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Premier bilan du blog LAE

31122009

Après deux années d’existences, je crois qu’un premier bilan est possible et même nécessaire concernant le blog de la « Lettre à l’Epouse ».

L’idée de base  du blog à son origine était juste de conserver les articles d’actualités que je jugeais en relation avec le contexte eschatologique de notre temps. La chose à évoluée en 2 ans et c’est enrichie d’études plus ou moins poussées et d’engagements de foi. L’idée du blog est j’en suis intimement convaincu, largement inspirée par le Seigneur, et a ceci d’originale c’est qu’elle s’inscrit dans le temps et l’évolutivité de l’actualité eschatologique.

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Il existe de nombreux sites comparables, mais le principal reproche que je leur fais est l’inconstance. En effet, trop souvent les idées développées sur ces sujets changent selon les auteurs et l’actualité du moment, démontrant de manière trop évidente la vacuité spirituelle de l’auteur qui ne fait que trop la démonstration de son incompétence dans l’activité prophétique. Les exemples les plus évidents sont les multiples visages que l’on prête à l’antéchrist, cela va, d’Obama à Ahmadinejad en passant par le pape ou Bill Gates, c’est vraiment n’importe quoi et ne fait qu’entretenir la confusion. La même chose prévaut pour les métaphores bibliques de la statue de Daniel et de la Bête qui sort de la mer en Apocalypse 13. En général il est largement admis dans le monde chrétien que l’évolution des royaumes décris par les prophètes Daniel et Jean, mène à l’empire romain, mais la suite qui finalise ces visions et qui concerne notre temps est sujette à bien des supputations et interprétations diverses, entretenant d’autant la confusion. Mais l’existence même de toutes ces fausses interprétations est en soit un indicateur efficace pour marquer le temps dans le quel nous vivons. Matthieu 24:11  Plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens. Plus nous avancerons vers le retour de Jésus-Christ et plus l’adversaire amplifiera le brouillard mensonger des fausses interprétations, tout en accentuant la pression sur les inspirés de Dieu, les faisant passer pour de diaboliques exaltés, le point d’orgue étant l’assassina des deux témoins d’Apocalypse 11, acte signant le retournement définitif de toute les valeurs chrétiennes et engageant de fait le royaume de l’antéchrist.

Inscrire les évènements de l’Apocalypse dans l’actualité eschatologique n’est pas chose aisée, car la lecture du dernier livre de la Bible suit un schéma de pensé qui est divin et non humain,  cette conceptuelle agissant comme une clé de cryptage qui rend sa compréhension impossible si ce n’est par révélation, sens premier du nom Apocalypse. Il convient donc dans un premier temps de s’affranchir de toute pensée humaine sclérosée par une dogmatique religieuse, pour supperposer celle dévoilée par Dieu aux évènements de l’actualité qui agissent alors comme un révélateur des Ecritures Saintes. L’apôtre Jean a reçu en son temps la révélation des évènements qui allaient couvrir les 2000 ans d’histoire de l’Eglise à venir, avec moult détails concernant les derniers jours, le tout écrit dans un langage prophétique inaccessible aux religieux. Le blog suit donc cette logique : laisser les évènements de l’actualité agir comme un révélateur des écritures prophétiques, en faisant confiance au Seigneur pour m’éclairer sur les sujets qui s’inscrivent dans « SA » logique et non la mienne.

Laisser la pensée de l’Eternel me guider pour filtrer les informations au crible biblique m’on amené à cette conclusion, le jugement de Dieu sur les nations chrétiennes ne s’exerce pas de la même manière sur l’Amérique protestante et l’Europe catholique. Les données factuelles conjuguées avec les versets d’Apocalypse 14 et 18 où il est dit : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande » m’amène à considérer la répétition de la chute « elle est tombée », comme la volonté divine de séparer dans sa nature ce qui est uni dans un même corps. Babylone est le symbole de l’idolâtrie par excellence, mais elle ne s’exerce pas de la même manière parmi les nations dites chrétiennes. Globalement européens et américains sont unis dans le même corps de croyance assis sur la foi chrétienne, mais dans les faits, une idole est leur vrai dieu, le dollar pour les uns et la Vierge Marie pour les autres. Nous avons donc deux systèmes qui évoluent parallèlement, mais recevant une réponse divine différente selon la nature de leur péché, les deux allant à la perdition.

De nombreux articles sur ce blog commentent le développement du jugement qui s’exerce désormais des deux côtés de l’Atlantique et je vous invite en cette fin d’année à reprendre à rebours tout cela en survolant rapidement ces pages de manière globale en partant d’aujourd’hui jusqu’à son début afin que ayez une vision d’ensemble des évènements. Après avoir fait cela je vous invite à lire ce verset d’Apocalypse 18 :4. Il paraît évident maintenant que nous sommes engagés dans un processus sans retour et qui ira jusqu’à son terme, avec ou contre nous, mais en aucun cas sans nous les oints du temps de la fin.

Pour rendre les choses plus claires, je joins quelques images qui illustrent ce qui vient d’être dit, qu’elles agissent comme un révélateur dans vos vies et que le Seigneur vous bénisse dans cette année qui vient.

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Cliquez sur la carte ci-dessus, qui vous renvoie sur une carte interactive révélant l’évolution des prêts hypothécaires aux Etats-Unis.

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Cliquez sur la carte ci-dessus, qui vous renvoie sur une carte interactive révélant l’évolution du chômage aux Etats-Unis.




La bataille de Noël – La chute -

25122009

Ah, j’ai conclu trop vite, car la bataille de Noël c’est poursuivie avec de nouveaux acteurs inattendus. Je pensais pouvoir enfin me reposer de mon blog et poursuivre mon travail sur le cycle d’Elie…. Patatras ! Voilà que la scène médiatique s’anime d’un oportun rebondissement. La chute en littérature est un effet de surprise inattendu produit par la fin d’un texte et le Seigneur visiblement s’est mis à écrire Lui-même la fin de la « bataille de Noël » et d’une manière très théâtrale, ma foi.  

