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La paix de l’UNESCO

31102011

Dimanche après-midi, les sirènes ont retenti dans les localités du sud d’Israël. Une pluie de missiles s’est abattue dans plusieurs villes : Ashdod, Ashkelon, Gan Yavné et Sdérot. Ce weekend une trentaine de missiles ont donc été tirés depuis la bande de Gaza. Un de ces missiles a explosé à proximité de la base où travaille ma fille dans le cadre d’une coopération avec l’armée. C’est la première fois qu’une de ces armes tirées au hasard sur des civils, explose si loin de son pas de tir. Cela signifie que des missiles d’un type nouveau, de portée et de puissance accru sont arrivés dans la bande de Gaza récemment et sont utilisés sans considération du geste de paix que représente l’échange du prisonnier Gilad contre 1000 terroristes. Voilà qui en dit bien plus sur les intentions réelles des palestiniens que tous les discours trompeurs relayés par les médias occidentaux.

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Ce que signifie vivre sous le feu des roquettes et missiles lancés depuis la Bande de Gaza pour des milliers de civils israéliens… http://www.desinfos.com/spip.php?page=article&id_article=28134

Pour un citoyen français préoccupé par la crise et les élections présidentielles à venir, le plus souvent désinformé par des médias hexagonaux quant au conflit israélo-palestinien – voir Un œil borgne sur la planète de France 2 -, des tirs quasi quotidiens depuis la Bande de Gaza sur le Sud d’Israël, cela paraît importer bien peu. Pourtant la vie de centaines de milliers de citoyens israéliens est rendue invivable au mépris des lois internationales et des droits de l’Homme. Une roquette, cela terrifie, détruit, tue ou blesse…Ce qui ne soulève aucune émotion ici, alors que la pseudo Flottille de la Paix coup de pub et propagande aura fait couler tant d’encre et suscité tant d’indignation de la part de citoyens bernés.

Il est 8 h du matin le 29 octobre près d’Ashkelon. Moshe Ami, qui revient de Petah Tikva où il est allé rendre visite à son frère, appelle sa compagne, Ela. Il lui dit qu’il vient la chercher pour aller faire des courses. Celle-ci entend l’alarme qui annonce l’arrivée d’une roquette. C’est près de chez elle. Elle le rappelle. Pas de réponse. Elle le rappelle une seconde fois. Il lui dit qu’il a été blessé par des éclats mais que ça va. Il est emmené en ville à l’hôpital Barzilai Medical Center. Il mourra une heure et demie plus tard sur la table d’opération. Ses blessures à l’abdomen l’ont tué.

De manière laconique le ministère des Affaires israélien indique que « 4 enfants lui survivent » et que l’enfant d’Ela l’appelait « Abba » – Papa-… Derrière cette pudeur on imagine le drame humain de ces vies bouleversées par un tir au hasard contre des populations civiles. Tirs qui constituent des attaques terroristes répétées contre les populations civiles du Sud d’Israël, ce qui est, bien évidemment, contraire à toute loi internationale, viole la Résolution 1860 du Conseil de Sécurité – résolution contraignante –. Ces vagues, qui arrivent par vagues de plus ou moins forte intensité, de manière totalement imprévisible, au petit malheur la chance, peuvent « seulement » terroriser et tomber dans des terrains vagues, mais peuvent aussi détruire des bâtiments, vides ou pas, blesser et tuer…

Le 26 octobre des dizaines d’Israéliens en état de choc ont dû être traités. Le 27 au matin plus de 3.000 enfants israéliens n’ont pas pu se rendre à l’école par mesure de protection.

Ce que souligne l’Ambassadeur Ron Prosor, Représentant permanent israélien auprès de l’ONU, qui ajoute qu’Israël ne peut laisser à la seule chance le soin de protéger ses citoyens, comme il le rappelle le dans une lettre envoyée au Président du Conseil de Sécurité et au Secrétaire général des Nations unies, leur demandant d’intervenir. Comme il demande à la communauté internationale de réagir. Israël se doit de répliquer en prenant pour cibles des terroristes , leurs QG, leurs camps , leurs zones de tirs. D’autant que la portée des fusées lancées depuis Gaza est de plus en plus longue et leur charge explosive de plus en plus importante, donc létale.

Cette nouvelle vague d’attaques est d’autant plus incompréhensible, note cet Ambassadeur israélien, qu’Israël facilite actuellement l’activité commerciale et les mesures de développement international dans la Bande de Gaza…Et s’est dit prêt à reprendre les négociations avec les Palestiniens. Sans conditions.

Pendant ce temps en France on titre : Unesco : un jour «historique» pour la Palestine

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Le 31 octobre 2011 restera gravé comme une date «historique» pour toute la Palestine. Le territoire vient en effet d’être reconnu et pour la première fois, comme membre à part entière de l’Unesco (*), qui, il ne faut pas l’oublier, est l’une des principales agences de l’ONU. C’est au cours d’un vote au siège de l’Unesco à Paris, que cette adhésion a été adoptée avec 107 voix, contre 14 contre. L’ histoire retiendra que la première pierre de l’État palestinien a été posée à Paris avec le soutien de la France.

La  résolution a été adoptée par 107 voix pour, 52 abstentions et 14 voix contre, parmi les pays présents. A l’issu des résultats, le ministre des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne, Riyad al-Malki n’a pas caché sa joie. «C’est vraiment un moment historique qui rend à la Palestine certains de ses droits. Ce vote permettra d’effacer une infime partie de l’injustice faite au peuple palestinien», s’est-il réjoui.

Parmi les pays qui ont voté pour, la France, elle, a créé la surprise. Il y a quelques jours pourtant, le pays jugeait encore l’idée «prématurée». Dans le camp des «contre», si les Etats-Unis et Israël ne se faisaient aucune illusion, la claque, elle, fait mal. L’échec est d’autant plus cuisant pour Washington que jusqu’au bout, les Américains ont tenté de faire plier l’organisation en la menaçant de lui couper les vivres (22 % du budget).
Et puisque le vote est positif, reste à se poser la question de la survie de l’UNESCO dans la mesure ou les Etats-Unis devraient couper tous les fonds alloués à l’organisation… Soit 22% du budget annuel. En fait, grâce notamment à la France, c’est un organisme particulièrement anti-israélien de l’ONU qui verra ses contributions fortement diminuer dans les prochains mois. L’Unesco n’a pas un budget très élevé donc elle survivra sans doute même sans l’argent Américain. En revanche cette organisation ne mérite plus son nom depuis longtemps, car elle s’occupe davantage de politique que de culture.

L’Allemagne et le Canada ont voté contre, tandis que l’Italie et le Royaume Uni se sont abstenus. Les Etats-Unis ont voté contre également. Ils avaient annoncé quelques heures plus tôt que les fonds américains attribués à l’Unesco seraient supprimés. Ceux d’Israël devraient suivre également, amputant de près d’un quart le financement global de l’organisation.

De manière unilatérale l’UNESCO rebaptisait le Tombeau de Rachel sous un nom islamique il y a quelques mois. Puis l’UNESCO a voulu interdire aux juifs de fouiller archéologiquement le sol de Jérusalem. Le classement comme faisant partie de la culture arabe au patrimoine mondial des lieux saints chrétiens et juifs comme la tombe des patriarches à Hébron, le tombeau de Rachel, le tombeau de Joseph, l’esplanade du Temple à Jérusalem rebaptisé esplanade des mosquées, le Mur occidental qu’ils rebaptiseront mur de Bourak… etc. D’une certaine manière c’est la mémoire biblique des lieus saints israéliens que les musulmans veulent effacer et cela avec l’aval de l’UNESCO et de la France qui entre dans le club des négationnistes bibliques.

Car avec cette première victoire diplomatique, la Palestine aujourd’hui a gagné du terrain dans sa démarche d’adhésion à l’ONU en tant qu’Etat membre. Le 23 septembre dernier, Mahmoud Abbas s’était rendu à Washington pour en faire solennellement la demande. Il va maintenant falloir attendre le 11 novembre, date à laquelle le Conseil de sécurité doit rendre sa décision. Et cette fois, les Etats-Unis vont jouer leur droit de veto, ne laissant ainsi aucune chance à la Palestine.




La guerre de la dette

30102011

Le 28 avril 2010 je titrais « La GUERRE monétaire commence ! ». Bataille monétaire et La dette – Songe sont deux dons spirituels qui annonçaient ce qui est en train de se produire en ce moment. En outre l’Esprit par la séries d’articles de janvier, nommée le ‘rappel de Bâle’, a largement mis en lumière tout ce que le diable trame dans le noir, vous n’êtes donc pas dans l’ignorance et aveugle, vous qui suivez ce blog. L’enjeu est clair, faire basculer la gouvernance politique, militaire et monétaire d’un continent à l’autre, des Etats-Unis vers l’Europe, que Lilith contrôle totalement maintenant avec l’appui de l’Eglise Rome. Désormais il est plus qu’évident que la guerre monétaire est déclarée entre les deux continents et le pilonnage de la Bête qui sort de la mer a commencé…

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Depuis que j’ai écrit mes séries d’articles sur la guerre monétaire, l’intensité des combats ne cesse de croître. Et les choses ne vont pas s’améliorer, loin de là, si je me réfère au dernier songe reçu : Des évènements en trombes (octobre 2011). Selon les données disponibles sur le site internet du Trésor, la dette publique américaine atteignait 14.790 milliards de dollars à la fin de l’exercice 2011, soit 9% de plus qu’un an plus tôt, et équivalait à environ 99% du PIB américain. En termes absolus, le trou des finances publiques s’est creusé par rapport à l’exercice 2010 qui était de 1290 milliards, pour atteindre 1.300 milliards de dollars, ce qui en fait le deuxième plus gros déficit de l’histoire des Etats-Unis, après celui 1.416 milliards enregistré en 2009. En fait, malgré le recours à la planche à billets, rien ne s’arrange. Les Etats-Unis luttent pour leur survie économique.

Début août, les Etats-Unis ont repoussé le plafond de leur dette. Conséquence immédiate : ils ont perdu le sacro-saint « Triple A ». Normalement, une telle décision aurait dû bousculer le système financier mondial et les actifs de réserves des banques centrales. Mais pour l’instant, l’attentisme reste de rigueur. Tous les yeux sont sur l’Europe, considérée comme le danger le plus « urgent ».

