Le trésor des sages – partie 2
19 12 2010Alors que le système politico-religieux de la Bête de l’Apocalypse est en passe d’être restauré, il convient de définir formellement une position personnelle qui soit une réponse claire aux autorités spirituelles et temporelles de ce monde. La puissance de Rome restaurée aujourd’hui, représente le septième royaume annoncé en Apocalypse 17 et qui n’est rien d’autre que l’Union européenne associée à l’Union méditerranéenne. Les dénominations chrétiennes ne voient rien et laissent faire ou évacuent le problème ou attendant l’enlèvement. L’aveuglement est la caractéristique de l’Eglise de la fin des temps, la vierge folle qui dort dans la nuit, quand à l’enlèvement, il arrivera au dernier jour et n’épargnera pas à l’Epouse la confrontation avec l’antéchrist. Si on écarte le laissez-faire, il reste la collaboration active avec les catholiques ou la résistance en Christ.
Les enfants de Dieu, comme le fut Jésus en son temps, doivent être le reflet parfait de la Parole divine afin qu’elle devienne chair et prenne vie en nous. C’est notre détermination par la foi, qui marque comme un sceau notre appartenance au royaume de Dieu ou de la Bête. «Que les commandements que je te prescris aujourd’hui soient gravés dans ton cœur ; tu les inculqueras à tes enfants, tu en parleras constamment, dans ta maison ou en voyage, en te couchant et en te levant. Attache-les en signe sur ta main, et porte-les comme un fronteau entre tes yeux.» (Deutéronome 6:4-9). Si cette loi qui est supérieur à toutes les lois ne s’applique pas à vos existences, alors c’est celle-ci qui lui est inférieur s’applique. Apocalypse 13:16 Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, 17 et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
Aujourd’hui comme par le passé, face au royaume de Dieu nous sommes confronté à ce choix Deutéronome 30:19 J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité. Cette année le hasard du calendrier oppose le shabbat à l’esprit de Noël et force donc au choix du seigneur que l’on veut servir. Ce jour permet également de choisir à qui nous allons donner nos trésors, à la nouvelle Rome ou à Dieu. J’ai donc soumis cette question personnellement au Seigneur et voici la réponse qui me fut donnée. « Maître, nous savons que tu parles et enseignes de façon correcte, que tu es impartial et que tu enseignes les chemins de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis oui ou non de payer l’impôt à César ? » Pénétrant leur fourberie, Jésus leur dit : « Faites-moi voir une pièce d’argent. De qui porte-t-elle l’effigie et l’inscription ? » Ils répondirent : « De César ». Il leur dit : « Eh bien, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu » » (Lc 20, 20-26 ; Mc 12, 13-17 et Mt 22, 15-22).
À relire les évangiles, nous nous trouvons devant un paradoxe : alors que Jésus semble relativement ouvert à ceux qui exercent à son époque le pouvoir politique, il se montre intraitable vis-à-vis de ceux qui exercent le pouvoir religieux. Si Jésus parle volontiers des grands de ce monde, de leur luxe, de leurs festins et de leurs guerres, s’il dénonce leur prétention à se faire appeler « bienfaiteurs », jamais on ne le voit contester le pouvoir de l’empereur ou du roi Hérode Antipas. Tout au plus affirme-t-il à ceux qui lui apprennent qu’Antipas veut le tuer, que rien ne l’empêchera d’accomplir sa mission ou, lorsqu’il avertit les siens qu’ils auront à comparaître devant les gouverneurs et les rois, que les persécuteurs ne pourront rien contre eux.