Image de prévisualisation YouTube

La surmédiatisation est une arme à double tranchant, comme la Grande Prostituée a pu en mesurer les effets cette nuit magique de Noël où tout peut arriver. Quand on veut jouer de son image, cette même image peut jouer le rôle de la métaphore, comme le fut dans le temps le mariage d’Osée le prophète avec une prostituée, image d’Israël qui se prostitue avec les idoles païennes. Ainsi cette image est saisissante de sens prophétiques où l’on voit une femme écarlate jeter à terre la Grande Prostituée, mêlant le pourpre cardinal, à l’or papal et l’écarlate de la femme. Cette image la nuit de Noël relève du symbole fort et clos de manière inattendue  mon calendrier de l’Avent, comme quoi l’Eternel a toujours le dernier mot et c’est parfait ainsi. Quelle humiliation ! Que tous ceux qui se sont associés à l’abomination païenne de Noël médite sur cela, car ce n’est qu’un aperçu des évènements à venir. Aujourd’hui c’est le chef qui est jeté à terre, demain ce sera toute l’Eglise catholique, puis au final la Bête sur laquelle elle est assise.

Apocalypse 17:4  Cette femme était vêtue de pourpre et d’écarlate, et parée d’or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d’or, remplie d’abominations et des impuretés de sa prostitution.




La bataille de Noël – Dernier jour -

24122009

Nous voilà arrivé au terme du calendrier de l’Avent, la dernière fenêtre s’ouvre sur la nuit la plus longue de l’année, mais aussi sur le jour de fête le plus important des nations dites « chrétiennes ». Jamais comme aujourd’hui, les ténèbres vont obscurcirent la vie spirituelle de ceux qui vont célébrer, souvent sans en mesurer les conséquences à la messe de minuit ou face à l’Ashéra/Sapin, l’existence de ceux qui vont défier le Seigneur dans la célébration païenne et idolâtre de la nuit de Noël.

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Chaque jour, comme un défi lancé à l’adversité, j’ai sans aucune préparation préalable et en m’en remettant pleinement à l’inspiration du Saint-Esprit, choisi un thème sur le moment pour combattre par le verbe l’esprit de Noël. En me lançant dans cette bataille personnelle, je me demandais bien le premier jour, ce que je pourrais dire de plus jour après jour sans entrer dans de vaines redites. Maintenant je me dis que les jours furent trop brefs pour avoir pu aborder tous les sujets, mais l’essentiel y est. Au moins quand je me présenterai devant le Seigneur, je pourrai dire que j’ai fait ce que j’ai pu dans la mesure de mes moyens. Ceci étant dit, passons à la conclusion de « la bataille de Noël ».

Le pape Benoît XVI présidera la messe de minuit à Saint-Pierre et donnera la bénédiction Urbi et Orbi pour la première fois le 25 décembre, en mondovision. Mais pour cause de ménopause très prononcée, la Grande Prostituée qui n’est pas au mieux de sa forme à l’image de son très « Saint Père le pape de Rome », la traditionnelle messe de minuit du 24 décembre célébrée par Benoît XVI, âgé de 82 ans, en la basilique Saint-Pierre sera avancée de deux heures. Une première qui verra Rome célébrer la Nativité avant Bethléem et qui a obligé d’ores et déjà de nombreuses télévisions à revoir leur grille de programmes. La reine du ciel par la voix de son faux prophète cherche à s’élever au-dessus de tout, jusqu’à vouloir hisser l’Eglise de Rome au-dessus du symbole de Bethlehem et donc de Jésus-Christ.

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Dans la diffusion universelle du mensonge et de l’apostasie, la Grande Prostituée prépare le monde à la venue de l’antéchrist. En effet en rétablissant l’idolâtrie comme aujourd’hui à Noël, en bouleversant les temps et les fêtes le compte du temps est modifié par l’introduction d’un nouveau calendrier, comme avec le choix du dimanche à la place du shabbat ou la promulgation de nouvelles fêtes inconnues des Ecritures mais célébrées chez les païens comme, l’Assomption, la Toussaint, Noël ou le décalage de la Pâque juive vers les jours des Pâque(s) babyloniennes, ainsi l’iniquité ne fera pas seulement la guerre au vrai Dieu et à la vraie religion, mais à tous les cultes chrétiens existants. La catholicité de l’anti-christianisme fait désormais face à la catholicité de l’Église véritable, comprenez par là que l’universalité des corps exprimés dans les chapitres 12 et 13 de l’Apocalypse, vont prendre tout leur sens. Les découvertes modernes, qui abrègent le temps et font disparaître les distances, montrent que le faux prophète ne manquera pas de moyens pour arriver à cette domination. À la facilité des communications actuelles se joint la puissance occulte des autorités angéliques qui gouvernent ce monde sous l’autorité du diable, autorités qui voient leur puissance amplifiée à l’extrême dans les jours de fêtes païens comme celui de Noël.

A la millénaire fête païenne du solstice d’hiver, l’Eglise catholique ajoute le lendemain une autre tradition pour le moins étrange. La bénédiction urbi et orbi qui est, dans la liturgie catholique, une bénédiction solennelle prononcée par le pape du haut du balcon de la basilique Saint-Pierre, dans la ville de Rome, les jours de fêtes solennels comme ceux de Pâques ou Noël. Cette bénédiction tire son nom d’une expression latine au datif qui signifie « A la Ville et au monde », symbolisant le fait que le pape s’exprime à la fois en tant qu’évêque de Rome, s’adressant aux fidèles présents physiquement sur la place Saint-Pierre (urbi de « urbs, urbis », la ville, en l’occurrence Rome), et à la fois en tant que pasteur universel de l’Église, s’adressant aux catholiques du reste du monde, qui l’écoutent notamment par le biais de la télévision ou de la radio (orbi de « orbs, orbis » qui désigne une zone circulaire, c’est-à-dire la terre, l’univers ou au sens figuré ce qui entoure, tel une orbite). Cette bénédiction est réservée au pape, elle est assortie de l’octroi d’une indulgence plénière.  Placer Rome au centre du monde religieux à la place de Jérusalem que la Bible considère seule, comme seule ville sainte, en dit long sur les ambitions vaticanes.

A Noël nous avons donc une incroyable superposition de faits antéchrists imposés par le catholicisme : un pape (titre qui signifie père, alors que Jésus interdit cela en Matthieu 23 ! 9  n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.), qui célèbre une messe dans la nuit du solstice d’hiver, qui fut la fête païenne la plus universellement fêtée dans l’antiquité. Puis une bénédiction depuis Rome, qui vise à supplanter la primauté religieuse de Jérusalem. Le tout, baignée d’une ambiance festive et joyeuse autour du sapin de Noël qui représente l’Ashéra de la reine du ciel au sein des foyers « chrétiens » recomposés par les divorces.

