Mt 6:21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur.
Cette année il n’y aura pas de « bataille de Noël« , comme l’année dernière, contre ce puissant esprit antéchrist qui gagne tant les cœurs que les esprits dans le monde occidental dit chrétien. Laissons donc le monde soigner avec Lilith son cholestérol et son diabète, à coup de doses massives de foie gras et de Châteauneuf du Pape, pour revenir à l’actualité du moment.
Le combat spirituel dans lequel est plongé notre monde est intense et le nerf de cette guerre est pour le diable l’argent. Aujourd’hui son trône est à Bâle à la BRI, car en contrôlant celle-ci il contrôle le monde, mais de tout temps le diable c’est appuyé sur la richesse pour corrompre le monde, il a même essayé grossièrement avec Jésus en lui offrant la richesse et la gloire en échange de sa soumission. En règle générale les cadeaux d’argent du diable sont toujours empoisonnés et mènent à la mort. C’est par ce biais qu’il est entré dans le cœur de Juda pour vendre son maître aux religieux, mais il a déjà essayé bien avant de détruire le Christ par le biais des mages d’Orient à sa naissance.
Noël oblige, j’aimerais revenir sur un aspect des choses qui traditionnellement est traité de manière diamétralement opposée à la mienne. Le monde va déverser ses richesses au pied de l’ashéra représentée aujourd’hui par un sapin, et qui dans l’antiquité était l’arbre planté dans les temples pour représenter la reine du ciel. La Bible indique qu’un culte lui était rendu dans le temple de YHWH. Ainsi, le roi Josias, vers -630, « ordonna [...] de retirer du sanctuaire de Yahvé tous les objets de culte qui avaient été faits pour Baal, pour Ashera et pour toute l’armée du ciel [...]. Il supprima les faux prêtres que les rois de Juda avaient installés et qui sacrifiaient [...] à Baal, au soleil, à la lune, aux constellations et à toute l’armée du ciel. [...] Il démolit la demeure des prostituées sacrées, qui était dans le temple de Yahvé[...] ». Deuxième livre des Rois, 23:4 et suivants. Sur ce blog je traite de ce sujet de long en large et en travers depuis des années, je n’y reviendrais donc pas aujourd’hui. C’est la manière dont la richesse est utilisée, qui m’intéresse aujourd’hui.
Dans le culte païen et idolâtre de Noël, le diable et les ennemis du Christ ont introduit une dimension nouvelle de la perversité au travers de la tradition des Rois mages. On appelle traditionnellement Rois mages (en fait « les mages », dans l’Évangile selon Matthieu) les visiteurs qui, ayant appris la naissance de Jésus, vinrent de pays étrangers lui rendre hommage en lui apportant des présents d’une grande richesse symbolique : or, encens et myrrhe. Il n’est nullement fait mention, dans l’évangile, qu’ils aient été trois, ni même qu’ils aient été rois. Le nombre de trois est supposé du fait que trois cadeaux aient été apportés. Il n’y a absolument aucun nom d’indiqué dans l’évangile, mais la tradition populaire dit que les trois rois Mages se nommaient Melchior, Baltazar et Gaspard.
Les rois mages venant adorer le Christ, symbolisent pour la Grande Prostituée de Rome la reconnaissance du christianisme comme religion conforme à la Tradition primordiale (à l’origine de toutes les religions, donc catholique qui signifie universelle) : les mages venant d’Orient représentent les trois pouvoirs : pouvoir royal (l’or), pouvoir sacerdotal (l’encens) et pouvoir spirituel (la myrrhe). Ces trois pouvoirs correspondent aux trois mondes représentés par les trois couronnes sur la tiare du vicaire et pape de Rome. Les mages se prosternant devant le Christ signifient que les trois pouvoirs reconnaissent l’orthodoxie du christianisme par rapport à la Tradition primordiale. Cette tiare papale, symbole d’autorité chez les perses, Strabon en dit que celles des grands de la Perse ressemblaient à celle des mages, dont la tête était enveloppée dans des bonnets de laine foulée, fait en forme de tour qui descendaient sur les joues. Par ce symbole d’autorité, le pape perpétue la tradition des mages perses qu’il remplace aujourd’hui.
Les mages sont évoqués uniquement par l’Évangile selon Matthieu, mais celui-ci n’en fait pas des rois, ne leur donne pas de noms et ne précise pas leur nombre. Il signale seulement que ces mages venaient d’Orient. Il devait donc s’agir de membres d’une classe sacerdotale importante, comme il en existait alors chez les Perses, ayant à la fois un rôle politique, religieux et scientifique. En fait, les Mages formaient la caste sacerdotale des Mèdes, comme les Brahmanes sont la caste sacerdotale des Indiens. Certains Mages sont prêtres. Ils ont diverses fonctions : interpréter les songes, pratiquer la divination, sacrifier au Soleil, à la Lune, à la Terre, au Feu, à l’Eau et aux Vents, chanter la théogonie, participer au pouvoir politique, faire des sacrifices royaux, procéder à des rites funéraires. Comme le montre une sculpture de Kizkapan, ils portent un bonnet, ils officient sur un autel du feu. Le mot « mage » existe donc en Occident depuis le V s. av. J.-C. En perse, mag signifie « science, sagesse ». Héraclite (vers 500 av. J.-C.) est le premier à utiliser le mot, en énumérant « les somnambules, les mages (μάγοι), les bacchants, les ménades, et les initiés. » Hérodote, vers 420 av. J.-C., précise le sens : « Les tribus mèdes sont : les Bouses, les Parétacènes, les Strouchates, les Arizantes, les Boudiens, les Mages (μάγοι).
