Comment faire reposer la gouvernance d’un continent entier, peuplé de 400 millions d’individus, sur la couronne d’une seule reine ? En substance la reine mentionnée ici est, la reine du ciel et mère de Dieu, Vierge immaculé représentant le corps mystique de l’Eglise. Tout un édifice communautaire complexe, d’airain et d’argile, scellant des alliances fragiles repose sur une base aussi étroite qu’une simple pièce de monnaie frappée du sceau de la reine du ciel, symbole de son autorité suprême.
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Nicolas Sarkozy c’est fait le chantre de la défense de l’euro, le héros du combat monétaire européen. Le président français fait de la survie de l’euro, plus qu’Angela Merkel, une question de vie ou de mort. «L’euro, c’est le cœur de la construction européenne. Laisser détruire l’euro, c’est prendre le risque de détruire l’Europe, c’est l’isolement de la France», avait déclaré à la mi-octobre Nicolas Sarkozy à Nice. Sauver l’Europe, c’est sauver la France, pourrait-on comprendre. Jamais la France et l’Allemagne ne renonceront à l’euro, dont la disparition aurait des effets « cataclysmiques », a déclaré jeudi Nicolas Sarkozy devant le Forum économique mondial de Davos. « Je sais qu’il y a des gens qui doutent de la pérennité de l’euro« , a dit le président français. Mais « aussi bien (la chancelière allemande Angela) Merkel que moi-même, jamais nous ne laisserons tomber l’euro, jamais. » « L’euro, c’est l’Europe et l’Europe c’est 60 ans de paix sur notre continent. Donc jamais on ne laissera détruire l’euro, jamais nous n’y renoncerons« , a-t-il poursuivi. « La question de l’euro n’est pas seulement une question monétaire (…), c’est une question identitaire.«
Mais Sarkozy ne combat pas seul. Ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble est l’un des piliers du gouvernement d’Angela Merkel. C’est à ce francophile convaincu, né en 1942 à quelques kilomètres de la frontière française, et poids lourd de la CDU, qu’Helmut Kohl avait confié la gestion de la réunification allemande en 1990. Victime d’un attentat qui, vingt ans plus tard, continue de le faire souffrir, il ne se déplace plus qu’en fauteuil roulant. Ce travailleur acharné qui, en pleine crise grecque, a dirigé son ministère pendant plusieurs jours en 2010 depuis son lit d’hôpital, a, de l’avis de tous, une influence déterminante sur la politique européenne de Mme Merkel. En fin de carrière, cet homme d’Etat met tout son poids politique dans la balance pour que l’Allemagne accepte davantage d’intégration européenne. « On doit renforcer la gouvernance de l’Eurozone. Pour ce faire, le président français Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel ont fait des propositions à M. Van Rompuy. Il faut maintenant aller jusqu’à la modification des traités. C’est le chemin à emprunter pour montrer aux investisseurs du monde entier que la monnaie européenne est stable et que tous les Etats membres sont résolus à en faire une monnaie de réserve mondiale, stable et digne de confiance, et ce de façon pérenne. »
La stratégie du diable, que je suis le seul à dénoncer depuis des années sous cette forme, est très claire et aussi très simple. Noyer le monde chrétien dans une mer de dette, puis offrir comme unique bouée de salut, une monnaie garante de stabilité et de sécurité. Mais pour arriver à ce résultat il a fallu au paravent pousser les chrétiens dans la voie du consumérisme effréné, des plaisirs terrestres et du vice sans frein, qui entraina le monde dans une spirale toujours plus rapide où pour assouvir des besoins maléfiques et trompeurs, l’occident chrétien devenu riche, a dépensé tout son capital dans des chimères sataniques, jusqu’à vendre son âme au diable pour des plaisirs éphémères jamais inassouvis, qui pour se poursuivre une fois l’argent dilapidé s’endetta sans retenu, jusqu’à l’épuisement et l’effondrement moral et bancaire d’un monde noyé dans la dette de ses péchés.
Pour arriver à ses fins, Satan a d’abord corrompu tout le système politique, économique et religieux, pour le soumettre à Mammon. La chose ne s’est pas produite en un jour, mais sur une génération, UNE SEULE GENERATION. Aux Etats-Unis des télé-évangélistes multimillionnaires dirigent des mégachurches et prétendent parler au nom du Christ. Dans le monde des affaires, un petit nombre de banquiers et d’hommes d’affaires multimilliardaires gouvernent la planète financière. Dans le monde politique des avocats d’affaire comme Sarkozy en France, Christine Lagarde au FMI, ou des banquiers, prennent le pouvoir dans le monde. La crise de l’euro en est le révélateur le plus probant. On appelle au secoure de l’Europe en crise, ceux qui ont contribué à l’y enfoncer.
Le nouveau Président de la Banque Centrale européenne, Mario Draghi, a été responsable d’une division de Goldman Sachs chargée des fameux risques souverains. Le nouveau Président du Conseil italien, Mario Monti, est depuis 2005 International Advisor de cette Banque d’Affaires américaine, qui symbolise à elle seule les errements et les abus d’un certain capitalisme financier globalisé. Enfin, le nouveau premier Ministre grec Lucas Papadémos était le responsable de la Banque centrale grecque qui a maquillé, grâce aux montages frauduleux de cette même enseigne de Wall Street, les comptes de la Grèce pour l’aider à entrer dans la zone euro. On comprend dès lors que le diable soit content de ces nominations.