Jésus ne donne pas de directives proprement politiques à ses disciples, pas plus qu’il ne demande aux publicains ou aux centurions qu’il rencontre d’abandonner le service de l’État. Il invite à aimer et à prier pour ses ennemis (Lc 6, 27-35). Ainsi, lorsqu’on vient l’arrêter, ordonne-t-il à ses disciples de ne pas utiliser les armes et il proteste contre ceux qui le prennent pour un brigand (Lc 22, 47-53). Certes, le message de Jésus et ses appels à la justice ou à l’amour des ennemis ont des incidences sur la réalité politique. Mais il faut reconnaître qu’en tant que messager et artisan du Royaume de Dieu, il n’a jamais prétendu que son pouvoir se substituait à celui des rois de ce monde (voir Lc 4, 5-6 ; Ac 1, 6). Un passage mérite ici notre attention, celui du denier à César. « Eh bien, rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu »
D’une certaine manière, le Seigneur recadre habillement les choses, en dépossédant le caractère divin du culte impérial qui avait divinisé César en ce temps-là, pour lui donner une dimension purement temporelle et non plus spirituelle. Le second message qui est attaché en filigrane dans la réponse du Christ est celle-ci : « Le Seigneur donne toute autorité à César sur la terre d’Israël, car ceux qui y habitent, n’adorent pas le Dieu d’Israël en esprit et en vérité. S’opposer à cette volonté, c’est s’opposer à la volonté de Dieu. » Pour avoir voulu ignorer cette volonté du Christ, la génération suivante sera déportée à Rome, le pays rayé de la carte, le temple détruit et son trésor payera le Colisée de Rome. La chose est développée par l’apôtre Paul.
« Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui résiste à l’autorité se rebelle contre l’ordre établi par Dieu. Et les rebelles se feront eux-mêmes condamner. En effet, les magistrats ne sont pas à craindre quand on fait le bien, mais quand on fait le mal. Veux-tu n’avoir pas à craindre l’autorité ? Fais le bien et tu en recevras des éloges ; car elle est un instrument de Dieu pour te conduire au bien. Mais crains, si tu fais le mal ; car ce n’est pas pour rien qu’elle porte le glaive : elle est un instrument de Dieu pour faire justice et châtier qui fait le mal. Aussi doit-on se soumettre non seulement par crainte du châtiment, mais par motif de conscience. N’est-ce pas pour cela que vous payez les impôts ? Car il s’agit de fonctionnaires qui s’appliquent de par Dieu à cet office. Rendez à chacun ce qui lui est dû : à qui l’impôt, l’impôt ; à qui les taxes, les taxes ; à qui la crainte, la crainte ; à qui l’honneur, l’honneur » (Rm 13, 1-7).
Replaçons le passage dans son contexte. Paul vient d’exhorter les chrétiens de Rome à « ne rendre à personne le mal pour le mal, ayant à cœur ce qui est bien devant tous les hommes, en paix avec tous si possible, autant qu’il dépend de vous » (Rm 12, 17-18). Il a défini les rapports et les devoirs concrets de chaque chrétien vis-à-vis des autorités, en particulier magistrats et percepteurs des taxes. Il enchaîne maintenant sur la seule attitude possible : « Que chacun se soumette aux autorités en charge » (Rm 13, 1).
Pour Paul, cette soumission répond à un ordre voulu par Dieu « car il n’y a pas d’autorité qui ne vienne de Dieu… » En insistant sur la nécessité de payer les impôts ou les taxes, il lui importe que soient accomplis les devoirs civiques. Le bon citoyen n’a rien à craindre, les « rebelles » si. Dans un monde marqué par une conception de l’autorité héritée de l’Ancien Testament et d’une certaine culture grecque, Paul dit aux chrétiens de Rome qu’ils ne peuvent se placer ni au-dessus ni à côté de ceux qui exercent le pouvoir. Les autorités et les institutions civiles ne sont pas mauvaises. Reflets de la Puissance divine, elles participent même à son œuvre.
Et aujourd’hui, qu’en est-il ? Nous sommes dans une situation parfaitement identique, mais dans des rôles inversés. La question n’est plus posée aux juifs, mais aux chrétiens : « Maître, nous savons que tu parles et enseignes de façon correcte, que tu es impartial et que tu enseignes les chemins de Dieu selon la vérité. Nous est-il permis oui ou non de payer l’impôt à César ? » La Bête de l’Apocalypse est la reconstitution de l’empire romain, qui lui-même est la réponse de Dieu aux chrétiens d’Europe qui se sont détournés de Sa volonté pour accomplir celle de Satan et l’adorer. Ne voulant plus servir le Seigneur et lui rendre le culte qui lui est dû, l’Eternel les soumet à l’ennemi, le diable à qui ils doivent se soumettre et rendre un culte nouveau, jusqu’à les contraindre par la force : Ap 13:16 Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçussent une marque sur leur main droite ou sur leur front, 17 et que personne ne pût acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom.
