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L’Europe, un visage, puis une voix 2

26022010

L’auteur, en 1990, de l’essai intitulé « Le Christianisme, une pensée moderne« , Herman Van Rompuy, premier Président stable du Conseil européen, s’est rendu pour la première fois hier dans l’hémicycle bruxellois. Dans son discours d’introduction, il a assuré les députés européens de son engagement et a promis d’agir comme un « pont entre les autorités nationales et les institutions européennes ». Comme représentant du pontife romain rien que de plus normal.

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Economie, monnaie, budget, réformes, etc… Dans sa première intervention le nouveau président c’est fait la voix de la BRI. Les grandes lignes de son action politique sont ainsi tracées.  « La zone euro doit réfléchir à la manière de renforcer sa représentation extérieure dans des institutions comme le Fonds monétaire international. Cela ne doit pas être un sujet tabou entre les membres de la zone euro », a déclaré M. Van Rompuy dans un discours prononcé à Bruges. Le siège unique au FMI est aussi soutenu par la Commission européenne et le chef de file des ministres des Finances de la zone euro, Jean-Claude Juncker, qui a jugé que les pays européens étaient « ridicules » au sein de l’institution du fait de leur représentation fragmentée.

Aux yeux de M. Van Rompuy, les Européens doivent davantage parler d’une seule voix sur la scène internationale pour peser et se faire entendre. Sur le plan économique, il s’est félicité de l’accord de principe trouvé à Bruxelles le 11 février lors d’un sommet par les chefs d’Etats et de gouvernement de l’UE pour mieux coordonner leurs politiques. Leur cénacle à Bruxelles, le Conseil européen, « devient quelque chose comme le gouvernement économique de l’Union, comme certains l’appellent. Ou le lieu de la gouvernance économique, comme d’autres préfèrent l’appeler », a dit M. Van Rompuy.

Faire entrer l’Europe dans le moule de la BRI en donnant toujours plus de pouvoir à l’exécutif bruxellois sera la priorité de Van Rompuy. Une fois n’est pas coutume l’eurodéputé Britannique Nigel Farage, membre du Parti de l’Indépendance de Grande-Bretagne, notoirement eurosceptique, l’a remis à sa place.

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Les paroles étaient violentes. «La question que je voudrais poser, la question qu’on se pose tous c’est ‘qui êtes vous?’. Je n’avais jamais entendu parler de vous. Personne n’avait jamais entendu parler de vous. Personne en Europe n’avait jamais entendu parler de vous», tonne le parlementaire. «Je sens que vous êtes compétent, capable et dangereux. Je n’ai pas de doute sur le fait que vous avez l’intention d’assassiner froidement la démocratie européenne».

Outre ses envolées lyriques et volontairement provocatrices, cet homme a au moins le mérite de poser de bonnes questions.




L’Europe, un visage, puis une voix 1

25022010

Maintenant que la bête à un visage, elle peut enfin donner de la voix et on n’est pas déçu.

Le saviez-vous? L’Église a été, depuis la chute de l’Empire romain, la protectrice des arts, des lettres et des sciences. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est Herman Van Rompuy le président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement. Dans un discours prononcé le 25 janvier à Paris, lors d’un colloque organisé par l’Alliance française sur le thème de la diversité culturelle, l’ancien Premier ministre belge démocrate-chrétien affirme que l’on « oublie souvent que la Renaissance, la science et la philosophie modernes sont nées dans un cadre chrétien. À part quelques exceptions, dont Galilée, avec le consentement de l’Église (Catholique) ».

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Il faut un sacré culot pour affirmer que l’Église (catholique) ne s’est pas opposée à la modernité alors que c’est l’exact contraire qui est vrai. Pour les humanistes, le Moyen Âge est un âge de barbarie, de léthargie et de décadence. L’Église y a exercé une autorité excessive qui a entraîné la dégénérescence de tous les arts. Il n’y a donc rien de surprenant à ce que les humanistes aient créé l’expression  » âge des ténèbres  » pour identifier le Moyen Âge. Le simple fait de parler de Renaissance sous-entend que l’époque qui précéda fut morte, ce qui était bien le cas pendant les 1000 ans de dictature papale.  

Le peintre et architecte italien Vasari (1511-1574) est le premier à utiliser le terme Rinascita  » réveil  » pour parler de la période qui succède au Moyen Âge. Mais ce  » réveil  » est une re-naissance et un re-commencement. Le mot  » Renaissance  » évoque l’idée d’un cycle temporel palingénésique, c’est-à-dire l’idée d’une évolution cyclique où se succèdent des périodes de dégénérescence et de régénération. Le terme ne renvoie donc pas à l’idée de progrès au sens moderne du terme, mais à une période de redécouverte, de restitution du passé, de retour aux sources archaïques d’un monde, d’une civilisation. Dans les faits, pour les Renaissants, il s’agit d’un retour à l’Antiquité gréco-romaine, d’un retour vers une culture (politique, juridique, éthique, etc.) qui fit la gloire de la civilisation occidentale.

Érasme (1469-1536), celui que l’on appelait  » le prince de l’humanisme « , définira dans une formule très simple toute la perspective humaniste :  » l’homme ne naît pas homme, il le devient « . Pour eux, l’homme doit développer sa puissance créatrice, sa liberté de penser et d’agir et son individualité. Mais cette affirmation de l’homme passe aussi par une valorisation de la responsabilité civique, du travail, de la famille et de l’usage raisonnable des biens terrestres. Pour les humanistes, ce sont là les conditions qui donnent à l’homme toute sa dignité; ce sont là aussi les moyens de rendre gloire à Dieu.

Dans l’histoire de l’Occident, la Renaissance est tout d’abord considérée comme un mouvement culturel et artistique auquel on associe la Piéta de Michel-Ange ou le génie multiforme de Léonard de Vinci. Mais cette période se présente aussi comme une remise en question radicale du Moyen Âge. Par plus d’un côté, la Renaissance est, en quelque sorte, l’acte de naissance de notre monde moderne et de nombreux événements (les voyages d’exploration et de conquêtes de Christophe Colomb, de Cortès et de Pizzaro ; le développement des échanges commerciaux et la naissance du capitalisme, etc.) et de nombreuses figures intellectuelles et religieuses surtout comme Luther, qui annoncent également la renaissance spirituelle de l’Europe.

A la fin du Moyen Age, une volonté de réformer l’Église resurgit, ses partisans la trouvant éloignée de l’esprit évangélique des débuts. Certains de ces mouvements réformateurs restent dans une structure ecclésiastique, d’autres n’hésitent à se mettre en rupture avec l’Église. Les réformés souhaitent se rapprocher de l’esprit biblique antique. Ce mouvement dérive de l’humanisme qui s’exprime au XVIème siècle et qui se caractérise par un retour aux écrits anciens. Ce mouvement appelé la Réforme a surtout trouvé écho en Europe du Nord. Ce ressourcement religieux donne naissance au protestantisme qui est la forme religieuse de la Renaissance. Réécrire l’histoire comme le fait Herman Van Rompuy le président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement, dans le mensonge et la propagande pro-catholique donne le ton sur la manière dont le président du Conseil européen compte gouverner le continent.  

