Souvenir de Bâle
30082010
J’aime bien cette manière d’agir de notre Dieu. Il n’évite pas l’adversaire, Il l’affronte face à face pour lui écraser la tête. Mon Dieu s’invite au cœur même du royaume des ténèbres, le reposoir de Lilith à Bâle, et au son du shofar et dans les acclamations annonce au monde entier que bientôt et en un jour comme annoncé par les prophètes, renaîtra Israël sur sa terre.
Il y 113 ans, le 29 août 1897, s’ouvrait à Bâle le Premier Congrès Sioniste sous la direction de Théodore Herzl. Lors de cette première grande rencontre internationale juive « médiatisée » depuis de nombreux siècles, 208 délégués juifs venus de 16 pays emplirent la salle.
Le Congrès représentait tous les groupes sionistes qui fonctionnaient à l’époque, et eut un impact important sur les communautés juives, particulièrement en Europe, mais aussi sur les gouvernements : la création d’un organisme qui proposait une solution politique pour le peuple juif, en récréant un Etat sur la terre ancestrale, ne pouvait qu’intéresser les populations, même si au sein du peuple juif, nombreux étaient ceux qui s’opposaient à cette idée pour diverses raisons.
Herzl fut élu comme Président du Congrès et comme leader du mouvement sioniste. Un programme fut élaboré et voté, portant le nom de « Programme de Bâle », et qui fixait entre autre que « le sionisme a pour objectif de créer un foyer juif en Eretz Israël ». Durant ce même Congrès, il fut décidé de la création d’un Fonds qui serait chargé d’acquérir des terres en Eretz Israël pour les Juifs. Ce Fonds vit le jour 4 ans plus tard, en 1901, sous le nom de K.K.L, « Keren Kayemet Le-Israël».
A la fin du Congrès, Théodore Herzl d’exclama : « A Bâle, j’ai fondé l’Etat des Juifs…dans cinq ans peut-être, dans cinquante ans sûrement, tout le monde le reconnaîtra ». Et effectivement, 50 après exactement, en 1947, l’ONU décidait de la création d’un Etat juif, mais Herzl n’était plus là pour le vivre.
Déjà avec la naissance de Yeshoua, le serpent c’est fait proprement piétiné de la tête à la queue, de la plus belle manière. Le Seigneur fait venir des mages d’orient, les attire dans son pays pour se présenter devant Hérode le roi illégitime d’Israël installé par Rome et les pharisiens qui le conseillaient sur la religion juive. Le simple fait que l’Eternel envoie des mages et non des prophètes vers les pharisiens et le roi, en dit long sur la haute estime que le Dieu d’Israël à pour ces hommes qui ont le meurtre chevillé au corps et dont plus tard Yeshoua dira que leur père est le diable.
Les Mages iraniens sous les achéménides, représentent la classe sacerdotale par excellence. Plus tard, ils reprirent nombre de rites et de coutumes zoroastriens, et finirent par être considérés comme les disciples de Zarathoustra, qui lui-même devint le plus grand des Mages. Après la chute de l’empire achéménide (330), la religion iranienne a été entraînée dans le mouvement syncrétiste qui caractérise l’époque hellénistique. En 247 se fonde la nouvelle dynastie des Arsacides, qui encouragera l’hellénisation jusqu’au I siècle. Les Mages constituent alors la caste des prêtres sacrificateurs. Ils adoraient Anahita mais étaient aussi liés à Mithra. Mithra était alors adoré dans tout l’empire, et ce dieu avait des rapports particuliers avec les Rois. Les Mystères de Mithra commencent à se propager dans le monde méditerranéen, ainsi que le mythe du Roi-Sauveur naissant d’un rocher en présence de bergers, tel que le présente l’hymne gnostique de la Perle. En trouvant Yeshoua (Dieu sauve) dans une crèche avec des bergers, c’est évidemment Mithra qu’ils pensent avoir trouvé. Alors que c’est précisément ce mythe que le christianisme va combattre et chasser de la surface du globe, ou presque, il reste Noël et le culte du dimanche….
En s’annonçant de cette manière, le Seigneur provoqua directement l’adversaire dans toutes ses autorités terrestres et religieuses. La royauté, la prêtrise et même la divinité seraient désormais contestées aux hommes et au diable, pour être gagnées par Yeshoua sur la croix.
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