens et Palestiniens ne pourra se faire sans « gestes forts », notamment sur la question des colonies israéliennes. Il explique avoir eu une « conversation approfondie » à ce sujet avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, mercredi dernier. Nicolas Sarkozy souhaite également une reprise des discussions entre Israël et la Syrie, interrompues à la suite de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza, en décembre et janvier dernier.

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Le président français Nicolas Sarkozy a proposé la semaine dernière au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de participer à une conférence internationale de paix organisée à Paris et réunissant les principaux acteurs au Proche-Orient, a indiqué dimanche Haaretz. Selon le quotidien, durant leur entretien mercredi dernier à l’Elysée, M. Sarkozy a invité M. Netanyahu à relancer le processus de paix au Proche-Orient en rencontrant les présidents syrien et palestinien, Bachar al-Assad et Mahmoud Abbas, dans le cadre d’une conférence internationale organisée à Paris sous son égide. Cette conférence, précise le Haaretz, réunirait aussi le roi de Jordanie, Abdallah II, le président égyptien Hosni Moubarak, le président libanais Michel Sleimane, ainsi que des représentants du Quartette (USA, UE, Russie, ONU).

MM. Sarkozy et Moubarak sont les co-présidents de l’Union pour la Méditerranée (UPM) qui vise à convertir l’espace méditerranéen en zone de paix par le biais de projets, en particulier sur l’environnement ou le transport. La « bataille pour Jérusalem »  passe actuellement du conflit local à la guerre mondiale et cela sous le couvert de la relance d’un « processus de paix » en Israël. Lilith ne pouvant contenir l’inexorable encerclement de Jérusalem par le peuple de Dieu, le diable pousse les feux par la voie diplomatique puisque la guerre ne lui apporte aucune victoire. Casser la dynamique d’appropriation par le peuple juif, de Jérusalem comme capitale exclusivement israélienne, est devenu une priorité pour l’adversaire.

 En parallèle de l’action diplomatique sarkozienne actuelle avec les ennemis d’Israël, le président palestinien Mahmoud Abbas a affirmé que la décision de chercher à obtenir du Conseil de sécurité de l’ONU une reconnaissance d’un Etat indépendant palestinien n’était pas « unilatérale ». « La question de la proclamation ou la question d’aller au Conseil de sécurité n’est pas une décision unilatérale », a-t-il déclaré dans une conférence de presse au Caire après un entretien avec le président Hosni Moubarak. « C’est une décision émanant du comité de suivi de la Ligue arabe qui s’est réuni au Caire récemment. Ils se sont mis d’accord sur le fait d’aller au Conseil de sécurité pour qu’il dise son soutien à un Etat palestinien indépendant », a précisé le président de l’Autorité palestinienne. Le 12 novembre, les chefs de diplomatie et les représentants de 14 pays arabes ont décidé, lors d’une réunion du comité de suivi de l’initiative de paix arabe, de s’adresser au Conseil de sécurité pour lui demander de « reconnaître un Etat palestinien dans les frontières de 1967″. Ils ont demandé une réunion du Conseil ministériel arabe pour entériner cette décision.

Dans l’espoir de sortir de l’impasse après onze mois de blocage du processus de paix avec Israël, l’Autorité palestinienne a annoncé dimanche qu’elle demanderait au Conseil de sécurité de reconnaître l’indépendance des Palestiniens dans les frontières de 1967, ce qui de facto couperait Jérusalem en deux parties distinctes, juive et arabe si le processus allait à son terme. Rendre le Golan et couper Jérusalem en deux sonnerait la fin du sionisme et de l’idée même d’Israël comme terre d’élection pour les juifs du monde entier. C’est une déclaration de guerre en bonne et due forme contre le Seigneur, l’Eternel des armées. Cette démarche a été accueillie avec hostilité par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a prévenu que « toute action unilatérale des Palestiniens entraînera des actions unilatérales d’Israël ».