Il souligne également l’unité de l’Europe comme corps de l’Eglise. « Les deux premiers moment d’unification européenne ont été, d’abord, la Chrétienté latine du Moyen-Age, puis la République des Lettres du 18e siècle« , a-t-il affirmé. « Du 12e au 15e siècle, la chrétienté latine était unie religieusement et donc culturellement. Partout en Europe, la foi chrétienne structurait la vie quotidienne. Pensez aux prêtres qui célébraient la même liturgie dans la même langue (…). Partout, les gens de culture utilisaient le Latin et disposaient des mêmes références intellectuelles. (…) Partout, les écoles et les universités avaient le même programme. Partout, dans les arts plastiques, la tapisserie et la peinture, l’inspiration venait des mêmes modèles« , a-t-il détaillé. La Renaissance, suivie du Siècle des Lumières constitue le deuxième mouvement d’unification européenne, selon M. Van Rompuy. Mais ici aussi, le président du Conseil européen insiste sur l’aspect chrétien de l’héritage.

Le premier moment d’unification fut surtout le fait de Charlemagne qui étend son royaume. Sa politique d’expansion rejoint le désir de la papauté romaine d’assoir la christianisation de l’Europe et la prépondérance de l’évêque de Rome par rapport aux patriarches coptes et orthodoxes. Le jour de Noël de l’an 800, Charlemagne est couronné empereur des Romains par le pape Léon III, à Rome, en la basilique Saint-Pierre. Cette union entre pouvoir temporel et religieux vise à réunir l’Europe sous un empire chrétien qui rappelle l’unité de l’Empire Romain. De son vivant, Charlemagne se fait appeler Pater Europae (« père de l’Europe »), et parfois Europa vel regnum Caroli (l’Europe, ou le royaume de Charles). L’Europe de Charlemagne est d’abord franco-germanique et chrétienne, mais le rôle de Rome y est essentiellement religieux, la capitale de ce nouvel empire devenant Aix-la-Chapelle. L’Empire romain y est une source d’inspiration forte, et la langue latine y est privilégiée. Charlemagne tente une réunification avec l’empire byzantin vers l’an 800 mais il échoue, et, au cours des siècles, les relations avec Constantinople se détériorent jusqu’au schisme religieux. L’empire d’Occident se désagrège rapidement après la mort de Charlemagne. En 962, Otton Ier crée le Saint-Empire romain germanique, mais celui-ci ne peut s’étendre, contrecarré par la permanence de royaumes anciennement constitués, la France et l’Angleterre surtout, par ses luttes avec la papauté, puis par le développement de l’empire ottoman lors de l’époque moderne. La montée en puissance des musulmans, puis le schisme de 1054 entre le catholicisme et l’orthodoxie – suivi d’une croisade dirigée en 1202 à son encontre – affaiblissent l’empire d’Orient. Il est dépecé morceau par morceau par l’empire ottoman avant de disparaître lors de la chute de Constantinople en 1453. C’est le terme de Chrétienté qui, durant quelques siècles, unit culturellement la plupart des Monarchies Européennes Catholiques (Avec par exemple les croisades) alors que le mot Europe disparaît des propos et des esprits. Comme on le voit le catholicisme fut loin d’être le ciment qui unifia l’Europe au Moyen-Age et encore moins au 18e siècle.

Pie VI fait savoir le 22 juillet 1790 au roi de France Louis XVI qu’il s’oppose au projet de constitution civile du clergé. Il excommunie la Nation Française. Il poursuit en condamnant les principes de la révolution française en mars 1791, refusant la possibilité d’une liberté considérée indépendamment du Dieu créateur. Les droits de l’Homme sont également condamnés mais en tant qu’ils accordent à l’homme des droits indépendamment de Dieu. Le pape demande la rétractation de tous ceux qui ont juré : c’est le schisme avec l’Etat. De la révolution, l’Église a perdu tout pouvoir et toute possession temporelle, la voie de la séparation de l’Église et de l’état est ouverte, les conflits entre les révolutionnaires et l’Eglise catholique iront crescendo jusqu’en 1848.
En 1832, dans son encyclique Mirari vos, le pape Grégoire XVI condamne l’exercice de la liberté de conscience. Il condamne spécifiquement la liberté de la presse, la liberté d’association, la liberté d’enseignement, la souveraineté du peuple et le suffrage universel.
Les révolutionnaires cherchent à convaincre les hommes que la religion est une folie, une erreur, qui se base sur l’ignorance et sur la superstition. La vague révolutionnaire alla jusqu’à chasser le pape de la ville éternelle, siège séculaire du vicaire de Rome. Le 24 novembre 1848, portant le « Saint Sacrement » sur son cœur, Pie IX fuyait de Rome pour sauver sa vie dans l’exil et ne pas priver l’église de son chef. A Rome la révolution chantait victoire : on proclama la république, le gouvernement fut confié à un triumvirat. “Le peuple est l’unique maître”, hurlait la foule devenue féroce. Il reviendra 1 an plus tard animé d’une haine tenace contre les idées révolutionnaires.  Le pontificat le plus long reste cependant celui de l’Italien Pie IX, nommé en 1846, mort en 1878. Pie IX est celui qui organisa la réunion du premier concile de Vatican en 1869 et qui définit solennellement un dogme, par ailleurs reconnu depuis les origines de l’Église, celui de la primauté et de l’infaillibilité pontificale. Il est aussi l’auteur en 1864 de la fameuse encyclique Syllabus, dénonçant toutes les erreurs nouvelles : « rationalisme, naturalisme, gallicanisme, utilitarisme, étatisme, socialisme et communisme », bref la modernité, la justice sociale et la liberté démocratique.

Un chose est certaine, avec des catholiques au pouvoir, les libertés, la culture, le droit, les acquis sociaux, etc… vont tendre à ce qu’ils étaient au Moyen-âge, un âge des ténèbres.




Notre temps en quelques clichés.

24022010

2 Timothée 3 : 1 Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. 2  Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, 3  insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, 4  traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, 5  ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Eloigne-toi de ces hommes-là.

Si Timothée après avoir lu cette lettre de Paul venait aujourd’hui ne serait-ce qu’un jour à regarder notre télévision pour y suivre, l’actualité, les divertissements ou simplement la publicité, il y verrait cela :

La publicité

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Notre temps en quelques clichés. dans societe clip_image001«Fumer, c’est être l’esclave du tabac.»

