Le retour de Guilad Shalit, victoire spirituelle du peuple juif
Publié le 19 octobre 2011 par Rachel Franco
Bien sûr viendra le temps des débats ardus et les mots seront affinés comme des épées tranchantes ;
Les arguments des uns seront tout aussi justifiés que les arguments des autres et ce pourrait être le lieu d’un nouveau drame qui se joue en Israël ;
Bien sûr, la profonde joie de voir Guilad revenir enfin à la maison ne saurait faire oublier la terrible douleur de ceux qui ont été frappés par le terrorisme et qui, aujourd’hui, ont vu les assassins fêter la joie de leurs crimes, libres d’armer à nouveau leurs mains contre de nouvelles victimes juives ;
Mais il est revenu ; et revoir ce jeune homme amaigri, livide, affaibli après plus de cinq années de détention, sans que jamais la lumière du jour ne vienne caresser son visage, isolé, seul au monde et enterré vivant dans un trou, a fait battre les cœurs de notre peuple à l’unisson.
Il est revenu ! Revenu près de nous, près des siens, à la maison, revenu à lui-même, enfin pas encore, mais bientôt, nous l’espérons.
Ici, en Israël, notre émotion est celle de la réunion d’un fils à ses parents, à sa famille et à son peuple. Ce fils est un jeune homme qui parle de paix et a servi son pays pour le défendre contre les agressions du Hamas et du Hezbollah, deux organisations terroristes qui ne vivent que de la haine et de la mort. Ce jeune homme a été attaqué, enlevé et maintenu dans un isolement total sans qu’aucun droit lui soit accordé et sans qu’il ait pu recevoir la moindre visite d’une organisation des droits de l’homme, si prompte par ailleurs à condamner Israël !
Là-bas, à Gaza ou à Ramallah, la joie est celle de plus d’un millier de terroristes aux mains pleines de sang, assassins des civils pris au piège au détour d’une rue, dans un autobus, un café, dans une discothèque ou tout autre lieu de vie banal. Ces terroristes ont été jugés et condamnés, et purgeaient leurs peines dans une prison israélienne, avec des droits de visite des membres de leurs familles et la possibilité d’étudier et de passer des diplômes universitaires… aux frais de l’État d’Israël.
Il est vrai que la victoire militaire de cet accord est celle des terroristes qui ont de nouveau plus de mille candidats aux attentats suicides et attaques terroristes ;
Il est vrai que de savoir remis en liberté les assassins qui se remettront à l’œuvre demain nous déchire le cœur ; il est vrai.
Et cependant, je veux l’écrire : ne doutez pas que le retour de Guilad Shalit est la vraie victoire, celle qui sanctifie la vie et combat les forces du mal.
Le retour de Guilad Shalit en Israël est la victoire spirituelle du peuple juif qui signe ainsi sa sortie des ténèbres.
Cette semaine, nous allons fêter le don de la Thora au mont Sinaï quand le peuple juif se tenait uni devant Lui.
« Nous sommes unis dans la joie et la douleur » a dit notre premier ministre, et il a dit vrai. Nous sommes effectivement unis comme lors du don de la Thora et nous fêterons cette année avec une très grande joie le don de la Thora et le retour de Guilad.
Cette semaine, nous allons recommencer la lecture de Bereshit, la Genèse, soit « Au commencement… » Et c’est un commencement formidable pour Guilad, notre fils, notre frère, notre enfant à tous et c’est un commencement miraculeux pour nous aussi dont l’avenir est lié à cette âme pure, partie en captivité au milieu des forces du mal et qui nous est revenue.
Cette semaine, nous allons aussi lire Isaïe, Chapitre 42, verset 5 et voici ce que le hasard auquel je ne crois pas, nous fait lire ce samedi dans toutes les synagogues :
« Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour la justice et je te prends par la main ; je te protège et je t’établis pour la fédération des peuples et la lumière des nations ; pour dessiller les yeux frappés de cécité, pour tirer le captif de la prison, du cachot ceux qui vivent dans les ténèbres… ».
Gloire et remerciement à l’Éternel qui nous appelle pour la Justice, nous prend par la main, nous protège et nous consacre fédération au bénéfice de toute l’humanité et lumière des nations !
Gloire à l’Éternel qui délivre nos yeux de la cécité et a permis à Guilad Shalit de sortir de prison, du cachot où il vivait dans les ténèbres !
Le nom de famille de Guilad est également un signe pour nous tous. Il s’appelle Shalit et les racines hébraïques de son nom écrivent la Maitrise. Avec Guilad Shalit revenu en Israël, c’est aussi la maitrise et le chemin de la sagesse qui sont revenus dans nos cœurs et dans nos mains.