Zacharie2 : 14  Et l’ange qui parlait avec moi me dit: Crie, et dis: Ainsi parle l’Eternel des armées: Je suis ému d’une grande jalousie pour Jérusalem et pour Sion, 15  et je suis saisi d’une grande irritation contre les nations orgueilleuses; car je n’étais que peu irrité, mais elles ont contribué au mal. 16  C’est pourquoi ainsi parle l’Eternel: Je reviens à Jérusalem avec compassion; ma maison y sera rebâtie, et le cordeau sera étendu sur Jérusalem. 17  Crie de nouveau, et dis: Ainsi parle l’Eternel des armées: Mes villes auront encore des biens en abondance; l’Eternel consolera encore Sion, il choisira encore Jérusalem. 18  Je levai les yeux et je regardai, et voici, il y avait quatre cornes. 19  Je dis à l’ange qui parlait avec moi: Qu’est-ce que ces cornes? Et il me dit: Ce sont les cornes qui ont dispersé Juda, Israël et Jérusalem. 20  L’Eternel me fit voir quatre forgerons. 21  Je dis: Que viennent-ils faire? Et il dit: Ce sont les cornes qui ont dispersé Juda, tellement que nul ne lève la tête; et ces forgerons sont venus pour les effrayer, et pour abattre les cornes des nations qui ont levé la corne contre le pays de Juda, afin d’en disperser les habitants. 1  Je levai les yeux et je regardai, et voici, il y avait un homme tenant dans la main un cordeau pour mesurer. 2  Je dis: Où vas-tu? Et il me dit: Je vais mesurer Jérusalem, pour voir de quelle largeur et de quelle longueur elle doit être. 3  Et voici, l’ange qui parlait avec moi s’avança, et un autre ange vint à sa rencontre. 4  Il lui dit: Cours, parle à ce jeune homme, et dis: Jérusalem sera une ville ouverte, à cause de la multitude d’hommes et de bêtes qui seront au milieu d’elle; 5  je serai pour elle, dit l’Eternel, une muraille de feu tout autour, et je serai sa gloire au milieu d’elle. 6  Fuyez, fuyez du pays du septentrion! Dit l’Eternel. Car je vous ai dispersés aux quatre vents des cieux, Dit l’Eternel. 7  Sauve-toi, Sion, Toi qui habites chez la fille de Babylone! 8  Car ainsi parle l’Eternel des armées: Après cela, viendra la gloire! Il m’a envoyé vers les nations qui vous ont dépouillés; Car celui qui vous touche, touche la prunelle de son oeil.

« Jérusalem sera une ville ouverte ». Par la Résolution 181 de 1947 de l’Assemblée Générale de l’ONU, la Communauté internationale a décidé que Jérusalem devait jouir d’un statut spécial, et un « corpus separatum » a été déterminé pour toute l’entité du « Grand Jérusalem » qui serait placé sous la tutelle des Nations Unies. Ils ont agi ainsi pour garantir l’accès aux lieux saints de toutes les religions, mais ce faisant ils en ont fait une « ville ouverte » malgré ses murailles. Le retour des juifs en Israël peut être considéré comme un grand jubilé où l’on restitue la terre à son légitime propriétaire, mais cela ne concerne pas les villes fortifiées. Lévitique 25 : 30  Mais si cette maison située dans une ville entourée de murs n’est pas rachetée avant l’accomplissement d’une année entière, elle restera à perpétuité à l’acquéreur et à ses descendants; il n’en sortira point au jubilé.31  Les maisons des villages non entourés de murs seront considérées comme des fonds de terre; elles pourront être rachetées, et l’acquéreur en sortira au jubilé. Le seigneur a donc agit de telle sorte que les murailles bien que debout physiquement, tombent légalement par la Résolution 181. A partir de ce moment légalement (selon la Loi de l’Eternel), Jérusalem revient aux juifs qui en ont le droit de rachat. « Je serai pour elle, dit l’Eternel, une muraille de feu tout autour ». La raison de l’encerclement progressif par les juifs de la capitale, tient d’une volonté divine et non humaine. L’Eternel pousse les hommes de foi à agir en Son nom, poussé par Son Esprit, ce qui donne spirituellement non une muraille de pierre mais de feu, un feu divin. Toutes les guerres de 1948 à 1967 ont repoussé les frontières du pays pour permettre ce rachat.

Vouloir geler les implantations autour de Jérusalem est une violation du droit divin de rachat par les juifs, seuls propriétaires historiques de cette ville.

Revenir aux frontières de 67 et à la partition de Sion revient à déclarer la guerre à Dieu lui-même. Je persiste et signe dans mon avertissement aux nations qui s’engagent dans cette voie et je leur adresse un AVIS DE TEMPETE MAXIMUM.




Les coulisses de l’histoire

15112009

Pendant que l’ange Merkel survolait  l’Europe pour fêter l’union retrouvée du continent européen, la diplomatie française n’étaient pas en reste. Le matin du 11 novembre le couple Sarkozy-Merkel poursuivait à grand renfort médiatique à Paris la renaissance de la Bête de l’Apocalypse selon un axe Est-Ouest et l’après-midi le grand chanoine de France recevait le chef d’Israël dans une toute autre ambiance, pour préparer l’union selon un axe Nord-Sud.

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Benyamin Netanyahou a rencontré mercredi Nicolas Sarkozy, mais a fui la presse à l’heure où la menace du président palestinien Mahmoud Abbas de ne pas briguer un nouveau mandat braque de nouveau les projecteurs sur le blocage du processus de paix au Proche-Orient. Le président français a reçu le Premier ministre israélien pendant une heure et quarante minutes dans ses appartements privés du palais de l’Élysée. C’est aussi la durée, à la minute près, de l’entretien que Benyamin Netanyahou avait eu deux jours auparavant avec le président américain Barack Obama, à Washington. Il y est dit que les deux dirigeants ont évoqué « les moyens de relancer sans délai le processus de paix » et « marqué leur accord pour déployer tous les efforts dans ce but », et bien sûr Nicolas Sarkozy réclame à chaque rencontre, le gel de la colonisation israélienne dans les territoires palestiniens, condition, estime-t-il, d’une relance du processus de paix. « Il y a un vrai différend politique » avec Israël sur la colonisation, avait reconnu mardi le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner au micro de France-Inter. « Nous pensons toujours que le gel des colonisations (…) pendant qu’on parle serait absolument indispensable ».

L’entrevue de mercredi avait pour objet de préparer les entretiens avec le président syrien Bachar Al-Assad qui est arrivé jeudi à Paris pour une visite, au cours de laquelle il fut reçu au Palais de l’Elysée pour un entretien suivi d’un déjeuner de travail. Ces entretiens, prévus ce vendredi, seront «consacrés aux relations entre la France et la Syrie et aux grands enjeux régionaux, en particulier la situation au Proche-Orient et la relance du processus de paix».

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Une fois de plus, la communauté internationale va se braquer contre Israël. Pourquoi ? Parce que le dictateur Syrien Bachar ElAssad, qui annonçait il y a une dizaine de jours “vouloir faire la paix avec l’Etat d’Israël”, vient d’annoncer que la paix avec Jérusalem est impossible. Il n’a pas confiance dans les mots de Netanyahu alors que ce dernier répète à tue-tete qu’il veut un accord avec la Syrie. Même les médias arabes pensent que Netanyahu est sincère… Mais puisque le dictateur pense ainsi, la communauté mondiale prendra encore une fois son point de vue comme pain béni. ”La Syrie n’a pas de conditions, la Syrie a des droits et la Syrie ne cèdera jamais sur ces droits“, a-t-il déclaré à l’issue d’un entretien et d’un déjeuner de travail avec le président français Nicolas Sarkozy, au Palais de l’Elysée. ”Tous ces jeux sur les mots de la part des Israéliens visent à ce qu’il n’y ait ni exigence ni droits qui pourraient être récupérés ou restitués“, a-t-il ajouté. “Mais cela ne pourra qu’accentuer l’instabilité dans la région.” Bachar al-Assad a expliqué que des discussions israélo-syriennes devaient porter sur le plateau du Golan, occupé par les Israéliens depuis la guerre des Six-Jours et annexé par l’Etat hébreu en 1981, mais pas à n’importe quel prix. Ils exigent un retour aux positions de 1967, et notamment un accès au lac de Tibériade. Ce qu’Israël refuse pour l’instant. Tous les médias israéliens ont affirmés cette semaine que Netanyahu pensait sincèrement possible d’offrir le Golan israélien contre la paix avec le dictateur, mais selon de nouvelles frontières à négocier.