Sachez que c’est ces choses là qui éliminent les barrières qui retenaient la venue de l’antéchrist et du royaume de la Bête qui lui est associé, car l’irréligiosité et l’impiété des uns, associé à l’idolâtrie catholique, façonnent jour après jour un monde qui finira ainsi : Luc 17:26  Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. 17:27  Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; le déluge vint, et les fit tous périr. 




La bataille de Noël 23

23122009

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Les foies gras, huîtres et saumons fumés, sont les vedettes des repas de Noël, 15.000 tonnes d’huîtres, autant de foie gras et de dindes, 5.000 tonnes de saumon fumé sont vendues chaque décembre aux Français. Aucune fête digne de ce nom ne peut être joyeuse sans une table bien garnie. Il suffit de regarder dans sa boîte aux lettres à la période de Noël pour s’en convaincre, tant elle est remplie de publicités sur le sujet des ripailles de fin d’année. Avalanche de cadeaux et de bonne chère ont largement occulté le côté religieux de Noël, heureusement il reste le pape pour nous rappeler les origines païennes de Noël, avec sa bénédiction toute spéciale pour la ville et le monde après la messe de minuit. Mais revenons à Noël et sa tradition d’extraordinaires ventrées.

Dès que l’homme commença à cultiver la terre, il suivit attentivement la trajectoire du soleil tout au long de l’année, car c’était de lui que dépendait la nourriture, la chaleur et le bien-être. Le cours des saisons déterminait aussi le moment des fêtes. Depuis la nuit des temps, les rites de remerciements et de sacrifices étaient célébrés dès que le soleil atteignait les points significatifs de son orbite, c’est à dire aux solstices d’été et d’hiver.

Ce fut au solstice d’hiver, la période de l’année où les journées commencent enfin à être plus longues, que l’on concéda le plus d’importance. Les historiens s’accordent à reconnaître que, bien avant l’époque romaine, on fêtait en Europe la renaissance tant attendue de la nature et l’espérance de vie nouvelle. Mais en revanche on ne sait rien de précis sur les cérémonies qui se déroulaient à cette époque. Il est probable que le feu et la lumière, en tant que symboles, jouaient un rôle important.

Les romains invoquaient Saturne, dieu des semailles et de l’agriculture, dont le nom vient du verbe latin Severe (semer). Sa fête, les saturnales, donnait lieu à des réjouissances du 17 au 24 décembre. On disait qu’elles s’étendaient jusqu’aux calendes de janvier, le jour de l’An romain. Les calendes désignaient, chez les Romains, le premier de chaque mois. Les peuples nordiques célébraient Njord, dieu de la fécondité et Idun, gardienne « des pommes de providence », nourriture des dieux. Les orientaux rendaient un culte à Mithra, divinité de la lumière. Toutes ces religions antérieures au Christianisme donnaient l’occasion de fêter le solstice d’hiver avec pour but de redonner courage et espoir au peuple effrayé par les sols gelés, l’absence de vie et l’obscurité.

A l’origine, les Saturnales avaient lieu à l’occasion des semailles, mais cette tradition se perdit avec le temps. Cette célébration servit peu à peu à justifier toutes sortes de réjouissances effrénées, de fêtes et d’orgies. Le poète gréco-romain Lucien, qui vécut au IIe siècle ap. J.C., décrivit les Saturnales comme une occasion pour boire plus que d’ordinaire, faire du vacarme, jouer et danser, pour nommer des rois et donner des repas aux esclaves. Il régnait une gentillesse à l’égard de tous. Comme pendant nos fêtes de Noël actuelles, on offrait des cadeaux : des porte-bonheur, du miel, des gâteaux, de l’or étaient des cadeaux courants. On décoraient les maisons avec du lierre, des branches de houx et de gui et tout travail, à part celui de la cuisinière et du banquier, était interdit.

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Malgré l’influence croissante de l’église et de ses disciples, les rites liturgiques chrétiens ne parvenaient pas à s’imposer face aux festivités païennes des Saturnales. Cette fête pleine d’entrain entrava longtemps la propagation du christianisme. Au IVe siècle, pour enrayer ce culte païen, l’Eglise catholique romaine jugea plus opportun de l’absorber que de la combattre. En effet le solstice d’hiver du 25 décembre était la fête la plus importante de l’an mithraïen autre culte majeur associé au solstice d’hiver, l’Eglise catholique n’hésita donc pas à déclarer le Christ « sol invinctus », ainsi par syncrétisme le mithraïsme et les saturnales se fondirent dans la fête de Noël en l’honneur de la naissance de Jésus.

On s’interrogea sur la manière dont on allait célébrer l’événement. Les autorités ecclésiastiques s’accommodèrent globalement de l’esprit des saturnales. Même si ces fêtes exubérantes choquaient un peu les moeurs chrétiennes, il ne fut pourtant pas impossible de concilier les deux rites. En effet beaucoup d’éléments de la fête païenne s’adaptaient aisément au nouveau cadre chrétien. Il ne fut pas difficile, par exemple, de créer un lien entre le houx aux feuilles piquantes et la couronne d’épines du Christ.
La bataille de Noël 23 dans religion clip_image002
Au VIe siècle ap. J. C., le pape Grégoire tempêtait contre les fêtes exubérantes, les danses et le couronnement des portes et se prononçait en faveur d’une fête sublime et non laïque. La coutume qui choquât le plus était celle des hommes déguisés en femme ou en animal ou même nus, qui improvisaient des saynètes. L’Eglise tenta d’interdire toute représentation de pièces de théâtre pendant les fêtes de Noël afin de contrer ce type de rite. En Europe du nord et en Europe de l’ouest, l’Eglise catholique se montrât longtemps très réticente à intégrer les traditions du Solstice d’hiver dans la fête de Noël et c’est ainsi que les coutumes de Noël devinrent de plus en plus variées.

Avec la propagation du christianisme, la fête de Noël commença aussi à jouer un rôle de plus en plus important dans la vie politique des peuples européens. Suite à l’écroulement de l’administration romaine et du système de transport, la communication entre les souverains se fit de plus en plus rare. Ainsi, Noël, devint l’une des rares occasions pour les princes de se rencontrer. Dans l’Europe entière, les rois chrétiens se faisaient couronner ce jour là, tel Charlemagne, Roi des Francs, qui fut nommé Empereur du Saint Empire romain, par le pape, le jour de Noël de l’an 800.