Le 23 novembre prochain, les Etats-Unis doivent présenter un grand plan de réduction du déficit : 1500 milliards de dollars d’économies… sur 10 ans. Pour une dette de 15 000 milliards de dollars…

Et encore s’agit-il de la dette au sens strict du terme. Mais si elle est cumulée avec les dettes contractées par l’ensemble des collectivités sub-fédérales, on atteint un chiffre impressionnant : 21 000 milliards de dollars, soit 145,6 % du PIB. En rajoutant enfin les dettes des établissements et entreprises garanties par l’Etat Fédéral, l’endettement public passe à 24 000 milliards de dollars, soit 162 % du PIB. Veut-on continuer à se faire peur ? L’endettement privé c’est-à-dire, l’endettement des ménages et des entreprises (surtout les petites et moyennes) grimpe à 38 000 milliards de dollars, soit 257,3 % du PIB. Certes, la dette privée américaine est largement constituée par la dette hypothécaire, donc assise sur des actifs ! Certes, une partie de la dette sous forme de garantie donnée aux institutions publiques telles que Fanny Mae, qui garantit les encours de crédits hypothécaires, conduit à compter deux fois certaines dettes. Il n’en reste pas moins que la dette grecque, à côté de la dette américaine pourrait faire sourire (en ratio par rapport au PNB, bien entendu !).

Les étrangers sont de moins en moins convaincus que les Etats-Unis seront un jour en mesure de rembourser leurs dettes. Et leur sentence est implacable : par le passé, les achats de bons du Trésor US par les étrangers représentaient 50% du marché. La Fed et l’épargne privée (c’est-à-dire les fonds de pension) représentaient quant à eux 10% et 40% respectivement. Aujourd’hui, les achats de l’épargne privée ont disparu. Les étrangers n’achètent plus que 30% des émissions obligataires du Trésor US. Et la FED en absorbe quant à elle, la quantité colossale de 70%. A part Ben Bernanke, plus personne ne semble vouloir des obligations US. Pour l’instant, l’édifice tient…

Si le dollar tient encore aujourd’hui, malgré tout, c’est uniquement parce qu’en tant que devise de réserve mondiale, il bénéficie d’un statut ultra-privilégié que Charles de Gaulle qualifiait en son temps déjà de « privilège exorbitant ». Le maintien du statut du dollar est donc une question vitale, car s’ils perdaient cet ultime privilège, les USA coulent corps et âmes définitivement. Ceci explique pourquoi ils tirent à boulets rouges, via les agences de notation, sur l’euro et les PIIGS.

Cette manière de faire a un immense avantage pour le diable qui contrôle la finance mondiale. Il contraint l’Europe à prendre des mesures drastiques d’austérités pour sauver la monnaie de la reine du ciel, l’euro, tout en poussant l’Europe vers plus de fédéralisme, ce qui restructure en profondeur la Bête de l’Apocalypse. En agissant ainsi, Satan affaiblit le dollars et par le biais des Tee Partys  le fédéralisme américain. Le transfert des pouvoirs économiques et politiques d’un côté vers l’autre de l’Atlantique est désormais inéluctable. Mais pour l’heure on en est encore au sauvetage de l’euro.

Alors que l’on vient de sortir du psychodrame du sauvetage de la dette grecque, où nombres de « spécialistes » pronostiquaient l’effondrement ou la fin de l’euro, le président muté de chanoine en messie sauveur de l’Europe monétaire, nous affirme en prime time à la télé que l’euro et la Grèce sont sauvé. Ce devait enfin être le sommet européen capable de juguler la crise. Après l’échec du plan de sauvetage du 21 juillet, celui du 26 octobre devait stopper la spirale qui menace depuis des mois l’existence même de la monnaie unique. Nicolas Sarkozy n’avait lui-même cessé d’en dramatiser les enjeux, estimant que « l’avenir de l’Europe » était en jeu.

Sur le papier, le résultat est plutôt encourageant. Les dirigeants européens se sont enfin résolus à adopter la stratégie longtemps jugée gagnante par nombre d’observateurs : ils ont desserré l’étau de la dette grecque en effaçant 50 % des créances détenues par les banques. Ils ont accepté la recapitalisation de ces dernières pour leur permettre d’encaisser les chocs. Ils ont surtout élargi le fameux pare-feu destiné à éviter que l’incendie grec ne se propage à toute la zone euro : la capacité d’action du Fonds européen de stabilité financière (FESF) doit passer de 440 milliards d’euros à 1 000 milliards. Trois mesures censées garantir qu’aucun autre pays ne demandera plus de remise de dette aux investisseurs privés. Les Européens s’y sont engagés collectivement.

Mais en fait, malgré le brassage de vent habituel du chanoine de France, les choses sont bien moins évidentes qu’il n’y parait de prime abord. La Grèce, elle est loin d’être tirée d’affaire. Selon les affirmations de Sarkozy, la dette du pays sera réduite de 100 milliards d’euros grâce à la participation accrue des banques. Mais Georges Ugeux, ancien vice-président exécutif international du New York Stock Exchange et patron d’une mini-banque d’affaires internationale, soupçonne les Européens de « maquiller les chiffres ». Selon ses calculs, les banques européennes ne détiennent que 81 milliards d’obligations grecques. Une fois déduit l’effort à fournir par les banques grecques elles-mêmes – qui devront être nationalisées pour encaisser le choc -, ce chiffre tombe à 32 milliards. Avec la décote de 50 % décidée mercredi, l’effort des banques n’est plus que de 16 milliards… sur une dette totale de 350 milliards ! Pas une goutte d’eau, mais presque ! Les autres créanciers, eux (BCE, FESF, Asset manager, hedge funds, autres banques centrales), ne participent en rien à l’effort. « Il aura fallu toutes ces discussions pour ne rien mettre sur la table ; je tombe des nues », lâche Georges Ugeux. Les Européens le reconnaissent eux-mêmes, la dette publique grecque ne devrait revenir à 120 % du PIB qu’en 2020. « Soit autant que la dette italienne actuelle, dont on nous dit déjà qu’elle est intenable », souligne Eric Dor.

La bataille en cours est donc très loin d’être finie. Clairement le diable enferme les nations dans une bulle de dette afin d’asservir l’humanité et surtout garder le contrôle de la planète par ce biais.  Plus que jamais dans le contexte présent, la prière du Notre Père gardée dans son contexte économique du moment, reprend tout son sens. « Notre père du ciel, que ton nom soit glorifié, que ton règne advienne,  que soit faite ta volonté sur la terre comme aux cieux ! Donne-nous ce jour notre pain essentiel ; remets nos dettes, comme aussi nous remettons à nos débiteurs ; et ne nous laisse pas persévérer dans l’épreuve, mais délivre-nous du Malin »




Gilad, dans le verbe divin

19102011

Le retour de Guilad Shalit, victoire spirituelle du peuple juif

Publié le 19 octobre 2011 par Rachel Franco

Bien sûr viendra le temps des débats ardus et les mots seront affinés comme des épées tranchantes ;

Les arguments des uns seront tout aussi justifiés que les arguments des autres et ce pourrait être le lieu d’un nouveau drame qui se joue en Israël ;

Bien sûr, la profonde joie de voir Guilad revenir enfin à la maison ne saurait faire oublier la terrible douleur de ceux qui ont été frappés par le terrorisme et qui, aujourd’hui, ont vu les assassins fêter la joie de leurs crimes, libres d’armer à nouveau leurs mains contre de nouvelles victimes juives ;  

Mais il est revenu ; et revoir ce jeune homme amaigri, livide, affaibli après plus de cinq années de détention, sans que jamais la lumière du jour ne vienne caresser son visage, isolé, seul au monde et enterré vivant dans un trou, a fait battre les cœurs de notre peuple à l’unisson.

Il est revenu ! Revenu près de nous, près des siens, à la maison, revenu à lui-même, enfin pas encore, mais bientôt, nous l’espérons.

Ici, en Israël, notre émotion est celle de la réunion d’un fils à ses parents, à sa famille et à son peuple. Ce fils est un jeune homme qui parle de paix et a servi son pays pour le défendre contre les agressions du Hamas et du Hezbollah, deux organisations terroristes qui ne vivent que de la haine et de la mort. Ce jeune homme a été attaqué, enlevé et maintenu dans un isolement total sans qu’aucun droit lui soit accordé et sans qu’il ait pu recevoir la moindre visite d’une organisation des droits de l’homme, si prompte par ailleurs à condamner Israël !

Là-bas, à Gaza ou à Ramallah, la joie est celle de plus d’un millier de terroristes aux mains pleines de sang, assassins des civils pris au piège au détour d’une rue, dans un autobus, un café, dans une discothèque ou tout autre lieu de vie banal. Ces terroristes ont été jugés et condamnés, et purgeaient leurs peines dans une prison israélienne, avec des droits de visite des membres de leurs familles et la possibilité d’étudier et de passer des diplômes universitaires… aux frais de l’État d’Israël.

Il est vrai que la victoire militaire de cet accord est celle des terroristes qui ont de nouveau plus de mille candidats aux attentats suicides et attaques terroristes ;

Il est vrai que de savoir remis en liberté les assassins qui se remettront à l’œuvre demain nous déchire le cœur ; il est vrai.

Et cependant, je veux l’écrire : ne doutez pas que le retour de Guilad Shalit est la vraie victoire, celle qui sanctifie la vie et combat les forces du mal.

Le retour de Guilad Shalit en Israël est la victoire spirituelle du peuple juif qui signe ainsi sa sortie des ténèbres.

Cette semaine, nous allons fêter le don de la Thora au mont Sinaï quand le peuple juif se tenait uni devant Lui.

« Nous sommes unis dans la joie et la douleur » a dit notre premier ministre, et il a dit vrai. Nous sommes effectivement unis comme lors du don de la Thora et nous fêterons cette année avec une très grande joie le don de la Thora et le retour de Guilad.

Cette semaine, nous allons recommencer la lecture de Bereshit, la Genèse, soit « Au commencement… » Et c’est un commencement formidable pour Guilad, notre fils, notre frère, notre enfant à tous et c’est un commencement miraculeux pour nous aussi dont l’avenir est lié à cette âme pure, partie en captivité au milieu des forces du mal et qui nous est revenue.

Cette semaine, nous allons aussi lire Isaïe, Chapitre 42, verset 5 et voici ce que le hasard auquel je ne crois pas, nous fait lire ce samedi dans toutes les synagogues :

« Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour la justice et je te prends par la main ; je te protège et je t’établis pour la fédération des peuples et la lumière des nations ; pour dessiller les yeux frappés de cécité, pour tirer le captif de la prison, du cachot ceux qui vivent dans les ténèbres… ».

Gloire et remerciement à l’Éternel qui nous appelle pour la Justice, nous prend par la main, nous protège et nous consacre fédération au bénéfice de toute l’humanité et lumière des nations !

Gloire à l’Éternel qui délivre nos yeux de la cécité et a permis à Guilad Shalit de sortir de prison, du cachot où il vivait dans les ténèbres !  

Le nom de famille de Guilad est également un signe pour nous tous. Il s’appelle Shalit et les racines hébraïques de son nom écrivent la Maitrise. Avec Guilad Shalit revenu en Israël, c’est aussi la maitrise et le chemin de la sagesse qui sont revenus dans nos cœurs et dans nos mains.

Bonne fête à toi, Guilad, enfant du pays qui a tenu de manière si touchante ton cœur avec la main droite, tant les émotions étaient fortes a la vue de ton peuple en liesse !

Bonne fête à la famille Shalit dont le nom est promesse de lumière !

Et bonne fête à tout le peuple d’Israël, uni aujourd’hui dans la joie !

Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci-dessous :

http://www.drzz.fr/le-retour-de-guilad-shalit-victoire-spirituelle-du-peuple-juif/

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Concernant la libération de Gilad mon cœur s’est réjoui comme celui d’un père qui retrouverait un fils perdu. Mais face au prix exorbitant payé, ma raison faisait la comparaison avec l’abandon du Gush Katif,  qui fut pour moi une faute majeure pour Israël. Elle causa un désastre pour des milliers de familles en Israël et par voie de conséquence au monde qui exigea ces départs.  Cela se solda par l’immense crise financière qui frappa le monde avec les subprimes, des millions d’expulsions en Amérique et une descente sans fin dans le gouffre des dettes publiques. Mais pour 5000 expulsés au Gush Katif un seul fut frappé de malédiction, Sharon.  Aujourd’hui  Israël fait une démarche inverse, pour le salut d’un seul, un millier d’ennemis ayant le sang de centaines d’innocents sur les mains sont rendus à leurs familles. Le coût moral pour la Nation israélienne est énorme, mais elle en accepte le prix. D’une certaine manière, elle paye le prix du sang comme rachat d’une faute jamais expiée.  Le compte est désormais soldé en Israël, mais pas pour le monde.

Clairement les palestiniens et particulièrement le Hamas, voient cet échange comme une victoire militaire sur l’ennemi sioniste, et le monde se réjouit avec lui. Moukhaïmer Abou Saada, politologue du Hamas le confirme, «la libération de Shalit va fournir au Hamas une occasion de s’ouvrir sur l’Occident, ce qui est l’un de ses objectifs et cela peut se refléter par une grande souplesse politique de sa part à l’avenir», ajoute l’universitaire.  «Cet accord peut être le début de l’ouverture de canaux de dialogue avec la société occidentale, les Etats-Unis et l’Europe». «La société occidentale les Etats-Unis semblent revenir sur leur vision du Hamas et commencent à se rendre compte que le principal acteur politique dans la région est l’islam politique, dont le Hamas fait partie».

Alors que les palestiniens refusent le principe même d’Etat juif, les mêmes affirment avec force que le principal acteur politique dans la région est l’islam politique, et le monde soutient et applaudit. Ainsi, que le monde le veuille ou non, le combat pour la terre d’Israël est une bataille spirituelle et non politique. C’est là ce que le nom même de Gilad proclame, car s’il est une victoire spirituelle pour les juifs, il est tout autant une défaite spirituelle pour ses ennemis. Pour le comprendre, il faut saisir ce que signifie le nom même de Gilad et vers quoi il renvoie.

Genese 31:48-49 : Alors Labân dit : “ Ce tas est aujourd’hui témoin entre moi et toi. ” C’est pourquoi il l’appela du nom de Galéed (Gilad), et La Tour de Garde, parce qu’il dit : “ Que l’Eternel guette entre moi et toi, quand nous serons hors de vue l’un de l’autre.

Le nom biblique de Laban est l’un des personnages les plus menaçants de la Genèse. Dans la Haggadah de Pessah, on lit : « Vois ce que Laban l’Araméen voulut faire à notre père Jacob. Pharaon ne décréta la mort que des garçons, mais Laban voulut tout exterminer. » Laban représente une perte totale de l’identité juive. Il voulait que tout soit mêlé, que chaque personne, chaque culture, soit dénuée de traits caractéristiques distinctifs. Il mélangeait ses enfants, ses femmes, sa foi religieuse, sa langue et ses biens. Il idéalisait le concept de ‘village global’, comme on dirait aujourd’hui, où tout et tous sont identiques. Or, comme on le sait, le nom Laban signifie ‘blanc’ en hébreu. Laban est le seul personnage de la Bible à porter le nom d’une couleur. En fait Laban (le blanc) est un nom théophore du dieu Lune.  Mais il n’était pas le seul.

La vie d’Abram suit le mouvement migratoire des anciens adorateurs de la lune de la ville d’Ur à celle d’Harran dont il est le dieu tutélaire. Les noms des ancêtres juifs en portent aussi les traces : Abram signifie « père élevé ou haut » : on invoquait souvent le dieu Sîn sous le nom de « père ». Saraï vient de l’akkadien Sharratu qui signifie « reine » et de Sarrati, nom sous lequel la pleine lune, la déesse Ningal, était adorée. Terah, le père d’Abraham, est proche de Yarrakh, qui était le nom du dieu Lune dans les textes ougaritiques de Rash Shamra. Milka, la femme de Nahor, le frère d’Abraham, vient de l’akkadien Malikat, signifiant « conseillère », autre titre de la déesse Ningal. Laban, le beau-père de Jacob vient de Levannah, signifiant « La Blanche », nom poétique de la Lune (Ct 6, 10). C’est pour cela qu’il est écrit : Jos 24:2  Josué dit à tout le peuple : Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël : Vos pères, Térach, père d’Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l’autre côté du fleuve, et ils servaient d’autres dieux.

Les noms des ancêtres juifs sont donc des noms théophores. À l’époque d’Abram, ce culte au dieu Sîn était la religion traditionnelle, la religion de leur père, la religion qui était pratiquée dans les villes et dans les campagnes…. Même le neveu du dernier roi de Juda, Sédécias, s’appelait Shènaçar (1 Ch 3,18) qui vient du babylonien Shin-usur qui signifie « Sîn protège »… preuve de la survivance de ce culte jusqu’à une époque relativement récente. L’histoire d’Abram qui quitte Harran pour suivre un Dieu nouveau pour lui et totalement inconnu, pour l’accompagner dans le pays de la promesse en Canaan, est le propre même de tout le peuple juif. Abram devra abandonner son nom théophore, sa famille, son pays et tout recommencer avec l’Eternel qui changera son nom en AbraHam et celui de sa femme en SaraH, lui allouera un nouveau pays et scellera une alliance avec Lui.  Plus tard, la même démarche recommencera en Egypte pour tout le peuple juif.

Aujourd’hui l’histoire se répète, mais pour le monde. Car en faisant le choix de soutenir les islamistes, c’est le choix inverse des juifs que fait le monde. L’Islam est une version moderne de la religion antique de la fertilité du dieu de la lune. Une fois que ceci est saisi, la croissance et l’histoire de l’Islam deviennent alors claires. Les conquêtes arabes ont été rendues possibles parce que les puissances centrales du Moyen-Orient s’étaient épuisées dans les guerres les unes contre les autres. Elles ne pouvaient pas combattre les vagues après vagues des armées arabes qui ont soumis des nations entières avec les exécutions, les viols et les pillages impitoyables.

Qui étaient ces Arabes? Ils n’étaient pas évidemment des chrétiens parce qu’ils ont détruit des églises et ont assassiné les prêtres là où ils sont passés. Évidemment, ils n’étaient pas des juifs parce qu’ils ont persécuté des juifs sans pitié. Ceci est visible encore aujourd’hui dans leur haine contre Israël et les nombreuses guerres et actes de terrorisme faits contre les juifs dans le monde entier. Si les hordes arabes qui ont balayé le monde antique n’étaient pas des chrétiens ou des juifs, alors quelles étaient-elles? Elles étaient des païens qui ont adoré un dieu païen appelé Allah et suivis des rites païens qui ont été pratiqués en Arabie longtemps avant que la religion de l’Islam ait évolué.

Les origines de l’Islam ont été tracées par des disciples de la religion antique de la fertilité, du culte du dieu de la lune qui était toujours la religion dominante de l’Arabie. Le dieu de la lune a été adoré en priant vers la Mecque plusieurs fois par jour, faisant un pèlerinage annuel au Kabah qui était un temple du dieu de la lune, tournant autour du Kabah sept fois, caressant une idole de pierre noire incrustée dans le mur du Kabah, passant entre deux collines, faisant les sacrifices animaux, réservant le vendredi pour des prières, donnant des aumônes aux pauvres, etc.. C’étaient les rites païens pratiqués par les Arabes longtemps avant que Muhammad ne soit né.

Quelle religion pratique aujourd’hui les rites païens du dieu de la lune? L’Islam! Ceci explique pourquoi le croissant de lune est le symbole de l’Islam. Il est placé sur des mosquées et des minarets et montré sur des chapeaux, des drapeaux, des couvertures, des amulettes et mêmes des bijoux. Chaque fois que vous voyez le symbole musulman d’un croissant de lune, vous voyez le symbole antique du dieu de la lune. Aujourd’hui le monde en soutenant les palestiniens contre Israël, refait le voyage spirituel inverse d’Abraham, pour quitter la terre promise et retourner vers Ur en Chaldée, et beaucoup de soi-disant chrétiens se sont joint à lui.

Le retour de Guilad Shalit en Israël est la victoire spirituelle du peuple juif qui signe ainsi sa sortie des ténèbres, mais il est aussi celui du monde qui y signe son entrée.




GILAD SHALID ENFIN LIBRE!

18102011

Enfin la liberté pour le soldat franco-israélien Gilad Shalit ! Après cinq ans de captivité, le jeune homme a été libéré mardi par le Hamas et est arrivé en Israël en hélicoptère. Après avoir revêtu un uniforme de l’armée israélienne, le jeune homme a pu étreindre ses parents sur la base militaire de Tel Nof, dans le sud du pays. «Shalom Gilad, bienvenue pour ton retour en Israël. C’est bon de t’avoir à la maison», lui a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, citant une chanson populaire.  «J’ai ramené votre enfant à la maison», a encore dit le Premier ministre aux parents de l’ex-otage.

 

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Lettre adressée le 17 octobre aux familles de victimes du terrorisme par le Premier ministre israélien. C’est une réponse à tous ceux qui déplorent le prix à payer pour faire rentrer Guilad Shalit à la maison. Si tant est que l’accord tienne jusqu’au bout. Ce que l’on ne peut qu’espérer de tout cœur, ce que j’espère, ayant suivi le calvaire de Guilad et ayant rencontré son père et son frère et connaissant leur douleur infinie.

Jérusalem, le 17 octobre 2011

Chères familles,

C’est avec le cœur lourd que je vous écris. Je comprends et je connais votre douleur.

J’appartiens à une famille endeuillée qui compte aussi des victimes du terrorisme. Mon frère a été tué dans l’opération de sauvetage des otages d’Entebbe.

Je sais que vous avez le cœur lourd et que vos blessures ont été rouvertes ces derniers jours, que vos pensées ne sont pas aisées.

De nombreux doutes m’ont accompagné tout au long des négociations portant sur l’accord pour le retour du soldat qui a été enlevé, Guilad Shalit. Vous avez toujours été dans mes pensées.

La décision concernant la libération de Guilad Shalit a été parmi les plus difficiles que j’ai jamais prises. Cela a été difficile pour moi pour les mêmes raisons que cela est difficile pour vous, chères familles.

Dans la décision de faire rentrer Guilad à la maison, j’ai été confronté à la responsabilité qu’a le Premier ministre d’Israël de ramener tous les soldats qui sont envoyés pour protéger nos citoyens.

Moi aussi, quand je suis allé au combat au nom de l’Etat d’Israël, j’ai toujours su que L’Etat d’Israël n’abandonne pas ses soldats et ses citoyens.

Face à ce désir fort de faire rentrer à la maison un soldat capturé il y avait la nécessité de limiter le lourd prix que l’Etat d’Israël aurait à payer pour l’enlèvement de Guilad Shalit voici cinq ans.

Je sais que le prix est très lourd pour vous. Je comprends combien il est difficile d’accepter que les êtres mauvais qui ont perpétré des crimes odieux contre vos proches n’auront pas payer le prix qu’ils méritent.

Pendant ces moments, j’espère que vous trouverez un réconfort dans le fait que moi-même et la nation d’Israël toute entière, vous étreint et partage votre douleur.

Vos proches seront à jamais dans mon cœur,
Bien à vous, avec douleur et un profond chagrin pour vos proches,

Benyamin Netanyahou

 

« C’est une immense joie de voir la libération de Gilad Shalit, mais c’est un sentiment d’amertume pour nous de devoir libérer des terroristes qui ont commis des atrocités sur le territoire d’Israël ». Avi Pazner, le porte-parole du gouvernement israélien, n’a pu contenir son regret au moment de l’annonce de la libération de Gilad Shalit.

A Gaza, près de 200 000 personnes sont sorties dans les rues pour accueillir les ex-prisonniers. Une cérémonie officielle, organisée par le Hamas, se tient pour célébrer ce jour de fête nationale.  Car pour obtenir la libération de son soldat, Israël a accepté de libérer au total 1.027 prisonniers, dont 477 immédiatement. Et parmi ce millier de détenus figurent plusieurs dangereux personnages.

A commencer par Zuher Jabrine, le fondateur des brigades Ezzedine al-Qassem pour le nord de la Cisjordanie. Véritable « ennemi public » en Israël, il avait été condamné à la prison à vie en 1993 pour plusieurs assassinats et pour une tentative ratée d’attentat à la voiture piégée.

De nombreux détenus purgeaient une, ou plusieurs, peines de prison à perpétuité. Comme une jeune femme condamnée 15 fois à la prison à vie pour avoir servi de chauffeur à un kamikaze qui s’était fait sauter dans la pizzeria Sbarro de Jérusalem en août 2001. L’attentat avait fait 15 victimes dont sept enfants, et avait beaucoup marqué l’opinion publique israélienne.

Ou encore Iyad Abou Hasna, qui a purgé 23 des 30 années de sa condamnation pour son appartenance à la branche armée du Hamas et son implication dans des attaques contre des Israéliens.




Alors, prêts pour le grand bon en avant européen?

17102011

Alors que la crise grecque s’entremêlait avec les primaires socialistes, qu’en est-il désormais des positions de François Hollande nouveau candidat officiel contre Sarkozy, concernant la mise en place d’un gouvernement économique de la zone euro: FRANÇOIS HOLLANDE. « Ce gouvernement a une tête, celle du président du Conseil européen, mais il n’a pas de bras. Ce qui aurait pu lui donner de la consistance, c’est une autorité plus forte sur la conduite des politiques économiques des Etats membres, une coordination des politiques budgétaires, l’harmonisation fiscale et sociale par le haut et surtout des ressources budgétaires ou extrabudgétaires grâce à une capacité d’emprunt…. En Europe, il faut que l’Autorité européenne des marchés financiers devienne le gendarme unique de la bourse, de Londres à Paris en passant par Francfort« …

Nous voilà rassuré, rien ne changera, que l’on soit de droite ou de gauche, concernant la mise en place d’une gouvernance européenne où la défense de l’euro est une règle d’or. Mais qu’en pense un autre socialiste.

http://www.dailymotion.com/video/xczr3y

Chevènement : « La crise de l’euro que nous subissons aujourd’hui révèle le vice constitutif de la monnaie unique : en voulant imposer à des pays aussi différents que l’Allemagne et la Grèce – en termes d’économie, de politique, de langue ou de repères culturels – une même monnaie, les élites européennes ont volontairement voulu faire oublier les réalités nationales. L’euro n’était, à vrai dire, que le cheval de Troie d’un fédéralisme rampant, projet que les peuples n’ont jamais embrassé.

En dehors du traité de Maastricht approuvé d’extrême justesse, c’est même toute la « construction européenne » qui s’est réalisée sans l’aval des peuples. Pire, quand en 2005 les français et les néerlandais se sont opposés au traité constitutionnel, les élites ont crié au « populisme » avant de négocier en catimini le traité de Lisbonne, ersatz de la constitution rejetée par référendum. Ce déficit de démocratie qui se ressent aujourd’hui ne semble pas près d’être comblé.

Nous assistons en effet depuis quelques mois à la multiplication des discours en faveur d’un « saut fédéral ». Mais de quoi s’agit-il ? Les oligarchies qui nous gouvernent appellent « fédéralisme » le « coup d’État nécessaire à la préservation de leur pouvoir et de leurs privilèges ». D’après elles, il convient de tordre le cou à la Nation, cadre de la démocratie où la volonté populaire peut s’exprimer, pour contraindre les Parlements à avaliser des décisions prises entre technocrates et financiers. »

Bref, la politique française se joue ailleurs que dans la cour des partis. Le président de la BCE Jean-Claude Trichet a appelé dimanche à une réforme des traités européens renforçant l’intégration de la zone euro et permettant de punir ses mauvais élèves, dans un plaidoyer à forte allure de message politique avant son départ à la fin du mois. Ainsi, toutes les politiques budgétaires devront se soumettre de grès ou de force au dictat de Bruxelles. Il a reconnu la nécessité de « traiter le problème qui est le plus urgent, celui de la Grèce », et de prendre les « mesures appropriées » pour renforcer les banques et « protéger » l’économie européenne, mais a aussi voulu aller plus loin. « Demain, à mon avis, il faut changer le traité pour être capable d’empêcher un membre de la zone euro de vagabonder et de créer des problèmes pour tous les autres », a-t-il déclaré.

Si l’on veut une voix discordante quant à la pensée unique européenne, c’est dans les extrêmes à droite et à gauche, donc à ceux qui n’ont aucune chance de gouverner,  que certains s’insurgent contre la mise sous tutelle des Nations.

 

Bruno Gollnisch : Si les medias agissent souvent comme un miroir déformant et  grossissant, choisissant de focaliser l’opinion sur des sujets définis, la loi du silence fonctionne aussi symétriquement  quand il s’agit d’occulter des informations susceptibles d’indigner nos compatriotes. A cette aune, la discrétion qui a entouré la  signature du traité sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) le 11  juillet  par  les ministres de l’Eurogroupe,  paraphé par  François Baroin au nom de la France,  est proprement  ahurissante.

A la lecture  des articles de ce traité, on reste en effet  stupéfait par ce que celui-ci implique pour les Etats et notamment pour les contribuables français,  qui ne pourront échapper à ce nouveau  diktat financier décidé par les  Bruxellois. Et ce  au nom d’une idéologie supranationale clairement affichée  qui  ôte toute capacité de s’opposer à ce véritable pillage.

L’article 9-3 indique ainsi que  «les membres du MES s’engagent de manière irrévocable et inconditionnelle à honorer sur demande tout appel de fonds adressés à eux par le Directeur général en vertu de cet alinéa, et ce dans les sept jours après réception. » ! Ce fonds sera alimenté et crédité par tous les Etats de la zone euro, sans conditions et irrévocablement   et sur la base du « volontariat »  pour  les autres états européens. En clair, cet article entérine définitivement la fin de la souveraineté des Etats nationaux sur leurs budgets.

Ce mépris de la démocratie,  cette peur du réveil des  peuples européens  qui ne cessent de croître au sein des instances euromondialistes,   sont tout aussi flagrants à la lecture de l’article 30 de ce traité  qui confère aux gouverneurs, aux directeurs et à tout le personnel du MES l’immunité judiciaire à l’égard de « tout acte exécuté dans leur qualité officielle » et « l’inviolabilité pour ce qui est de leurs documents officiels ».

Immunité juridique qui est actée plus largement avec l’alinéa 4 de l’article 27 précise ainsi que « les biens, financements et avoirs du MES, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, seront à l’abri de toute perquisition, réquisition, confiscation, expropriation ou toute autre forme de saisie » suite à une « action exécutive, juridique, administrative ou législative ». Son alinéa  3 indique que  « le MES, ses biens, ses financements et ses avoirs, où qu’ils se trouvent et quel qu’en soit le détenteur, bénéficiera de l’immunité de toute forme d’action en justice. » Ainsi, le MES peut intenter des poursuites judiciaires, mais ne peut être   poursuivi…

Entérinée par l’UMP au pouvoir  et non contestée par « l’opposition » socialiste, ce MES  en dit très long sur la déliquescence de l’actuelle zone euro. Euroland qui se révèle  incapable  d’assurer la prospérité  de nos peuples mais dont les dirigeants se réfugient  dans la fuite en avant. Que cette dérive proprement dictatoriale,  souvent pointée par Bruno Gollnisch, soit largement passée sous silence.

 

 

SÉANCE DU PARLEMENT EUROPÉEN AVEC JEAN-LUC MÉLENCHON : http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/03/24/avant-le-second-tour/

Ce mercredi j’ai fait l’aller-retour à Bruxelles pour le vote sur la première partie du fameux mécanisme d’austérité générale en Europe. Je rate la séance de jeudi pour cause d’élections cantonales. Je reconnais que j’ai été furieusement distrait des affaires européennes cette quinzaine. Je n’ai donc rien compris au prêche de notre président du parlement, l’indépassable Buzek. Cette fois-ci il offrait son corps aux balles de la lutte contre la corruption sur le mode pleurnichard du clergé polonais. De quoi diable pouvait-il bien parler ?

Vérifications faites auprès de mes voisins, il s’agissait de la sanction à prendre contre deux députés européens, un ancien vice premier ministre et un ancien ministre des affaires étrangères, qui se sont fait payer leur vote au parlement européen par des lobbies. L’indignation et les phrases ronflantes ont été spectaculaires contre ces deux voyous. Mais personne n’a pensé à remettre en cause la présence officielle et autorisée des lobbies. Il y en a cinquante par membre de la Commission. Et je ne sais plus combien par parlementaire.

Cette honte est au contraire un sujet d’auto satisfaction au royaume des larbins de la concurrence libre et non faussée. Certaines de ces personnes ont également des liens avec des journalistes inamovibles qui croupissent dans les bureaux où leur rédaction les a oubliés car l’élite de ce métier ne fait pas de vieux os dans ce mouroir d’ennui. Comment s’étonner après ça que pour certains les votes soient un marché comme les autres.

D’ailleurs halls et couloirs, à Bruxelles, sont une fête permanente. On peut passer sa journée à boire des boissons, champagne, jus de fruits et ainsi de suite, en mangeant de succulents petits fours. Tous les lobbies politiques ou commerciaux ont le droit de venir tenir un stand et d’offrir une tournée. La dernière fois j’ai repéré un de ces pinces fesses offert par les industries des cosmétiques. Mais oui ! Cette fois-ci je n’ai pas identifié qui régalait dans le couloir où se tenait ma réunion. Mais au rez de chaussée on dégustait des vins du pays de Loire et un chœur donna un formidable récital très applaudi.

Enfin informé du sujet qui agitait les collègues j’ai assisté à la suite des empoignades sans signification de ce parlement. Il s’agissait des protestations contre le fait que Brice Hortefeux ministre démissionné retrouve sa place au parlement où il a été élu. « Impossible » disent les opposants, Brice Hortefeux n’a jamais siégé même un jour puisqu’il était ministre et sa suivante de liste a siégé dès la première séance. Donc il doit être considéré comme démissionnaire ! Cohn-Bendit en fait beaucoup sur le sujet. Et une libérale, parlant français, a fustigé la France à ce propos. Le degré zéro de la politique. Je viens sur mon vote de l’après midi.

Le 10 Mai dernier, après la crise de la dette grecque, les euro-importants nous annonçaient en fanfare la future mise en place d’un « mécanisme de solidarité européenne ». Avec un pareil nom, la chose pouvait sembler sympathique. Mais l’illusion est interdite avec notre « Europe qui protège ». Le pire y est presque toujours certain quand il s’agit d’argent. Voyons cette chose.

De « solidarité » on est bien vite passé à « stabilité », ce qui sent bon le technocrate.  Voici donc servi prêt à l’emploi un « mécanisme européen de stabilité ». Il repose sur un « Fonds européen de stabilité financière ». Il est composé de contributions des Etats membres de la zone euro pour 440 milliards d’euros. Naturellement ils n’ont pas cette somme en caisse. Ça se saurait. Le moment venu ils l’emprunteront donc, cela va de soi.

A côté de cela il y a un petit nouveau dans le tableau : le FMI qui entre officiellement dans les mécanismes institutionnels de l’Union. Lui prévoit 250 milliards d’euros. Milliards qui viennent des Etats membres du fond. Ce sont donc toujours les Etats qui passent à la caisse. Mais ça ne leur donne droit à aucune bienveillance. Car l’octroi de tout prêt est conditionnel. Le demandeur doit accepter un plan de rigueur validé par  la Commission européenne de Monsieur Baroso, la Banque Centrale européenne de Monsieur Trichet et le FMI de Monsieur Strauss-Kahn.

Il est entendu que les marges de négociation de l’État demandeur sont très maigres. En vérité, elles sont nulles, tout le monde le sait. Soit il accepte la casse de ses services publics, le gel et la privatisation des pensions, les baisses de salaires et les hausses de TVA et des frais d’inscription à l’université, soit les agences de notations, désormais libres d’agir dans toute l’UE, dégradent leur note.

Tu casques ou tu coules. C’est au choix. J’exagère? L’énumération qui précède est en tout point conforme au plan imposé à l’Irlande le 28 novembre dernier.

Mais, concrètement, comment cela va-t-il se mettre en mouvement ? On a compris le cadre. Mais quel est le mécanisme de déclenchement et de mise en œuvre ? Il faut dire que sa mise en place n’était pas prévue avant la mi 2013. On savait juste que la Commission serait chargée d’organiser sa gestion.

L’Eurogroupe, réunion informelle des ministres des finances de l’UE, avaient quand même commencé à en fixer les grands traits dès novembre. On apprenait ainsi que le dispositif serait ouvert aux créanciers privés. Certes, ils seront soumis à une clause d’action collective pour le gel des remboursements, l’allongement des échéances et la réduction des taux d’intérêt. Formidable! Mais qu’est-ce c’est qu’une clause d’action collective?

C’est le vote à la majorité de tous les créanciers privés. Il serait bien étonnant que ceux là soient motivés par l’intérêt général des citoyens de l’État déficitaire ! Restait à institutionnaliser ce mécanisme. Problème : rien de tout cela n’est prévu par le traité de Lisbonne. Alors comment faire ?

Pour établir la mainmise du FMI, de la Commission européenne et de la BCE sur les budgets et les politiques des Etats membres, pas question de prendre le risque de la démocratie. L’oligarchie européenne et les eurocrates ont déjà été échaudés par trois référendums où les peuples ont dit non au TCE-traité de Lisbonne.

L’eurocratie a donc trouvé une issue pour échapper à la volonté populaire. L’amendement nécessaire au traité de Lisbonne pour y inscrire toutes ces merveilles se fera par une « procédure de révision simplifiée » et pas par « la procédure de révision ordinaire ». Subtil. Trop peut-être. Car la procédure de révision dite « simplifiée » ne s’applique qu’aux cas où aucune nouvelle compétence n’est attribuée à une institution européenne. Et là on en donne.

On en donne même à une institution, le FMI, qui n’est même pas une institution européenne. Pardon pour cet enfouissement dans les procédures. Mais si l’on veut comprendre il faut s’en donner les moyens. Donc vous demandez vous pourquoi ces gens s’encombrent-ils de vouloir cette procédure « simplifiée » ? D’abord pour que ça aille plus vite. Ensuite pour un petit rien, un détail de mot décisif. Car la procédure dite simplifiée permet de demander aux Etats une « approbation » tandis que la procédure ordinaire exige une « ratification ». Enorme conséquence !

En droit international, si le premier terme est très flou, l’autre est très clair. La ratification est une procédure prévue par les constitutions de chaque pays. Dans nombre de cas elle rend possible un référendum. Ainsi, en France, selon l’article 11 de la Constitution, il suffit qu’un cinquième des parlementaires et un dixième des électeurs et électrices le demandent pour qu’il soit mis en œuvre.

Le moment tant attendu est arrivé : le Conseil européen réuni en grande pompe à Bruxelles jeudi et vendredi dernier a tranché. Le Parlement européen est seulement consulté sur le sujet. Ça ne le gène pas. Il ne proteste pas. Il ne s’insurge pas contre ces entorses à la démocratie. Il se contente de demander à contrôler l’application des plans de rigueur !

J’ai voté contre ce texte, évidemment, ainsi que tout mon groupe, la GUE. Les socialistes et les Verts ont voté pour. Seul mon groupe a amendé le texte pour réclamer un référendum pour chaque révision du traité et ce dans tous les Etats membres. Les socialistes et les Verts ont voté contre. Ça ne doit pas nous bloquer dans l’action. Je propose que l’on reconstitue le Comité national pour le référendum qui s’était constitué avant la ratification du Traité de Lisbonne.

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Jérémie 17 : 5 Ainsi parle l’Eternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l’Eternel!




Vous avez aimé le Trich(eur)et, vous adorerez le Drag(on)hi

15102011

Ah que nous était vanté les vertus de l’euro avant sa mise en place, notamment sa vertu principale qui serait de contenir l’inflation. Savez-vous qu’en 1958 un logement valait en moyenne 70 loyers et que 40 ans plus tard, en 1998, il fallait dépenser en moyenne 133 loyers pour devenir propriétaire ? Savez-vous qu’en 2008, au plus haut de la bulle, un logement coutait en moyenne 262 loyers ? Mais la valse des étiquettes n’est pas mal non plus avec en 10 ans avec une augmentation de 100% du prix de la baguette ou de l’essence et de 200% du lait  ou d’un fromage.

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Outre la stabilité des prix promise, qui s’est muée en valse des étiquettes avec l’euro, les tricheurs et menteurs qui nous gouvernent nous assurèrent qu’avec une nouvelle monnaie et des traités qui mènent vers le fédéralisme, le continent s’assurait sa stabilité et une croissance soutenue. Las, aujourd’hui, le continent où devait couler le lait et le miel, est bien laid et a pris un goût de fiel et à la place coulent le sang et les larmes. On pourrait donc penser qu’avec du recul, les européens réagiraient pour arrêter la folle course vers le néant. Eh bien, non ! On va en remettre une bonne couche….