Hier après-midi, en écho aux réactions de nombreuses associations familiales, la secrétaire d’Etat à la Famille, Nadine Morano, annonçait qu’elle allait demander son interdiction «au titre de l’outrage public à la pudeur». «Il y a d’autres moyens pour expliquer aux jeunes que la cigarette rend dépendant au moment où on lutte contre la pédopornographie», a expliqué Morano au micro de RMC. Le simple fait que des images pareilles aient pu être diffusées à l’échelle nationale, en dit long sur l’esprit nauséabond et antéchrist qui règne en maître sur notre pays. Rajoutons les photos mises aux enchères de la première Dame et la coupe est pleine.

Les divertissements

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TF1 multiplie les jeux les plus stupides, les plus abjects, comme « la Ferme Célébrités » dans laquelle sont enfermées une douzaine de has-beens accros à leur dose de célébrité et qui sont descendus tellement bas dans l’abjection qu’ils en sont à se faire humilier volontairement pendant quelques semaines juste pour le plaisir qu’on les regarde encore, de l’ancien acteur populaire à la walkyrie remodelée de partout. Ce qui fait la grandeur de l’homme est désormais balayé au profit de l’instinct animal, d’où le choix d’une ferme en pleine Afrique, image des animaux d’élevages appelés au retour de la vie sauvage, un cliché somme tout réaliste de notre société moderne et soi-disant civilisée. Désormais le divertissement c’est être vulgaires et faire appel aux bas instincts révélant (nudité, blagues scatophiles, sexisme, railleries sur l’apparence physique, humiliation d’autrui …), qui exaltent les émissions « voyeuristes » (Loft Story, Secret Story, ..) qui violent l’intimité des candidats, encouragent la trahison, les conflits, le dévergondage et la cupidité.

L’actualité

Mais les élites de la nation ne sont pas en reste. En pleine campagne électorale nos politiques s’étripent-ils sur leurs programmes ? Pas du tout, les vertus de la République s’expriment aujourd’hui d’une curieuse manière.

Coup de tonnerre dans la campagne de Jean-Paul Huchon. Des élus UMP ont affirmé vendredi qu’Ali Soumaré, tête de liste socialiste dans le Val d’Oise était un « multirécidiviste » condamné notamment pour « vol aggravé avec violences ». En réponse on rappelle l’univers des Balkany, Pasqua, Juppé, tous condamnés par la justice pour des faits commis dans l’exercice de leur mandat et de l’autre, quelqu’un qui n’a commis que des délits mineurs.

Georges Frêche après avoir traité les harkis de « sous-hommes » et avoir jugé qu’il y avait trop de « joueurs blacks » en équipe de France de football, « l’Imperator » du Languedoc-Roussillon est toujours tranquillement installé dans son fauteuil de président de région après avoir rajouté ceci: « Voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique », a déclaré récemment Georges Frêche à l’adresse de Laurent Fabius, d’origine juive, selon l’hebdomadaire L’Express.

Tout ceci après deux procès retentissants – Angolagate, puis l’affaire Clearstream où le président Sarkozy avait promis le croc de boucher à l’ancien premier ministre Villepin. Cette année a également été marquée par les enquêtes visant Jacques Chirac, qui ont conduit à son renvoi, en octobre 2009, devant le tribunal correctionnel.

Nous avons atteint le degré zéro de la morale en politique ….

La faute à qui ?

En lisant tout ça on a un instantané le l’état spirituel, non pas du monde car le diable en est le maître,  mais de la chrétienté qui est sensé le combattre et le contenir. Si le mal progresse c’est uniquement parce que le bien régresse à cause de l’Epouse de Christ qui est profondément endormie alors que l’Epoux est à la porte. La réponse spirituelle à ce monde antéchrist n’est pas inadaptée ou inefficace, elle est nulle. C’est parce que la chrétienté est endormie spirituellement que le Seigneur prépare les fléaux de Dieu, les deux témoins qui réveilleront l’Epouse dans la douleur et les larmes. Ils bâteront la moisson afin de séparer la bale du grain noble, et séparer les enfants de Dieu du monde, afin de les faire entrer dans le Royaume et sortir du milieu d’elle 




Goldman Capone pris la main dans le Sachs 2

23022010

C’est marrant, le journal Libération titre : « Grèce : Goldman, prise la main dans le Sachs ». Comme le monde est petit. Mais poursuivons la manœuvre en cours pour démolir le dollar.

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Le montage financier qui a permis à la Grèce de dissimuler l’ampleur de sa dette s’est fait au moyen d’une société basée à la City de Londres, et sous la direction d’une cadre de la banque Goldman Sachs, a révélé par aileurs le Wall Street Journal dans son édition de mardi. Antigone Loudiadis, 46 ans, l’une des responsables de Goldman Sachs à Londres en 2001, est décrite par le quotidien comme « l’architecte » du montage financier en cause. Elle aurait permis à sa banque d’engranger 300 millions de dollars de rémunérations pour ces transactions.

« La première chose que vous devez savoir sur la banque Goldman Sachs, c’est qu’elle est partout. » Voilà comment débute le journaliste de Rolling Stone, Marc Taibbi, dans un article sur le « pouvoir tentaculaire » de la plus puissante banque d’investissement au monde.

La liste des « anciens de la GS » qui frayent dans les allées du pouvoir de l’administration Obama est à rallonge. A commencer par Henry Paulson, ex président de la banque, devenu secrétaire au Trésor sous Bush. Depuis, Mark Patterson, lobbyste de Goldman Sachs, est devenu chef de cabinet de Timothy Geithner, le secrétaire au Trésor de Barack Obama. Les relais au gouvernement des agents de la Goldman Sachs semblent payer. La banque a multiplié par six son bénéfice net l’an dernier, soit 13,3 milliards de dollars.

Avant d’être au cœur du scandale grec, la banque a contribué à la bulle spéculative des subprimes aux dépens des consommateurs. Le Congrès a ouvert une enquête sur la manière dont une partie des 183 milliards de dollars d’argent public dépensés pour sauver l’American International Group (AIG), a bénéficié à Goldman Sachs, principal client du plus gros assureur des États-Unis.

Goldman Sachs a été la première bénéficiaire du renflouement, opéré vingt-quatre heures après que Thimothy Geithner et Henry Paulson eurent décidé de laisser couler la banque Lehman Brothers, qui était la principale concurrente de Goldman Sachs. Or, le sauvetage controversé d’AIG, on le doit à… Timothy Geithner, alors président de la Réserve fédérale de New-York. Goldman Sachs aurait empoché 12,9 milliards de dollars, sans que le Congrès en soit informé.

Désormais les hyènes médiatiques sont lâchées sur Goldman Sachs et les politiques européens poussés par la BRI ne lâcheront plus leur proie. « Le Parlement européen doit monter une enquête sur l’origine de la crise de la dette grecque », a affirmé mardi le chef du groupe libéral au Parlement européen, Guy Verhofstadt. Les banques d’investissement devraient être entendues dans ce cadre, selon lui. Il ne fait aucun doute que la compromission de la Banque Goldman Sachs sera avérée au terme d’une enquête européenne. Il deviendra alors impossible de se poser des questions sur les mêmes liens qui unissent le gouvernement américain avec la banque.

Comment les liens se sont-ils tissés entre l’administration américaine et la banque Goldman Sachs ?

La légende veut que, pour financer sa campagne, Barack Obama ait levé sur internet quelques 600 millions de dollars auprès de 3,1 millions de « grassroots », de petits donateurs, ayant fait cadeau au candidat de sommes inférieures à 200 dollars. Faux et archi faux ! Une enquête du Washington Post en date du 22 octobre et intitulée « Big Donors Drive Obama’s Money Edge » (Les gros donateurs sont la force motrice du fric d’Obama) démontre que « seul un quart de ces 600 millions provient du “petit peuple” ». Aux Etats-Unis, la loi est très stricte en matière de financement de campagnes électorales. On peut donner au maximum 2 000 dollars à un candidat fédéral et 28 500 dollars au comité national d’un parti politique. Pour contourner ces limites, Obama a tout simplement créé une kyrielle de nouveaux comités : le Comité pour le Changement, l’Obama Victory Fund… Le moyen le plus rapide pour remplir les caisses des antennes locales du parti démocrate implantées dans tous les Etats !

Le coût de la campagne 2008 sera le double de celle de 2004, le triple de cette de 2000. Cette explosion du coût de la politique est à mettre principalement sur le compte des démocrates, responsables de 60 % des sommes recueillies et dépensées. Ils ont recueilli 52 % de plus en contributions qu’en 2004, alors que le trésor de guerre des républicains n’a augmenté que de 2 %. À lui seul, Barack Obama a collecté et dépensé 605 millions de dollars pour conquérir la Maison-Blanche depuis qu’il a lancé sa campagne, début 2007, dont 150 millions pour le seul mois de septembre. Un communiqué du Centre for Responsive Politics (CRP )  avait annonçé que l’élection 2008 serait « la plus coûteuse de l’histoire ». La facture de l’élection du président, vice-président, d’un tiers du Sénat et de l’ensemble des représentants au Congrès sera, selon les calculs de cette organisation indépendante, d’au moins 5,3 milliards de dollars, dont 2,4 milliards pour la seule course à la Maison-Blanche.

Obama est le premier candidat de l’histoire des élections américaines qui refuse la subvention électorale de l’Etat fédéral (84,1 millions de dollars) et finance entièrement sa campagne grâce aux donateurs privés. Un coup fatal porté au mode de financement public des élections. Du jamais vu et sans doute un nouveau problème à régler pour le financement des futures campagnes politiques. Pas mal pour un candidat censé incarner la gauche de l’échiquier politique. Barack Obama a beaucoup communiqué sur ses méthodes de financement consistant à s’appuyer sur les petits donateurs privés.

Il a récolté 600 millions de dollars au cours de cette campagne, simple détail, les trois quarts de cette somme ne proviennent pas des militants de base mais de grands donateurs, VIP, grandes fortunes, lobbies, entreprises,  il est donc clairement choisi par des lobbies financiers. Parmi les financements d’Obama, 400 millions sont le fait de groupes financiers, à commencer par Goldman Sachs, une des banques d’affaires au cœur du présent krach financier, et dont Henry Paulson  secrétaire d’État au Trésor, fut PDG. Il est révélateur que Warren Buffet, classé par le magazine Forbes comme l’homme le plus riche du monde, ait également apporté son soutien à Obama, aux côtés d’autres capitalistes notoires comme George Soros, Eric Schmidt (Google), William Daley (JP Morgan Chase), Penny Pritzker (Hyatt)… Il a également été soutenu par Paul Volcker, ancien directeur de la Fed, dont le rôle était alors de pousser à la réduction des salaires, à la destruction des emplois…

Durant les primaires, Obama s’était engagé à faire campagne sur fonds publics. Dès qu’il a été assuré de l’investiture de son parti, en juin, il a fait volte-face, s’étant aperçu que la mobilisation autour de sa candidature lui permettrait de rassembler plus d’argent par lui-même qu’il n’en recevrait de l’État. Sa décision, écrit Michael Luo dans le New York Times du 20 octobre « a sonné le glas du système de financement public de la politique ».

« Il a fait sauter les digues », tempête John McCain. Le sénateur républicain de l’Arizona avait coopéré avec le sénateur démocrate du Wisconsin Paul Wellstone pour faire passer une législation encore plus restrictive contre la « politique de l’argent ». « Nous allons assister à l’inondation de la vie politique par des flots d’argent, et l’histoire nous enseigne que cela finit toujours par des scandales. » L’histoire lui donnera rapidement raison, car le sénateur de l’Illinois va faire le pont entre Wall Street et Hollywood. Vous avez dit démocratie?




Carnaval, vous faites la fête?

22022010

Aujourd’hui débute le carnaval de Bâle, avec le Morgenstraich. Le carnaval de Bâle est l’un des principaux carnavals d’Europe. Pendant trois jours, les carnavaleux de Bâle et uniquement eux, font la fête en se moquant des événements de l’année et de l’actualité, essentiellement locale, à travers des lanternes sur lesquelles figurent des commentaires et des dessins haut en couleur et en verve. Il faut cependant comprendre le switzerdütsch pour apprécier pleinement l’humour ironique des bâlois. Il faut être matinal pour découvrir le Morgenstraich. Le coup d’envoi est donné à 4 h du matin, mais il faut y être bien avant pour se faire une place et pour sentir l’ambiance monter au fur et à mesure que les secondes s’écoulent et nous rapprochent de l’heure fatidique où Bâle sera plongée dans le noir total. Gare alors à ceux qui laisseraient une lumière allumée par mégarde ou qui n’auraient pas calfeutré leur vitrine illuminée !

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Quand la lumière s’éteint, que le silence se fait pour entendre les quatre coups de la cloche de l’Hôtel de Ville dont le dernier s’achève dans les roulements de tous les tambours de toutes les « fifres-tambours » vous sentez la puissance et la force du Morgenstraich. Les « fifres-tambours » sont à Bâle une tradition qui remonte à la nuit des temps. A les voir défiler par centaines le matin du Morgenstraich on se dit que toute la population de Bâle doit jouer du fifre ou du tambour pour être aussi nombreuse. Le défilé permanent de ces groupes dans les petites rues du vieux Bâle a quelque chose de magique. Telle une armée bien organisée, les « bataillons » de fifres-tambours se mettent en marche de tous côtés vers le centre-ville de Bâle à la lumière des lampions richement décorés, souvenir des torches d’antan.