Nous avons aujourd’hui le sceau de la couronne mariale apposé sur tous les symboles d’autorités en Europe, le politique et le monétaire. Toute personne est contrainte à sa soumission, car ainsi le veut le Seigneur. Pour s’en extraire il existe un moyen simple auquel le Seigneur a pourvu, la conversion. Du temps de Jésus cela revenait à prendre du trésor du temple pour le donner à César par le biais de l’impôt, alors qu’aujourd’hui il suffit de faire l’inverse. (J’interromps la poursuite de mon exposé, car au moment précis où j’écrivais le mot ‘inverse’, tout c’est inversé dans mon texte et c’est en hébreu en partant de la droite vers la gauche que le texte c’est poursuivi, alors que je ne sais même pas comment on effectue cette opération dans mon traitement de texte ???. J’ai dû annuler la mise en forme pour revenir au texte en français. Clairement le Seigneur est intervenu pour soutenir cette lettre aujourd’hui, un miracle de plus, parmi ceux qu’Il effectua cette semaine).
Puisque le Seigneur a pris le relais, le reste sera ainsi dit l’Eternel !
Voici le choix que je mets devant vous :
Aujourd’hui Israël représente la partie émergée d’un iceberg qui dans sa partie profonde révèle que le temps des nations touche à sa fin et que le temps de la fin débute. La restauration de cette nation fut annoncée par Jésus et de nombreux prophètes, il signifie aussi qu’un temps de grâce est accordé aux juifs afin qu’ils puissent reconnaitre leur Messie en Yeshoua. Comme chrétiens, il nous appartient de soutenir et d’accompagner cette œuvre divine dans nos prières et nos actes au quotidien.
Puisque l’impôt permet d’une certaine manière de se déterminer spirituellement par rapport aux autorités, tant spirituelles que temporelles, notre famille a fait le choix de manière collective de payer ses impôts à Israël, puisque le système fiscal français le permet. Le principe est le suivant: Les dons ou cotisations accordés sans contrepartie au profit de certains organismes (organismes d’intérêt général, fondations ou associations reconnues d’utilité publique, partis politiques) peuvent faire l’objet d’une réduction d’impôt. http://vosdroits.service-public.fr/F426.xhtml . Pour bénéficier de dons, les organismes doivent respecter certaines conditions : être à but non lucratif, avoir un objet social ou une gestion désintéressée, ne pas fonctionner au profit d’un cercle restreint de personnes. Ce qui est le cas du KKL de France, représentant français de Keren Kayemeth LeIsraël (fonds national juif, littéralement : « fonds pour la création d’Israël ») Le KKL de France a pour mission essentielle de collecter des fonds en France en vue de réaliser des projets concrets en Israël (plantation de forêts, construction de réservoirs d’eau, d’aires de jeux ou de repos, de routes de sécurité, d’infrastructures diverses…). http://www.kkl.fr/Les-realisations-du-KKL-uid590.html
Pour ce qui nous concerne, la décision fut prise pendant les fêtes de l’Eternel en septembre et se concrétisera par la plantation de 3000 arbres près de Jérusalem dans le parc de France-Adoulam avec mise en place d’une stèle pour marquer l’évènement en faisant un don au KKL. Cela augmente nos impôts indirectement de 50% pour le Seigneur, mais les réduits à zéro pour financer la Bête en Europe, car le don est déductible des impôts. Ce fut notre décision à l’époque, mais c’est approuvé par le Seigneur aujourd’hui.
Alors aujourd’hui, où allez-vous placer votre trésor en cette période de Noël ?
Merci pour ce bel article et pour le lien du kkl. Soyez richement bénis !