Les pyromanes responsables de l’incendie de la crise de la dette prennent le pouvoir en revêtant les habits avantageux du pompier. L’imposture est totale comme lorsque Pétain prétendait protéger les Français face à l’occupant allemand en signant la reddition. Leur plan est clair : réduire toujours plus les dépenses des Etats pour pouvoir payer les intérêts d’emprunt de la dette et maintenir ainsi les bénéfices d’un système financier prédateur, voire parasitaire.
Cette politique est bien sûr inique, mais elle est tout autant contre-productive. Contre-productive, car si tous les pays de zone euro, au même moment, freinent sur la plaque de verglas de la crise des dettes souveraines, le carambolage sera dévastateur. Comme pour la Grèce au cours des deux dernières années, les recettes fiscales et sociales vont s’effondrer, le déficit va continuer de croître, le PIB va reculer et la dette, aussi bien en proportion qu’en valeur absolue, va continuer à exploser…
Une seule solution existe. Elle est simple bien sûr, une Union fédérale européenne avec la banque centrale européenne comme préteur ultime à taux zéro. Mais l’Allemagne et le système financier la refuseront en l’état: car le financement des Etats surendettés par les Banques centrales à taux zéro pour se dégager de l’emprise des marchés financiers n’est pas soutenable. On va donc créer deux zones européennes, une fédérale avec une gouvernance unique, ou l’orthodoxie budgétaire allemande sera la règle, et une confédérale hors zone euro. Mais Il faudra d’abord tailler à la hache dans les budgets sociaux et réduire la surface des Etats nationaux, afin que l’Etat fédéral puisse prendre le relais.
Très controversée, l’idée d’une Europe « à la carte« , ou « à plusieurs vitesses » a refait surface à la faveur de la crise financière. Le principe étant d’accélérer l’intégration économique des pays de la zone euro, tout en ouvrant un peu plus l’Union européenne à d’autres Etats venant frapper à la porte de l’Europe. Une idée que Nicolas Sarkozy évoque ouvertement depuis plusieurs mois déjà. Dans un discours prononcé il y a un mois à Tbilissi, le chef de l’Etat avait ainsi suscité la surprise, et l’enthousiasme, de son auditoire géorgien en affirmant que « la Géorgie (devait) être libre d’exprimer son aspiration à se rapprocher de l’Union européenne et un jour à la rejoindre« . Une idée qui, également, plaît à l’Allemagne. Mais pas nécessairement aux autres membres de l’Union européenne qui craignent de se retrouver écartés.
Depuis des semaines, le président français répète pourtant à l’envi ce même message. De Bruxelles à Cannes, à ses collègues chefs d’Etat et de gouvernement ou face à la presse. « Il faut renforcer la convergence des politiques économiques dans la zone euro« . Il y a quinze jours à la télévision, Nicolas Sarkozy avait un peu plus précisé sa pensée. « Je pense qu’il n’y a pas assez d’intégration économique dans la zone euro, les 17, et qu’il y a trop d’intégration dans l’Union européenne des 27 qui va d’ailleurs s’élargir« . Et mardi à Strasbourg devant un parterre d’étudiants, il a franchi le pas en détaillant sa vision d’une nécessaire Europe à deux vitesses. « Nous sommes 27, il faut à l’évidence qu’on s’ouvre à terme aux Balkans. On sera 32, 33, 34, j’imagine que personne ne pense que le fédéralisme, l’intégration totale c’est possible à 33, 34, 35 pays« , a-t-il dit, ajoutant : « il y aura deux vitesses européennes, une vitesse vers davantage d’intégration dans la zone euro et une vitesse confédérale dans l’Union européenne« .
Le monde est désormais mûr pour une prise de pouvoir par Satan, sous la forme séduisante de la reine du ciel. Il l’est d’autant plus que sous la contrainte des marchés et d’une campagne médiatique très soutenue par les milliardaires qui contrôlent l’information, les hommes appellent de leurs vœux à la constitution de cette zone euro fédérale. En Italie ou en Grèce, les nouveaux chefs de gouvernement sont perçus comme des sauveurs et les anciens dirigeants comme des voyous. Les populations sont heureuses d’avoir des banquiers au pouvoir et sont désormais prêtes au sacrifice, comme une offrande volontaire sur l’autel de l’euro. La victoire de Satan est totale, ainsi que la défaite de la chrétienté dans le sens large. Le diable peut désormais marquer au fer rouge le front de l’Europe en y apposant de force le symbole de la couronne mariale des douze étoiles de l’euro.
Quant à moi, je dis malheur à ceux qui portent la marque de la Bête. Je dis malheur à ces pasteurs, évangélistes et prophétesses qui partagent la responsabilité par leur inaction coupable, du règne de Satan qui s’installe au pouvoir. Je dis malheur à ceux qui vont dans les églises et se comportent comme ceux du monde. Je dis malheur à ceux qui vont désormais voter pour des hommes politiques qui construisent le fédéralisme de la Bête de l’Apocalypse. Je dis malheur à ceux qui se nourrissent du pain de la Bête et communient dans le vin de la fureur de Dieu en pensant rendre un culte au Très Haut. Vous pensiez qu’en écoutant l’esprit de mensonge qui sort de la bouche de vos faux prophètes vous échapperiez aux malheurs à venir ? Sachez que c’est par vous qui vous dites chrétiens mais qui adorez la Bête, que le jugement va commencer. 1 Pierre 4:17 Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, si c’est par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu?