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Le FMI entre en guerre (monétaire)

29012011

Depuis que les médias ont repris la suite de mes articles sur la guerre monétaire j’ai réorienté mes articles sur des sujets différents. Mais cela n’enlève rien à l’intensité spirituelle qui se cache derrière le conflit monétaire en cours. Outre la monnaie qui n’est que le dessus de l’iceberg, une lutte de fond concernant la gouvernance mondiale est en cours. Un nouveau royaume, ayant une structure et architecture totalement différente apparait de plus en plus au grand jour. Analysons l’actualité par le biais du ‘Notre Père’. Pour ce faire j’utiliserais la traduction littérale. http://www.eglise-orthodoxe.eu/pdf/notre_pere.pdf

Notre Père qui es aux cieux,
Que ton Nom soit sanctifié
Que ton Règne vienne
Que ta Volonté soit faite
comme au ciel ainsi sur terre

Donne-nous aujourd’hui notre pain substantiel
Et remets-nous nos dettes comme nous remettons à nos débiteurs,
Garde-nous de consentir à la tentation
mais délivre-nous du malin.

Cette prière peut être scindée deux parties, le royaume des cieux et et celui terrestre du malin. Une étude exhaustive de cette prière serait intéressante à faire, mais ce n’est pas l’objet de cet article. Quand Jésus l’a prononcé, c’était inspiré par l’Esprit-Saint de Dieu, qui désire ardemment que ce qui est dans le ciel se reflète ici-bas sur la terre. Le diable bien sûr voit les choses d’un tout autre œil, et prend ces paroles à l’envers afin que sa volonté satanique s’exerce sur « la terre comme au ciel ». Notez que seul le français inverse le terme de la prière du Christ dans ce sens, car les paroles exactes sont l’inverse.

La prière satanique s’exprime de manière concrète ainsi :
Moi le malin je vous ai emprisonné
Parce que vous avez cédé à la tentation
Désormais je vous noie sous un torrent de dettes
Et je vous retire ainsi votre pain quotidien.

Moi le diable je fais ma volonté
sur la terre et j’attaquerai le ciel.
Mon règne total vient
Parce que vous souillez le Nom
du Dieu sauveur qui es au ciel.

Etablir le royaume de Satan de manière totale selon les écritures, c’est voir la Bête de l’Apocalypse ou la Statue de Daniel dans son expression entière.  Cela fait maintenant des années que sur ce blog,  je cible de manière précise ce que représente ces images spirituelles, soit l’Europe et le catholicisme. Mais il faut que tout cela prenne une dimension planétaire et universelle, pour cadrer avec les écritures. Ainsi les institutions internationales, doivent impérativement s’incorporer dans la structure de base de la Bête.

Voilà encore, comment un pas de plus est fais dans cette direction.

Le FMI vante les mérites de l’Europe dans la rigueur budgétaire

Le Fonds monétaire international a encouragé jeudi les efforts des pays européens pour réduire leurs déficits budgétaires, et blâmé les Etats-Unis, le Japon et le Brésil pour leurs dérapages, dans des prévisions sur les finances publiques des grandes économies mondiales.

Plutôt que de revenir sur le thème de la crise de la dette en Europe, le FMI vante les mérites de la rigueur adoptée par trois pays en zone euro (Allemagne, Espagne et France) ainsi que le Royaume-Uni.

Certes ils ne sont pas tirés d’affaire. Sur les marchés de la dette, « les tensions seront particulièrement prononcées au premier semestre de l’année, période pendant laquelle les pays de la zone euro entreront en concurrence avec d’autres pays avancés cherchant à refinancer environ 5.000 milliards de dollars d’emprunts », a prévenu le FMI. Mais « la pression des marchés est jusqu’à présent restée limitée à un petit nombre d’Etats membres de la zone euro » (Grèce, Portugal et Irlande), ajoute le document.

A l’inverse, et malgré la croissance, « le rythme du rééquilibrage budgétaire ralentit cette année dans quelques grands pays », ont noté les économistes du FMI. Le jugement le plus sévère concerne les Etats-Unis, qui font cavalier seul dans la relance en espérant réduire le déficit par la croissance. Pour le FMI, le déficit budgétaire américain va s’aggraver lors de l’exercice 2011, pour être le plus élevé du G20, à 10,8% du PIB. Le Bureau du budget du Congrès l’estimait mercredi à 1.480 milliards de dollars, soit davantage que le record de l’exercice 2009.

Le Japon, qui cumule une dette publique colossale (227,5% du PIB estimés pour cette année), est aussi tancé. « La baisse déjà modeste du déficit global prévue pour 2011 a été réduite » par un supplément de dépenses approuvé par les députés en novembre, a constaté le FMI.

Pour M. Cottarelli, les différents avertissements lancés par les agences de notation à Washington et Tokyo, comme l’abaissement d’un cran de la note du Japon jeudi par Standard and Poor’s, « soulignent l’urgente nécessité de concevoir des plans plus spécifiques pour réduire le déficit ».

Comme vous pouvez le constater, de plus en plus, le FMI avec DSK à sa tête, devient un élément structurant majeur de la Bête européenne, dans le sens ou par le biais de la dette, elle se détourne des Etats-Unis pour soutenir l’Europe. La dégradation de la note américaine sur ses dettes n’est plus qu’une question de semaines. Après, la remise en question du dollar comme monnaie internationale sera ouvertement posée comme étant essentielle. La perte du statut de monnaie de réserve pour les US signera leur ruine totale et l’établissement définitif du royaume de la bête par Satan.




Jamais, nous ne laisserons tomber l’euro, jamais !

27012011

Le 41e Forum économique mondial (WEF) réunit jusqu’à dimanche 2.500 participants dans les Alpes suisses. Trente-cinq chefs d’Etat et de gouvernement, 80 ministres, huit dirigeants de banques centrales et 1.400 acteurs du monde de l’économie assistent à la réunion, qui a pour thème cette année « Normes communes pour une nouvelle réalité ».

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Le président français Nicolas Sarkozy a défendu jeudi à Davos, devant un parterre de grand patrons, sa volonté de mettre en place à la tête du G20 une meilleure régulation du système monétaire ou des marchés des matières premières, et promis de défendre l’euro jusqu’au bout. Au détour d’une question, Nicolas Sarkozy s’est livré à une défense sans ambiguïté de l’euro. « Je peux vous assurer que, aussi bien Mme Merkel que moi-même, jamais, vous m’entendez jamais, nous ne laisserons tomber l’euro, jamais« , a-t-il lâché sous les applaudissements, évoquant les « conséquences cataclysmiques » d’une disparition de l’euro. « Donc, à ceux qui voudraient parier contre l’euro, faites attention à votre argent (…) parce que nous sommes bien décidés à défendre l’euro de façon structurelle », a-t-il ajouté. « Les conséquences d’une disparition de l’euro pour nous seraient si cataclysmiques que nous ne pouvons même pas l’imaginer. » « L’euro, c’est l’Europe et l’Europe c’est 60 ans de paix sur notre continent. Donc jamais on ne laissera détruire l’euro, jamais nous n’y renoncerons », a-t-il poursuivi. « La question de l’euro n’est pas seulement une question monétaire (…), c’est une question identitaire. »

Après de pareilles paroles, dans le monde entier, toutes les églises chrétiennes devraient sonner le tocsin et tout Israël sonner du cor tant l’heure est grave. L’intensité de la charge spirituelle qui repose sur cette monnaie est telle, que ce n’est pas la voix d’un homme politique qui défend l’Union européenne que l’on entend, mais bien le cri de rage et de guerre de Lilith qui défie Dieu et le monde. « L’euro, c’est l’Europe« , revient à clairement donner une identité à l’Union, celle de la reine du ciel. Non seulement la Bête est formée, mais elle se plait à vagir de plus en plus puissamment. Ne conteste-t-elle pas l’hyper puissance américaine ?

Pendant plus d’une heure, M. Sarkozy a patiemment expliqué aux prestigieux invités, dirigeants politiques ou chefs d’entreprises du 41e Forum économique mondial, les priorités de la présidence française des G8 et G20 et s’est efforcé de les rallier à la nécessité de lutter « tous ensemble » contre les grands déséquilibres qui menacent la croissance de la planète.

« C’est la coordination des politiques économiques mise en place par le G20 (…) qui a permis d’éviter que la crise se prolonge. C’est cette coordination qu’il faut approfondir », a-t-il plaidé en mettant en garde ceux qui « peuvent être tentés d’aller moins vite » une fois passé l’orage de la crise.

Alors que les déséquilibres des changes, le rôle du dollar, l’abaissement de la note financière du Japon ou les demandes occidentales de réévaluation du yuan sont au coeur des débats de Davos, Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité de réformer le système monétaire international bâti en 1945.

« Qui, ici, peut se lever pour me dire que la situation du monde en 2011 a quelque rapport avec la situation du monde en 1945? », a lancé le chef de l’Etat, répétant que « le dollar est (et) restera la première monnaie du monde ». Il a également affiché sa volonté de faire du Fonds monétaire international (FMI) « l’organisation mondiale en charge des équilibres macroéconomiques ». Ici la chose est clairement annoncée, « le dollar comme monnaie de réserve international, c’est fini ! »

«Ceux qui veulent parier contre l’euro, faites attention à votre argent !». Un avertissement vis-à-vis des spéculateurs, avec la promesse que l’Europe est prête à accroître sa force de frappe. «Nous avons mis en place un fonds pour défendre l’euro, et on ira plus loin dans les semaines qui viennent, Madame Merkel et moi». Ici le discours se déplace sur le théâtre d’opération de la guerre monétaire en cours. Les Etats-Unis n’ayant plus d’autre choix que de faire tourner la planche à billet au maximum pour combler leurs abyssaux déficits, doivent en parallèle décrédibiliser toutes les alternatives monétaires qui pourraient leur nuire, en l’occurrence l’euro, seule alternative pour l’instant. Pour les US c’est une question de survie, pour l’UE une question identitaire. Seule l’Union européenne étant en phase avec les exigences de la BRI et du FMI, le sort des Etats-Unis est donc scellé.

Matthieu 24 : 4 Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. 5  Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. 6  Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres : gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. 7  Une nation s’élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume, et il y aura, en divers lieux, des famines et des tremblements de terre.

Alors même si un chanoine nous annonce une guerre mondiale monétaire, avec des émeutes de la faim à la clé et des nations qui s’élèvent contre des nations pour conserver un semblant de croissance économique pour éviter le chômage de masse et la misère, ne vous laissez pas séduire et ne craignez point. Il y aura des faillites retentissantes qui feront trembler le monde en le secouant comme un arbre dans la tourmente, il y aura des ruines et des victimes  « 8  Tout cela ne sera que le commencement des douleurs. 9  Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. »




Le temps de la « supraprésidence »

25012011

Si l’on considère la statue de Daniel comme la semence mystique du serpent, dont un seul nom résonne au travers de l’Histoire, Babylone, alors comme un corps il prend forme quand ses derniers éléments apparaissent au grand jour. Daniel 2 « Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces. Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile. » Le tout est de savoir quand les doigts de pieds sortirons de la brume du temps.

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Si l’on peut polémiquer sur la nature de la statue et qui la compose, on peut néanmoins s’interroger quant à son achèvement. En mettant en perspective les deux semences, celle du serpent et celle divine, on peut raisonnablement penser, que quand une des deux parvient à son stade d’achèvement, l’autre la suit de près, puisqu’elles vont être en confrontation. L’Epouse changeant la  nature du Christ en Dieu régnant en Apocalypse 12, Il sera la pierre qui brisera la statue. « Un grand signe parut dans le ciel : une femme enveloppée du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête. Elle était enceinte, et elle criait, étant en travail et dans les douleurs de l’enfantement. Un autre signe parut encore dans le ciel ; et voici, c’était un grand dragon rouge, ayant sept têtes et dix cornes, et sur ses têtes sept diadèmes. Sa queue entraînait le tiers des étoiles du ciel, et les jetait sur la terre. Le dragon se tint devant la femme qui allait enfanter, afin de dévorer son enfant, lorsqu’elle aurait enfanté. Elle enfanta un fils, qui doit paître toutes les nations avec une verge de fer. Et son enfant fut enlevé vers Dieu et vers son trône. »  

Ce qui fixe les temps, n’est pas Babylone, mais l’Epouse. «Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations, jusqu’à ce que les temps des nations soient accomplis» Luc 21:24. Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous connaissez que l’été est proche. Mat 24 : 32. Avec la renaissance d’Israël nous avons un temps précis qui définit celui de la fin et donc à fortiori de l’achèvement de la statue de Daniel.  En 1948 Israël est proclamé en tant que nation et donc doit commencer l’achèvement de la statue par des alliances humaines. Ces alliances nommées traités, verront le jour simultanément avec la naissance de la communauté européenne.

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Les deux corps mystiques sont donc en place et il va falloir les affermir pour le combat final. Ce qui fonde principalement le socle de l’Union européenne est de nature commerciale, économique et monétaire. Une puissante colonne vertébrale doit tenir tout cela en place. Il faut donc créer une cohésion de la tête aux pieds. De par son nom Babylone, « la porte du dieu », son caractère religieux est prépondérant. La porte principale de la ville étant celle d’Ishtar, la reine du ciel ne pouvait donc pas être absente dans la forme aboutie de la statue. Ceci est accompli avec la couronne mariale reprise comme symbole de l’Union. Il reste à consolider le reste, soit les traités principalement économiques. C’est maintenant qu’on rejoint l’actualité.

Du cœur de l’Union une voix se fait entendre. Pour un an, elle va présider au destin du monde. En pleine tourmente monétaire, le président français, va présider le G20, le G8, avec un français au FMI, un autre à l’OMC, à la BCE et pour finir à la BRI. Bref la France devient le centre de la gouvernance mondiale. Alors quand on parle de nouvel ordre mondial, avec un alignement pareil de chefs issus d’une même nation, j’y vois tout, sauf un heureux hasard. Si le diable a propulsé la fille aînée de l’Eglise catholique au sommet des nations, ce n’est certainement pas pour faire de la figuration. Il a désormais un an pour renforcer et donner la primauté sur toutes choses à l’Europe. De la conférence de presse de Nicolas Sarkozy lundi, les éditorialistes retiennent mardi 25 janvier que l’hyperprésident des débuts devient « supraprésident ». Dans Les Echos, Henri Gibier estime qu’ »avec son  programme au cœur de « son » G20, l’hyperprésident va devenir (…) une sorte de « supraprésident », au-dessus des partis et presque au-dessus de son pays ».

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Nicolas Sarkozy a déclaré lundi lors d’une conférence de presse à l’Elysée que la France souhaitait « élargir le rôle » du Fonds monétaire international (FMI), en modifiant « éventuellement » ses statuts. Il a évoqué une mission de surveillance des déséquilibres mondiaux et des flux de capitaux. « Dans le monde frappé par tant de déséquilibres, il n’y a pas un organisme international en charge de la surveillance de ces déséquilibres, pas un seul ». « Est-ce le FMI ne serait pas davantage dans son rôle en s’intéressant aux mouvements de capitaux, aux déséquilibres monétaires, aux crises bancaires », a-t-il demandé, « plutôt que simplement en se mobilisant pour savoir si tel ou tel pays extrêmement pauvre n’augmente pas trop ses fonctionnaires? ». « Et si le FMI ne le fait pas, qui le fera? Personne », a-t-il poursuivi. Pour  élargir le rôle du Fonds monétaire international, Sarkozy veut impliquer Angela Merkel, Dimitri Medvedev (ours) et David Cameron (lion) dans les chantiers de sa présidence du G20, la réforme du système monétaire, la régulation les prix agricoles et la gouvernance mondiale.

« Si le G20 veut rester légitime, il doit ouvrir des chantiers de fond », a déclaré lundi Nicolas Sarkozy en présentant les priorités de la présidence française, couplée avec celle du G8. « Nous aurons des résultats », a-t-il promis en donnant rendez-vous en novembre à Cannes (sud-est) lors du sommet G20 qui succédera à un sommet G8 fin mai à Deauville (nord-ouest). La France ne veut pas remettre en cause le « rôle éminent » du dollar mais « l’émergence de nouvelles puissances économiques conduira inéluctablement à l’émergence de nouvelles monnaies internationales », a-t-il estimé lors d’une conférence de presse consacrée aux questions internationales.

Je pense que tout va être fait pour donner à l’euro un rôle principal dans la guerre monétaire en cours, le but étant de lui donner le statut de monnaie d’échange internationale en décrédibilisant les USA qui font tourner la planche à billet à plein régime. Privé de la force du dollar, les Etats-Unis ne sont plus rien et une ère nouvelle commence…




D’une dictature à l’autre – 4

24012011

Alors que les problèmes écologiques, démocratiques, économiques et géopolitiques s’aggravent dangereusement, le décalage se creuse entre les problèmes réels perçus par les citoyens dans leurs moments de lucidité, et les problèmes mis en avant par les dirigeants politiques et leurs relais médiatiques. Le but de cette schizophrénie organisée est de faire oublier les dégâts du libéralisme et leurs responsables grâce à des boucs-émissaires et des « arbres pour cacher la forêt ». Finalement, entre quelles mains avons nous remis le destin de notre monde.

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La contre-révolution libérale a renversé les idéaux communiste ou religieux, par la destruction des frontières, des valeurs judéo-chrétiennes, de la famille, de diverses autorités (parentales, religieuses, morales, etc.), en faisant l’apologie de la liberté individuelle, elle ne masque que le profit individuel. Force est d’admettre que seul le Capital est jusqu’à aujourd’hui parvenu à un tel résultat. Au contraire les révolutions socialistes ou religieuses ont toujours mené à des régimes totalitaires, sans liberté – politique, économique, culturelle, idéologique, aux frontières fermées. Alors je pose cette question: existe-t-il plus révolutionnaire que le Capital ?

Ne pouvant combattre efficacement le Seigneur en cherchant à éliminer physiquement les enfants de Dieu comme pendant la shoah ou par le biais de l’inquisition catholique au Moyen-Age, le diable change de tactique. La technique ultra-éprouvée de la séduction, puis la corruption est bien plus efficace. Le Capital et ses valeurs attachées agit comme un immense trou noir idéologique qui absorbe tout en ce que croit l’homme. Le principe même des libertés est contesté par les aphorismes suivant « le marché a toujours raison » ou « on ne peut rien faire contre la mondialisation ». En fait le « libéralisme » est une expression trompeuse pour gommer celle très péjorative du Capitalisme. On pense y discerner la liberté, alors qu’il précipite dans les poubelles de l’Histoire, les valeurs républicaines, démocratiques, morales, éthiques, familiales, culturelles et bien sûr religieuses.  