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso a recommandé mercredi face aux députés européens que soient rapidement renforcés les fonds propres des banques européennes. Cette recapitalisation devrait suivre le seuil préconisé par l’Autorité bancaire européenne (ABE), favorable à un relèvement du ratio de fonds propres de 9% d’ici à juillet 2012, contre les 7% fixés actuellement par le Processus de Bâle III devant entrer en vigueur en 2013. Les banques auront entre six et neuf mois pour s’y conformer, faute de quoi elles devront accepter une recapitalisation par les pouvoirs publics.

Une fois qu’elle sera en possession de toutes les données qui lui sont actuellement transmises par les banques, l’Autorité bancaire européenne préparera une proposition de recapitalisation des établissements systémiques des Vingt-Sept en vue de la réunion des ministres européens des Finances qui doit avoir lieu le 21 octobre, à l’avant-veille du sommet européen du 23 octobre. Les banques devront faire appel à des sources privées de capitaux, appuyées par le soutien des autorités nationales si nécessaire. Dans l’hypothèse où ce soutien ne serait pas possible, le recours au Fonds européen de stabilité financière (FESF) serait envisageable mais uniquement en dernier ressort.

Avec un tel “effort de recapitalisation, coordonné et ciblé”, Bruxelles espère éviter un risque de contagion de la crise au sein de la zone euro. Le président de la Banque centrale européenne (BCE) Jean-Claude Trichet a ajouté dans une dernière intervention, que “la crise a atteint une dimension systémique”. Face à un risque de défaut de paiement grec, la dette d’Athènes serait donc rééchelonnée, une décote comprise entre 30% et 50% pour les détenteurs privés d’obligations grecques étant désormais envisagée, au lieu des 21% initialement prévus.

Concernant le Fonds européen de stabilité financière (FESF), dont la dotation pourrait s’élever à 2 500 milliards d’euros, José Manuel Barroso désire “maximiser” sa possibilité d’actions, via un mécanisme financier dit d’”effet de levier” sans apport de garanties financières nouvelles par les Etats. La Commission recommande aussi que le remplacement du FESF par un fonds permanent, le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), soit avancé à la mi-2012 au lieu de 2013. L’élargissement des compétences du Fonds décidé le 21 juillet dernier reste toutefois conditionné par son approbation par le parlement slovaque, qui doit se prononcer à nouveau ce vendredi.

Le plan Barroso de sortie de crise, présenté mercredi au Parlement européen, ne fera bondir ni les États membres ni les marchés, car il n’avance que des propositions déjà dans l’air. Son intérêt principal est ailleurs : pour la première fois depuis le début de la crise grecque, il fait un paquet de toutes les mesures à prendre. “Simultanément et urgemment”, précise le président de la Commission européenne.

Je suis certain que pour 99% des européens, ce qui est écrit en italique n’est que du charabia et reste incompréhensible et c’est bien ce que veulent nos chers élus démocrates épris de liberté. Afin de faire passer aux forceps le Fonds européen de stabilité financière (FESF), on a fait revoter les slovaques jusqu’à ce que ça passe, comme les irlandais avec le traité de Lisbonne. Les votes concernant l’Union européenne sont donc à effet de cliquet, toujours en avant sans jamais revenir en arrière par voie de référendum populaire. Sous un verni démocrate, un coup d’Etat permanent est en cours en Europe, qui nous amène progressivement via la défense de l’euro, à un asservissement total des peuples et des nations aux structures financières qui doivent contenir les dettes. Voyons maintenant comment le diable met en place son royaume des ténèbres au cœur de la Bête de l’Apocalypse, l’Union européenne. 

LA SUITE…




Souccot 2011

13102011

Aujourd’hui c’est la septième et dernière fête de l’Eternel. Hag haSoukkot (Hébreu חג הסוכות, fête des Tabernacles, souvent appelée « Fête des Tentes »), plus simplement Soukkot ou Souccot, est l’un des Trois festivals du judaïsme.

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Les juifs construisent traditionnellement en ce jour des cabanes (soukka ) pour y résider, prendre leurs repas, voir dormir. En Israël (et parmi les juifs réformés), Soukkot dure sept jours, le premier jour étant pleinement célébré, avec un office de prières spécial et des repas festifs. Ailleurs, Souccot dure 8 jours, et le festival dure deux jours.

L’ombre des choses passées prend une forme nouvelle dans le corps de Christ où l’Eglise est devenue l’habitation permanente du Seigneur.

Ephésiens 2 19  Ainsi donc, vous n’êtes plus des étrangers, ni des gens du dehors ; mais vous êtes concitoyens des saints, gens de la maison de Dieu. 20  Vous avez été édifiés sur le fondement des apôtres et des prophètes, Jésus–Christ lui–même étant la pierre angulaire. 21  En lui tout l’édifice, bien coordonné, s’élève pour être un temple saint dans le Seigneur. 22  En lui vous êtes aussi édifiés pour être une habitation de Dieu en Esprit.

Soukkot est une fête agricole à l’origine, cet aspect étant assez évident du fait de son nom de “Fête de la Moisson”, des cérémonies qui l’accompagnent, et de la saison de sa célébration: “[…] et la fête de la récolte, à la fin de l’année, quand tu recueilleras des champs le fruit de ton travail.” (Ex. 23:16); “[…] quand tu recueilleras le produit de ton aire et de ton pressoir. ” (Deut. 16:13).

Le deuxième point clé de la fête de Souccot est le Loulav , ou rituel des Quatre Espèces (arba minim) : le saule, la myrte, la palme de dattier et le cédrat.

Il est ordonné de prendre en main ces quatre végétaux et de les utiliser pour se réjouir devant Dieu chaque jour de la fête (sauf le Shabbat). Les quatre espèces représentent les quatre caractères de l’ensemble des membres du Peuple de Dieu :

le palmier, sans parfum mais aux fruits savoureux ; La branche de palmier est constituée de telle manière que chacune de ses feuilles est doublée de part et d’autre de la colonne centrale. Ces feuilles doubles sont reliées au dos de cette colonne, et c’est ce qui leur vaut l’appellation de « tiomet » [jumelles].
la myrte, odorante mais sans fruit ; Ce sont des plantes qui résistent bien à la sécheresse, ses feuilles sont petites et persistantes, très odorantes lorsqu’on les froisse.
le saule, sans odeur ni fruit ; il s’agit ici du saule de rivière (nachal), qui renvoie au cours d’eau et aux sources.
le cédrat ( étrog) , fruit savoureux au parfum délicieux,

Comme le thème choisi cette année dans notre famille pour illustrer les fêtes d’automne est le Cantique de Cantiques, Il est intéressant de comparer les quatre espèces avec les métaphores du cantique. 7 : 8  Je me dis : Je monterai sur le palmier, J’en saisirai les rameaux !

Quant aux autres éléments, le passage qui les illustre le mieux est celui qui précède l’union du centre du texte. 4 : 12  Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, Une source fermée, une fontaine scellée. 13  Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, Avec les fruits les plus excellents, Les troënes avec le nard ; 14  Le nard et le safran, le roseau aromatique et le cinnamome, Avec tous les arbres qui donnent l’encens ; La myrrhe et l’aloès, Avec tous les principaux aromates ; 15  Une fontaine des jardins, Une source d’eaux vives, Des ruisseaux du Liban.

Quant à la symbolique de la tente (tabernacle), qui renvoie au peuple qui vient de désert, ce passage est le plus admirable : 1 : 5  Je suis noire, mais je suis belle, filles de Jérusalem, Comme les tentes de Kédar, comme les pavillons de Salomon. 6  Ne prenez pas garde à mon teint noir : C’est le soleil qui m’a brûlée. Ou qui est comparée au reste d’Israël qui encore fidèle en Esaïe 1 :  8  Et la fille de Sion est restée Comme une cabane dans une vigne, Comme une hutte dans un champ de concombres, Comme une ville épargnée.

C’est dans ces perspectives que le Cantique doit être situé. Il doit être lu par référence à la littérature hébraïque à laquelle il appartient, et dans la lumière des notions fondamentales des rapports de Dieu et de la création dans l’Alliance, de la théologie mystique du mariage qui apparaît avec tant de force chez les Prophètes, notamment chez Osée, Amos, Isaïe, Jérémie, Ezéchiel. Il faut connaître les exigences et les traditions dont il s’inspire. Il faut souligner les idées forces qui sous-tendent le cantique. Les références permanentes aux thèmes bibliques fondamentaux de mariage, d’alliance, de recherche et de découverte, de séparation et d’exil, de lumière et de ténèbres, de sommeil et de réveil, de guerre et de paix — d’angoisse et de joie, de chute et de joie.

Les allusions plus subtiles aux gazelles (בִּצְבָאֹות tsevaot) et aux biches (אַיָּלִים ayalim) ne pouvaient pas ignorer l’idée suprême de Dieu ( YHWH Tsévaotיהוה צבאות ), mais qui ici est remplacé par Elohim Tsevaot (צבאות אֱלֹהִים), tant ils sont proches dans la rime poétique. 7  Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Par les gazelles (צְבָאֹות tsevaot) et les biches (אַיָּלִים ayalim) des champs,… Qui renvoie deux versets plus loin au bien aimée 9  Mon bien-aimé est semblable au chevreuil (צבי tsvi) Ou au faon des biches (אַיָּלִים ayalim)  Le mâle de la gazelle (צבי tsvi)  devient comme un diminutif de YHWH soit YAH ou YOH.  Ainsi l’amie “Raa’yah” que l’on pourrait comprendre par la « bergère de l’Eternel » deviendrait l’Epouse du berger (tsevaot ayalim) soit Dieu lui-même.

Bonne fête de Souccot.




Vers des « modifications importantes » des traités européens

11102011

A priori, la question de l’Europe ne devrait pas se trouver dans la Bible puisque l’Europe n’existait pas en tant que telle aux temps bibliques ! Mais ce serait oublier que l’Europe moderne est en fait la renaissance d’un Empire endormi : l’Empire Romain. Or, il existe d’étonnantes prophéties sur l’Empire Romain par le prophète Daniel ainsi que dans l’Apocalypse de Jean, qui méritent qu’on s’y attarde. Dans ce blog je mets régulièrement en perspective l’actualité contemporaine, avec les prophéties bibliques. Mais faire le lien ne suffit pas, il faut avoir une réelle pensée prophétique, un esprit vivant de révélation pour appréhender les réalités bibliques. C’est là la faiblesse de l’Eglise de la fin des temps, elle est endormie, alors qu’on est au paroxysme de tensions diverses, tant spirituelles, que religieuses ou politiques.

L’adversaire a réussi à pousser ses pions jusqu’au cœur du jeu adverse, afin de le déstabiliser et l’affaiblir au maximum. En Europe c’est la Grande Prostituée catholique qui est fortement à l’offensive et qui mène le jeu, alors qu’en Amérique l’Eglise est affaiblie par la montée en puissance des pythies, ces femmes prophétesses qui prennent le contrôle des églises en prophétisant au nom du Seigneur, en enseignant et investissant les ministères divers. La société en générale devient alors le reflet de cette prise de pouvoir par l’adversaire. Effondrement moral des institutions, de la société en générale et des familles en particulier. Que ce soit l’explosion des divorces ou la multiplication des affaires en politique, la racine du mal est toujours la même, le diable et son action dans le cœur des hommes qui progresse de jour en jour. La solution à ces défis existe, mais elle n’est pas collective, c’est trop tard pour cela, elle est individuelle, c’est obéir au Seigneur et sortir de Babylone, soit sortir du système religieux et commercial corrompu qui nous entoure. Voyons maintenant comment le mal poursuit sa progression en Europe pour préparer la venue de l’antéchrist.

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La mise en coupe réglée de l’économie réelle de finance par Mammon, a conduit à la crise des emprunts toxiques des subprimes et aujourd’hui celui des Etats insolvables.  Dernier épisode en date, la banque Dexia qui doit désormais être démantelée et recapitalisée.  La détérioration de la situation dans le secteur bancaire, illustrée par la liquidation du groupe franco-belge Dexia a convaincu les dirigeants européens de l’urgence de dresser un pare-feu. En l’occurrence un plan concerté de recapitalisation des établissements les plus exposés. L’Europe voudrait également pouvoir annoncer à son sommet le renforcement de son Fonds de stabilité financière (FESF) décidé le 21 juillet. Pour cela, il faut qu’il soit ratifié par les 17 Etats de la zone euro, mais la situation reste très incertaine en Slovaquie, en raison de divisions au sein de la coalition au pouvoir. En outre, alors que l’encre de l’accord sur le FESF renforcé est à peine sèche, il est déjà question d’en démultiplier la puissance de feu en le transformant, par exemple, en banque capable d’emprunter sans limites auprès de la Banque centrale européenne (BCE).

Réunis dimanche à Berlin pour un nouveau sommet de crise, la chancelière allemande Angela Merkel et le président français Nicolas Sarkozy ont promis « des réponses durables, globales et rapides avant la fin du mois », sans toutefois en définir les contours. Objectif affiché : arriver au sommet du G20 des principaux pays riches et émergents, présidé par la France à Cannes les 3 et 4 novembre, avec une Europe « unie » qui ait résolu ses problèmes. Les deux premières économies de la zone euro ont annoncé qu’elles proposeraient des « modifications importantes » des traités européens, un renforcement ultérieur du FESF et une « solution durable » pour la Grèce.

Comme à son habitude, le président Sarkozy agit de la manière la plus opaque et antidémocratique qui soit, comme pour forcer la signature du traité de Lisbonne ou la nomination de Van Rompuy. Cette manière de gouverner énerve, comme le ministre des affaires étrangères italien, Franco Frattini, qui a dénoncé la vacuité, selon lui, de ce mini-sommet entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. « Franchement, on n’a pas compris quelle était la substance de la rencontre d’hier », a dit M. Frattini en marge d’une réunion avec ses homologues européens à Luxembourg. Il a plaidé pour le retour de « la méthode communautaire », qui « implique que tous les Etats membres » de l’Union européenne soient associés aux discussions, plutôt que ce genre de réunion qui laisse de côté les 25 autres Etats de l’Union.

De même, la réforme des traités n’a pas été détaillée et risque de se heurter à des résistances. Et la modification technique du FESF, afin qu’il ait une plus grande force de frappe, semble aussi opposer le couple franco-allemand: contre l’avis de Berlin, Paris souhaiterait le transformer en banque pour qu’il puisse se refinancer auprès de la Banque centrale européenne. Surtout, aucune solution claire n’a été énoncée pour la Grèce, l’épicentre de la crise. Même si des signaux de plus en plus évidents indiquent que l’on se dirige vers un effacement beaucoup plus substantiel de sa dette que prévu jusqu’ici – d’où la nécessité de recapitaliser les banques, qui essuieront des pertes plus importantes. Ainsi dans cette Union purement économique on a su totalement effacer tout contenu social, les priorités se portent sur le seul maintien d’une gouvernance financière afin de garantir la survie de l’euro, marque de la Bête de l’Apocalypse.

Donc pour maintenir l’euro, il faut soutenir les banques. On les dote sans cesse, en notre nom, démocratie suicidaire et dévoyée oblige, avec les avoirs du peuple et de la Nation ! C’est donc la prime officielle à la malfaisance économique et sociale des plus puissants, révélant les mécanismes officiels inexorables d’un Etat malade et corrompu par le profit financier. Antoine de Saint Just disait fort à propos que « les institutions sont la garantie du gouvernement d’un peuple libre contre la corruption des mœurs, et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement ». Cela laisse évidemment songeur quand on constate jusqu’à quel point les institutions ont été perverties, amoindries et détournées de leurs sens et de leurs fonctions par les misérables qui nous gouvernent! Il rajoutait tout aussi lucidement que « un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement »




Le temps des grandes marées

9102011

Depuis que la guerre monétaire a été déclenchée l’année dernière entre les Etats-Unis et l’Europe, les tirs tendus à boulets rouges des agences de notation ont fini par provoquer des vagues financières, puis économiques et sociales. Les dirigeants politiques de tous bords, tous aussi corrompus les uns que les autres par l’argent, ont laissé la bankstérisation du système financier se développer et une véritable voyoucratie se mettre en place. Ainsi ils ont fini par provoquer des mouvements de contestation de masse toujours plus puissant. Les vagues financières ont donc soulevé des marées humaines qui sont descendues dans les rues pour manifester et déferler sur les places des grandes villes pour exprimer leur colère.

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Nous avons eu la grande marée du printemps, avec le printemps arabe qui a ouvert le bal par des manifestations en Tunisie et en Egypte où les dictatures sont tombées assez rapidement, mais c’est poursuivi en guerre ouverte en Libye et civile en Syrie. Maintenant c’est avec des milliers de morts et plusieurs villes ravagées que le mouvement se poursuit dans les pays arabes. A Syrte en Lybie le dernier bastion des loyalistes résiste encore dans des combats de rue acharnés, alors qu’en Syrie les désertions dans l’armées deviennent massives, ce qui à terme finira en confrontation armée entre les pros et antis Assad.

Puis nous avons eu la marée d’été en Europe. Les réseaux sociaux européens ont pris le relais des arabes. Initiées par le mouvement et le site ¡Democracia Real Ya! (Une vraie démocratie, maintenant) en Espagne, le mouvement a gagné toute l’Europe et même Israël maintenant. De quelques milliers on va rapidement passer à quelques centaines de milliers, avec presque toujours la même réaction des politiques, qui méprisent le mouvement au début, puis quand il gonfle en ampleur et se transforme en émeute de masse, paniquent en prenant des mesures toujours plus impopulaires. Mais il est désormais clair, qu’en ayant mis en place les mauvaises personnes au plus moment, pour prendre les plus mauvaises décisions, comme en Italie avec Berlusconi et en France avec Sarkozy, rien de bon ne sortira du cœur pourri de l’Europe. Réussissant à peine à faire stagner économiquement leurs économies avec des déficits budgétaires énormes, avec les coupes sombres à venir ce n’est plus de récession dont on va parler l’année prochaine, mais de dépression, avec des millions de chômeurs et une misère de masse.

Enfin nous avons la marée d’automne aux Etats-Unis. Epicentre de la crise actuelle, dont on fini doucement par accepter qu’elle n’est que la poursuite de celle initiée par les subprimes en 2007. Le déficit du gouvernement fédéral américain pourrait atteindre mille trois cents milliards de dollars pour l’année fiscale 2011 qui s’est terminée en septembre, a déclaré vendredi le Bureau du budget du Congrès (CBO). Le déficit 2011 représente 8,6% du PIB des Etats-Unis, contre 8,9% en 2010 et 10% en 2009, un taux qui demeure cependant plus élevé que tous ceux enregistrés sur la période 1945-2008. Comme vous pouvez le constater, malgré les injections massives de milliers de milliards de dollars dans le système financier, rien, absolument rien n’a fondamentalement changé. Aujourd’hui un américains sur 6 est pauvre et les expulsions de masse se poursuivent sans discontinuer depuis 2009.

Comme il fallait s’y attendre, l’onde partie de Méditerranée balaya les pays arabes, les sud de l’Europe et traversa l’Atlantique pour se déverser sur New York. Le pont de Brooklyn a une longueur de près de deux kilomètres. Deux kilomètres suspendus en l’air par des câbles d’acier sur les eaux de l’East River et qui, le 1er octobre, se remplirent d’une masse de gens bien différents des touristes habituels qui s’y pressent pour assister au romantique coucher de soleil sur Manhattan: une masse de milliers de personnes rassemblés dans une manifestation non autorisée qui est partie du Zuccotti Park pour tenter d’atteindre Brooklyn, sur l’autre rive. Le 1er octobre 2011, c’est depuis quinze jours que le mouvement « Occupy Wall Street » fait parler de lui, avec le campement permanent installé le 17 septembre dans le Zuccotti Park, rebaptisé « Liberty Plaza », près de Wall Street. Impulsé par plusieurs groupes et individus, principalement d’orientation anarchiste (bien qu’aux Etats-Unis, « anarchiste » est une étiquette générique très vague), la première manifestation n’avait réuni que quelques centaines de personnes. S’inspirant explicitement de l’expérience de la Place Tahrir et des campements dans l’Etat espagnol, le camp new-yorkais a mis en avant deux slogans fondamentaux : la démocratie et la condamnation des spéculateurs financiers.