Bonne fête à toi, Guilad, enfant du pays qui a tenu de manière si touchante ton cœur avec la main droite, tant les émotions étaient fortes a la vue de ton peuple en liesse !
Bonne fête à la famille Shalit dont le nom est promesse de lumière !
Et bonne fête à tout le peuple d’Israël, uni aujourd’hui dans la joie !
Reproduction vivement encouragée, avec la mention suivante et le lien ci-dessous :
http://www.drzz.fr/le-retour-de-guilad-shalit-victoire-spirituelle-du-peuple-juif/
Concernant la libération de Gilad mon cœur s’est réjoui comme celui d’un père qui retrouverait un fils perdu. Mais face au prix exorbitant payé, ma raison faisait la comparaison avec l’abandon du Gush Katif, qui fut pour moi une faute majeure pour Israël. Elle causa un désastre pour des milliers de familles en Israël et par voie de conséquence au monde qui exigea ces départs. Cela se solda par l’immense crise financière qui frappa le monde avec les subprimes, des millions d’expulsions en Amérique et une descente sans fin dans le gouffre des dettes publiques. Mais pour 5000 expulsés au Gush Katif un seul fut frappé de malédiction, Sharon. Aujourd’hui Israël fait une démarche inverse, pour le salut d’un seul, un millier d’ennemis ayant le sang de centaines d’innocents sur les mains sont rendus à leurs familles. Le coût moral pour la Nation israélienne est énorme, mais elle en accepte le prix. D’une certaine manière, elle paye le prix du sang comme rachat d’une faute jamais expiée. Le compte est désormais soldé en Israël, mais pas pour le monde.
Clairement les palestiniens et particulièrement le Hamas, voient cet échange comme une victoire militaire sur l’ennemi sioniste, et le monde se réjouit avec lui. Moukhaïmer Abou Saada, politologue du Hamas le confirme, «la libération de Shalit va fournir au Hamas une occasion de s’ouvrir sur l’Occident, ce qui est l’un de ses objectifs et cela peut se refléter par une grande souplesse politique de sa part à l’avenir», ajoute l’universitaire. «Cet accord peut être le début de l’ouverture de canaux de dialogue avec la société occidentale, les Etats-Unis et l’Europe». «La société occidentale les Etats-Unis semblent revenir sur leur vision du Hamas et commencent à se rendre compte que le principal acteur politique dans la région est l’islam politique, dont le Hamas fait partie».
Alors que les palestiniens refusent le principe même d’Etat juif, les mêmes affirment avec force que le principal acteur politique dans la région est l’islam politique, et le monde soutient et applaudit. Ainsi, que le monde le veuille ou non, le combat pour la terre d’Israël est une bataille spirituelle et non politique. C’est là ce que le nom même de Gilad proclame, car s’il est une victoire spirituelle pour les juifs, il est tout autant une défaite spirituelle pour ses ennemis. Pour le comprendre, il faut saisir ce que signifie le nom même de Gilad et vers quoi il renvoie.
Genese 31:48-49 : Alors Labân dit : “ Ce tas est aujourd’hui témoin entre moi et toi. ” C’est pourquoi il l’appela du nom de Galéed (Gilad), et La Tour de Garde, parce qu’il dit : “ Que l’Eternel guette entre moi et toi, quand nous serons hors de vue l’un de l’autre.
Le nom biblique de Laban est l’un des personnages les plus menaçants de la Genèse. Dans la Haggadah de Pessah, on lit : « Vois ce que Laban l’Araméen voulut faire à notre père Jacob. Pharaon ne décréta la mort que des garçons, mais Laban voulut tout exterminer. » Laban représente une perte totale de l’identité juive. Il voulait que tout soit mêlé, que chaque personne, chaque culture, soit dénuée de traits caractéristiques distinctifs. Il mélangeait ses enfants, ses femmes, sa foi religieuse, sa langue et ses biens. Il idéalisait le concept de ‘village global’, comme on dirait aujourd’hui, où tout et tous sont identiques. Or, comme on le sait, le nom Laban signifie ‘blanc’ en hébreu. Laban est le seul personnage de la Bible à porter le nom d’une couleur. En fait Laban (le blanc) est un nom théophore du dieu Lune. Mais il n’était pas le seul.