En voulant acheter une simple paire de chaussures de ski, j’ai été frappé par les noms marqués sur les chaussures : Dragon, Diablo, Idol, Phenix, etc… Les marchandises, du « Marché », sont devenues l’expression du mal qu’elles incarnent. L’ouverture du puis de l’abîme en absorbant les valeurs divines, libère en retour les forces du mal qui se répandent partout dans notre société. Prenons au hasard quelques valeurs marchandes simples, comme les habits et suivez les tendances dans les boutiques. Les œuvres multimédias, comme la musique, la vidéo ou les jeux. Les émissions télé et radio. Ecoutez et regardez Bible en main toutes ces choses, c’est effarant.

Voyez aussi la révolution libérale dans le travail, où la pression exercée par la mondialisation précarise et paupérise de plus en plus de gens. Le résultat dans les familles est catastrophique, divorces, enfants livrés à eux-mêmes, matérialisme exacerbé. Quant aux valeurs chrétiennes exprimées au travers de la famille…. On voit immédiatement qui est le maître dans de nombreuses familles chrétiennes.

Le diable a réussi à absorber totalement une idée économique, pour en faire un idéal politique qui n’est en fait qu’une expression religieuse biaisée et trompeuse de la religion du mal. L’incarnation la plus aboutie à ce jour du libéralisme satanique est l’Europe, né d’une idée marchande devenue politique, la marque de la reine du ciel y est apposée sans que personne ne s’en soucie le moins du monde. De moins en moins démocratique et de plus en plus soumise aux forces du marché qui l’enfonce dans un gouffre abyssal de dettes impossible à rembourser, le diable lie avec des chaînes pesantes ceux qui pensent encore y être libre. Le libéralisme est devenue la dictature de nos idéaux.




D’une dictature à l’autre – 3

23012011

L’Europe comme terreau du fascisme et du nazisme Ces termes désignent des régimes autoritaires de droite qui ont eu une existence officielle de la Marche sur Rome de 1922 à la reddition de l’Allemagne en 1945. Le fascisme correspond à un nationalisme italien qui tente de revivifier les symboles de l’autorité dans l’Antiquité romaine : Fascio désigne les faisceaux de l’ancienne Rome ; à Rome, les consuls qui avaient les pleins pouvoirs étaient accompagnés de licteurs qui précédaient le consul qui portaient de faisceaux et des haches. Mussolini s’entoure de « squadristes » qui ont comme emblèmes des faisceaux romains. Quant au national-socialisme, il s’agit d’un mouvement comparable qui se dote explicitement d’une double origine : nationaliste et populaire. Selon la thèse « courte » les deux mouvements sont des nationalismes autoritaires de la même manière que ceux que connaît presque toute l’Europe à cette période, amplifiés par des moyens techniques modernes et par une doctrine d’Etat très contraignante, l’un plus traditionnaliste (le fascisme), l’autre plus original dans sa radicalité et compte tenu de la situation allemande (défaite humiliante et reddition incomprise de la population après 1919, effets dévastateurs de la crise financière de 1929).

Par ses symboles, en Italie le fascisme se révèle bien comme une renaissance de la Rome antique. Le fascisme commence par une expression politique et finit dans le culte de l’homme. Les dernières élections européennes démontrent que l’extrême-droite a renforcé ses bases en remportant des sièges en Autriche, au Danemark, en Grèce, en Hongrie, en Italie, aux Pays-Bas, en Roumanie et au Royaume-Uni. Les nouveaux députés, qui rassemblent la droite populiste, des fascistes, des néonazis et des régionalistes xénophobes, sont tous eurosceptiques – voire franchement hostiles au projet européen – et unis par la même volonté de bannir la diversité et les différences. Certes, ils auront du mal à peser sur les débats au sein d’une Assemblée composée majoritairement d’Européens convaincus et démocrates. Mais le risque existe de les voir mettre fin à leurs divergences pour se constituer en un véritable groupe parlementaire qui, là, gagnerait en influence. Quoi qu’il en soit, l’extrémisme gangrène également les gouvernements nationaux. Dans de nombreux pays européens, des partis sont parvenus à se placer au cœur de la vie politique avec des discours populistes et démagogiques.

Le diable souffle sur les braises en attisant la colère populaire générée par la crise économique et monétaire. D’un côté il se bâtit un empire principalement économique et de l’autre il le corrompt par une montée en puissance d’un fascisme renaissant. Les règles de la démocratie permettent à un parti extrémiste de droite ou de gauche d’exister dès lors qu’il respecte les lois et ne constitue pas une menace pour la sécurité nationale. Quel paradoxe d’accepter en son sein des formations politiques qui rejetteraient la démocratie en cas de victoire ! Tel le Léviathan, les deux mâchoires du monstre, doucement se referment sur nous. Le plan est aussi diabolique que génial.

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La première mâchoire est composée de ce que j’appellerais « le marché », la finance mondiale ultralibérale totalement déconnectée de l’économie réelle et sur laquelle, elle s’appuie juste comme un sous-jacent. Ce monde totalement amoral et ne craignant plus Dieu où règne en maître absolu Mammon, gouverne le monde. Que ce soit par les banksters, les hedge funds, ou tout ce qui nage dans les milliards d’une façon ou d’une autre, ils sont le nerf de la guerre des politiciens qu’ils financent et corrompent et par les médias qu’ils contrôlent. Ainsi même des « socialistes » comme Barroso, Lamy et Strauss Kahn deviennent les défenseurs du système qui broie les peuples. L’Union européenne telle qu’elle se développe, n’est que l’expression politique du marché dans le sens large, car si on laissait par referendum les peuples s’exprimer librement sur son sort, cette Europe serait balayée à coup sûr aujourd’hui.  

A part ceux qui profitent du système, de moins en moins de gens font confiance aux élus de droite comme de gauche en Europe et cherchent une alternative politique à ces partis soutenant la croissance à tout prix et donc « le marché ». Ecœuré par la manière dont les dirigeants européens ont géré la dernière crise en sabrant dans les budgets sociaux pour sauver les profits des voleurs de la finance, le lit est fait pour de nouvelles idées politiques qui défient celles dominantes aujourd’hui. C’est la mâchoire du bas, celle du petit peuple, qui voit pousser les dents de ces partis extrémistes dit populaire, qui se dressent contre cette Europe honnis et contre l’étranger qui leur vole leur emploi, cherche à imposer des religions nouvelles ou rend la société de moins en moins sure. Il suffirait de relier en faisceau les partis dit nationalistes, pour en faire, non plus une opposition à l’Europe, mais les créneaux d’un nouveau mur contre les étrangers extra-européens et la finance mondiale, sous l’arbitrage du pape qui donnerai son absolution à ces nouveau remparts contre l’islam, pour que la mâchoire du Léviathan se referme brutalement sur le continent.     




D’une dictature à l’autre – 2

19012011

Benoît Hamon : « Marine Le Pen aujourd’hui, c’est une création de Nicolas Sarkozy. La force de Marine Le Pen, c’est la conséquence du sarkozysme », insiste le porte-parole du PS. « Ce qui me préoccupe, c’est une forme de déverrouillage », « en raison d’une droitisation sur les questions de sécurité, d’immigration, de mise en concurrence des Français entre eux, de stigmatisation des pauvres, quartiers, on n’a jamais eu un FN aussi fort ». Une fois de plus l’incroyable talent de Nicolas Sarkozy aura eu raison de tout. Foulant aux pieds toutes les valeurs morales, religieuses et républicaines, il remet sur les rails le Front National, par l’échec de sa politique, et propulse Marine Le Pen dans les sondages, qui toutes voiles dehors s’élance vers le grand large politique sabre au clair, pour défendre la laïcité.

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Le recul de la chrétienté en Europe n’est pas le fait de la formidable poussée islamique ou bouddhiste sur le continent, mais de l’effondrement spirituel et moral de la société occidentale. Il suffit d’aller dans une librairie au rayon spiritualité pour s’en convaincre. Une avalanche de littératures ésotériques, mêlant paganisme et religions diverses s’offrent aux lecteurs. Il devient de plus en rare d’y trouver une Bible, heureusement, dirais-je, cela évite le mélange des genres. Qui a fait le tri ? Certainement pas les musulmans, mais ces choix reflètent l’attente des lecteurs, qui se détournent massivement du Christ. Une chrétienté qui n’est pas portée par l’Esprit-Saint usurpe le titre de chrétien qui signifie « oint ». Cette chrétienté tiède n’est qu’une lampe vide, elle n’est pas le reflet de l’évangile, et comme telle elle est vomie de la bouche du Christ.

La nature, comme le monde spirituel, ayant horreur du vide, toutes sortes de dominations spirituelles profitent du champ libre pour combler ce vide. L’islam n’en étant qu’une, parmi d’autres. Il fut un temps ou la situation était inverse. Les premiers chrétiens, remplis du Saint-Esprit affrontaient un monde hostile et païen, où le simple fait de confesser Jésus comme sauveur vous condamnait irrémédiablement à mort. Ces chrétiens-là ont renversés les idoles et les dominations pour imposer le nom du Seigneur Jésus, non par la force, mais par la foi.

Aujourd’hui les lampes vides remplies par le vomi du Christ, nous expliquent que la nation est en danger de mort à cause de l’islam. Face à cette « menace » des soi-disant « chrétiens » se tournent vers les partis politiques les plus extrêmes, afin d’y trouver leur planche de salut. D’abord avec le chanoine catholique Sarkozy et maintenant avec Marine Le Pen, qui au nom de la laïcité, part en croisade contre les musulmans.

Remarquons que l’emballement médiatique pour Le Pen (Marine) est venu de ses déclarations comparant l’immigration musulmane à l’occupation, visant en particulier les prières collectives à l’extérieur dans quelques rues du nord-est parisien. Nul dérapage ici mais un choix bien minuté du sujet et du moment. L’officine « Riposte Laïque » organiquement alliée aux « Identitaires » en une tentative de synthèse « ni droite ni gauche » typiquement fasciste, a préparé le terrain à Marine Le Pen avec les opérations du type « apéro saucisson-pinard ». L’originalité éventuelle de la synthèse fasciste ici serait de se présenter comme « laïque ». C’est pourquoi Le Pen (Marine) a fait sa déclaration la semaine de l’anniversaire de la loi de 1905 sur la séparation des églises et de l’Etat.

La quasi-totalité des autres forces politiques et des médias aident Le Pen (Marine) à se présenter comme « laïque » en jouant l’indignation tout en admettant que dénoncer les prières musulmanes dans la rue est une attitude « laïque ». Or, ce n’est pas le cas : c’est en réalité une attitude typiquement  « christianiste », ce néologisme devient à « chrétien » ce que le mot « islamisme » est à « islam ». En effet la simple logique voudrait que si c’est au nom de la laïcité que l’on s’indigne contre l’ « occupation de l’espace public » par des musulmans à Barbès, alors on exige l’interdiction immédiate de cette occupation bien plus ample et massive par les processions de la Vierge Marie, sonneries de cloches et étalage mercantilo-religieux comme à Lourdes. Or, ce n’est pas le cas. « Riposte Laïque » comme Le Pen (Marine) ne sont donc pas des laïques, mais des croisés.

Ne salariant, ne subventionnant et ne privilégiant aucun culte, un Etat véritablement démocratique et laïque, ce que n’est en aucun cas l’Etat bourgeois français de la V° République, interviendrait envers les municipalités, les bailleurs, les concepteurs de plans d’occupation des sols pour interdire les discriminations anti-musulmanes et anti-immigrées qui existent effectivement, et qui, même quand elles se présentent comme « laïques », sont en réalité xénophobes, catholiques ou les deux à la fois. Ainsi serait réglée, sans subventions publiques, la question des lieux de cultes musulmans et annulée la contrainte dans certains quartiers à se mettre dans la rue pour les prières collectives. Naturellement, un tel Etat aurait depuis longtemps mis fin aux financements indirects massifs du clergé catholique et des réseaux scolaires, associatifs et autres, qu’il contrôle.

Les socialistes montrent le mauvais exemple du laxisme à l’égard des envahissements religieux. On le constate en voyant leurs budgets régionaux de subventions aux établissements scolaires confessionnels catholiques. Le moment venu, c’est à dire au vote des budgets régionaux, nos élus mettront à nu ces mauvaises habitudes qui voient des collectivités de gauche subventionner non seulement au-delà de l’obligation légale, d’ailleurs elle-même très contestable, mais en plus le faire en lien direct avec les institutions religieuses plutôt qu’avec les établissements en particulier ! C’est ce que fait Jean-Paul Huchon le multi récidiviste qui me dit « pire que Le Pen » et mange dans la main de l’évêché de Paris. Ce n’est qu’un exemple ! Doit-on oublier la tentation du conseil régional socialiste du Limousin de continuer à subventionner les « Ostensions » des confréries religieuses catholiques ? N’étaient-ils pas enragés d’y parvenir, contre les associations laïques, juprocessiondelaviergemarie.jpgsqu’au point de vouloir mettre en cause la loi de 1905 et la faire déclarer anticonstitutionnelle ? Oui des socialistes de la région de François Hollande ont essayé cela!

Et comment croire que l’UMP qui prend des millions à l’école publique pour les donner aux écoles catholiques et dont maints dirigeants participent avec ostentation à des processions, soit défenseur crédible de la laïcité ? Comment pourraient-ils être autre chose que les défenseurs des privilèges de la religion dominante quand on observe ce qu’ils font à l’école ! Mais a-t-on bien conscience de l’ampleur de l’accointance des gens de droite parlementaire avec les cléricaux ? Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre 2010, le sénateur UMP Jean-Claude Carle a fait voter par le Sénat un amendement basculant 4 millions d’euros, c’est-à-dire 250 postes, du budget de l’enseignement public vers celui de l’enseignement confessionnel. Ceux-là peuvent-ils ensuite dénoncer une quelconque occupation abusive de l’espace public quand ils l’organisent eux-mêmes ? Peuvent-ils appeler à l’effort de tous et à la priorité pour ce qui sert à tous quand ils en organisent eux–mêmes le détournement ? Ainsi sur les 16 000 postes supprimés en 2011, seulement 10 % concernent le privé confessionnel. Or il scolarise 17 % des élèves. Cela signifie que si la parité public-confessionnel avait été respectée, l’enseignement catholique aurait dû rendre 2 720 postes en 2011. La rallonge votée par les sénateurs UMP, porte le bonus du privé à 1 337 postes qui seront supprimés dans le public pour être sauvés dans le privé. Combien d’équivalent kilomètre de rue bloquée pour un usage privé?

Ce n’est là que le dernier épisode après combien d’autres ? Ainsi avec l’article 89 de la loi de décentralisation de 2004 et la loi dite Carle sur les écoles privées de 2009, l’enseignement privé a récupéré une rallonge de financements publics locaux, estimée entre 150 et 250 millions d’euros annuels. Ce mécanisme de financement entérine l’absence d’école publique dans 520 communes françaises pourtant dotées d’une école confessionnelle dont le financement sera renforcé en vertu de la loi Carle. C’est l’équivalent de combien de rues inaccessibles du fait de leur caractère obligatoirement privé ? Combien d’indifférents, d’athées, de musulmans, de juifs, de protestants et de bouddhistes condamnés à l’autorité de la religion catholique, non pas quelques heures par mois, comme une rue bloquée le temps d’une prière, mais toute l’année, tous les jours. Non pour des adultes en automobiles mais pour les enfants de chacun. Cette situation est pourtant tout aussi contraire à la loi qu’une occupation de rue. En effet elle prévoit que « toute commune doit être pourvue d’au moins une école élémentaire publique » (article 11 de la loi du 30 octobre 1886, repris à l’article L 212-2 du Code de l’éducation). Ce monopole est même contraire à la Constitution. En 2008-2009, l’enseignement catholique avait aussi obtenu de Xavier Darcos un bonus de 150 postes pour ouvrir des classes en banlieue, dans le cadre du « Plan espoir banlieue », porté par l’indépassable madame Fadela Amara. Enfin début 2010, l’enseignement catholique a obtenu la reconnaissance d’utilité publique de la Fondation Saint Mathieu, destinée à lever 1 milliard d’euros en 10 ans pour rénover et construire de nouveaux établissements catholiques. Grâce à sa reconnaissance d’utilité publique, par décret du 16 février 2010 du ministre de l’intérieur Hortefeux, cette fondation a décroché de généreux avantages fiscaux en ISF et en impôt sur le revenu pour ses donateurs. Autant de manières supplémentaires pour l’Eglise et le gouvernement de contourner les lois limitant les financements publics des constructions d’écoles privées. Comme si ça ne suffisait pas, 81 députés UMP ont déposé le 19 octobre 2010 une proposition de loi pour exonérer les écoles confessionnelles de taxe foncière. Cette exonération, qui pèserait sur les budgets des communes, serait entièrement compensée par l’Etat. Et a tout cela s’ajoute le scandale de la déclaration du président Sarkozy, pour qui le curé vaut mieux que l’instituteur, et va faire le bigot clérical à Latran ou à Ryad.

Tous ces gens sont des laïcs à géométrie variable qui font le lit de tous les cléricaux. Eux et les Le Pen défigurent l’identité laïque de notre pays, les uns par leurs faveurs ostentatoires aux catholiques les autres par leur vindicte contre les musulmans.




D’une dictature à l’autre

17012011

Par comparaison, Jésus a métaphoriquement employé le mot « arbre » pour imager l’homme, porteur de bons fruits ou de mauvais fruits : « ce n’est pas un bon arbre qui porte du mauvais fruit, ni un mauvais arbre qui porte du bon fruit, car chaque arbre se reconnait à son fruit » Luc 6-43. Jean Baptiste prophétisait : « Déjà même la cognée est mise à la racine des arbres : tout arbre qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté au feu » Luc 3-9. Mt 3:7  Mais, voyant venir à son baptême beaucoup de pharisiens et de sadducéens, il leur dit : Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ?

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Ah, que n’ai-je écris contre cet homme qui se veut chanoine de France et faire de la laïcité positive son cheval de bataille. Si les politiques se bornaient à parler de politique je n’écrirais aucun mot sur eux, mais depuis Bush, le religieux prend une part toujours plus importante dans la vie politique, et de nombreux ‘chrétiens’ se retrouvent dans les discours mensongers de ces hommes qui ne craignent plus Dieu.

On ne compte plus les scandales et les mensonges de ce gouvernement depuis qu’il est au pouvoir. Cela commença par la remise en cause de la décision souveraine du peuple qui s’exprima par referendum contre la ratification du traité établissant une Constitution pour l’Europe. En s’élevant au-dessus du peuple pour ratifier le traité de Lisbonne, c’est une décision de souverain qui fut prise pour asservir au dictat de la Bête de l’Apocalypse la Nation française toute entière. Aujourd’hui on nous promet du sang et des larmes, pour sauver l’euro, symbole de l’Europe. Puis c’est l’image républicaine qui fut bafouée, pas à pas en réhabilitant l’image des pires dictateurs, comme Kadhafi et El Assad. Interrogé par un journaliste lors d’une conférence de presse commune avec la chancelière allemande Angela Merkel, le chef de l’Etat français a déclaré: « Je recevrai le colonel Kadhafi. Je ne vois pas une raison de ne pas recevoir Kadhafi », a-t-il dit. « Si on ne le reçoit pas, si on ne parle pas avec des pays qui se respactibilisent, alors qu’est-ce qu’on dira à l’Iran et la Corée du Nord« , a-t-il ajouté.