Les pièces de théâtres et les représentations scéniques étaient très appréciées en Europe. Elles étaient en général assez crues, animées et équivoques. Leur contenu, symbolique, puisait souvent dans les traditions et les rites païens. Au lieu d’interdire formellement ces pratiques, l’Eglise tenta de leur opposer des pièces et tableaux vivants qui avaient pour thème principal la naissance du Sauveur selon les données des Evangiles de Matthieu et de Luc. Les crèches vivantes que nous connaissons aujourd’hui en sont vraisemblablement issues.

Elles étaient surtout répandues, à l’époque, dans les régions alpines. Les santons de Provence sont directement issus de cette tradition et apparurent au XVIIIe siècle, favorisant, en France tout d’abord, la diffusion des crèches domestiques. Les personnages étaient alors façonnés avec de la mie de pain séchée, puis peints à l’huile et au vernis.

Peu à peu les fêtes devinrent symbole de prodigalité ce qui déplaisait aux puritains. En Ecosse les presbytériens interdirent dès 1583 les fêtes de Noël. Les puritains anglais finirent par faire triompher leurs conceptions lors de la guerre civile de 1642. On était obligé de travailler le jour de Noël comme un jour ordinaire. Mais certains continuèrent à fêter Noël en famille. Le roi finit alors par lever cette interdiction.

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Déjà, on avait pris l’habitude à cette époque de fêter Noël beaucoup plus discrètement et les coutumes devinrent semblables à celles que nous connaissons aujourd’hui.

Même dans les pays catholiques comme l’Italie et la France, où les puritains n’avaient pas beaucoup d’influence, Noël était devenu une fête de recueillement en famille. Au XVIIIe et XIXe siècle, la tradition qui consiste à échanger des cadeaux à Noël ou des étrennes au jour de l’An commença à se répandre. Les cadeaux de Noël sont une représentation symbolique des présents que les Roi Mages apportèrent à Jésus. Déjà au temps du règne de César, les fonctionnaires se faisaient offrir des cadeaux par les populations au début de chaque année et même les esclaves recevaient des cadeaux de leurs maîtres. Avant Jésus Christ, chaque foyer offrait des sacrifices aux dieux pour la fête du solstice d’hiver, afin que ceux-ci protègent la maison des mauvais esprits et qu’ils veillent sur la fertilité des champs. Il convenait donc de ne surtout rien changer, on risquerait d’offenser les dieux, du commerce, du vin, des jeux, de la musique, etc… Mais soyons rassuré, le monde moderne à la vue de l’énergie et sommes fabuleuses qu’il dépense pour perpétuer la tradition de Noël, n’est pas prêt de décevoir les dieux païens antiques et surtout l’Ashéra/sapin/Reine du ciel. Par contre pour ce qui est d’attiser la colère du Dieu véritable, on peut difficilement faire mieux que célébrer Noël.




La bataille de Noël 22

22122009

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Le Vatican par la voix de son ancien chef de l’inquisition se fait un cadeau de Noël digne de son nom. Il s’autobéatifie par le biais de deux de ses papes, et pas des moindres. Benoît XVI a proclamé samedi 19 décembre les vertus héroïques de son prédécesseur Jean-Paul II, étape décisive avant sa béatification, ainsi que celles de Pie XII. Il est vrai que l’on est jamais si bien servi que par soi-même. Si étendre les frontières de la Bête de l’Apocalypse à la Russie (ours) fut l’acte d’héroïsme de Jean-Paul II, celui de rester muet face au nazisme fut sans conteste celui de Pie XII. J’ai du mal à retrouver le sens de la vertu tel que les Ecritures les décrivent dans l’œuvre des chefs de la Grande Prostituée et je suis loin d’être le seul. Le secrétaire général du Conseil central des juifs d’Allemagne s’est dit « furieux » et « triste » que le pape ait proclamé « vénérable » son prédécesseur Pie XII, critiqué pour son silence pendant la Shoah, estimant que Benoît XVI « réécrit l’Histoire ». « C’est un détournement clair des faits historiques concernant l’époque nazie.

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De surcroît la notion de « saint » tel que le définissent les catholiques n’a rien de chrétien. Tout au long de l’Ancien Testament, on retrouve, comme dans le judaïsme, l’affirmation que seul Dieu est Saint. Cependant, par le baptême et l’adoption filiale qui s’ensuit, les chrétiens sont associés et appelés à cette sainteté, qui est une vocation universelle. L’apôtre Paul parle des saints pour désigner les chrétiens vivant dans telle ou telle ville. En ce sens, la sainteté exprime l’état de communion avec Dieu, dans l’Église, par le baptême. Les catholiques ont tordu le sens biblique de la sainteté pour le rendre cohérent avec leurs actions païennes, comme le démontre la fête associée à tous leurs saints. La Toussaint est une fête catholique, en l’honneur de tous les saints du panthéon catholique, et non une fête chrétienne. Au VIIe siècle, l’église catholique fait du Panthéon de Rome une église dédiée à Sainte-Marie des martyrs. Ainsi, au culte des divinités romaines se substitue le culte des saints catholiques. L’origine du culte des saints est donc directement lié à l’inauguration d’un temple païen, chose somme toute normale chez les catholiques.