Les mages sont des occultistes et astrologues. À l’époque hellénistique (depuis la conquête d’Alexandre le Grand, vers 330 av. J.-C.), « on ne trouvait rien de mieux que de placer tout écrit de magie, d’alchimie, d’occultisme sous l’autorité de Zoroastre ou de quelque autre prétendu mage » (comme Ostanès). Mais Héraclite ((500 av. J.-C.) associait déjà les « mages » avec les initiés, les bacchants. Le mot français « magie » vient du latin magia, lui-même issu du grec μαγεία (mageia), « religion des mages perses », « sorcellerie ». Les mages ne sont rien d’autre que la forme sacerdotale la plus éloignée qui soit de celle que rendent les vrais serviteurs de Dieu. Les mages sont les serviteurs et adorateurs du Diable.
Esaïe 2 : 5 Maison de Jacob, Venez, et marchons à la lumière de l’Eternel ! 6 Car tu as abandonné ton peuple, la maison de Jacob, Parce qu’ils sont pleins de l’Orient, Et adonnés à la magie comme les Philistins, Et parce qu’ils s’allient aux fils des étrangers. 7 Le pays est rempli d’argent et d’or, Et il y a des trésors sans fin ; Le pays est rempli de chevaux, Et il y a des chars sans nombre. 8 Le pays est rempli d’idoles ; Ils se prosternent devant l’ouvrage de leurs mains, Devant ce que leurs doigts ont fabriqué. Les chars et chevaux dont il est question ici, représentent symboliquement le soleil et étaient placés dans les temples. Les trésors étaient donc destinés au dieu soleil magnifié par les mages. On le voit, les prophètes comme je le fais aujourd’hui, dénonçaient déjà jadis les mêmes idolâtries qu’aujourd’hui, mettant en opposition le dieu soleil à la lumière de l’Eternel.
Dans les temps les plus anciens, notamment chez les Chrétiens d’Orient, l’Épiphanie était une date plus importante que celle de Noël. Non pas parce que les Rois mages étaient jugés plus importants, mais parce que l’anniversaire de la présentation de l’Enfant Dieu au monde des hommes semblait plus essentielle que celui de sa naissance physique. Aujourd’hui, le 25 décembre s’est imposé afin que par le biais du catholicisme aucune ambiguïté ne soit plus possible et que c’est bien une fête païenne en l’honneur de Mithra qui soit célébrée et non une fête soi-disant chrétienne, mais l’Épiphanie clôt toujours dans la fête, le cycle de Noël. Les tableaux, mosaïques ou dessins les plus anciens représentent les Rois mages en costume persan, avec des pantalons serrés à la cheville et des bonnets phrygiens qui symbolise Mithra le dieu solaire; ils offrent leurs présents selon le rite de la Perse, en tenant les offrandes dans des mains recouvertes par leurs manteaux. Ce n’est qu’à partir du IXème siècle qu’on prend l’habitude de les désigner comme des rois, avec des couronnes sur la tête.
Il est évident que toutes ses choses vous le saviez déjà, non ? Vous les ignoriez ? Ah bon ! Comme c’est curieux, vous aurait-on menti ? Mais alors que venaient faire les rois mages en Israël ? Adorer le vrai Dieu en Jésus-Christ ? Honorer un grand roi, comme ils le prétendent ?
Écrit au VIème siècle, le Livre de la caverne des trésors raconte l’histoire traditionnelle de ces mages orientaux qui seraient venus adorer le Christ peu de jours après sa naissance. L’ouvrage rappelle qu’une prophétie voulait que de l’or, de l’encens et de la myrrhe aient été déposés par Adam en Perse, sur le mont Nud (un mot qui signifie « paradis »), pour être apportés au Messie dont la venue devait être annoncée par un astre extraordinaire. De génération en génération, douze mages étaient chargés de guetter ce signe du ciel en montant tous les ans sur la montagne et en y priant pendant trois jours tout en observant le firmament. Or, deux ans avant la naissance du Christ, ils auraient aperçu une étoile ressemblant à une jeune fille portant sur son sein un enfant couronné. Ils prirent aussitôt les présents et suivirent l’étoile qui allait les mener jusqu’à Bethlehem.
Le diable qui connait parfaitement les écritures, savait donc que le Messie devait venir et naitre à Bethlehem, mais il ne savait pas quand. Cela il l’apprit le jour où Zacharie, le père de Jean Baptiste, fut rempli du Saint-Esprit, et prophétisa la venue du Messie en Luc 1. A partir de là, la machine diabolique mis en place depuis des siècles par le diable se mit en mouvement, pour honorer le fils de Dieu comme le dit la tradition ? Pas du tout, mais pour indiquer la cible à éliminer à Hérode, ce roi fou et paranoïaque, qui n’hésitera pas une seconde à faire tuer tous les enfants de deux ans et au-dessous qui étaient à Bethlehem et dans tout son territoire, selon la date dont il s’était soigneusement enquis auprès des mages. C’est uniquement parce que le Seigneur est intervenu, comme avec Balaam, en interdisant par songe, le seul langage qu’ils considéraient comme étant divin, qu’ils ne revinrent pas auprès d’Hérode.
Si je reviens sur cette histoire, c’est pour vous mettre garde. Ce n’est pas parce qu’une personne vient avec les bras chargés de richesses vers vous, qu’elle est animée de bonnes intentions. Aujourd’hui, pendant ces jours de fêtes, des richesses immenses vont être déposées dans les Eglises dites chrétiennes, aux pieds des sapins et offert de diverses manières à l’occasion de Noël, mais sachez que si vous participez à cela, ce n’est pas Dieu que vous honorerez, mais le diable et ceux qui le servent, ceux dont Jésus à dit : Jn 8:44 Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge.