Le trésor des sages – partie 1
14 12 2010Alors que le monde se prépare à déverser ses richesses aux pieds de Mithra et de la Reine du ciel pendant la nuit de Noël, que vont faire les fils de Dieu cette nuit-là ?
Cette année un heureux hasard joint le shabbat à la fête antéchrist de Noël, c’est donc le jour parfait pour se détourner de l’idolâtrie et du paganisme ambiant pour revenir en toute pureté vers le Seigneur et l’honorer pour le Shabbat. Mais que va-t-on faire de notre trésor ?
J’ai donc posé cette question au Seigneur et me suis promis de suivre à lettre sa Parole : Malachie 3 : 10 Apportez toutes les dîmes aux lieux ordonnés pour les garder, et qu’il y ait provision dans ma maison; et dès maintenant éprouvez-moi en ceci, a dit l’Eternel des armées, si je ne vous ouvre les canaux des cieux, et si je ne répands en votre faveur la bénédiction, en sorte que vous n’y pourrez point suffire. Dans le cadre de la Loi, le but premier du système de la dîme était le soutien du temple et de la prêtrise d’Israël. Par conséquent, l’obligation de prélever des dîmes cesserait lorsque l’alliance de la Loi mosaïque arriverait à son terme après avoir été accomplie grâce à la mort du Christ sur le poteau de supplice (Ép 2:15 ; Col 2:13, 14). Il est vrai que les prêtres lévitiques continuèrent à servir au temple de Jérusalem jusqu’à sa destruction en 70, mais à partir de 33, les chrétiens étaient devenus membres d’une prêtrise nouvelle et spirituelle qui n’était plus entretenue par des dîmes. — Rm 6:14 ; Hé 7:12 ; 1P 2:9.
Le Seigneur ne s’est pas opposé au principe, car au moment où ils arrivent à Capernaüm, Jésus et les disciples rencontrent les agents qui percevaient l’impôt pour le temple, probablement celui que Moïse avait prescrit en Exode 30, 11-16, ou peut-être celui fixé par Néhémie (10, 32-33). Les receveurs de ces didrachmes demandent à Pierre: «Votre maître ne paie-t-il pas les didrachmes? Il dit: oui». Par cette réponse spontanée, Pierre, sans consulter son maître, le met au rang des Juifs zélés. Dans le système politique et religieux officiel, il ne veut pas qu’on traite son maître comme un étranger. D’ailleurs le Seigneur en tant qu’homme, né sous la loi, dans son chemin d’obéissance et d’humiliation, se soumettait aux ordonnances et aux autorités en place. Dès son entrée dans la maison, Jésus, selon sa divine connaissance de toutes choses, s’adresse à Pierre: «Que t’en semble, Simon? Les rois de la terre, de qui reçoivent-ils des tributs ou des impôts, de leur fils ou des étrangers? Pierre lui dit: Des étrangers. Jésus lui dit: Les fils en sont donc exempts. Mais, afin que nous ne les scandalisions pas, va-t’en à la mer, jette un hameçon, et prends le premier poisson qui montera; et quand tu lui auras ouvert la bouche, tu y trouveras un statère; prends-le, et donne-le-leur pour moi et pour toi.» Ici le Seigneur associe son disciple avec Lui dans sa dignité de fils. Pierre comme chef de l’Eglise représente l’Epouse de Christ et dans ce cas l’Epoux pourvoit à la charge de l’Epouse.
C’est épisode de la vie de Jésus nous enseigne qu’il est une attitude à avoir face aux autorités de ce monde et une autre face à celle de notre Père dans le ciel. Bien qu’étant roi et identifié au temple lui-même, Jésus laisse le choix à chacun de se déterminer par rapport à ce qu’Il représente. L’impôt du Temple, pour un juif, était d’un demi-sicle d’argent par an. A l’époque de Jésus les Juifs ne pouvaient pas frapper des pièces d’argent et devaient donc utiliser les pièces romaines ou grecques. Pour le temple ils n’utilisaient que le sicle de Tyr. En effet les juifs ne voulaient pas du statère romain avec un empereur divinisé, ni de la tétradrachme grecque qui leur rappelait la profanation du temple par Antiochus Epiphane; Il ne leur restait plus que le sicle de Tyr (le plus pur en argent) mais qui portait d’un côté l’effigie du dieu de la ville: Melquart, et de l’autre un aigle avec l’inscription: « de Tyr, lieu saint et sanctuaire ». N’ayant pas le droit de frapper des pièces en argent ils se contentaient de cela.
Le culte de Baal Melkart est introduit à Samarie par Jézabel, dans le but de nier le fait que Yahvé soit le seul dieu d’Israël. Comme fils du dieu sémitique El le grand taureau, il est représenté par un veau, les fameux veaux d’or bibliques, dont il représente le principe. A Tyr, il est vénéré tout à la fois comme un dieu solaire et comme le dieu du commerce. Tous les ans on lui brûlait un bûcher d’où l’on faisait voler un aigle, symbole du phénix, qui devait revenir au bout de chaque grande année. Cette fête du phénix, instituée en l’honneur de Melqart et célébrée probablement aux environs de l’équinoxe du printemps, était une des fêtes les plus solennelles. Melkart mêlé au Phénix, symbolise la résurrection de toute la nation au travers de son dieu. C’est une préfiguration satanique de l’œuvre de Jésus sur son Epouse divine, qui meurt et renaît par le baptême et qui aussi appelé le soleil de justice, l’étoile du matin. Malachie 4:2 Mais pour vous qui craignez mon nom, se lèvera Le soleil de la justice, Et la guérison sera sous ses ailes; Vous sortirez, et vous sauterez comme les veaux d’une étable…
On ne peut que féliciter le choix extrêmement judicieux des prêtres qui choisirent le sicle de Tyr comme monnaie du temple, au moment où le Messie d’Israël s’y tenait, Lui qui représentait le temple et la monnaie en circulation son contraire antéchrist. La charge symbolique et spirituelle de tout ce commerce ne pouvait qu’enflammer la colère du Seigneur. “12 Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. 13 Et il leur dit: Il est écrit: Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs.” (Matthieu 21 : 12 – 13).
Le lendemain, la surprise étant passée, des gens mécontents de s’être fait bousculer avaient réussi à mobiliser les responsables du Temple et les pharisiens qui ne se privèrent pas d’interpeler Jésus assez rudement : « As-tu un signe à nous donner qu’il te revient à toi de prendre soin du Temple de cette façon-là? » Jésus leur répondit avec des mots qu’ils reçurent comme un défi: « Essayez de détruire ce Temple de Dieu et je le relèverai en trois jours. » Trop aigris par la fermeté de Jésus qui les affrontait, ils ne lui demandèrent pas quel sens avaient ses paroles; ainsi ils ne surent jamais qu’il faisait référence à son corps plutôt qu’au monument de pierre. Partant de ce qu’ils avaient compris, ils répliquèrent: « Ce temple construit en quarante-trois ans par nos ancêtres, tu ne nous feras pas croire que tu peux le relever en trois jours! » Puisqu’ils ne cherchaient pas à comprendre le vrai sens de sa parole, Jésus jugea inutile de répondre et les quitta. Aujourd’hui cette parole est accomplie.
Mais vous actuellement, quel temple bâtissez-vous et avec quelle monnaie ?
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