Mais l’antique tradition des torches de carnaval est encore bien vivante dans la ville voisine de Liestal. Dans la vieille ville, on franchit une porte millénaire et on attend l’heure fatidique de la tombée de la nuit, 19 heures pour assister à l’ébranlement de la tradition. Des dizaines, des centaines de cliques masquées, avec lampions, fifres et tambours vont dévaler la pente, précédant plusieurs dizaines de chariots de feu, précédés de porteurs de lourdes torches portées à dos d’hommes et aussi d’enfants. Les flammes montent à plusieurs mètres de haut, les pompiers veillent au grain, on doit parfois s’accroupir, s’écraser contre nos voisins pour ne pas être brûlés. Tout ce monde de flammes franchit la porte, les pompiers arrosent chaque passage.  On est sidérés par la discipline de ce public, ces milliers de personnes qui se pressent si près des flammes.

De toutes les fêtes religieuses, car cela en est une, le carnaval est la fête la plus célébrée dans ces villes suisses, de loin plus que la fête de Noël. Pourquoi une telle puissance spirituelle s’exerce t’elle sur le reposoir de Lilith (Bâle) aujourd’hui ? Pour le comprendre il faut un œil spirituel qui pénètre la surface des évènements festifs et révèle le fond de toutes ces choses cachées et mystérieuses.

LA SUITE…




Goldman Capone pris la main dans le Sachs

17022010

Le Veau d’or s’est réincarné en Homme d’or ( Gold-Man). Lloyd Blankfein, s’est vanté de “faire le travail de Dieu« I’m doing God’s work », et compte tenu de ce que Goldman Sachs accomplit en Europe, le marchand du temple de Wall Street va rapidement apprendre à ses dépends que le dieu dominant en Grèce est Zeus, le dieu de la foudre, tout comme Baal le fut chez les peuples sémites. A n’en point douter, les prophètes de Bâle à la BRI vont appeler sur les marchands du temple américain le feu du ciel, la grêle et les vents impétueux.

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Les choses vont bien plus vite que je ne le pensais. Il y a peu, j’écrivais dans l’article http://schoenel.unblog.fr/2010/02/08/tempete-chez-loncle-sam/  Lilith va se planquer en Australie avec le corps sacerdotal de la BRI.  Comme c’est ballot, je suis encore tombé dessus. 24 banques centrales et des autorités monétaires, y compris la Réserve fédérale américaine et la Banque centrale européenne, sont réunis à Sydney pour se rencontrer dans un lieu secret. De quoi vont-ils parler ? De stabilité monétaire bien sûr, mais surtout de la manière de soumettre des banques comme Goldman Sachs et JPMorgan Chase qui n’ont pas jugé utile de se soumettre aux maîtres de Bâle, notamment en ne participant pas aux réunions de janvier à Bâle. Ces banques là peuvent numéroter leurs abattis, car elles sont dans le collimateur de la BRI.

Depuis dix-huit mois, les révélations se succèdent sur les méthodes de gangsters qui régissent le capitalisme du XXIesiècle. Moins de dix jours après le raid spéculatif contre l’euro, Der Spiegel, le New York Times et l’agence Bloomberg révèlent que c’est la banque d’affaires Goldman Sachs, aidée par quelques autres, qui avait proposé au gouvernement grec un astucieux produit dérivé permettant de camoufler une partie de ses dettes. Et ce au vu et au su de Bruxelles! En d’autres termes: à l’heure où l’Union européenne veut mettre les Grecs au pain sec et à l’eau pour «rassurer» les milieux d’affaires, on comprend que les seuls qui ignoraient la magouille étaient ceux qui aujourd’hui sont appelés à payer les pots cassés… Quant à la banque étasunienne, elle aurait perçu 300millions de dollars en commissions pour cette manoeuvre, paraît-il, parfaitement légale.

Qu’ont donc fait les Nosferatu de la division comptable de la banque bien nommée «l’homme en or»? Selon le magazine allemand Der Spiegel, qui le premier a consacré un article au sujet, les cracks de Goldman ont sorti des dettes du bilan, les ont transformées en un véhicule financier baptisé swap. Le tout ayant été articulé sur des taux de change fictifs. On répète, on souligne, les taux de change étaient fictifs. Bref, on a caché une dette sous la forme d’un contrat de devises. Le pire, c’est que ce qui a été fait en Grèce l’a été ailleurs. En Espagne, en Italie, les tontons flingueurs de Goldman et leurs petits camarades de JP Morgan, de la Chase et autres ont appliqué la recette élaborée en Grèce. À Berlin et à Paris, une des raisons qui expliquent la volonté de Merkel et de Sarkozy de secourir la Grèce se nomme justement l’Espagne et l’Italie. L’Union Européenne est attaquée sur ses bases monétaires, il ne fait aucun doute que la riposte prendra le même chemin, mais en sens inverse, direction Wall Street puis la FED.

Le congrès américain enquête en ce moment sur la manière dont 200 milliards de dollars d’argent public dépensés pour sauver le plus gros assureur américain, AIG, ont finalement bénéficié pour une bonne part à Goldman Sachs, client d’AIG, et dont les bénéfices et les bonus ont continué à exploser l’an dernier. La Maison-Blanche, elle, reste très ambiguë sur ces sujets. D’un côté, Barack Obama annonce une loi pour encadrer les banques. De l’autre, il vient de qualifier de très doués les PDG des plus grands établissements de Wall Street. Il faut dire que beaucoup d’ex-dirigeants de Goldman Sachs occupent toujours des places de choix dans l’administration américaine.

Simon Johnson, l’ancien chief economist du FMI, appelle de ses voeux un « audit spécial » de la Commission de Bruxelles sur les agissements de Goldman Sachs et la manière dont la firme a été impliquée dans d’autres « arrangements » du même type, avec la bienveillance tacite de Mario Draghi, actuel président du Forum de stabilité financière et dirigeant de Goldman Sachs Londres à l’époque. Il s’interroge aussi sur la passivité des régulateurs américains et de la FED. « Ont-ils approuvé ces activités qui portaient directement atteinte à l’intégrité de l’Union européenne ? »

Du laisser-faire américain entre les banksters et la dette publique et privé il n’y a qu’un petit pas qui est presque franchi, alors il deviendra évident que la Grèce n’aura en fait que révélé les lacunes des Etats-Unis qui sont identiques et même pires. Le monde financier se lézarde et se fissure de plus en plus entre l’Amérique et l’Europe, entre le dollar et l’euro, les dettes américaines et européennes. Un nouveau monde économique se dessine sous nos yeux, voyant l’émergence d’une nouvelle puissance économique et monétaire mondiale. Cette entité bâtie sur des alliances fragiles, politiques, économiques et monétaires,  rejoint  dans les écritures les prophéties de Daniel et de Jean dans l’Apocalypse, pour en épouser tous les contours jusque dans les moindres détails.  

