25ème anniversaire de Gilad Shalit

28082011

L’actualité eschatologique ce n’est pas seulement la Bête et son faux prophète qui montent en puissance, c’est également Israël comme élément central dans les écritures. Aujourd’hui, dimanche 28 août 2011, du fond de la cave dans laquelle il vit depuis plus de 5 ans, Gilad Shalit fêtera seul son 25ème anniversaire. Le jeune franco-israélien, otage du Hamas, n’a accès à aucun droit élémentaire. Ni médecin, ni avocat, ni rencontre avec une personne tierce, rien. Ceci nous rappelle combien les ennemis d’Israël sont déterminés à l’abattre en la combattant sans relâche.

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Guilad Shalit, ce jeune otage franco-israélien est le plus jeune et le plus ancien des neufs otages français retenu dans le monde. Pendant ces cinq longues années, les plus hautes autorités de la Nation, ont considéré dès 2006, que Guilad Shalit était un otage français et non un prisonnier de guerre. Ils ont régulièrement reçus ses parents et leurs ont régulièrement écrit pour les soutenir. Mais en dehors du coté symbolique de ce soutien, il n’y a rien de concret. En revanche, nous avons vu ces même plus hautes autorités s’impliquer totalement et activement pour faire libérer Ingrid Bétancourt, les infirmières bulgares, Clothilde Reiss, Françoise Larribe, Pierre Camatte et plus récemment les deux journalistes de France 3, Hervé Guesquière et Stéphane Taponier. Il y a donc une responsabilité collective et surtout des nations arabes dans cette affaire.

Le Hamas créé en 1987 par Sheikh Ahmed Yassin, Abdel Aziz al-Rantissi et Mohammed Taha, tous trois issus des Frères musulmans, son programme, exprimé dans sa charte, est la destruction de l’État d’Israël et l’instauration d’un État islamique palestinien sur toute la terre de l’ancienne Palestine (c’est-à-dire incluant les actuels État d’Israël, Cisjordanie et bande de Gaza). Ne reconnaissant pas Israël (qu’il nomme « entité sioniste ») et rejetant les accords d’Oslo signés en 1993 entre Israël et l’Autorité palestinienne, le Hamas s’oppose sur ce point au Fatah.

Basé sur une logique de haine et de violence, le Hamas est un habitué de l’horreur et de la terreur. Ce n’est pas en quelques mots, ni en quelques lignes, qu’on pourra épuiser le sujet des opérations terroristes du Hamas comme celles du 18 août avec un triple attentat près d’Eilat, faisant huit morts et des dizaines de blessés israéliens et a été suivi par des représailles contre Gaza au vu de la polémique qui fait rage depuis des décennies entre Palestiniens et Arabes sur l’utilité du combat armé. Il ne servira à rien de rappeler la longue histoire de l’exploitation de la cause palestinienne par les différents régimes arabes qui, en réalité, ne servaient que leurs propres intérêts. Il sera inutile de s’arrêter sur le moment choisi pour lancer cette attaque contre des bus israéliens dans le Néguev.

Car toute réserve se heurtera à la désapprobation de ceux [dans le monde arabe] qui refusent qu’on exprime le moindre doute sur le droit des factions palestiniennes d’attaquer des cibles israéliennes où que ce soit et de quelque manière que ce soit. Selon eux, l’important est de faire en sorte que la cause palestinienne ne tombe pas dans l’oubli, le meilleur moyen pour y parvenir étant la violence. Et peu importe si cela fait peu de cas des intérêts, de la vie et de la dignité des personnes et des peuples. Il a probablement fallu des mois d’observation, de planification et de préparation avant que la décision d’exécuter le projet à ce moment précis n’ait été prise pour des raisons qui sont autres qu’opérationnelles, [c'est-à-dire dire pour des considérations purement politiques].

A moins de penser que les Palestiniens sur place ressentent le besoin de rouvrir le front militaire, il faut bien admettre que d’autres acteurs peuvent avoir intérêt à détourner l’attention de l’impasse dans laquelle ils se trouvent. Autrement dit, la « lutte palestinienne » est encore et toujours, comme dans les années soixante-dix, cette caisse de résonance qui permet aux différents régimes de la région de faire entendre leur voix et d’adresser des messages aux acteurs nationaux, régionaux et internationaux. Et on n’est pas sans savoir que certaines factions palestiniennes ont approfondi leurs liens avec l’Iran ces dernières années et les évènements en Syrie laissent à penser que le dicteur syrien Al Assad aurait tout intérêt également à pousser les feux en Israël, afin de détourner les regards dans une autre direction.

Ces nouvelles attaques ont déclenché un cycle de violences dans et autour de la bande de Gaza qui a fait 15 morts et plus de 50 blessés côté palestinien après la riposte israélienne et un mort et plus de 20 blessés en Israël. Comme à chaque riposte sur Gaza, le Hamas répond par des tirs aveugles de roquettes sur les villes proches. Israël a adressé une plainte à l’ONU à la suite des tirs de roquettes de Gaza et de l’absence de condamnation du Conseil de sécurité après les attaques de jeudi dernier qui ont tué huit Israéliens dans le sud du pays, a-t-on appris mardi de source officielle israélienne. La plainte a été adressée au secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, et au président du Conseil de Sécurité. « Les 100 roquettes tirées de Gaza contre Israël constituent autant de sonnettes d’alarme » sur le fait que Gaza constitue « une base terroriste », écrit l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Ron Prosor, selon les médias israéliens.

Quand on lit ces informations en occident, on se sent loin de tout cela, surtout quand on est pas juif. Néanmoins il faut se rappeler qu’il y a des hommes qui souffrent de ces évènements et c’est pour cela que je joins ce témoignage du vécu des attaques du Hamas pendans un mariage en Israël.

Shabbat des mariés sous les roquettes du Hama

jeudi 25 août 2011,

Témoignage depuis la ville de Beer-Shev’a – par Rachel Franco

Nous étions invités dans un des hôtels de la ville de Beer-Shev’a, à partager le premier shabbat de Laura et de son époux Jonathan, nouveaux mariés depuis quelques jours. 

 Bien que plusieurs roquettes et missiles Grad soient tombés la veille dans la région dont l’une sur la ville de Beer-Shev’a, ma cousine Ariane, mère de la mariée, n’avait pas changé ses plans et d’ailleurs aucun des invités n’avait annulé sa venue. Ne soyez pas étonnés ! Une des constantes de mon peuple est de continuer à vivre notre vie en dépit des menaces . 

Mais les roquettes étaient au rendez-vous et ce shabbat des mariés a été quelque peu bouleversé par la terreur des miliciens du Hamas . 

Je vais essayer de traduire en mots ce qui se passe durant les quelques dizaines de secondes dont dispose un citoyen de cette ville pour se mettre à l’abri. 

Nous étions quelques-uns le matin, réunis dans le jardin de l’hôtel, près de l’une des salles aménagées en Temple, lorsque la sirène s’est fait entendre une première fois. Ma famille, venue de France pour réjouir les mariés, ne semblait pas comprendre ce qui se passait ; les regards passaient de visage en visage comme pour chercher une réponse à cette sirène impressionnante et il a fallu la panique de quelques-uns pour que se concrétise le danger qui s’approche à la vitesse de l’éclair.

Mais où sont les abris ? Où faut-il courir ? 

La plupart de ceux qui étaient près de moi se sont précipités vers l’intérieur de l’hôtel, mais sans savoir véritablement où se diriger ; il est impossible de savoir, à chacun de nos déplacements où se trouvent les abris les plus proches. D’autres personnes avec moi se sont précipitées dans l’une des salles aménagées en Temple de prière et j’ai dû bousculer quelques personnes âgées pour qu’elles s’activent dans leurs déplacements.

Dans le Temple, personne ne s’est levé pour se mettre dans un abri et ils ont continué de prier avec plus de force.

Je me suis assise et la femme près de moi m’a soufflée : << ici, nous sommes plus à l’abri qu’ailleurs>>. J’ai entendu sa prière faite à haute voix et qui n’était pas seulement pour elle et ses proches, mais pour l’ensemble de notre peuple et des citoyens de cette ville.

J’ai pris mon livre de prières pour me joindre à elle et à tous les priants. La détonation s’est aussitôt fait entendre. Elle a été lourde et puissante, mais elle m’a semblé lointaine. Je n’ai pas quitté ma place jusqu’à la fin de l’office du matin.

Le cours qui a suivi l’office et qui avait pour objet de transmettre un enseignement aux nouveaux mariés, sur l’union de l’homme et de la femme, a résonné en moi et m’a parlé bien au-delà des mots entendus. Il était question, bien sûr de cette chair Une, mystère de l’empathie de l’un pour l’autre, de ce lieu du Hessed, du Don pour l’autre que sont les liens du mariage. Et puisque nous étions agressés par les islamistes du Hamas, il m’a semblé comprendre quelque chose d’essentiel sur l’idéologie islamiste.

Voici : Le couple est formé de deux êtres spirituels qui forment un seul visage ; car l’un révèle à l’autre la part cachée de son être, ce qu’il ne peut voir sans l’aide de son conjoint. Si Abraham et Isaac en particulier ont présenté leurs femmes comme leurs sœurs, c’est parce que leurs âmes sont des âmes sœurs, tricotées du même fil (les mots  » frère, sœur  » ont pour racines deux lettres qui veulent dire tricoter, en hébreu). La chair Une fait référence au jour Un de la création du monde.

Lorsque les époux réussissent à s’unir dans l’empathie et l’altérité authentique et non pour assouvir leurs désirs ou leurs fantasmes, ils réalisent sur terre le projet de la création du monde voulu par le Créateur.

Or quel est le regard de l’islamiste sur son épouse et la femme en général ? Il veut effacer son visage, il la voile et la masque. Il se sert de son corps pour se défouler de ses pulsions bestiales et il se sert de son ventre comme d’une machine à enfanter de futurs martyrs.

Faisant de sa femme, une servante sans visage, il signe sa propre inhumanité et fantasmant sur un paradis où l’attendent soixante-douze vierges, il certifie que la jouissance sexuelle est le lieu de son indignité.

Durant ce shabbat des mariés sous les roquettes et missiles du Hamas, j’ai regardé avec grand plaisir Laura et Jonathan danser et chanter avec tous les invités. Je n’étais d’ailleurs pas en reste ! L’amour et le respect qu’ils se portent, la joie de cette nouvelle vie qui s’offre avec eux et que nous avons partagée m’a confirmé que le combat qui est le nôtre contre la nuit islamiste est un combat de chaque instant et que la considération de l’autre est le signe de la victoire et de la délivrance du Mal.

Je ne dis pas que certains d’entre nous n’avaient pas peur lorsque les sirènes se sont remises en route ; L’une de mes tantes s’est évanouie et il a bien fallu trois heures pour qu’elle réussisse à se tenir sur ses jambes ; une de mes petites cousines enceinte de trois mois s’est mise à hurler dans la cage d’escalier parce qu’elle ne voyait plus sa petite fille ; moi, je ne savais pas si je devais attraper de force les enfants qui jouaient dans le lobby et ne savaient plus quoi faire loin de leurs parents ou aider d’autres personnes paniquées au point qu’elles ne pouvaient bouger.

Mes enfants n’avaient pas voulu se joindre à nous, et je savais leurs inquiétudes que nous ne pourrions calmer avant le soir. Au moment de partir, nous avons entendu qu’une roquette était tombée directement sur une voiture et nous savions que sur le chemin du retour, rien ne nous protégerait, si ce n’est l’Éternel. Nous avons également entendu qu’il y avait un mort et des blessés graves.  

Je n’ai pas eu le temps de dire au revoir aux mariés, car la fin de cette journée a été très mouvementée et l’on s’est perdu.

Ici et de manière publique, je leur souhaite une vie faite de joies et de vrai partage ; puissiez-vous réussir le projet de la création de votre monde intérieur, ensemble, l’un et l’autre unis comme au Jour Un.