Voici d’abord l’histoire de la consécration du temple. Les Romains devenus maîtres du monde, avaient construit un temple énorme, au milieu duquel ils avaient placé leur idole; et tout à l’entour étaient les idoles de toutes les provinces conquises la face tournée vers l’idole des Romains. (…) Mais bientôt ce temple ne suffit pas aux Romains, qui construisirent pour chaque dieu un temple particulier. Et comme tous les dieux ne ne pouvaient pas avoir un temple à eux dans la ville, les Romains, pour mieux étaler leur folie, construisirent en l’honneur de tous les dieux un temple plus admirable encore que les autres, et l’appelèrent le Panthéon, ce qui signifie le temple de tous les dieux. Pour tromper le peuple, les prêtres des idoles lui racontèrent que la déesse Cybèle, qu’ils appelaient la mère de tous les dieux, leur était apparue ; et cette déesse leur aurait dit que, si Rome voulait remporter la victoire sur toutes les nations, on eût à élever, à tous les dieux ses fils, un temple magnifique. Ce temple fut construit sur une base circulaire, afin de symboliser l’éternité des dieux. (…)

Or, sous le règne de l’empereur Phocas, lorsque depuis longtemps déjà Rome était devenue chrétienne, le pape Boniface, quatrième successeur de Saint Grégoire, obtint de l’empereur le susdit temple, le débarrassa de toutes ses idoles, et, le 3 mai de l’année 605, le consacra à la Vierge Marie et à tous les martyrs: d’où il reçut le nom de Sainte-Marie aux Martyrs. (…)

Plus tard, encore, un pape nommé Grégoire transporta au 1er novembre la date de la fête anniversaire de cette consécration: car à cette fête les fidèles venaient en foule, pour rendre hommage aux saints martyrs, et le pape jugea meilleur que la fête fut célébrée à un moment de l’année où les vendanges et les moissons étaient faites, les pèlerins pouvaient plus facilement trouver à se nourrir. En même temps, ce pape décréta qu’on célébrerait, ce jour là, dans l’Eglise tout entière, non seulement l’anniversaire de cette consécration, mais la mémoire de tous les saints. Et ainsi ce temple, qui avait été construit pour toutes les idoles, se trouve aujourd’hui consacré à tous les saints.




La bataille de Noël 21

21122009

Comme cette année j’ai choisi d’ouvrir le calendrier de l’Avent sur le thème du paganisme, je poursuis mon combat en m’attaquant, à priori seul, contre l’artillerie lourde publicitaire qui pilonne sans relâche le paysage médiatique pour vanter les mérites du nouveau film du réalisateur canadien James Cameron qui est devenu « immortel » vendredi à Hollywood en recevant son étoile sur le « boulevard de la gloire » dans le nord-ouest de Los Angeles, le jour même de la sortie aux Etats-Unis de sa super-production « Avatar ».

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Le mot avatar provient de l’hindouisme plus précisément du sanskrit, un avatar (ou avatâr, « descente » en sanskrit) est l’incarnation d’une divinité sur terre. « Pour la sauvegarde du bien, déclare Krishna dans la Bhagavad-Gîtâ, pour la destruction du mal et pour le rétablissement de la loi éternelle, je m’incarne d’âge en âge. » (IV, 8). La notion d’avatar n’a été pleinement développée que dans la mythologie tardive, mais elle se trouve déjà contenue dans les Upanishad. Sous forme personnifiée, le principe ultime, qui a manifesté le monde, s’y incarne à nouveau : « L’ayant façonné, il y entra. » (Taittirîya Upanishad, II, 6).

L’avatar est aussi devenu récemment la représentation informatique d’un internaute, que ce soit sous forme 2D, (sur les forums et dans les logiciels de messagerie) ou sous forme 3D (dans les jeux vidéo. En principe, il désigne dans ce contexte l’apparence que prend un internaute (ou un groupe de joueurs ayant créé un personnage) dans un univers virtuel (jeux vidéo, modèles, logiciels de simulation, etc.)…  L’avatar est choisi par l’utilisateur lui-même, ou par défaut par le système (il s’agit alors souvent d’une silhouette noire ou d’une autre sorte de représentation impersonnelle et anonyme montrant que l’usager n’a pas souhaité se « décrire »).

Le dernier film de Cameron est donc un savant mélange de modernisme, par ses effets spéciaux innovants et spectaculaires, mais c’est aussi un film mêlé de panthéisme dilué dans la trame de l’histoire. Toute une série de films à très gros budget, les Blockbuster (en anglais, littéralement « qui fait exploser le quartier »), tels que la série des « Matrix », « Harry Potter » ou le « Seigneur des anneaux », agissent désormais comme les vecteurs de diffusion d’une idéologie antéchrist dont le but inavoué est de préparer les esprits à l’inversion des valeurs chrétiennes. Mais seul un oeil exercé et avertit perçoit les nuances subtiles et cachées introduites comme un surlignage spirituel dans les scénarios de ces films. James Cameron est probablement totalement ignorant de toutes ces choses, mais la domination démoniaque qui règne sur Hollywood les inspire et dirige ces grands réalisateurs sans qu’ils ne s’en rendent compte, car la même chose existe en politique ou en économie sous d’autres formes. Voyons cela ensemble pour le film Avatar.

La suite….




La bataille de Noël – Avatar -

21122009

Comme cette année j’ai choisi d’ouvrir le calendrier de l’Avent sur le thème du paganisme, je poursuis mon combat en m’attaquant, à priori seul, contre l’artillerie lourde publicitaire qui pilonne sans relâche le paysage médiatique pour vanter les mérites du nouveau film du réalisateur canadien James Cameron qui est devenu « immortel » vendredi à Hollywood en recevant son étoile sur le « boulevard de la gloire » dans le nord-ouest de Los Angeles, le jour même de la sortie aux Etats-Unis de sa super-production « Avatar ».

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Le mot avatar provient de l’hindouisme plus précisément du sanskrit, un avatar (ou avatâr, « descente » en sanskrit) est l’incarnation d’une divinité sur terre. « Pour la sauvegarde du bien, déclare Krishna dans la Bhagavad-Gîtâ, pour la destruction du mal et pour le rétablissement de la loi éternelle, je m’incarne d’âge en âge. » (IV, 8). La notion d’avatar n’a été pleinement développée que dans la mythologie tardive, mais elle se trouve déjà contenue dans les Upanishad. Sous forme personnifiée, le principe ultime, qui a manifesté le monde, s’y incarne à nouveau : « L’ayant façonné, il y entra. » (Taittirîya Upanishad, II, 6).

L’avatar est aussi devenu récemment la représentation informatique d’un internaute, que ce soit sous forme 2D, (sur les forums et dans les logiciels de messagerie) ou sous forme 3D (dans les jeux vidéo. En principe, il désigne dans ce contexte l’apparence que prend un internaute (ou un groupe de joueurs ayant créé un personnage) dans un univers virtuel (jeux vidéo, modèles, logiciels de simulation, etc.)…  L’avatar est choisi par l’utilisateur lui-même, ou par défaut par le système (il s’agit alors souvent d’une silhouette noire ou d’une autre sorte de représentation impersonnelle et anonyme montrant que l’usager n’a pas souhaité se « décrire »).