La vie d’Abram suit le mouvement migratoire des anciens adorateurs de la lune de la ville d’Ur à celle d’Harran dont il est le dieu tutélaire. Les noms des ancêtres juifs en portent aussi les traces : Abram signifie « père élevé ou haut » : on invoquait souvent le dieu Sîn sous le nom de « père ». Saraï vient de l’akkadien Sharratu qui signifie « reine » et de Sarrati, nom sous lequel la pleine lune, la déesse Ningal, était adorée. Terah, le père d’Abraham, est proche de Yarrakh, qui était le nom du dieu Lune dans les textes ougaritiques de Rash Shamra. Milka, la femme de Nahor, le frère d’Abraham, vient de l’akkadien Malikat, signifiant « conseillère », autre titre de la déesse Ningal. Laban, le beau-père de Jacob vient de Levannah, signifiant « La Blanche », nom poétique de la Lune (Ct 6, 10). C’est pour cela qu’il est écrit : Jos 24:2 Josué dit à tout le peuple : Ainsi parle l’Eternel, le Dieu d’Israël : Vos pères, Térach, père d’Abraham et père de Nachor, habitaient anciennement de l’autre côté du fleuve, et ils servaient d’autres dieux.
Les noms des ancêtres juifs sont donc des noms théophores. À l’époque d’Abram, ce culte au dieu Sîn était la religion traditionnelle, la religion de leur père, la religion qui était pratiquée dans les villes et dans les campagnes…. Même le neveu du dernier roi de Juda, Sédécias, s’appelait Shènaçar (1 Ch 3,18) qui vient du babylonien Shin-usur qui signifie « Sîn protège »… preuve de la survivance de ce culte jusqu’à une époque relativement récente. L’histoire d’Abram qui quitte Harran pour suivre un Dieu nouveau pour lui et totalement inconnu, pour l’accompagner dans le pays de la promesse en Canaan, est le propre même de tout le peuple juif. Abram devra abandonner son nom théophore, sa famille, son pays et tout recommencer avec l’Eternel qui changera son nom en AbraHam et celui de sa femme en SaraH, lui allouera un nouveau pays et scellera une alliance avec Lui. Plus tard, la même démarche recommencera en Egypte pour tout le peuple juif.
Aujourd’hui l’histoire se répète, mais pour le monde. Car en faisant le choix de soutenir les islamistes, c’est le choix inverse des juifs que fait le monde. L’Islam est une version moderne de la religion antique de la fertilité du dieu de la lune. Une fois que ceci est saisi, la croissance et l’histoire de l’Islam deviennent alors claires. Les conquêtes arabes ont été rendues possibles parce que les puissances centrales du Moyen-Orient s’étaient épuisées dans les guerres les unes contre les autres. Elles ne pouvaient pas combattre les vagues après vagues des armées arabes qui ont soumis des nations entières avec les exécutions, les viols et les pillages impitoyables.
Qui étaient ces Arabes? Ils n’étaient pas évidemment des chrétiens parce qu’ils ont détruit des églises et ont assassiné les prêtres là où ils sont passés. Évidemment, ils n’étaient pas des juifs parce qu’ils ont persécuté des juifs sans pitié. Ceci est visible encore aujourd’hui dans leur haine contre Israël et les nombreuses guerres et actes de terrorisme faits contre les juifs dans le monde entier. Si les hordes arabes qui ont balayé le monde antique n’étaient pas des chrétiens ou des juifs, alors quelles étaient-elles? Elles étaient des païens qui ont adoré un dieu païen appelé Allah et suivis des rites païens qui ont été pratiqués en Arabie longtemps avant que la religion de l’Islam ait évolué.
Les origines de l’Islam ont été tracées par des disciples de la religion antique de la fertilité, du culte du dieu de la lune qui était toujours la religion dominante de l’Arabie. Le dieu de la lune a été adoré en priant vers la Mecque plusieurs fois par jour, faisant un pèlerinage annuel au Kabah qui était un temple du dieu de la lune, tournant autour du Kabah sept fois, caressant une idole de pierre noire incrustée dans le mur du Kabah, passant entre deux collines, faisant les sacrifices animaux, réservant le vendredi pour des prières, donnant des aumônes aux pauvres, etc.. C’étaient les rites païens pratiqués par les Arabes longtemps avant que Muhammad ne soit né.
Quelle religion pratique aujourd’hui les rites païens du dieu de la lune? L’Islam! Ceci explique pourquoi le croissant de lune est le symbole de l’Islam. Il est placé sur des mosquées et des minarets et montré sur des chapeaux, des drapeaux, des couvertures, des amulettes et mêmes des bijoux. Chaque fois que vous voyez le symbole musulman d’un croissant de lune, vous voyez le symbole antique du dieu de la lune. Aujourd’hui le monde en soutenant les palestiniens contre Israël, refait le voyage spirituel inverse d’Abraham, pour quitter la terre promise et retourner vers Ur en Chaldée, et beaucoup de soi-disant chrétiens se sont joint à lui.
Le retour de Guilad Shalit en Israël est la victoire spirituelle du peuple juif qui signe ainsi sa sortie des ténèbres, mais il est aussi celui du monde qui y signe son entrée.