Le premier document officiel du campement fut approuvé lors de l’assemblée générale du 29 septembre. Il s’agit d’un acte d’accusation qui ne prends pas de gants, dirigé contre les gouvernements, les banques, les multinationales, contre tous les responsables de la crise économique et écologique actuelle. Ce document ne se termine pas par une liste de revendications, bien qu’il faut souligner que les manifestants ne reconnaissent aucune légitimité aux gouvernements et aux capitalistes et que la grande revendication commune est celle d’un changement radical du système.

Au cours de ces dernières semaines, le campement a commencé à s’organiser par la constitution de dizaines de groupes de débats, d’assemblées générales, d’initiatives, avec une bibliothèque et en assurant la distribution de vivres. La méthode utilisée pour les interventions pendant les assemblées générales (qui se réunissent tous les jours afin de prendre des décisions) sur la place est pour le moins originale : au lieu de parler par des mégaphones ou des micros, on utilise un gigantesque mégaphone humain. Les phrases prononcées par celui qui parle sont successivement répétées par tous ceux qui sont proches de lui et les entendent et elles sont ainsi amplifiées ! Aussi étrange que cela puisse paraître, cette méthode a le mérite de réduire dans une grande mesure les effets rhétoriques et le protagonisme individuel et fonctionne parfaitement, y compris en cas d’urgence quand, par exemple, on tente d’entrer en communication avec des manifestants arrêtés.

Un tournant décisif dans la dynamique du mouvement a eu lieu quand la police a chargé et dispersé brutalement et sans motif une manifestation non autorisée de plusieurs centaines d’occupants qui se dirigeaient à Union Square. A partir de ce moment, la voix du Zuccotti Park et l’indignation face à la l’arrogance et à la violence des forces de police ont commencé à se répandre par Internet et dans les campus universitaires new-yorkais.

Résultats : les campements se sont étendus dans d’autres villes des Etats-Unis, de Boston jusqu’à Los Angeles, et des milliers de new-yorkais ont commencé à rejoindre les nombreuses initiatives qui se déroulent à longueur de journée. Lors de la manifestation non autorisée du 1er octobre, ce n’est pas moins de 10.000 personnes, essentiellement des jeunes, qui y ont participé. Malgré tout, à cette occasion là également la police de New York avait décidé d’appliquer la « tolérance zéro ». Arrivée au pont, une partie de la manifestation a commencé à marcher sans problème par la zone piétonnière, mais une autre partie est tombée dans un véritable traquenard tendu par la police qui a procédé à des arrestations massives : plus de 700 personnes menottées, jetées dans des fourgons et transportées dans les commissariats.

Malgré cette répression, le mouvement ne donne aucun signe d’essoufflement. Au contraire, des centaines de personnes manifestent régulièrement devant le siège central de la police pour se solidariser avec les personnes détenues. Si l’objectif de la police était d’intimider les manifestants, elle n’y est visiblement pas parvenue car il semble bien que les occupants de Wall Street n’ont plus peur. A la fin de la manifestation du 1er octobre, 2000 personnes ont, malgré la pluie, fait la fête pendant des heures sur la Liberty Plaza.

Pour ceux qui ne sont pas familiarisés avec la politique aux Etats-Unis, cette journée pourrait ressembler à n’importe quelle autre journée de protestation. Mais ce n’est pas le cas. Au vu de l’état de faiblesse de la gauche aux Etats-Unis, du niveau de la répression policière et du contrôle social – qu’on ne peut comparer à aucun pays européen -, la dureté du capitalisme étatsunien, l’absence de forts droits sociaux et civils, mis à part ceux qui sont strictement individuels, ce qui se passe actuellement à New York est un phénomène extraordinaire.

La crise financière se mue donc en révolution sociale, qui oppose les « indignés » du monde entier aux forces réactionnaires et antidémocratiques de leurs pays respectifs. Curieusement on identifie parfaitement comme un dictateur un potentat arabe, mais on trouve encore une légitimité aux gouvernements européens qui jamais ne se prononcent par référendum sur la monnaie unique ou les instances européennes, car ils savent que cela balaierait tout ce que l’oligarchie financière  a construit au travers de l’Union européenne. Aujourd’hui c’est aux Etats-Unis, chantre de la liberté, où le peuple descend dans la rue pour s’opposer à ses dirigeants. L’anarchie financière a provoqué le chaos social. A votre avis, qui rétablir l’équilibre ?




Yom Kippour 2011

8102011

Les juifs célèbrent Yom Kippour aujourd’hui. C’est la fête qui rassemble le plus de juifs dans les synagogues. Même ceux qui ne pratiquent pas ou ceux qui n’ont qu’un de leur parent juif, se rendent au lieu de culte, aujourd’hui ou ce soir, lorsque le shofar  sera sonné. Pour certains, cet attachement s’explique par des raisons religieuses, pour d’autres, par des raisons identitaires. Il y a des variations dans les rites mais le fond est commun.

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Lévitique 16:30 : “Car en ce jour on fera l’expiation pour vous, afin de vous purifier: vous serez purifiés de tous vos péchés devant l’Éternel.

Lévitique 16:31 : “Ce sera pour vous un shabbat shabbaton, et vous affligerez vos âmes. C’est une loi perpétuelle”.

Pour les juifs, à partir de Roch Hachana et jusqu’à Yom Kippour inclus, commencent les Dix Jours de Téchouva – de retour à D.ieu. Ces jours sont une période centrale du mois de Tichri. En effet, D.ieu a inscrit chacun dans le Livre de la Vie à Roch Hachana, mais Sa décision doit encore être scellée le jour de Yom Kippour. Les jours qui s’étendent entre ces deux fêtes sont donc chargés d’une puissance et d’un sens particuliers : D.ieu y est comme plus proche et il appartient à chacun de conforter le pardon divin. C’est dire que l’effort spirituel doit y être plus intense, mais aussi qu’il y est plus aisé.

Yom Kippour est par lui-même le Shabbat des Shabbat, c’est donc un jour exceptionnel par la nature particulière que lui concède le Seigneur. Aujourd’hui ce n’est pas par le biais de la liturgie juive qu’il convient d’appréhender cette fête, mais par la lecture de la nouvelle alliance en Yeshoua.

Hébreux 10.5/7…10 Il a fallu un sacrifice plus excellent, un sacrifice parfait : C’est pourquoi Christ, entrant dans le monde, dit: Tu n’as voulu ni sacrifice ni offrande, Mais tu m’as formé un corps; Tu n’as agréé ni holocaustes ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit: Voici, je viens Dans le rouleau du livre il est question de moi Pour faire, ô Dieu, ta volonté… C’est en vertu de cette volonté que nous sommes sanctifiés, par l’offrande du corps de Jésus-Christ, une fois pour toutes.

Hébreux 9.11/12 Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n’est pas construit de main d’homme, c’est-à-dire, qui n’est pas de cette création; et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.

La grande différence entre les alliances, la nouvelle et l’ancienne concernant la fête du Kippour,  se traduit par l’interversion dans les rôles. Autrefois une fois par an le souverain sacrificateur faisait propitiation pour le peuple et lui-même dans le lieu Très Saint du tabernacle, alors qu’aujourd’hui le sacrifice parfait de Yeshoua a fait de l’Eglise le tabernacle permanent du Seigneur, qui par son Esprit Saint habite dans le cœur de ceux qui sont couvert par le sang de l’agneau. Ce n’est plus l’homme qui entre dans la présence de Dieu, mais Dieu qui entre dans l’homme.

C’est dans cet esprit que je vous propose un instant de réflexion sur les relations entre Dieu et son Epouse, entre Christ et son Eglise. Cette relation est magnifiée dans le Cantique des Cantiques, qui pour être comprise parfaitement, devrait être chanté et non lu, ainsi apparaitraient entre les cœurs, le chant de la Sulammith, qui peut être compris comme le féminin de Salomon, ou l’amie « Raa’yah », nom décomposé entre  Raa’ qui a de nombreux sens: dont je retiendrais, la compagne ou la bergère qui fait paître le troupeau et Yah est une désignation de Dieu, soit la bergère de l’Eternel, mais le même mot peut se lire aussi « réya’a yah » ou pensée, dessein, projet divin. Puis viendrait celui du roi Salomon qui veut la faire entrer dans sa maison, son palais. Une joute amoureuse se déroule alors entre les deux principes du nom de la paix, Sulammith et Salomon. C’est en réintégrant ces notions élémentaires que l’on peut appréhender une partie du chant.

David, le grand roi d’Israël, a connu l’un de ces temps de repos après de nombreuses guerres et une vie très agitée (2 Sam. 7 ). Mais Dieu lui avait déclaré: « iI te naîtra un fils qui sera un homme de repos, à qui je donnerai du repos en le délivrant de ses ennemis; Salomon sera son nom » (1 Chr. 22:9-11). Dans ce texte, le repos est associé à la paix, la sécurité donnée par Dieu. En hébreu, Salomon (Shlomo) signifie « sa paix ». Ce substantif, qui vient lui-même du verbe schalam, être intact, accompli, renferme une idée plus large que notre mot paix, il désigne, en général, l’état heureux, le bon état des choses sous tous les rapports, de sorte que le nom qui en dérive pourrait se traduire par le prospère ou même l’accompli. En effet, le royaume d’Israël ne fut jamais aussi paisible et prestigieux qu’au temps de Salomon, on pourrait le penser abouti. Car c’est dans ce royaume « abouti » qu’il bâtit le Temple à Jérusalem la ville de la paix, le lieu de repos pour l’ETERNEL, le Dieu d’Israël (2 Chr. 6:41).

1 Rois 6 14  Après avoir achevé de bâtir la maison, 15 Salomon en revêtit intérieurement les murs de planches de cèdre, depuis le sol jusqu’au plafond ; il revêtit ainsi de bois l’intérieur, et il couvrit le sol de la maison de planches de cyprès. 16  Il revêtit de planches de cèdre les vingt coudées du fond de la maison, depuis le sol jusqu’au haut des murs, et il réserva cet espace pour en faire le sanctuaire, le lieu très saint. 17  Les quarante coudées sur le devant formaient la maison, c’est-à-dire le temple.

Cantique des Cantiques 16  Que tu es beau, mon bien-aimé, que tu es aimable ! Notre lit, c’est la verdure. – 17  Les solives de nos maisons sont des cèdres, Nos lambris sont des cyprès.

Unis à son Epoux, la Sulammith forme le Temple de Dieu, la maison de l’Eternel. Bonne fête du Yom Kippour.







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