Mazal Tov à vous et plein de bonheur dans l’édification de votre Temple intérieur !

Rachel Franco 21/08/2011 Israël 




Les fleurs de lys de la République sarkosienne 2

26082011

Deutéronome 5:29  Oh ! s’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils fussent heureux à jamais, eux et leurs enfants !

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Dans le contexte qui est le nôtre, celui de la fin des temps, il est particulièrement important de savoir où se situer, par rapport à la Parole de Dieu. Alors que l’apostasie et l’iniquité vont grandissantes, que l’empire de la Bête et son faux prophète prennent la dimension biblique que les écritures ont annoncé depuis longtemps, comment tout cela s’inscrit-il dans notre actualité contemporaine.

Force est de constater que plus l’Epouse s’enfonce dans le profond sommeil qui précède le retour de l’Epoux, plus on s’agite du côté de l’adversaire pour préparer le terrain du combat à venir. Dans la malédiction qui accompagne ceux qui défient l’Eternel, croît l’arbre inique de la connaissance du bien et du mal, qui portera bientôt le fruit antéchrist de ceux qui œuvre à son avènement.  Ap 17:13  Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête.

Nicolas Sarkozy avait déjà un lourd passif sur les finances publiques. En 1995, Alain Juppé avait affirmé que le ministre du budget d’Edouard Balladur avait laissé les finances publiques dans un état « calamiteux », qui avait abouti à de fortes hausses d’impôts pour tenir les objectifs de Maastricht. En 2007, Philippe Séguin avait dénoncé le « paquet fiscal » et un rapport de la Cour des Comptes de 2010 affirmait que plus de la moitié de la hausse des déficits ne venait pas de la crise. Ceux qui n’ont pour seuls desseins que de donner toujours plus d’autorité et de puissance à la bête par des traités trompeurs comme à Maastricht ou Lisbonne, contribuent également au développement de la malédiction qui frappe la bête. Endetter le pays par des mesures iniques, aura eu pour conséquence finale d’exiger une plus grande intégration dans l’Union européenne en favorisant une réelle gouvernance par un exécutif fédéral.

Il y a peu, les médias titraient « Travailler plus pour gagner plus », le slogan de la campagne présidentielle française de 2007 lancé par Nicolas Sarkozy. Elle symbolise la volonté du candidat de favoriser la croissance économique par la vertu du travail, plutôt que par l’assistanat. Aujourd’hui les chiffres tombent les uns après les autres, telle une serpe qui couperait et taillerait dans le vif de l’arbre symbole de la croissance économique que s’est choisie notre nation pour être représenté sur la pièce d’un euro.  La pierre de faîte assise au pinacle de la Nation française voit encore tomber trois autres fleurs de lys de sa couronne mariale gagnée lors de son intronisation comme chanoine au Latran.

Emploi, pouvoir d’achat et croissance, les trois vertus cardinales de notre Grand Chanoine s’effacent comme l’écho de ses promesses jamais tenues. Comme excuse on nous assène la crise la plus grande jamais connue depuis 1929. Alors que l’on connait parfaitement quel fut le moteur financier qui précipita le monde dans le gouffre, absolument aucune décision politique ne fut prise pour contrecarrer ou arrêter le moteur, au contraire. Bien que successivement en commençant par le sud les gouvernements de la Bête promettaient du sang et des larmes à leurs populations respectives pour assainir les finances publiques asséchées par la dette, les établissements financiers  distribuaient des dizaines de milliards de bénéfices et des bonus comme si rien ne s’était passé.

Résultat de la folie collective de ceux qui nous gouvernent. Le chômage a encore augmenté en juillet, totalisant 36 100 nouveaux demandeurs d’emploi, il faut ajouter 47 900 chômeurs qui ont été rayés des listes de Pôle emploi. Des radiations administratives, résultat de la dématérialisation du service public. Un mois de juillet noir, qui atteint les 84 000 chômeurs, si l’on additionne les radiations aux nouveaux demandeurs d’emploi. Gauche et syndicats mettent en cause les priorités du gouvernement depuis l’accession de Nicolas Sarkozy à l’Elysée : paquet fiscal autrefois et plan de rigueur aujourd’hui.

« L’Europe vient de faire une comparaison, elle a sorti les chiffres juste avant l’été : entre la France et les autres pays européens, le pouvoir d’achat depuis 2007, n’a cessé de croitre dans notre pays : +3,7%, là ou contraire il a stagné dans tout le reste de l’Europe », a déclaré Frédéric Lefebvre, secrétaire d’Etat au Commerce, vendredi matin sur Europe 1. En général plus le mensonge est gros et mieux il passe. Vu la taille de celui-ci, il devrait passer sans problème. L’inflation ayant largement mangé les hausses de salaires depuis l’entrée en vigueur de la monnaie mariale, il fallait oser la sortir celle-là, juste au moment où le gouvernement annonce un train de mesures d’austérité.  Mais Lefebvre n’a pas totalement tort, une catégorie de français a vu fortement progresser son pouvoir d’achat depuis 2007, c’est les 1% les plus riches. Mais les riches vont faire preuve de solidarité face à la dette, et une modeste obole leur sera ponctionnée pour la forme. En cela François Fillon s’avère être le digne héritier de Joseph Caillaux ministre des finances de Clémenceau qui déclarait : « Faites payer les pauvres ! Bien sûr, les riches ont la capacité de supporter des impôts plus lourds, mais les pauvres sont tellement plus nombreux »

Les chiffres trimestriels de la croissance viennent de tomber et ne sont pas franchement encourageants puisque l’économie française a enregistré une croissance de 0% au deuxième trimestre. Il y a trois mois, Christine Lagarde se glorifiait de la réussite de notre économie et s’en attribuait immédiatement le mérite. Il faut dire que l’ancienne ministre de l’économie, est coutumière des excès de communication lors de la publication des chiffres de croissance. En effet, on pouvait déjà objecter que 70% de la croissance annoncée (0.7 point sur 1) venait de la hausse des stocks, ce qui relativise fortement les résultats. Pire, outre le fait que notre économie a stagné au second trimestre, la révision des chiffres du premier s’est faite par le bas, puisque le PIB a finalement augmenté de 0.9%, dont 90% attribuable aux stocks ! Bref, tout ceci relativise grandement le discours triomphateur de l’équipe gouvernementale. Dans un contexte général ou la population française croît de 0,6% par an, depuis la présidence Sarkozy, nous sommes clairement en récession permanente et c’est encore pire quand on passe d’un PIB nominal au réel qui est corrigé de l’inflation.

Pour ce qui concerne les chrétiens qui veillent, ils en restent peu,  mais ils existent. La situation va empirer car les hommes se confient dans le mal en se soumettant à la Bête au travers du catholicisme et de leurs dirigeants soumis au pape. Il faut clairement sortir du système antéchrist en cours, si vous ne voulez pas mourir avec lui. Sortir de Babylone n’est pas un conseil, c’est un ordre de l’Eternel.




Les fleurs de lys de la République sarkosienne

24082011

Alors que les médias font la Une sur l’affaire DSK et les évènements à Tripoli ou Damas, il serait bon de rafraîchir la mémoire de ces mêmes médias qui occultent et enterrent bien des souvenir fâcheux de notre grand chanoine de France. Car l’homme de la République irréprochable qui s’est fait adouber dans la mère de toutes les églises, la cathédrale du Latran, fait aujourd’hui trembler et vaciller le monde sous le poids de ses décisions personnelles.  Car la terre a réellement tremblée quand à New-York les charges pour viol retenues contre DSK furent abandonnées.

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Le séisme situé en Virginie (Vierge), qui frappa la côte est des Etats-Unis, ébranla la tour centrale de la cathédrale nationale de Washington et trois des quatre pinacles de la tour centrale furent brisés. La cathédrale, souvent appelée «le foyer spirituel de la nation» a donc vu « trois des pierres de faîte, Fleur’s-de-lys, tomber des pinacles. »

DSK fut propulsé au pinacle du FMI et au faîte de la gloire grâce au président Sarkozy qui aura tout manigancé pour arriver à ce but. Dès la nomination de DSK, Nicolas Sarkozy a affirmé qu’il s’agissait d’une victoire de la diplomatie française et qu’il se réjouissait du succès de sa politique d’ouverture.