Esaïe 43 : 9  Que toutes les nations se rassemblent, Et que les peuples se réunissent. Qui d’entre eux a annoncé ces choses? Lesquels nous ont fait entendre les premières prédictions? Qu’ils produisent leurs témoins et établissent leur droit; Qu’on écoute et qu’on dise: C’est vrai! 10  Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, Vous, et mon serviteur que j’ai choisi, Afin que vous le sachiez, Que vous me croyiez et compreniez que c’est moi: Avant moi il n’a point été formé de Dieu, Et après moi il n’y en aura point. 11  C’est moi, moi qui suis l’Eternel, Et hors moi il n’y a point de sauveur. 12  C’est moi qui ai annoncé, sauvé, prédit, Ce n’est point parmi vous un dieu étranger; Vous êtes mes témoins, dit l’Eternel, C’est moi qui suis Dieu. 13  Je le suis dès le commencement, Et nul ne délivre de ma main; J’agirai: qui s’y opposera?




El Nino 2010

12022010

Deutéronome 5:11 Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain; car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain.

Tempêtes de neige aux Etats-Unis, canicule au Brésil, inondations meurtrières au Mexique, sécheresse en Equateur: les catastrophes s’accumulent sur le continent américain, où les météorologues montrent du doigt le phénomène climatique « el Nino« . Ce réchauffement cyclique des eaux du Pacifique équatorial, qui s’accompagne de manifestations atmosphériques inhabituelles dans le monde entier, a fait sa réapparition en juin dernier, et devrait persister jusqu’à la fin mars, selon les experts. Sur des images de l’administration américaine des océans et des conditions atmosphériques, « el Nino » apparaît sous la forme d’une masse rouge, synonyme de hautes températures, qui s’étend à travers le Pacifique, de l’Australie jusqu’à l’Amérique centrale. El Nino chamboule le régime des vents et des courants sur le Pacifique, la pression atmosphérique augmente à l’ouest de cet océan et baisse à l’est, les eaux chaudes de l’ouest du Pacifique migrent vers les côtes du Pérou, bouleversant le climat.

De l’Alaska à la Terre de Feu, il s’est traduit ces dernières semaines par des dérèglements de tous ordres.

L’expression El Niño (signifiant “l’Enfant Jésus” en espagnol) était utilisé à l’origine par les pêcheurs le long des côtes de l’Équateur et du Pérou et s’appliquait à un courant océanique chaud qui apparaît habituellement au moment de Noël pour ne disparaître que quelques mois plus tard. J’avais déjà écris sur ce blog, que plus on avancerait vers le temps du jugement précédant le retour de Jésus et plus des phénomènes inhabituels frapperaient la planète. Ils augmenteront en intensité tout en se rapprochant dans le temps, comme les contractions d’une femme prête à accoucher. Des termes comme : exceptionnel, record, unique, jamais vu, accompagneraient les commentaires évoquant ces phénomènes jusqu’à ce qu’ils se confondent avec ceux des écritures. Luc 21:11  il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel.

Blasphémer le nom de Jésus en l’associant à la fête de Noël est déjà grave, mais le superposer à un phénomène climatique tient de la folie dans ces temps de la fin. Folie dont on peut désormais mesurer toute l’étendue, car en plus ils y ajoutent cette année des olympiades, autres grandes fêtes païennes. http://lettrealepouse.free.fr/breves/LAE2.htm

 Une espèce de mille-feuilles religieux c’est constitué où s’empile toutes les outrances de notre temps, de la catholique Amérique du sud à la protestante Amérique du nord, jugez vous-même de l’effet.  

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Aux Etats-Unis une tempête de neige historique avec des niveaux de neige record frappe les habitants de New York et de Washington se sont retrouvés sous une montagne de neige, qui a entraîné l’annulation de vols et la fermeture des écoles, des bâtiments publics et du quartier général de l’ONU. Avec deux tempêtes exceptionnelles en moins d’une semaine, Baltimore, Philadelphie et Washington ont connu les chutes de neige les plus importantes depuis que les relevés météorologiques existent aux Etats-Unis, avec notamment 1,71 m dans la capitale. Le blizzard a donné lieu à des carambolages en série et à une journée noire dans les aéroports. Quelque 5.700 vols ont été annulés pour la seule journée de mercredi dans la mégalopole américaine, selon un décompte de USA Today, qui souligne qu’il n’y avait pas eu une telle pagaille dans le ciel depuis le 11 septembre 2001.

Au Canada c’est le printemps pour fêter les olympiades d’hiver, les habitants de la région de Cypress Mountain ont pris l’habitude de voir voler au-dessus de leur tête un Sikorsky S64 Skycrane, le deuxième plus gros hélicoptère du monde. L’énorme oiseau de fer jaune et rouge, habitué à transporter des troncs d’arbre, balance des tonnes de neige du haut des sommets vers les pistes en mal d’enneigement, qui vont accueillir les compétitions olympiques de snowboard et de free-style. A 30 km de Vancouver, les autorités se battent quotidiennement contre la douceur exceptionnelle de la météo. Pour répondre au réchauffement climatique provoqué par El Nino, les organisateurs ont mobilisé cent-cinquante camions qui vont chercher la neige jusqu’à 260 km de Vancouver. Des hélicoptères lâchent des balles de paille permettant de solidifier les pistes sur les bas-côtés. Selon les statistiques météorologiques, cette zone devrait normalement recevoir 86 centimètres pendant les 16 jours des Jeux de Vancouver. Au moinsces jeux soit-disant écolo seront verts. Le décès d’un lugeur géorgien vendredi à l’entraînement aura jeté une ombre tragique sur la cérémonie d’ouverture des XXIe jeux Olympiques d’hiver, qui a démarré à 18 h locale.

« Il y a au moins deux joueurs dans cette partie: el Nino et l’Atlantique nord », a déclaré la semaine dernière à l’AFP Klaus Wolter, climatologue de l’université du Colorado.

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A l’inverse, près de 8.000 kilomètres plus au sud, les Cariocas fondent sous un soleil brûlant à Rio de Janeiro, où l’Institut national de météorologie (Inmet) a enregistré des températures sans précédent depuis plus de 50 ans. Mardi, avec 46,3 degrés, il faisait plus chaud dans « la ville merveilleuse » que dans le Sahara et dans tout autre endroit du monde, à l’exception de la ville d’Ada, dans l’est du Ghana (deux degrés de plus), selon l’Organisation météorologique mondiale. Cette vague de chaleur a provoqué la mort de 32 personnes âgées à 350 kilomètres plus au sud, à Santos, selon les services municipaux.

Mais dans le reste de l’Amérique latine, ce sont surtout des inondations qui ont causé des dégâts meurtriers. Dans l’Etat brésilien de Sao Paulo, voisin de celui de Rio, des pluies quasiment ininterrompues ont entraîné la mort de plus de 70 personnes depuis la fin décembre.

Au Mexique, des déluges inhabituels pour la saison ont fait 42 victimes dans l’ouest du pays et des mesures d’urgence ont été prises dans la capitale Mexico, en raison d’une panne du système de drainage et du débordement des eaux usées.

