Reprise du carrousel monétaire 2
5102010Le monde se trouve « au beau milieu d’une guerre des changes internationale », selon les mots de Guido Mantega, le ministre des Finances brésilien. Ainsi, la foire d’empoigne monétaire reprend de plus belle sur le front monétaire. Le Seigneur l’avait annoncé, http://schoenel.unblog.fr/2010/08/24/990/, car cela va remodeler le monde économique d’une façon radicale dans un avenir proche. La victime majeure sera le dollar et la monnaie dominante l’euro à cause de sa très forte charge spirituelle. http://schoenel.unblog.fr/773/
Souvenez-vous des annonces apocalyptiques, qui annonçaient pendant les vacances l’explosion de la zone euro et la mort de l’euro. Qu’en est-il aujourd’hui ?
Dans le pugilat en cours, il y a une « victime » : l’euro. Il gagne en force. La devise européenne rassure. Elle tient lieu de refuge. Avec la situation de l’Irlande, celle de la Grèce ou de l’Espagne, l’euro ne devrait pas faire le fier. Eh bien, en un mois, il a gagné 7 % par rapport au billet vert : il flirte cette semaine avec les 1,4 dollar. Dans un monde gouverné par Mammon, la monnaie est devenue l’expression physique du corps de ce dieu, ce qui revient à en imprimer la marque sur les hommes et les « posséder » spirituellement parlant. Quand le processus en cours sera terminé, le monde se réveillera dans le chapitre Ap 13:17 et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. Depuis maintenant quelques années, vous pouvez suivre pas à pas le processus sur le blog, sans que le diable ne puisse cacher quoi que ce soit.
Les grandes zones monétaires sont en train de s’engager dans une série de dévaluations compétitives. Certains parlent désormais ouvertement d’un état de guerre monétaire, de conflit mondial sur les taux de change. Le premier front désormais est américano-chinois. Les Etats-Unis accusent la Chine de maintenir sa monnaie, le yuan, à un taux artificiellement sous-évalué par rapport au dollar. La Chambre des représentants considère que cette prime aux exportations chinoises est l’équivalent d’une subvention déguisée. Et les élus américains envisagent de prendre des mesures de rétorsion commerciale. La banque centrale américaine, la Réserve fédérale (Fed), elle, a déjà répliqué à sa manière. Au titre du soutien à l’activité, elle mène ce qu’on appelle une politique de « quantitative easing » (QE) : elle achète des bons du Trésor américains – autrement dit, elle fait marcher la planche à billets. Résultat : une pression à la baisse sur le dollar, afin de rendre à leur tour les exportations américaines plus concurrentielles…
Présenter le « quantitative easing » comme une arme monétaire est ridicule, car en fait les US n’ont plus d’autre alternative que celle-là, car ils sont ruinés et plus personne ne veut d’un dollar sans valeur. On cache donc la misère derrière le voile monétaire en feignant de croire à une dévaluation compétitive. Rien de tout cela est exact, ce pays finira ruiné et retournera à la barbarie avant d’être totalement détruit. http://lettrealepouse.free.fr/menora/4sceaux/4sceaux.html. Pourquoi cela se passe-t-il ainsi ? Car le jugement commence dans la maison de l’Eternel en premier. 1Pi 4:17 Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Evangile de Dieu ?
Mais pour l’heure suivons le développement monétaire en cours. Pas question pour le Japon de laisser s’envoler le yen, sans montrer les dents. Son puissant voisin la Chine a clairement montré son jeu en achetant massivement du yen, déclenchant la fureur de la Banque centrale du Japon. Lundi 4 octobre, celle-ci se réunissait pour un conclave de deux jours. Objectif clairement annoncé : lutter contre la cherté du yen, et cela par tous les moyens.
Et un tour de moulinette supplémentaire dans la machine à guerre monétaire. Les mouvements des Chinois, des Américains et des Japonais sur leur monnaie se sont immédiatement traduits par une augmentation des devises des pays émergentes néfaste aux exportateurs locaux. Lesquels souffrent déjà : les Brésiliens ont vu le real s’apprécier de 30 % depuis début mars 2009, + 25,5 % pour le won coréen, idem pour la roupie indonésienne, etc… Il n’en a pas fallu plus aux Brésiliens qui avaient prévenu : « nous n’hésiterons pas à racheter les dollars excédentaires (en vendant du real) ». Jeudi dernier, la banque centrale du Brésil a vendu plus de real contre des dollars (baisse du real comme résultat) durant cette seule journée que durant un mois entier ordinaire.
L’euro fort, Pékin y contribue également par le biais de ses investissements. En guise de préambule au sommet UE-Asie, Wen Jiabao a effectué ce week-end une visite officielle en Grèce. Il s’est déclaré prêt à investir dans les obligations d’Etat, principaux instruments de refinancement de la Grèce à la suite de la crise de la dette qui a mené le pays au bord de la faillite en mai. L’aide de la Chine est le résultat de mois de négociations menées par la Grèce, qui souhaite recommencer à emprunter sur les marchés internationaux dès l’année prochaine. Elle intervient alors que la Chine, dont les colossales réserves de change (officiellement 2 400 milliards de dollars, officieusement plus de 3 500) consistent essentiellement en des titres de dette américains, cherche à diversifier ses placements. Avant de s’intéresser à la Grèce, le pays avait déjà fait l’acquisition cette année de titres espagnols, pour un montant total de 400 millions d’euros. En agissant ainsi la Chine soutient l’euro contre le dollar, contribuant toujours plus à son affairmissement.
Catégories : economie