C’est la seconde visite du chef de l’Etat syrien à Paris. Il y avait déjà été reçu en 2008, lorsqu’il était venu participer à la création de l’Union pour la Méditerranée, aujourd’hui en sommeil. Il avait alors assisté au défilé du 14 Juillet. De son côté, Sarkozy s’est rendu à deux reprises à Damas depuis son élection. Cette fois, il n’a pas échappé aux observateurs que la visite du Syrien intervient peu après la formation du gouvernement libanais (Libération d’hier), après cinq mois de blocage. «Bachar ElAssad arrive triomphant à Paris juste après, pour montrer qu’il a facilité l’accord, joué un rôle positif et affirmer le poids de la Syrie au Proche-Orient», résume Ziad Majed, un politologue libanais. Mais, ajoute-t-il, «cette crise que la Syrie a aidé à résoudre, c’est elle qui, en même temps, l’a provoquée. Toujours le même jeu syrien».

Qu’importe, puisqu’à Paris, Bachar ElAssad est comme en terrain conquis. Il y plaidera sans doute une nouvelle fois que l’ouverture à la Syrie est incontournable si Paris veut continuer à exister diplomatiquement dans la région. Cette ouverture, Sarkozy y tient absolument : n’est-il pas intervenu auprès des Pays-Bas pour faire lever le veto qu’ils avaient mis sur un accord d’association avec l’Union européenne – au motif que Damas ne montrait aucun respect pour les droits de l’homme. Pour Sarkozy il est essentiel que la paix même fragile revienne dans la région afin de poursuivre la construction de l’Union Méditerranéenne, élément essentiel de la réunification de l’empire romain d’occident et d’orient. La France est la clé de voûte des accords Est-Ouest et Nord-Sud, l’élément central de l’accomplissement des prophéties bibliques pour la fin des temps, qui prennent une direction et une dynamique nouvelle sous la présidence Sarkozy.




La reprise américaine est en marche…

12112009

Quelques news du front ouest où les choses s’arrangent parait-il aux Etats-Unis. En effet le modèle économique californien fait des émules et après les faillites bancaires voilà que se profilent celles des Etats.

Pour mémoire la carte ci-dessous est de juillet.

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La suivante d’aujourd’hui annonce effectivement un fort mouvement de reprise… dans les déficits !

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En attendant que Yellowstone expédie la Californie dans l’océan comme dans le film 2012, une chose est certaine, elle s’enfonce déjà aujourd’hui dans l’océan de ses dettes et elle n’y va pas seule.

Dans cet article on peut lire :

http://www.mybanktracker.com/bank-news/2009/11/12/10-states-nearing-financial-collapse/

Il semble que l’état de Californie a vocation à faire la une des journaux au moins une fois par semaine, mais bientôt quelques autres vont les rejoindre. Ce n’est pas seulement le Golden State qui a de nombreux problèmes fiscaux, mais il y a également neuf autres Etats dont les budgets se détériorent également. Le Pew Center on the States a compilé sur les Etats un rapport sur la santé financière de 50 États et elle précise aussi les 10 États qui sont les plus proches de l’effondrement. Ils utilisent différents éléments tels que le nombre d’expulsions, la hausse du chômage, la baisse des recettes de l’État ou la gestion des budgets sociaux entre autre.

Rappelons que contrairement au gouvernement fédéral, la Constitution américaine interdit aux États d’afficher un déficit, à l’exception du Vermont. La reprise financée à crédit par des primes auto ou des remises sur impôts, va voir revenir le boomerang de la dette par le biais des déficits locaux qui doivent impérativement être financés. Pour quelques 100 millions d’américains un sérieux tour de vis fiscal et social est à prévoir. Il ne fait guère de doute que la fameuse reprise d’Obama va être hachée menue par les coupes budgétaires à venir.
Les chrétiens américains considèrent la richesse comme une bénédiction divine, ce qui est évidemment absurde selon les évangiles, mais bon, puisqu’ils le croient sauront-ils se juger à l’aune de ce paradigme économico-religieux et considérer leur état actuel comme une malédiction et se repentir ? J’ai comme un doute…




«L’Arc de triomphe de l’Étoile»

11112009

Que diable vient faire Angela Merkel à Paris ?  Sous ce titre, le journal « Courrier International » s’interroge et moi aussi ! Décidemment les cérémonies de réconciliation n’en finissent plus ces temps-ci.

http://www.courrierinternational.com/article/2009/11/10/que-diable-vient-faire-angela-merkel-a-paris

Quand, à Verdun, site des affrontements les plus sanglants, Helmut Kohl et François Mitterrand s’étaient pris la main, cela avait eu un tout autre caractère. Ce geste de réconciliation était non seulement légitime, mais il constituait un moment historique : il n’était pas lié à la célébration de la victoire et à une démonstration de puissance militaire, ce qu’incarne nécessairement un défilé.