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Et aujourd’hui la Tunisie. Quand, en avril 2008, Nicolas Sarkozy s’était rendu en visite en Tunisie, il avait éludé les inquiétudes sur la situation des droits de l’homme et vu dans la lutte anti-terroriste menée par Ben Ali un rempart contre l’apparition d’un régime « de type taliban » en Afrique du Nord. Le projet antéchrist de l’Union pour la méditerranée qui vise à faire entrer dans les écritures la Bête associée à la partie orientale de l’ancien empire romain, prime sur toute autre considération.  

Puis la crise du système capitaliste mondial a frappé un pays qui a ouvert la presque totalité de son économie par la libéralisation et la privatisation. Il a mis à nu les contradictions d’un affairisme de maquignons dénommé « miracle tunisien », qui devait selon ses laudateurs faire accéder la Tunisie au rang de « pays émergent »… Le taux de croissance officiel est divisé par deux depuis 2008. Les projets pharaoniques transformant le littoral tunisien en autant de parcs d’attraction, se sont tous écroulés avec la crise financière frappant les pays du Golfe censés apporter leurs dollars à cette formidable spéculation foncière qui a vu les « sept familles » (comme sont moqués les clans du pouvoir) faire main basse sur l’économie.

L’impitoyable répression policière et militaire contre les manifestations pacifiques d’une population tunisienne qui ne supportait plus la misère, le chômage, un avenir irrémédiablement fermé et les exactions quotidiennes de la dictature de Ben Ali et de sa famille, a fait plus de 100 morts. La police et l’armée tiraient à balles réelles sur les manifestations pacifiques qui ont commencé dans le sud puis gagné tout le pays, obligeant Ben Ali à décréter le couvre-feu à Tunis, à y déployer l’armée puis les forces spéciales de la police avec ses blindés et finalement à prendre la fuite.

Jusqu’à la dernière minute, le gouvernement français soutiendra la dictature tunisienne. Les propos effrayants de Michèle Alliot-Marie en proposant, à l’Assemblée nationale, le savoir-faire français à la police tunisienne pour « régler les situations sécuritaires », en dit long sur l’état d’esprit de ce gouvernement. « On ne doit pas s’ériger en donneurs de leçons » face à une situation « complexe », a-t-elle expliqué. Tout en invitant les dirigeants à « mieux prendre en compte les attentes » des populations, elle a suggéré que « le savoir-faire, reconnu dans le monde entier, de nos forces de sécurité, permette de régler des situations sécuritaires de ce type ». « C’est la raison pour laquelle nous proposons effectivement aux deux pays [l'Algérie et la Tunisie] de permettre dans le cadre de nos coopérations d’agir pour que le droit de manifester puisse se faire en même temps que l’assurance de la sécurité. »

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Michèle Alliot-Marie va donc devoir incarner, pour longtemps, le cynisme de la France officielle face à la dictature de Ben Ali. Elle coiffe sur le poteau son collègue de la Culture, Frédéric Mitterrand, qui s’était bien placé, pourtant, en déclarant dimanche sur Canal + : « Il y a une opposition politique mais qui ne s’exprime pas comme elle pourrait le faire en Europe. Mais dire que la Tunisie est une dictature univoque, comme on le fait si souvent, me semble tout à fait exagéré. »




Déficit record de 7,7% pour la France

16012011

Selon les chiffres publiés vendredi par Bercy, le déficit budgétaire s’est établi l’an dernier à 150 milliards d’euros, dépassant ainsi de près de onze milliards le niveau déjà inédit atteint en 2009, lorsque, sous l’effet de la crise, les dépenses de relance de l’économie avaient explosé tandis que les recettes fiscales s’effondraient. Le niveau de 7,7% constituerait un record jamais atteint, et la France s’est engagée à ramener le déficit public à 6% cette année, puis 4,6% l’an prochain et 3%, le plafond autorisé par les traités européens, en 2013. Ce déficit public, outre les comptes de l’Etat, intègre ceux des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale.

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Dans le même temps le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, a indiqué samedi dans un entretien à la presse allemande qu’il attendait des pays de la zone euro qu’ils entreprennent « d’énormes efforts » pour réduire leur dette publique. « Nous n’avons pas de crise de l’euro mais nous avons une crise des finances publiques dans certains pays de la zone euro », a insisté le banquier central. « Tous les gouvernements doivent faire en sorte de mettre en ordre leurs finances », selon lui. « Cela est particulièrement le cas pour les gouvernements et les Etats qui ont vécu nettement au-dessus de leurs moyens par le passé », a-t-il poursuivi sans citer explicitement de pays. Le président de la BCE n’a cessé de répéter ces derniers mois qu’une politique budgétaire saine était très importante pour la santé de l’économie de la zone euro.

Les médias tenus par le Crédit Mutuel et quelques milliardaires vont naturellement nous expliquer qu’il va falloir se serrer la ceinture, car la situation est catastrophique et que des réformes s’imposent. Mais si aujourd’hui on demande la main sur le cœur à la France d’en bas de faire des sacrifices, c’est qu’avant, toute une génération de riches a fait sa révolution en engageant ses réformes au détriment des tous les autres. Un peu d’histoire s’impose.

La seconde guerre mondiale est le résultat de la crise de 29, elle-même produite par une folle finance incontrôlée. Après la guerre l’Etat dans un sens large, va reprendre les choses en main en limitant fortement le marché et en imposant fortement les riches et leurs sociétés. C’est le temps de l’Etat social en Europe et du New Deal américain. Il permet la prospérité et la reconstruction en Europe.  

Le néo-libéralisme naît après la Seconde Guerre mondiale en Europe de l’Ouest et en Amérique du Nord. Il traduit une réaction théorique et politique véhémente contre l’interventionnisme étatique et l’Etat social (Welfare State) .
Friedrich August von Hayek publie en 1944 The Road to Serfdom (traduit par La route de la servitude). Cet ouvrage constitue en quelque sorte la charte fondatrice du néo-libéralisme. Une attaque passionnée contre toute limitation par l’Etat du libre fonctionnement des mécanismes du marché y est développée. Ces entraves sont dénoncées car elles contiennent, à son avis, une menace mortelle contre la liberté économique mais aussi politique. A cette époque, la cible immédiate de von Hayek est le Parti travailliste anglais. Les élections s’annoncent en Grande-Bretagne et ce parti va finalement les gagner en juillet 1945, portant Clement Attlee au poste de premier ministre. Le message de von Hayek, net, peut être résumé ainsi: malgré ses bonnes intentions, la social-démocratie modérée anglaise conduit au même désastre que le nazisme allemand, au servage (serfdom) moderne.

Les compagnons du Mont-Pèlerin

Trois ans plus tard, en 1947, lorsque les fondements de l’Etat social se mettent effectivement en place dans l’Europe d’après-guerre, von Hayek convoque ceux qui partagent son orientation idéologique. Il les réunit dans une petite station de villégiature helvétique, au Mont-Pèlerin, au-dessus de Vevey, dans le canton de Vaud. Parmi les participants célèbres à cette rencontre se retrouvent non seulement des adversaires déterminés de l’Etat social en Europe mais aussi des ennemis féroces du New Deal américain.
Dans l’assistance choisie, réunie en avril 1947 à l’Hôtel du Parc, on mentionnera Maurice Allais, Milton Friedman, Walter Lippman, Salvador de Madariaga, Ludwig von Mises, Michael Polanyi, Karl Popper, William E. Rappard, Wilhelm Röpke et Lionel Robbins. A la fin de cette rencontre est fondée la Société du Mont-Pèlerin, une sorte de franc-maçonnerie néo-libérale, bien organisée et consacrée à la divulgation des thèses néo-libérales, avec des réunions internationales régulières (voir pp. 31-33, « un pèlerin prosélyte ».). L’objectif de la Société du Mont-Pèlerin est, d’une part, de combattre le keynésianisme et les mesures de solidarité sociale qui prévalent après la Seconde Guerre mondiale et, d’autre part, de préparer pour l’avenir les fondements théoriques d’un autre type de capitalisme, dur et libéré de toute règle. Durant cette période, les conditions pour une telle entreprise ne sont pas du tout favorables. En effet, le capitalisme – qui sera appelé quelques années plus tard néo-capitalisme – entre alors dans une onde longue expansive. Elle représente son âge d’or. La croissance est particulièrement rapide et permanente au cours des décennies 50 et 60. Pour cette raison, les mises en garde des néo-libéraux contre les dangers que représente un quelconque contrôle du marché par l’Etat apparaissent peu crédibles. Toutefois, la polémique plus spécifique à l’encontre d’une régulation sociale a une assez large répercussion. Von Hayek et ses amis argumentent contre le nouvel égalitarisme – fort relatif – de cette période. Pour eux, cet égalitarisme promu par l’Etat-providence est destructeur de la liberté des citoyens et de la vitalité des compétences, deux qualités dont dépend la prospérité pour tous. Les animateurs de la Société du Mont-Pèlerin défient les idées et théories officielles dominantes de l’époque. Ils prétendent que l’inégalité est une valeur positive – en fait indispensable en tant que telle – dont les sociétés occidentales ont besoin. Ce message est resté à l’état « théorique » durant plus de vingt ans.