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Selon le directeur de l’Express à une émission de C dans l’air, Christophe Barbier affirma que pour éviter de faire échouer la nomination de DSK à la tête d’une importante organisation internationale, l’Elysée a favorisé l’élection de DSK lors des législatives à Sarcelles au mois de juin. En effet, en cas de défaite, la candidature DSK au FMI ou ailleurs n’aurait plus été crédible. Par conséquent, ce sont des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy qui auraient eux-mêmes contacté le Canard Enchaîné pour discréditer la candidate UMP, Sylvie Noachovitch. Quelques mois auparavant, celle-ci avait tenu des propos douteux sur les noirs. La polémique qui a suivi a plombé la campagne de la candidate UMP alors que DSK était en position délicate au deuxième tour de l’élection. Ce coup de bluff de Nicolas Sarkozy paraît improbable. Pourtant, Christophe Barbier est formel. Et selon lui, faire échouer la candidate UMP ne posait pas de problème étant donné que la majorité à l’Assemblée nationale était assurée.  Cette nomination conduira à un des plus grands scandales pour un politique français. Mais Sarkozy toujours égal à lui-même, en proposant Christine Lagarde au FMI, sait faire dans la continuité du scandale. Car la justice a donc décidé jeudi 4 août 2011 d’ouvrir une enquête visant Christine Lagarde pour son rôle supposé dans l’affaire Bernard Tapie. La toute nouvelle patronne du Fonds monétaire international (FMI) est soupçonnée de s’être rendue coupable de « complicité de faux » et de « complicité de détournement de biens publics » alors qu’elle était ministre de l’Economie et des Finances. « Complicité de détournements de biens publics » et « complicité de faux ». Les deux chefs d’enquête sont plus graves que l’« abus d’autorité » retenu au mois de mai pour la saisine de la commission de requêtes de la Cour de justice de la République (CJR). Plus graves et plus lourdement sanctionnés : jusqu’à 10 ans de prison et 150 000 euros d’amende.

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Nicolas Sarkozy a appelé aujourd’hui les forces qui sont encore fidèles au régime « à se détourner sans délai de l’aveuglement criminel et cynique de leur chef » Moammar Kadhafi « en cessant immédiatement le feu, en déposant les armes et en se mettant à la disposition des autorités libyennes légitimes ». Dans un communiqué, le président français, qui estime que « la fin de Kadhafi et de son régime est désormais inéluctable et proche », condamne par ailleurs « avec la plus grande fermeté les appels irresponsables et désespérés du colonel Kadhafi à poursuivre coûte que coûte les combats ». Mais rappelons-nous comment la seconde fleur de lys fut réhabilité à l’internationale par Sarkozy, qui recevait alors Kadhafi en grande pompe à Paris, dans la foulée de la libération des infirmières bulgares grâce à la touche angélique de Cécilia et sur fond de contrats d’armements.

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Quant à la troisième fleur de lys présidentielle, par 33 voix contre 4, les membres du Conseil de sécurité l’ont condamné pour les violences commises par les forces syriennes contre les manifestants, isolant ainsi encore davantage le président Bachar Al-Assad sur la scène internationale. La résolution dit que le Conseil « condamne fortement » les violations des droits de l’homme « graves et systématiques [commises] par les autorités syriennes [comme des] exécutions arbitraires, un recours excessif à la force », les meurtres de protestataires et de défenseurs des droits de l’Homme, des détentions arbitraires, des disparitions, des actes de torture et le « mauvais traitement » de détenus et d’enfants. Le président français, qui avait relancé la relation franco-syrienne en 2008, continua de parier sur l’influence modératrice revendiquée par Damas au Moyen-Orient le 9 décembre 2010 à l’Élysée. Là encore, on peut mesurer la totale cécité de sa vision politique internationale.