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Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont commémoré ensemble mercredi à Paris l’armistice du 11 novembre 1918 et célébré l’entente franco-allemande. Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont remonté une avenue des Champs Elysées pavoisée aux couleurs françaises, allemandes et européennes, dans la voiture présidentielle ornée de fanions des deux pays et encadrée par des motards de la Garde républicaine.

Autour de la Place de l’Etoile, où se dresse l’Arc de Triomphe, de nombreux spectateurs, dont 2.000 lycéens et collégiens, agitaient des petits drapeaux français, allemands et européens.Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont écouté la Marseillaise et l’hymne national allemand avant de passer en revue des soldats déployés sur la place, dont des membres de la brigade franco-allemande et des élèves officiers allemands des trois armes.

Ils ont ensuite déposé ensemble une gerbe sur la tombe du soldat inconnu, dont ils ont ranimé la flamme, avant que retentissent de nouveau les hymnes nationaux, interprétés par les choeurs de l’armée française.

Dans un discours au pied de l’Arc de Triomphe, Nicolas Sarkozy a estimé que le 11 novembre devait continuer à être l’occasion de rappeler “où peut mener la folie des hommes”. Il a estimé que la flamme du soldat inconnu était aussi celle de “l’espérance”, après un demi-siècle de coopération franco-allemande pour la construction de l’Europe et la paix. “Nous partageons les même valeurs, la même ambition pour l’Europe, la même monnaie”, a-t-il poursuivi. “Dès lors, il est naturel que s’organise l’association de plus en plus étroite de nos politiques allemande et française.”Angela Merkel a déclaré que le 11 novembre était aujourd’hui “une journée de la paix en Europe”.

L’Arc de triomphe fait partie maintenant des monuments nationaux à forte connotation historique. À ses pieds se trouve la tombe du Soldat inconnu de la Première Guerre mondiale. La flamme éternelle qu’il abrite, est avec celle de l’autel de la Patrie à Rome la première du genre depuis l’extinction de la flamme des Vestales en 391. L’arc de triomphe eut d’abord une signification religieuse dans la célébration d’une victoire. Au retour d’une guerre de conquête gagnée sur un ennemi anéanti, il était important de passer sous une “porte sacrée” destinée à affranchir les combattants restés en vie de la puissance destructive dont ils avaient fait preuve pour la gloire de Rome. Le symbole prit ensuite une signification exclusivement réservée à l’empereur lui-même. Il s’agissait de la victoire d’un seul homme, l’imperator, sur l’humanité. Mais creusons un peu plus le sujet.

La suite…




Ishtar la berlinoise

10112009

« C’est un jour de fête, pas seulement pour l’Allemagne mais pour toute l’Europe », a estimé la chancelière Angela Merkel, vingt ans après la chute du Rideau de fer, qui a mis fin à la Guerre froide et permis la réunification de l’Allemagne et de l’Europe. Sous des parapluies blancs, Mme Merkel a franchi symboliquement d’est en ouest la Porte de Brandebourg, où passait le « mur de la honte », en compagnie notamment des présidents français et russe Nicolas Sarkozy et Dmitri Medvedev, de la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton et du Premier ministre britannique Gordon Brown. Une trentaine de pays étaient représentés, à commencer par les anciennes puissances qui occupèrent l’Allemagne après 1945 – Etats-Unis, Russie, Grande-Bretagne et France. Le président américain Barack Obama a créé la surprise en intervenant via un message vidéo, tandis qu’Angela Merkel prônait un nouvel « ordre mondial ».