Le tournant de 1974

L’idéal néolibéral, est le pendant antéchrist temporel qui accompagne la renaissance d’Israël. Le monde  vit depuis 1948 et la renaissance d’Israël au rythme imposé par Dieu. Le 6 octobre 1973, jour du Yom Kippour, l’Égypte et la Syrie déclenchent une guerre contre Israël pour récupérer les territoires perdus en 1967. Au terme de trois semaines de combats, les forces israéliennes parviennent à refouler leurs. Les Arabes gagnent le soutien de l’Union soviétique et des démocraties populaires qui rompent leurs relations diplomatiques avec Israël. Les pays arabes producteurs de pétrole arrêtent leurs exportations vers les États-Unis et certains pays européens pour protester contre l’aide apportée à Israël, contribuant ainsi au déclenchement d’une crise économique en Occident.

Tout change dès l’éclosion de la grande crise du modèle économique de l’après-guerre, en 1974. L’ensemble des pays capitalistes développés entrent alors dans une profonde récession. Pour la première fois se combinent un taux de croissance bas et un taux d’inflation élevé (stagflation). A la faveur de cette situation, les idées néo-libérales commencent à gagner du terrain. Von Hayek et ses camarades affirment que les racines de la crise plongent dans le pouvoir excessif et néfaste des syndicats, et, de manière plus générale, du mouvement ouvrier. Selon eux, les syndicats ont sapé les bases de l’accumulation privée (de l’investissement) par leurs revendications salariales et par leurs pressions visant à ce que l’Etat accroisse sans cesse des dépenses sociales parasitaires.

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Ces deux pressions ont entamé les marges de profit des entreprises et ont déchaîné des processus inflationnistes (hausse des prix) qui ne pouvaient que se terminer en une crise généralisée des économies de marché. Dès lors, le remède est clair: maintenir un Etat fort, capable de rompre la force des syndicats et de contrôler strictement l’évolution de la masse monétaire (politique monétariste). Cet Etat doit par contre être frugal dans le domaine des dépenses sociales et s’abstenir d’interventions économiques. La stabilité monétaire doit constituer l’objectif suprême de tous les gouvernements. Dans ce but, une discipline budgétaire est nécessaire, accompagnée d’une restriction des dépenses sociales et de la restauration d’un taux dit naturel de chômage, c’est-à-dire de la création d’une « armée de réserve de salariés » (de bataillons de chômeurs) qui permette d’affaiblir les syndicats. En outre, des réformes fiscales doivent être introduites afin d’inciter les « agents économiques » à épargner et à investir. En d’autres termes, cette proposition implique simplement une réduction des impôts sur les revenus les plus élevés des personnes et sur les profits des sociétés.
Ainsi, une nouvelle et salutaire inégalité réapparaîtra et dynamisera les économies des pays développés malades de la stagflation, maladie résultant de l’héritage combiné des politiques inspirées par Keynes et Beveridge, c’est-à-dire de l’intervention étatique anticyclique (visant à amortir les récessions) et de la redistribution sociale. Cet ensemble de mesures a déformé de façon désastreuse le cours normal de l’accumulation du capital et le libre fonctionnement du marché. Selon cette théorie, la croissance reviendra naturellement lorsque sera atteinte la stabilité monétaire et qu’auront été réactivées les principales incitations (défiscalisation, limitation des charges sociales, déréglementation, etc.).

Thatcher, Reagan et les autres

L’hégémonie de ce programme ne s’est pas réalisée du jour au lendemain. Il lui a fallu une décennie pour s’imposer. Dans un premier temps, la majorité des pays de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économiques) ont tenté d’appliquer des remèdes keynésiens à cette crise ouverte par la récession généralisée de 1974-1975. Toutefois, dès la fin des années 70 – en 1979 plus exactement – une situation politique nouvelle s’est affirmée. Cette année-là, en Angleterre, commence le règne de Margaret Thatcher. C’est le premier gouvernement d’un pays capitaliste avancé qui s’engage publiquement à mettre en pratique le programme néo-libéral. Une année plus tard, en 1980, Ronald Reagan est élu à la présidence des Etats-Unis. En 1982, Helmut Kohl et la coalition CDU-CSU – démocrate-chrétienne – bat la social-démocratie d’Helmut Schmidt. En 1982-1984, au Danemark, symbole du modèle scandinave de l’Etat-providence, une coalition clairement à droite prend les rênes du pouvoir sous la direction de Paul Schlüter. Par la suite, presque tous les pays du Nord de l’Europe occidentale, à l’exception de la Suède et de l’Autriche, opèrent un tournant à droite. La vague de « droitisation » de ces années permet de réunir les conditions politiques nécessaires à l’application des recettes néo-libérales censées permettre la sortie de la crise économique.
En 1978, la « deuxième Guerre froide » se durcit suite à l’intervention soviétique en Afghanistan et à la décision prise par les Etats-Unis d’installer une nouvelle génération de fusées nucléaires (missiles de croisière, Pershing II) en Europe occidentale. Dans l’éventail des courants pro-capitalistes de l’après-guerre, l’ »école » néo-libérale a toujours intégré comme un élément central un anticommunisme des plus virulents. Le nouveau combat contre « l’empire du mal » – l’esclavage humain le plus complet aux yeux de von Hayek – renforce inévitablement le pouvoir d’attraction du néo-libéralisme en tant que courant politique. L’hégémonie d’une nouvelle droite en Europe et en Amérique du Nord s’en trouve consolidée. Ainsi, au cours des années 80, on assiste au triomphe incontestable de l’idéologie néo-libérale dans les pays capitalistes avancés.

Le Vatican en Europe et les fondamentalistes religieux américains, viscéralement anticommunistes et gangrénés par la cupidité, ont largement accompagné le puissant courant antéchrist qui porte les idéaux des néolibéraux. Par leur biais, le diable a repris les rênes du marché, qui menèrent à la ruine de 29 et celle récente de la crise de 2009. Mêmes causes, mêmes effets. Il suffit de voir la vitesse à laquelle renaissent les partis politiques et les thèses qui portèrent Hitler au pouvoir pour s’en convaincre.

La victoire néolibérale et antéchrist.

En offrant gloire et richesse à Jésus, à condition qu’il l’adore, il est facile de conclure que la richesse terrestre est l’arme du pouvoir satanique. Mais actuellement c’est surtout de dette dont il est question et d’Etat ruinés et en périls. La richesse et le pouvoir de Satan aurait-il disparu ? Non, il se concentre de plus en plus.

Déficit record de 7,7% pour la France dans economie Jean-Luc-D.-03

Un excellent article du 8 janvier 2011 par Julien Alexandre sur le blog de Paul Jorion, nous illustre le processus de mise en esclave néolibéral. La dette… toujours la dette. Partout, nous entendons le même discours transformant la dette publique en épée de Damoclès dont le fil tranchant et menaçant justifierait une nécessaire et irrémissible rigueur devant laquelle le bon peuple serait prié de s’agenouiller et de s’offrir en sacrifice sur l’autel du Dieu Marché. La suite ici : http://www.pauljorion.com/blog/?p=20098#more-20098

Aujourd’hui  » (…) une entreprise du CAC 40 sur quatre n’aurait pas payé d’impôt sur les sociétés (IS) l’an dernier. Danone, Suez environnement, Total, Saint-Gobain ou encore Schneider échappent par exemple complètement à ce prélèvement. (…) Comme l’avait déjà souligné un rapport du Conseil des prélèvements obligatoires en octobre dernier (…) « 

Conseil des Prélèvements Obligatoires (CPO) dont le rapport indiquait que :  » (…) En 2010, 293 dépenses fiscales bénéficiant aux entreprises ont été recensées. Elles ont fortement augmenté depuis 2002. Elles représentent un total de 35 Md€, soit 14 % de recettes fiscales nettes de l’État. S’y ajoute le poids des mesures dérogatoires déclassées qui s’élève à 71 Md€ (…) S’agissant des niches sociales, le CPO a identifié 91 dispositifs ou ensemble de dispositifs concernant les entreprises, dont le coût s’élève à plus de 66 Md€ pour l’ensemble des prélèvements sociaux – soit 15 % des recettes de la Sécurité sociale –, dont 31,5 Md€ sous la forme d’allègements généraux et d’exonérations ciblées(…)  »

Quelques exemples de techniques permettant de « passer au travers » de l’impôt ?

(…) Danone, déduit de ses impôts les emprunts contractés pour l’acquisition de Numico , en 2007, précise le JDD. Et si d’autres entreprises, telles Total ou PSA, ne reversent rien cette année pour avoir été dans le rouge, elles pourront limiter également leurs versements les années suivantes, grâce au report illimité des pertes déplorées durant la crise (…) Total a beau déclarer près de 8 milliards de bénéfice au niveau mondial, il ne paie aucun impôt en France. Comme ses activités de raffinerie (en France) sont toutes en perte, il échappe intégralement à l’impôt (…) Natixis, par exemple, ont affiché des résultats déficitaires, ce qui justifie un impôt nul (…) Les Echos

Selon l’enquête du JDD,  » (…) les montants épargnés s’élèvent ainsi à 66,3 milliards en 2009, contre 18,5 milliards en 2005″. Un manque à gagner réel pour l’Etat français, pour qui l’impôt sur les sociétés est la troisième recette » – L’Express

En clair, écrit Le Figaro :  » (…) les sociétés du CAC 40 sont en moyenne imposées à hauteur de 8% de leurs bénéfices, contre 33% normalement. Les PME, moins à même d’exploiter les différentes niches fiscales, en reverseraient en moyenne 22% (…)  » Alors que les entreprises ont reconstitué leur cash et pour un grand nombre d’entre elles retrouver des bénéfices confortables, les sociétés du CAC 40 soignent leurs actionnaires. Les 40 premières entreprises françaises cotées devraient verser presque 40 milliards d’euros de dividendes au titre de l’exercice 2010, selon le consensus des analystes financiers cité par Les Echos. Un chiffre record en croissance de 13%, ajoute le quotidien, et qui devrait dépasser les 43 milliards d’euros l’année suivante.