Le dernier film de Cameron est donc un savant mélange de modernisme, par ses effets spéciaux innovants et spectaculaires, mais c’est aussi un film mêlé de panthéisme dilué dans la trame de l’histoire. Toute une série de films à très gros budget, les Blockbuster (en anglais, littéralement « qui fait exploser le quartier »), tels que la série des « Matrix », « Harry Potter » ou le « Seigneur des anneaux », agissent désormais comme les vecteurs de diffusion d’une idéologie antéchrist dont le but inavoué est de préparer les esprits à l’inversion des valeurs chrétiennes. Mais seul un oeil exercé et avertit perçoit les nuances subtiles et cachées introduites comme un surlignage spirituel dans les scénarios de ces films. James Cameron est probablement totalement ignorant de toutes ces choses, mais la domination démoniaque qui règne sur Hollywood les inspire et dirige ces grands réalisateurs sans qu’ils ne s’en rendent compte, car la même chose existe en politique ou en économie sous d’autres formes. Voyons cela ensemble pour le film Avatar.

James Cameron est le premier réalisateur à proposer un environnement unique en 3D, le monde de Pandora. Un gigantesque organisme vivant qui devient vite le véritable héros d’«Avatar». Depuis 1998, il a guidé ses caméras dans les épaves du vrai Titanic et mené des expériences dans les sources hydrothermales des abysses. « Le résultat a été double, résume-t-il : tester des caméras 3D qui devaient rendre vivantes ces eaux sombres. Découvrir aussi un autre monde, des formes de vie embryonnaires. Je me suis servi de tout cela pour imaginer et filmer la planète Pandora, un paradis avec des filaments phosphorescents et un arbre des âmes. » Le tycoon de Hollywood serait-il panthéiste ? « Si j’étais religieux, je serais païen. Je partage avec les païens la vénération des arbres, de la vie et de ses cycles. Je plonge depuis que j’ai 20 ans et j’ai pu constater les dégâts causés par les hommes dans les océans. » Cette prise de conscience se retrouve dans le film Avatar sous forme de métaphore écologique illustrée par la lutte des peuplades indigènes contre les ravages de l’industrialisation à outrance, «Avatar» séduira par son discours les convertis aux combats écologiques, de plus en plus nombreux qu’il faut sauver « Gaïa » notre Mère nourricière et protectrice.

Dans le livre « Les pensées totalisantes «  de Christian Godin publié en 1998 on peut lire ceci : l’écologisme contemporain… constitue le dernier avatar du panthéisme millénaire. Presque une prophétie, qui trouve son expression cinématographique dix ans plus tard dans le film de Cameron. Le fait que l’homme perde la foi en Christ, puis privé du Dieu véritable s’en vient à douter de lui-même, il est normal qu’il cherche des alternatives au vide qui se creuse dans son âme. Privé de conscience spirituelle, l’engagement écologique agit tel un exutoire à la foi en Christ, qui devient le nouveau combat de la foi en la vie dans un sens général, car en sauvant la planète je me sauve, ne suis-je pas partie intégrante de son tout ?  Cette nature non perturbée confère à celle d’un corps unique qui couvre toute la terre la rendant de fait vivante et même consciente, ainsi la « Nature » pourrait avoir une âme de même nature que celle de l’homme qui pourtant lui est si hostile. Selon ce principe la recherche d’une communion spirituelle entre « vivants » de même nature devient possible, c’est là ce qui se définit dans le film Avatar de Cameron, si Christ ne peut ou ne veut vous sauver, Dame Nature le peut si vous vous identifier à elle. Voilà le nouveau credo écolo-panthéiste.

L’idée d’ « humaniser » la Terre n’est pas nouvelle, ce caractère anthropomorphe se retrouvait déjà chez les grecs avec la déesse chtonienne Gaïa. Ces mêmes grecs avaient aussi inventé le spectacle, comme forme artistique rendant hommage aux dieux. Le théâtre grec a pour origine le culte de Dionysos, dieu du vin et des arts. Des dithyrambes, des processions, des danses, des chants et des paroles chantées à la gloire des héros grecs, avaient lieu autour de son temple ou sur l’agora dans la région de Corinthe. Lentement, un lieu spécifique s’intègre au temple pour les représentations théâtrales. La tradition rapporte que Thespis, auteur du VIe siècle av. J.-C. qui se produisit près d’Icaria, révolutionna les dithyrambes : il introduit le premier acteur, le protagoniste. Pendant que le chœur chante ceux-ci, l’acteur, Thespis en l’occurrence, intercale des vers parlés. Le protagoniste joue tous les rôles. C’est la forme primitive du théâtre. Eschyle introduit le deutéragoniste( deuxième acteur) et Sophocle le tritagoniste (troisième acteur). Cette forme-ci connut un développement très rapide. En effet, dès 538 av. J.-C., Pisistrate organisa le premier concours athénien de tragédie. Aux temps du développement de la philosophie et de la démocratie, le théâtre devint sujet à des interrogations politiques. Mais on célébrait toujours Dionysos au temple. Le culte restait aussi toujours présent au théâtre. Non seulement le théâtre contait toujours des mythes et des fables et se déroulait toujours pendant les Dionysies et les Lénéennes, mais en plus, le théâtre était organisé de manière à instaurer un support pour la communication avec les dieux…

avatar.jpgLe septième art avec ses moyens de diffusion planétaire, ne pouvait pas échapper à l’adversaire comme instrument de propagande religieuse et spirituel. Jamais comme aujourd’hui un vecteur de transmission d’image aussi puissant ne fut utilisé pour véhiculer une culture antéchrist. La pornographie, la mort, la magie, le vice sous toutes ses formes, l’athéisme ou le paganisme et maintenant le panthéisme, trouvent dans le septième art un souffle nouveau pour abuser les hommes et les amener à la perdition. Un arbre ou une source, puis le temple étaient les lieux qui liaient les hommes aux dieux, d’où le terme religion. Mais aujourd’hui où les églises se vident, les dieux vont aux hommes, jusque dans leurs demeures par la télévision où un flot continue d’images mêlant le divertissement et l’occulte se déversent dans les cœurs. Ainsi l’image par son contenu peut elle basculer du culturel au spirituel, voire au cultuel et devenir idolâtre.