En Bolivie, des pluies diluviennes ont également fait dix morts et plus de 22.000 sinistrés, tandis qu’au Pérou voisin, les autorités ont dû mettre en place un pont aérien sans précédent pour évacuer 3.500 touristes bloqués près des ruines de la citadelle inca du Machu Picchu.

L’état d’urgence a aussi été déclaré à Buenos Aires, en prévision d’une possible crue du fleuve Parana.

L’eau manque en revanche sérieusement plus au nord. L’Equateur affronte ainsi sa plus grave sécheresse depuis 40 ans et au Venezuela, le président Hugo Chavez a décrété l’état d’urgence, car trois centrales hydro-électriques, assurant normalement 70% de la production du pays, tournent au ralenti.




Première présidence européenne

11022010

Le premier président permanent de l’Union européenne (UE), Herman Van Rompuy, a présidé jeudi en début d’après-midi à Bruxelles un sommet informel du bloc 27 pour l’élaboration du programme économique 2020.  Il s’agit du premier sommet de l’UE après l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, soit le premier rendez-vous de toutes les figures du plus grand bloc politico-économique du monde, dont M. Van Rompuy, le Premier ministre espagnol José Luiz Rodriguez Zapatero qui prend la présidence tournante de l’UE au premier semestre de cette année, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, et le président du Parlement européen Jerzy Buzek.

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Quelle incroyable surprise ! Les bras m’en tombent, l’Union européenne s’est montrée solidaire de la Grèce à l’occasion de la réunion programmée ce jeudi à Bruxelles. Un accord a été trouvé ce matin en présence d’Angela Merkel, Nicolas Sarkozy, Herman Van Rompuy, José M. Barroso et Jean Claude Trichet. Tout ce cirque m’aura bien fait rigoler, il faut reconnaître que les comédiens sont bons et savent faire dans le théâtrale. L’UE prendra des mesures « coordonnées » pour assurer la stabilité de la zone euro, tout en demandant au gouvernement grec de mettre en oeuvre son plan d’austérité budgétaire « avec détermination et rigueur ». « Les Etats-membres de la zone euro prendront des mesures déterminées et coordonnées, si nécessaire, pour préserver la stabilité financière de la zone euro dans son ensemble. Le gouvernement grec n’a demandé aucun soutien financier… », « …La commission surveillera étroitement la mise en œuvre de ces recommandations en liaison avec la BCE et proposera les mesures additionnelles nécessaires en s’appuyant sur l’expertise technique du fonds monétaire international. Une première évaluation serait faite en mars », a expliqué Herman Van Rompuy, président stable du conseil européen à 13 h 15 à Bruxelles.

« SI LES GRECS FONT UNE LEVÉE D’OBLIGATIONS ET QUE CELA NE MARCHE PAS, ON LES ACHÈTERA » affirme la France. Ainsi se termine le premier sommet de la nouvelle ère européenne. Sommet, placé principalement sous le sceau monétaire, « crise » oblige. L’ euro et ce qu’il représente, vient de faire une éclatante démonstration de sa puissance, car il est désormais admis que son rôle peut être salvateur pour peu que les nations qui l’acceptent, se soumettent à l’autorité de tutelle de la BCE et du président européen. Les peuples d’Europe ont gagné leur première bataille monétaire et peuvent désormais passer fièrement sous l’arc de triomphe de Titus, pour entrer dans la gloire de leur Maître.

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La commedia dell’arte Grecque.

10022010

On connaissait les tragédies grecques, hop, grâce aux comédiens européens et le théâtre de la BCE, voilà le burlesque grec. Evidemment le peuple grec trouve cela moins comique, car il passe à la moulinette de l’austérité budgétaire.

Un retour précipité d’Australie de Jean-Claude Trichet, président de la Banque centrale européenne en Europe, des fuites dans la presse révélant l’élaboration d’un plan d’aide à Athènes… Les marchés financiers ont très bien accueilli ces informations. La prime de risque sur la dette grecque, très élevée, a chuté. Le prix d’une assurance sur le risque de défaut de l’Etat grec (CDS) a baissé de 80 points, à 340 points, selon Markit. Les autres pays visés par les marchés, Portugal, Espagne et Irlande, ont suivi la même tendance. Par ailleurs, Bruxelles travaillerait à la mise en place rapide d’une gouvernance économique commune pour éviter la répétition du scénario grec… Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, aurait transmis en début de semaine un document aux 27, évoquant la création d’un « gouvernement économique » entre les pays de la zone Euro, via des incitations financières octroyées aux « bons élèves ».

sarkogrec.jpgLes discussions se poursuivent cet après-midi lors d’une télé-conférence des ministres des Finances de la zone euro organisée à l’initiative du président de l’Eurogroupe Jean-Claude Juncker. Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet et le nouveau commissaire aux Affaires économiques et monétaires Olli Rehn doivent également y participer. Le Premier ministre grec George Papandreou était de son côté à Paris pour des entretiens avec Nicolas Sarkozy et François Fillon avant de rejoindre Bruxelles dans la soirée pour y rencontrer le Président du gouvernement espagnol José Luis Zapatero et d’autres dirigeants socialistes.

Le gouvernement grec a décidé de prendre de nombreuses mesures drastiques pour établir un plan de rigueur jamais vu dans ce pays. En Grèce ou en Espagne, les promesses des gouvernements de ramener le déficit budgétaire dans les clous des critères de convergence viennent se heurter à l’opposition des syndicats, notamment de ceux des fonctionnaires, qui refusent de faire les frais des cures d’austérité. Le syndicat grec de la fonction publique Adedy, qui a lancé un appel à une grève nationale de 24 heures mercredi pour protester contre le plan d’austérité du gouvernement, n’a pas exclu de nouvelles actions dans les semaines à venir. Il est certain que tous les pays d’Europe vont connaître une sévère cure d’austérité. La crise économique se déplaçant du secteur financier vers le secteur public, les risques augmentent, tout comme l’intensité avec laquelle on en ressent les conséquences. En Lettonie, dont la monnaie est ancrée à l’euro, les coupes dans les dépenses publiques ont accéléré la chute du pays dans la dépression. Le PIB a baissé de 24 % en deux ans. L’Irlande, qui réduit son déficit par des baisses générales des salaires des fonctionnaires, a vu son PIB décroître de 8 % au cours de la même période. La semaine dernière en Grèce, les agriculteurs ont déclenché des émeutes pour refuser un gel de leurs subventions.

Les contours d’une nouvelle Europe politique et économique se dessine, avec ses bâtiments hautement symboliques, comme Le Conseil de l’Europe à Strasbourg (http://schoenel.unblog.fr/2009/05/06/60-eme-anniversaire-du-conseil-de-leurope/) et bientôt le siège de la BCE à Frankfort. La charge spirituelle inscrite dans la symbolique de leur architecture est très révélatrice de l’esprit qui anime la Bête qui sort de la mer. Tour de Babel et Colisée pour le conseil de l’Europe, Twin Towers et Grossmarkthalle pour le siège de la BCE. Vous pouvez la visiter ici : http://www.ecb.int/ecb/premises/intro/tour/html/index.en.html

Les visiteurs accéderont au siège par la Grossmarkthalle, l’ancien marché de gros de Francfort, ce qui prête à polémique en cette période de commémoration de la libération des camps nazis. Construit en 1928, ce bâtiment servait, sous le régime hitlérien, à regrouper les juifs avant leur déportation. 13500 juifs furent menés dans les caves du marché de gros avant d’être envoyés dans les camps de la mort. Ce bâtiment est un monument historique qui sera intégré dans la structure des tours jumelles de la BCE, et particulièrement son entrée. Franchement là Lilith se surpasse dans la symbolique et renvoie à l’image du billet de cinq euros. J’espère qu’ils conserveront la plaque commémorative à l’entrée de la BCE.

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Texte de la plaque : Die Großmarkthalle war von 1941 bis 1945 Sammelpunkt für die Deportation jüdischer Männer, Frauen und Kinder aus Frankfurt und Umgebung. Auf Anordnung der Gestapo war ihnen mitgeteilt worden, sie sollten „evakuiert“ oder „zum Arbeitseinsatz nach Osten“ gebracht werden. Man raubte ihnen die letzte Habe und mißhandelte sie in den Kellern der Halle. Dann wurden sie wie Vieh in Güterwaggons geladen. Die Ziele der Transporte waren Orte der Vernichtung.

Le marché de gros était le point de ralliement de 1941 à 1945 pour la déportation des Juifs, hommes, femmes et enfants de Francfort. Par ordonnance de la Gestapo, on leur avait dit qu’ils devraient être «évacuée» ou utilisé «comme main-d’œuvre à l’Est ». Ils les ont dépouillés de leurs dernières possessions et maltraités dans les caves du marché. Puis ils ont été embarqués comme du bétail dans les wagons. Les destinations des transports étaient des lieux d’extermination.




L’envol d’europa

9022010

Depuis le début de cette année vous avez peut être le sentiment que le blog se transforme en blog économique. C’est l’activité eschatologique du moment qui motive c’est état de fait. Car les choses, mine de rien, filent à un train d’enfer et j’ai du mal à suivre Lilith à la trace, tant le dragon ancien remodèle le monde à son image à la vitesse grand V. Je suis intimement convaincu que tout ce qui se prépare en douce en ce moment n’à qu’un but, réaliser et traduire dans les faits le chapitre d’Apocalypse 13 qui annonce la venue d’un nouvel empire, d’une nouvelle gouvernance et monnaie antéchrist.

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Comment parler d’une seule voix pour asseoir son influence face à la Chine et les Etats-Unis ? Comment créer assez de croissance pour préserver le mode de vie européen ? Confronté à ces défis, le nouveau président de l’Union européenne, le belge Herman Van Rompuy, pourrait proposer lors du somment européen de jeudi une « gouvernance économique » commune. Le président de la Banque centrale européenne, Jean-Claude Trichet, a modifié son agenda pour y assister. Le président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy, aurait évoqué,  la création d’un « gouvernement économique » des 27 pays membres, une proposition qui ravira la France depuis longtemps favorable à un tel projet. Nicolas Sarkozy pourrait faire des propositions en ce sens jeudi, lors du prochain sommet européen. « Les récents développements dans la zone euro soulignent l’urgence de renforcer notre gouvernance« , estime pour sa part Herman Van Rompuy.

Premier exécutif européen constitué selon les règles du traité de Lisbonne, l’équipe de l’ancien Premier ministre portugais a obtenue une large majorité du Parlement européen, aujourd’hui à Strasbourg. Et comme il fallait s’u attendre, le discours est le même que celui du président européen du côté de la nouvelle Commission européenne mise en place ce mardi. Son président reconduit, José Manuel Barroso, a insisté devant le Parlement européen, sur l’importance d’avoir une Europe qui parle « avec une seule voix » et dont les politiques économiques soient « mieux coordonnées. » Pour comprendre le sens spirituel de tout ceci je vous invite à lire cette étude de texte que j’ai faite il y a quelques années déjà et que vous trouverez ici : http://lettrealepouse.free.fr/menora/inversion/inversion2.htm

« Il faut une coordination économique plus forte« . M. Barroso a pris la défense de la monnaie unique européenne, dont le cours a été plombé ces derniers jours par les inquiétudes sur la situation financière de plusieurs pays de la zone euro, à commencer par la Grèce. Le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet, a écourté son déplacement en Australie pour retourner en Europe avant le sommet européen. Il voyage aujourd’hui pour être sûr de pouvoir assister à la principale session du sommet de Bruxelles et conforter les déclarations de Barroso et Van Rompuy. Comme l’adoption du traité de Lisbonne, puis l’élection du président européen Van Rompuy, tout ne fut qu’une mascarade démocratique, et on peut être certain que la future « gouvernance économique européenne» sera du même tonneau.

La Grèce avec à peine 2% de la dette européenne ne représente presque rien dans l’économie européenne, et la tempête monétaire qu’elle provoque,  suffirait juste à faire des vagues dans un verre d’eau. Même les PIGS ensembles, avec 10% des dettes européennes ne suffisent pas à justifier tout le remue-ménage actuel, sauf s’il est volontairement provoqué par la BCE elle-même. C’est quand même une extraordinaire coïncidence, qu’à peine le traité de Lisbonne validé, le nouveau président choisi et la commission revotée, tout cela au pas de charge, que la monnaie européenne se retrouve comme par hasard au même moment au cœur des débats politiques. On nous prend vraiment pour des imbéciles, non ?

Vous allez voir avec quel maestria la BCE va régler le problème monétaire européen et soi-disant sauver l’euro en volant au secours de la Grèce, au prix de grands sacrifices cela va de soit. Alors, mine de rien Mr Trichet fera remarquer au monde entier que la situation économique des Etats-Unis est strictement identique à celle de la Grèce, je vous laisse imaginer la suite…

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En attendant la fin inéluctable du dollar, la BCE reconstruit les Twin Towers en Europe, histoire de démontrer au monde, que le nouvel ordre mondial monétaire se trouve à Frankfort maintenant. La Banque centrale européenne a donné son feu vert à la construction d’un nouveau bâtiment de 48 étages qui abritera ses locaux à Francfort pour un coût d’un milliard d’euros. Pour la première fois de son histoire, l’institution financière européenne sera dotée d’un siège permanent. Le bâtiment, qui sera situé à l’extrémité est de Francfort, comprend deux tours entrelacées autour de l’ancien marché de fruits et légumes de la ville qui avait servi aux nazis de point de rassemblement des prisonniers juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.







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