« Le but est d’arriver aux Etats unis d’Europe » – Joschka Fischer

Face à la crise monétaire engendrée par les dettes souveraines, on accélère le processus d’intégration. Toujours plus de dettes, pour toujours plus de servitude. La Commission européenne propose d’augmenter prochainement le Fonds européen de stabilité financière (FESF) destiné à soutenir la monnaie unique et d’élargir son « champ d’action », a déclaré le chef de l’exécutif communautaire, José Manuel Barroso. Les responsables européens envisageraient de doubler le montant du Fonds Européen de Stabilité Financière (EFSF) qui atteindrait alors 1500 milliards d’euros.

Mercredi 12 janvier, l’ancien ministre des affaires étrangères allemand, Joschka Fischer, était au Parlement européen pour expliquer sa vision de l’intégration européenne et le chemin qu’il souhaite la voir prendre. Il a prôné une Europe « forte », la recherche d’un intérêt commun et la délégation de souveraineté nationale à l’UE afin de contrer les puissances émergentes. Entretien.

Les égoïsmes nationaux qui entachent la gestion de la crise économique nuisent à l’Europe : tel est le message adressé par le groupe Spinelli lors d’une réunion au Parlement européen le 12 janvier, intitulée « les Etats-Unis d’Europe: vers une société transnationale ». Joschka Fischer et ses partenaires veulent ainsi relancer l’idée fédérale au sein d’une Europe en perte de repères.

José Manuel Barroso, qui assistait à la réunion, a abondé dans leur sens: « ce ne sont pas seulement les fédéralistes qui plaident pour une meilleure intégration, ce sont aussi les marchés. Ils envoient des messages clairs chaque jour. Il ne s’agit donc pas d’une utopie, c’est une question de réalisme » a-t-il déclaré aux journalistes.




De l’Eden à Edom

13012011

J’ajoute quelques éléments de réflexions au sujet de Guermamia. A chacun de développer son sens spirituel en puisant dans la puissance de l’Esprit-Saint la compréhension du Verbe.

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Si on a compris un minimum de choses dans le principe de base de la lecture biblique, on sait aujourd’hui, ou on devrait savoir, dans la grande famille des enfants de Dieu, que ce que le Livre décrit dans des mots simples, couvre souvent une réalité plus profonde et complexe. Pour prendre tout son sens, la Parole divine doit être révélée, car elle est esprit et vie, c’est la nourriture de ceux qui veulent croître spirituellement. Il y a des ‘briques’ de pensées fondamentales qui sont posées dès le début de la Bible, des premiers jours de la création à l’Apocalypse. Une étude approfondie vous apprendrait que l’image des premiers se superpose au second qui est son développement, ainsi l’allégorie devient la forme primaire de la pensée divine, qui se révèle uniquement par l’action du Saint-Esprit. 

Tout développement dans l’Histoire de l’humanité, repose donc sur ce qui est posé en fondement au commencement. Les sept jours de la création posent un schéma directeur général, puis comme dans un jeu de poupées russes, on affine la profondeur du Verbe en peaufinant par touches successives. Des 7 jours de la création on peut extraire du sixième le principe de la divinité exprimé dans l’homme, puis de l’homme par sa semence on développe la chose par les patriarches, Abraham, Isaac et Jacob, chacun révèle un type de la nature divine, le Père, le Fils et l’Esprit. On peut faire la même chose pour comprendre comment l’adversaire, le diable, est révélé dans la Bible. Je profite de l’opportunité qui m’est offerte par l’Etude de Guermamia, pour approfondir le débat.

Dans l’étude de Guermamia on apprend qu’Edom par la descendance d’Esaü (Essav) représente l’adversaire par excellence d’Israël. Cela prend toute sa dimension avec l’éternel combat entre Amalek et Israël, au point qu’aujourd’hui le judaïsme considère cela, à juste titre, comme le combat entre le bien et le mal. Une multitude d’études bibliques traitent de ce sujet. Mais il ne s’agit que d’une brique de connaissance qui s’intercale entre deux autres, pour faire court. L’antagonisme entre le bien et le mal par le biais de deux frères issus d’une naissance gémellaire, commence en fait dès le début dans le jardin d’Eden.

Genèse 3 : 13  Et l’Eternel Dieu dit à la femme: Pourquoi as-tu fait cela ? La femme répondit : Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. 14  L’Eternel Dieu dit au serpent: Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs, tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. 15  Je mettrai inimitié entre toi et la femme, entre ta postérité et sa postérité : celle-ci t’écrasera la tête, et tu lui blesseras le talon. 16  Il dit à la femme : J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi.

La première brique conflictuelle est posée, ici. Le diable est maudit et abaissé en dignité. Pour se redresser il lui faut un support, l’homme, ou plutôt la femme comme épouse mystique. L’association épouse mystique et serpent donne l’arbre de la connaissance, alors que si l’épouse s’unit à Dieu, cela produit l’arbre de vie. Comme séparateur entre les parties, l’Eternel place la haine. Cela signifie que si la femme (les nations) décide d’aller vers le serpent, elle produira de la haine contre elle et une succession de malheurs comme des guerres, maladies, famines, etc… Jamais aucun royaume ne produira durablement la paix, c’est impossible, car cela est clairement écrit ici.   

Concernant la semence, comprenez la postérité, le même fondement est établit. La haine est placée entre la semence divine et celle du serpent, les fils de Dieu et les religieux. Dès qu’il y a rapprochement, le conflit éclate. Les fils de Dieu combattrons toujours l’idolâtrie et le paganisme représentés par la tête (le raisonnement) du serpent, mais les religieux les combattrons toujours par les armes, car inférieur en esprit. C’est l’image de la blessure du talon, Ici on renvoie directement au conflit perpétuel entre Esaü et Jacob, car Jacob vient de aqab qui signifie « talon » et Esaü sera nommé Edom Ge 25:30. C’est l’image du conflit entre le peuple de Dieu et le monde.

Mais la guerre débuta bien avant Esaü et Jacob. Cela commence dans le verset 16. La racine raboh, multiplier, est répété deux fois comme le mot etseb, la douleur, la peine et l’affliction. Le terme hébraïque qui rend compte de la multiplication des souffrances en exprime aussi l’intensité. Tu seras puni par là où tu as péché. Comme tu as connu l’extase dans la luxure, tu connaîtras l’affliction dans la souffrance de ton ventre. Tu voulais un fils, j’en augmenterai le nombre, tu auras deux fils, des jumeaux qui se haïront et vivront dans l’inimitié. Caïn et Abel. Leur histoire est la démonstration de ce qui est écrit dans le chapitre précédent.

Nous avons donc eu un développement entre les deux naissances gémellaires. L’un sera entre deux générations (Caïn et Abel) et l’autre entre deux peuples (Esaü et Jacob). La génération des patriarches d’Adam à Abraham couvre 2000 ans, puis vint celle d’Israël, d’Abraham à Jésus, encore 2000 ans. Puis de Jésus à nos jours encore 2000 ans, une période appelée le temps des nations. Les enfants de Dieu issus des nations sont greffés en fait sur l’olivier franc et forme spirituellement l’Epouse mystique du Christ. Au terme des jours, Juifs et chrétiens ne forment qu’un peuple en Christ. Ces 6000 ans représentent les 6 jours de la création. Je résume au maximum.

Mais si le royaume de Dieu est établit au septième jour, que reste-t-il d’Edom ? Il ne disparait pas, mais trouve sa place définitive en Esaïe 34 : 1  Approchez, nations, pour entendre ! Peuples, soyez attentifs ! Que la terre écoute, elle et ce qui la remplit, Le monde et tout ce qu’il produit ! 2  Car la colère de l’Eternel va fondre sur toutes les nations, Et sa fureur sur toute leur armée : Il les voue à l’extermination, Il les livre au carnage. 3  Leurs morts sont jetés, Leurs cadavres exhalent la puanteur, Et les montagnes se fondent dans leur sang. 4  Toute l’armée des cieux se dissout ; Les cieux sont roulés comme un livre, Et toute leur armée tombe, Comme tombe la feuille de la vigne, Comme tombe celle du figuier. 5  Mon épée s’est enivrée dans les cieux ; Voici, elle va descendre sur Edom, Sur le peuple que j’ai voué à l’extermination, pour le châtier. 6  L’épée de l’Eternel est pleine de sang, couverte de graisse, Du sang des agneaux et des boucs, De la graisse des reins des béliers ; Car il y a des victimes de l’Eternel à Botsra, Et un grand carnage dans le pays d’Edom, 7  Les buffles tombent avec eux, Et les bœufs avec les taureaux ; La terre s’abreuve de sang, Et le sol est imprégné de graisse. 8  Car c’est un jour de vengeance pour l’Eternel, Une année de représailles pour la cause de Sion. 9 Les torrents d’Edom seront changés en poix, Et sa poussière en soufre ; Et sa terre sera comme de la poix qui brûle. 10  Elle ne s’éteindra ni jour ni nuit, La fumée s’en élèvera éternellement ; D’âge en âge elle sera désolée, A tout jamais personne n’y passera. 11  Le pélican et le hérisson la posséderont, La chouette et le corbeau l’habiteront. On y étendra le cordeau de la désolation, Et le niveau de la destruction. 12  Il n’y aura plus de grands pour proclamer un roi, Tous ses princes seront anéantis. 13  Les épines croîtront dans ses palais, Les ronces et les chardons dans ses forteresses. Ce sera la demeure des chacals, Le repaire des autruches ; 14  Les animaux du désert y rencontreront les chiens sauvages, Et les boucs s’y appelleront les uns les autres ; Là le spectre de la nuit (Lilith) aura sa demeure, Et trouvera son lieu de repos ; 15  Là le serpent fera son nid, déposera ses œufs, Les couvera, et recueillera ses petits à son ombre ; Là se rassembleront tous les vautours. 16  Consultez le livre de l’Eternel, et lisez ! Aucun d’eux ne fera défaut, Ni l’un ni l’autre ne manqueront ; Car sa bouche l’a ordonné. C’est son esprit qui les rassemblera. 17  Il a jeté pour eux le sort, Et sa main leur a partagé cette terre au cordeau, Ils la posséderont toujours, Ils l’habiteront d’âge en âge.