 Ainsi en est-il du film de James Cameron qui cultive l’ambiguïté. Métaphore de la lutte des peuplades indigènes contre les ravages de l’industrialisation à outrance, ou de l’action destructrice de l’homme sur la nature qui s’oppose à ceux qui s’en nourrissent, «Avatar» séduira par son discours les convertis aux combats écologiques. Vu par le prisme du seul combat écologique, le film par son retentissement exceptionnel peut servir une noble cause, celle de préserver la nature. Si le film s’était limité à cela, comme dans  celui de Kevin Costner, « Danse avec les loups », je n’aurais rien à en redire, mais malheureusement ce n’est pas le cas. Les références religieuses sont par trop nombreuses pour être écartées.

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La planète Pandora où se déroule l’action, est elle-même un acteur du film comme organisme vivant planétaire. De toutes les merveilles de Pandora, la plus étonnante est peut-être le réseau neural global de ce monde auquel sont connectées toutes les espèces végétales et animales de la planète. Semblable au système nerveux humain, ce réseau permet à tous les organismes vivants de Pandora de fonctionner comme un seul système harmonieux. Le centre de ce réseau, et le cœur et cerveau de la lune, est un vieux saule gigantesque et noueux qui est le sanctuaire des Na’vis, une extension de leur âme, et un lieu de régénération et de savoir. Cet « Arbre des Âmes » est situé au centre du plus puissant champ magnétique de Pandora, le Flux Vortex.

Tout d’abord le nom de la lune m’interpelle. Pandora est tiré de Pandore (en grec ancien Pandốra, « tous les dons »), qui est la première femme, « la Déesse de la terre qui préside à la fécondité ». Elle est le don de Zeus aux hommes pour les perdre. Cette entité vivante porteuse de tous les dons, amènera le héro principal Jake, qui arrive à la base militaire et scientifique de Hell’s Gate infirme, seul et méprisé, à vivre dans un nouveau corps son avatar et suivre un parcours initiatique avec la princesse guerrière Neytiri. James Cameron remarque que: « Pandora, c’est le jardin d’Eden avec des crocs et des griffes. » En effet du jardin d’Eden est tiré l’image de la pureté originelle par la quasi nudité des acteurs Na’vis et l’harmonie dans la nature, mais surtout la présence de l’Arbre de vie. Ainsi pour vivre sur cet « Eden » il faut en faire partie ou être exterminé par lui, la survie n’étant possible qu’en faisant un avec l’entité Pandora. Le meilleur terme pour expliquer la chose est d’utiliser le double sens du mot connaître dans la Bible, qui signifie à la fois découvrir et épouser.

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Jake va donc s’initier à Pandora, puis l’épouser dans un ultime geste de renaissance où l’homme devient un être nouveau sous la forme d’un Na’vi. Nous avons ici une parodie des évangiles exprimée dans son parfait contraire. En effet, pour son salut l’homme n’a que Christ, qui fait de lui un homme nouveau par la nouvelle naissance dans le baptême, lui apportant la guérison et l’espérance de vivre dans un royaume qui n’est pas de ce monde. Nous sommes donc bien au-delà du cliché, mais bien dans la parodie.

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La seconde chose qui m’interpelle dans ce film est le second personnage en importance, la princesse guerrière Neytiri. Tout, dans les caractéristiques de ce personnage me fait penser à la déesse Ishtar. Bleue, étoilée, belle, nue, guerrière, amoureuse, elle est elle-même l’avatar le cette déesse, qui prend Jake comme représentant d’un genre humain pervertit et amoindri, pour le faire sortir de Hell’s Gate (la porte de l’enfer) et entrer par la porte d’Ishtar (la porte de l’étoile représentée par Neytiri) dans le Paradis de Pandora.  Les images d’Ishtar se retrouvent dans toutes les terres sémitiques : cornue en étant la sainte génisse d’Égypte; armée avec un arc et une flèche; portant la tiare sur sa tête; tenant le sceptre à double serpent; tenant ses mains sous ses seins; marchant avec un lion à ses côtés; les dragons mushrusshu à ses côtés; dans son chariot conduit par sept lions; tenant un taureau par les cornes; assise sur son trône de lion; debout sur le dos d’un grand oiseau; tenant les branches sacrées dans ses mains; brandissant l’épée ou le cimeterre. Les images d’Ishtar et de Neytiri chevauchant des animaux fantastiques et criblant de flèches tous ses ennemis sont pour le moins troublantes de ressemblances, trop à mon goût pour être fortuites. Elle est l’ange qui garde, initie et conduit Jake vers l’Arbre des âmes, ce qui n’est rien de moins que l’avatar du chérubin Satan qui mena l’homme en Eden vers l’arbre de la « connaissance ». Comme dans les écritures prophétiques bibliques, un subtil langage spirituel transparaît entre les lignes du scénario d’Avatar. Pour ma part James Cameron n’est pour rien dans tout cela, la chose est trop subtil et s’adresse à un publique très ciblé et éclairé d’une lumière différente que celle qui éclaire les hommes. Les Na’vis appellent les hommes « ceux qui viennent du ciel », voilà ceux qui sont visés et diabolisés dans le film, les ennemis à combattre et exterminer par Neytiri / Ishtar. Le message est simple, soit tu me rejoints dans mon monde et je ferai de toi un homme nouveau, soit je te détruirai. Pour ce qui me concerne le combat a déjà commencé Lilith et par le Verbe nous vivons et par le verbe nous vaincrons.

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1 Pierre 5:8  Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera.

 




La bataille de Noël 20

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Ah, l’esprit de Noël a donné toute sa mesure à Copenhague où on est pas à la fête. Faillite de la démocratie, mépris des ONG: Nicolas Hulot dénonce le «bras d’honneur à la conscience citoyenne» que s’est avéré être selon lui le sommet de Copenhague. «Nous avons bradé l’avenir de nos enfants et compromis celui de millions de citoyens des pays du Sud», s’inquiète-t-il. Ce qui s’est passé à Copenhague «résonne comme un terrible bras d’honneur à la conscience citoyenne: on n’a pas écouté les ONG, on les a même mises à l’écart du sommet des chefs d’Etat».