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La Porte de Brandebourg s’inscrit dans la lignée architecturale du Propylée de l’acropole d’Athènes. Cette porte joue aujourd’hui symboliquement le rôle de la si proche porte d’Ishtar de Berlin. Symbole de victoire, de défaite, d’unité ou de division, la Porte de Brandebourg peut être considérée comme le pouls de l’histoire berlinoise et allemande. La porte est constituée de six colonnes doriques et l’attique est surmonté d’un quadrige sculpté par Johann Gottfried Schadow, représentant la déesse de la Victoire conduisant son char tiré par quatre chevaux. La statuaire symbole de Berlin est initialement orientée vers la ville en signe de Paix dont elle incarne le triomphe.

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Un propylée est à l’origine un vestibule conduisant à un sanctuaire. Aujourd’hui on l’emploie au pluriel, il désigne un accès monumental. C’est la porte d’entrée d’un sanctuaire, la séparation entre un lieu profane (la cité) et un monde divin (le sanctuaire). Parmi les cinq portes de la partie centrale, celle du milieu donnait accès à la Voie sacrée que suivaient les processions des Panathénées qui montaient sur l’Acropole pour adorer Athéna dans son Parthénon.  Le Parthénon signifie « l’appartement des jeunes fille »s, c’est-à-dire ici : « la demeure d’Athéna, la déesse vierge ». Athéna est la déesse de la Cité (Athènes), mais c’est comme déesse de la sagesse, représentée par la chouette et par l’olivier, qu’elle s’impose et en vient à symboliser la civilisation grecque au cours des siècles, jusqu’à nos jours. Athéna est une déesse vierge et tient beaucoup à sa virginité ; elle fut donc surnommée Parthénos (jeune fille) d’où le nom du grand temple d’Athènes sur l’Acropole, le Parthénon. Il peut sembler étrange que la déesse de la sagesse naisse en armes et soit également la déesse du combat. Pourtant, ses épiclèses le montrent : elle est Athéna Prómakhos, celle qui combat au premier rang, ou encore Athéna Níkê, déesse de la victoire et bien des représentations la montrent d’ailleurs tenant Nikê, personnification de la victoire, dans la main. A l’intérieur du temple se dressait une imposante statue de la déesse guerrière, à l’armure d’or et à la chair d’ivoire. La statue de la déesse est chryséléphantine. Le casque qui la coiffe porte en son milieu la figure du Sphinx et de chaque côté des Griffons. La statue d’Athéna est debout, elle tient dans une main une Victoire haute de quatre coudées et, dans l’autre, une lance. A ses pieds, se trouve un bouclier et, au bas de la lance, un serpent. A la base de la statue, un bas-relief figure la naissance de Pandore, la première femme qui soit apparue sur la terre, aux dires d’Hésiode et d’autres poètes.

Athéna est fille de Zeus, dieu souverain des dieux et des hommes, du temps de l’orage, de la pluie et de la foudre. Il est le taureau qui enlève Europe de Tyr. En fait les attributs de Zeus sont ceux du Baal phénicien et Athéna ceux d’Astarté, ils sont le trait d’union idolâtre entre les cultures orientales et occidentales. Une continuité logique se construit au fil du temps et des civilisations, qui ramène progressivement l’ange déchu et rabaissé représenté par l’Ishtar nue en enfer, à celle d’une reine du ciel, vierge et victorieuse. La métamorphose est totalement achevée aujourd’hui à la porte de Brandebourg où la déesse de la victoire rayonne dans toute sa splendeur et savoure son éphémère triomphe en faisant passer les chefs de l’Europe sous ses pieds par ce propylée athénien chargé de tant de symbole. Lilith exulte, n’est elle pas en train de reconquérir son empire perdu de Rome ? Sous la houlette du Vatican son esprit se répand et gagne les cœurs, les foules et les nations pour leur plus grande perte.

N’oublie pas Lilith comment l’Eternel avec autorité et ironie intégra ton propylée de Brandebourg au mur de séparation de Berlin, symbole lui-même de la défaite de l’Allemagne nazi, faisant de ton symbole celui de la défaite et de l’humiliation, car ton destin n’est pas de vaincre mais de brûler. Apocalypse 20:10  Et le diable, qui les séduisait, fut jeté dans l’étang de feu et de soufre, où sont la bête et le faux prophète. Et ils seront tourmentés jour et nuit, aux siècles des siècles.







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