C’est l’unique passage où le nom du serpent est précisément nommé, LILITH, et pour cause, car il est placé dans un royaume dont les flammes dureront toujours, celles de l’enfer. Toutes les grandes images bibliques se retrouvent dans ce texte qui révèle quel sera le sort de ceux qui forment Edom (la rouge), du pourpre cardinal à l’écarlate des bannières, les destins sont scellés par le choix et l’appartenance des semences de l’humanité qui forment pour les uns l’Arbre de vie, et pour les autres celui de la connaissance du bien et du mal. Je profite du sujet de Guermamia pour rappeler combien il est important de comprendre le sens caché des choses bibliques.   




GUERMAMIA

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Un des signes eschatologiques les plus évidents est la renaissance du pays d’Israël et le retour des juifs sur leur terre. Les juifs y voient là un signe messianique. Annoncé par Jésus et les prophètes, ceci est aujourd’hui accompli. Mais il reste un pas décisif à franchir par ce peuple, reconnaitre en Yeshoua son Messie. Le judaïsme est tant ancré dans les racines juives qu’il agit comme une barrière religieuse qui parait infranchissable, avec en prime le diable qui les noie dans ses liens dogmatiques et théologiques cela va de soi.  Depuis l’origine, que ce soit avec Moïse, les prophètes ou le Mashia’h lui-même, la résistance religieuse fut toujours vive et cela même s’ils acceptent Jésus comme leur sauveur, il suffit de relire l’épitre aux Romains pour s’en convaincre.

Mais il n’en sera pas toujours ainsi, car l’Eternel brisera toutes les résistances pour en sauver le plus grand nombre. Pour arriver à ce but il faut que le Saint-Esprit pénètre dans les cœurs et éveille en eux la véritable nature de Dieu révélé en Yeshoua, la Parole faite chair, car c’est ainsi que les choses fonctionnent et pas autrement. “Jésus lui dit: Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi.” (Jean 14:6). Ce n’est pas par l’enseignement et la connaissance, mais par la révélation par le Saint-Esprit de la nature divine du Christ.

«13 Au dire des gens, qui suis-je, moi, le Fils de l’homme ? 14 Ils répondirent : Les uns disent Jean-Baptiste ; d’autres, Élie ; d’autres, Jérémie, ou l’un des prophètes. 15 Mais vous, leur dit-il, qui dites-vous que je suis ? 16 Simon Pierre répondit : Tu es le Christ, le Fils de Dieu vivant. 17 Jésus reprit la parole et lui dit : Tu es heureux, Simon, fils de Jonas ; car ce ne sont pas la chair et le sang qui t’ont révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux. 18 Et moi, je te dis que tu es Pierre (petros), et que sur cette pierre (petra) je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront pas contre elle. 19 Je te donnerai les clefs du royaume des cieux : Ce que tu lieras sur la terre sera lié dans les cieux, et ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » (Matthieu 16, 13-19)

Voilà un texte qui a fait couler beaucoup d’encre, c’est le moins que l’on puisse dire. On ne compte plus les volumes de controverses qui ont été rédigés sur la signification de ces paroles que Jésus a adressées à Pierre. Nous connaissons évidemment l’explication catholique qui catapulte littéralement Simon fils de Jonas jusqu’au sommet de la hiérarchie de l’Église pour en faire le chef de l’Église, vicaire du Christ, le premier pape, la pierre sur laquelle Jésus a bâti Son Église et par qui l’Église catholique peut ainsi prétendre à l’infaillibilité. Bien sûr tout cela est faux et mensonger.  L’évidence s’impose, surtout si l’on étudie ce texte à la lumière des autres passages du Nouveau Testament qui font mention de Pierre et de l’organisation de l’Église en général.

En fait, il faut traiter ce texte comme une prophétie. Notre Seigneur parle de l’Église et de son établissement comme d’une réalité future. Le Seigneur dit à Pierre (petros), et que sur cette pierre (petra), la pierre de fondement qui n’est ni de chair, ni de sang, mais uniquement par la puissance de l’Esprit-Saint, que se bâtira son Eglise ( Ekklêsia, du verbe ek kaleô, appeler hors de). Tout ceci est une révélation de l’Esprit-Saint.

Si je me permets cette introduction, c’est à cause du travail « GUERMAMIA » : une conférence de Rav Ron Chaya traité dans un style très hollywoodien, où il démontre que bien des choses sont cachées dans les écritures saintes, mettant ainsi en pratique Deut 29 : 29 Les choses cachées sont à l’Eternel, notre Dieu; les choses révélées sont à nous et à nos enfants, à perpétuité, afin que nous mettions en pratique toutes les paroles de cette loi.

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J’ai des courriers à ce sujet et cela mérite d’être traité ici, tant le sujet est excellent, à bien des titres. Il est impossible de percevoir les choses traitées dans Guermamia, par la seule capacité intellectuelle de l’auteur. La progression par touches successives de révélations qui éclairent le texte est une chose que je connais bien et qui marque la volonté de Dieu de progresser dans la compréhension de la Bible. Je mets cependant un sérieux bémol aux références talmudiques et pire encore au Zohar, notre équivalence dans la théologie comme science humaine et l’ésotérisme. Deux magnifiques séductions de Satan. Mais comme il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, le fond de l’étude est remarquable.

Je ne cherche pas à faire l’apologie du judaïsme, ce qui serait une régression, mais je fais un pas dans leur direction en espérant qu’ils en feront un vers le nôtre. Il me parait évident que si par révélation ils perçoivent dans les textes des choses aussi cachées que le sens d’Edom dans la pensée divine, il deviendra désormais difficile, voire impossible, de ne pas discerner dans la Torah, la personne de Yeshoua HaMashia, dont la Bible entière rend témoignage en commençant par Esaïe 53.  Jean 5:39 Vous sondez les Ecritures, parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle: ce sont elles qui rendent témoignage de moi.  Mais pour l’heure, les juifs ont une notion très différente du messianisme que les chrétiens, et un long chemin spirituel reste à parcourir.

L’étude est assez longue, mais on peut la télécharger en fichier Flash, http://www.leava.fr/cours-torah-judaisme/veracite-de-la-torah/495_guermamia.php

 puis la convertir en avi par exemple, pour la regarder sur une télévision. http://ckdo.blogspot.com/2006/12/convertissez-tous-les-formats-audio-et.html

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Un livre pour compléter cela. Tenus à l’écart par des décennies de silence complice, protégés par les colossales richesses d’origine douteuse qui dorment toujours dans leurs coffres, des banquiers suisses se croyaient à l’abri. Mais la vérité a fini par filtrer : les mandarins financiers de Zurich, de Bâle et de Berne ne se sont pas contentés de s’approprier les biens des déportés : ils furent les banquiers secrets d’Hitler. Les banques helvétiques acceptèrent de l’or volé aux banques centrales des pays occupés, le ” blanchirent ” pour le compte des nazis, fournirent au Troisième Reich la monnaie étrangère dont il avait besoin pour acheter des matériaux stratégiques, permirent aux responsables économiques nazis de mettre à l’abri leur butin et fournirent des fonds pour les opérations de renseignement nazies. Hitler lui-même avait un compte en Suisse, géré par son éditeur, sur lequel les royalties de son livre Mein Kampf étaient versées… Sans les efforts considérables des banquiers suisses pour aider le régime nazi à assurer son financement, la Seconde Guerre mondiale n’aurait peut©être pas duré aussi longtemps… Les Banquiers secrets d’Hitler rassemblent avec le plus grand soin des pièces dispersées dans les archives, les bibliothèques et les mémoires des survivants du monde entier. L’auteur a travaillé avec des chercheurs de Londres, Washington, Berne et Jérusalem. Il a étudié des centaines de rapports déclassifiés de services de renseignement ainsi que des correspondances diplomatiques datant de la guerre, pour réunir dans cet ouvrage des preuves accablantes. Le compte en Suisse d’Hitler était ouvert au nom d’Amann, phonétiquement identique à Aman dans le livre d’Esther. Il reste à trouver l’Edom moderne, mais en lisant ce blog vous aurez certainement deviné, non ?







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