Négociée vendredi soir en secret, la déclaration de Copenhague associe certes une trentaine de pays, dont les Etats-Unis, l’Europe et les grands pays émergents comme la Chine, l’Inde et le Brésil, mais l’essentiel n’y est pas : à savoir l’objectif de réduire de moitié les émission de gaz à effet de serre sur la planète d’ici à 2050. « C’est une proposition d’accord désastreuse, bouclée entre pays riches et qui ont cru pouvoir l’imposer au reste du monde », déplore Karine Gavand, de Greenpeace. « Copenhague s’est résumé à un poker menteur, décrypte l’eurodéputé Yannick Jadot. C’est le résultat d’égoïsmes nationaux. » Ceux qui rêvaient que les leaders de la planète ramènent de Copenhague une hotte remplie de solutions pour sauver le climat peuvent être déçus. Car, au pied du sapin, il n’y a qu’un document d’à peine trois pages, un accord a minima sans véritable engagement. Une déclaration politique où les pays se fixent l’objectif de limiter d’ici à la fin du siècle le réchauffement à 2oC et prévoient d’aider financièrement les pays les plus vulnérables. Pour dire les choses crûment, « encore un sommet pour rien ! ». A voir la tronche que tirent nos dirigeants, on peut mesurer la honte de leur échec et par voie de conséquence celle des pays qui les ont élu.

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Et les pays riches n’ont pas fini de tirer la tronche. Aux Etats-Unis les faillites de banques régionales se poursuivent avec 7 nouvelles disparitions cette semaine,  se qui amène à 140 faillites cette année aux Etats-Unis avec une septième annoncée cette semaine par l’agence fédérale américaine de garantie des dépôts bancaires, la FDIC, dans un communiqué reçu samedi. Les banques laissent pour 14 milliards de dollars d’actif dont la FDIC devra assurer les pertes. Avec un nombre d’établissements « à risque » (552 fin septembre) au plus haut depuis 1993, la FDIC ne prévoit pas d’amélioration en 2010. Pour cette dernière semaine de l’Avent le Seigneur charge la hotte du Père Noël pour la FDIC et le cadeau est bien frappé du chiffre 7 à tous les étages (7 – 14 – 140), comme ça il n’y pas d’ambiguïté possible. C’est un signe fort de reprise économique et de fin de crise, non ?




Shabbat Shalom 19

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Exode 20:8  “Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier.”

 

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La bataille de Noël 18

18122009

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Il y a deux jours je parlais des dépenses de fin d’année effectuées par les européens, soit 700 euros en moyenne, mais 1000 euros pour la partie occidentale la plus riche. J’aimerais y ajouter un autre grand continent dit « chrétien », l’Amérique du nord, Etats-Unis et Canada confondus. Les sommes dépensées doivent être du même ordre de grandeur mais exprimées en dollars, soit environs 100 milliards de dollars pour ces deux pays. Si on cumule les sommes dépensées par les nations « chrétiennes » pour bâfrer et enrichir des multinationales comme celle qui a la paternité du Père Noël, on dépasse allègrement les 200 milliards de dollars pour une semaine de fêtes. Maintenant mettons en perspective ces chiffres avec ceux que l’on nous présente au sommet de l’ONU sur le climat où se joue un psychodrame grotesque à l’allure de tractations de marchands de tapis. Après les G vains, aux promesses aussi creuses et non tenues que les bourses alloués aux pays pauvres ils y rajoutent celles toutes aussi creuses et vaines du sommet sur le climat.

La secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a annoncé le soutien des Etats-Unis au plan d’aide des pays riches. Celui-ci prévoit une aide financière immédiate de 30 milliards de dollars (21 milliards d’euros) sur trois ans, de 2010 à 2012, et jusqu’à 100 milliards de dollars (70 milliards d’euros) par an d’ici à 2020 pour aider les pays en développement à faire face aux impacts du réchauffement.. Mazette, mais quel effort extraordinaire, mais enfin rendez-vous compte, les « chrétiens » d’Europe et d’Amérique, unis dans un même et immense effort de solidarité à l’échelle mondiale, vont déverser des tombereaux de dollars sur les pays touchés le plus durement par le réchauffement climatique. Ramené aux seuls pays « chrétiens », cette somme représente 5% des sommes dépensées pour les fêtes de fin d’année… On comprend mieux pourquoi la ville de Copenhague fut choisie, car son nom signifie : le port des commerçants

Obama est arrivé aujourd’hui dans la capitale danoise en vue de conclure un accord à 193 pays sous l’égide des Nations unies, qui permette, grâce à une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre, de limiter la hausse du thermomètre mondial à deux degrés. Les grands de ce monde vont définir avec le plus grand sérieux, de combien de degrés la hausse de température sera acceptable, car les discutions portent sur des températures s’échelonnant de 1,5 à 2 degrés, comme s’il s’agissait d’un thermostat que l’on réglait au 1/10 de degré près. Les fous qui nous gouvernent, outre le fait qu’ils jouent à Dieu en espérant régler le climat comme ils l’entendent, ne tiendront de toute façon aucune des promesses qu’ils vont tenir à ce sommet, libéralisation du marché mondial oblige.  

L’étude « Avoid » (Eviter), réalisée avec plusieurs autres centres de recherche britanniques, a conclu que limiter la hausse des températures à 1,5 degré était « virtuellement impossible » à cause de la quantité de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Même si les émissions s’arrêtaient complètement, les températures augmenteraient quand même de 1,3 degré à cause des gaz à effets de serre déjà émis. De toute façon la cupidité de ceux qui dirigent ce monde est telle, que rien n’arrêtera leur appât du gain et donc n’altérera le dogme libéral de la croissance à tout prix. Il ne faut donc rien attendre de tous ces sommets ridicules qui se déroulent en ce moment et les choses continueront comme avant, c’est-à-dire comme décrites dans la Bible.

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L’expression “le chant des sirènes” tire son origine de la légende qui octroie aux sirènes la faculté de séduire les hommes par leurs voix mélodieuses. Les sirènes, autrefois représentées mi-femmes, mi-oiseaux, étaient des monstres marins, avides de chair humaine. Pour se nourrir et assouvir leur appétit, elles envoûtaient et captivaient l’attention des hommes par leurs chants harmonieux afin de les dévorer ensuite. Figure emblématique de la ville de Copenhague, elle nous rappelle que les voix mélodieuses qui montent du sommet sur le climat entraînent inexorablement des dizaines de millions de réfugiés climatiques vers les rochers de notre perdition. 







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