Mais à l’image de la Grande Prostituée qui proclame ses chefs à Latran, combien de chrétiens ont apporté leur soutien en votant pour Sarkozy à cette politique totalement antéchrist dans le verbe et le geste. Ce président  a une stature et une attitude très particulière, unique dans son genre et qui reflète parfaitement l’esprit du temps dans lequel on vit. La politique est devenue une succession de scandales dont la liste impressionnante en dit long sur ceux qui sont au pinacle de la Nation. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/les-francais-sondage-font-plus-98909




La reine du ciel à l’offensive

17082011

L’actualité étant ce qu’elle est, il est temps je crois de reprendre le fil de son histoire et de revenir à l’objet premier de mon blog, soit commenter l’actualité eschatologique. Si vous avez suivi et compris l’étude sur les cathédrales, vous aurez compris que le catholicisme est plus qu’une religion, car il a façonné toute l’Europe dans un espace géopolitique et économique nouveau. A partir du XVIème siècle  les guerres de religion remettront son hégémonie en question et la révolution française la brisera, mais ils ne viendront pas  totalement à bout du catholicisme qui connaitra un nouvel essor. Apocalypse 13 : 3  Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie. Et toute la terre était dans l’admiration derrière la bête. 4  Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant: Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ?

Le couple franco-allemand s’est mis en première ligne, mardi, pour tenter d’enrayer la spirale de défiance qui frappe la zone euro. Au premier rang des propositions de Paris et de Berlin, la création d’un «gouvernement de la zone euro».

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La France et l’Allemagne vont proposer à leurs partenaires européens de créer un «véritable gouvernement de la zone euro», qui serait nommé pour deux ans et demi. Les deux dirigeants ont suggéré que ce «nouveau gouvernement économique» soit dirigé par l’actuel président de l’Union européenne, Herman Van Rompuy. «Nous allons vers une intégration économique renforcée de la zone euro», s’est félicité Nicolas Sarkozy, alors que le manque de coordination entre pays ayant adopté la monnaie unique a fait récemment tanguer les marchés.

Montrer qu’en pleine tempête estivale, il y a un capitaine à la barre de la zone euro. À l’issue d’une réunion de travail, mardi à l’Élysée avec la chancelière allemande Angela Merkel, Nicolas Sarkozy – qui a interrompu ses vacances pour l’occasion – a remis en avant le rôle moteur du couple franco-allemand pour sortir la monnaie unique de l’ornière. Les deux dirigeants ont réaffirmé leur «volonté absolue de défendre l’euro ». Avec, à la clef, une proposition choc: «Nous allons proposer que les 17 pays membres de la zone euro adoptent, avant la mi-2012, une règle d’or budgétaire.» Concrètement, Paris et Berlin veulent que chaque pays membre s’engage sur une trajectoire de réduction de ses déficits et la fasse graver dans le marbre de sa Constitution. Une ­telle mesure permettrait de rassurer les marchés financiers en leur démontrant la volonté absolue des pays de la zone de réduire leurs déficits et leur endettement. Pour assurer la croissance à moyen terme de la zone euro, il est essentiel, selon Nicolas Sarkozy, « de ramener la confiance avec des programmes de soutenabilité de la dette».

L’adversaire pousse les feux afin d’accélérer le fédéralisme de la Bête européenne, car il faut un gouvernement unique pour le règne de l’antéchrist. Il apparait clairement, que les désordres monétaires liés à un endettement excessif généralisé, dictent la conduite à tenir aux gouvernements de la planète. Cela revient à dire que l’argent gouverne le monde. A partir de ce constat il suffit de remonter à la source monétaire pour trouver le maître de l’argent : monnaies > banques centrales > banque centrale des banques centrales > BRI > Bâle (le maître). http://schoenel.unblog.fr/2010/01/07/lilith-bat-le-rappel-des-ses-troupes/

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Bien que le « maître » ait réussi à marquer de sceau l’empreinte de sa couronne mariale sur sa monnaie, il repart également à l’offensive spirituellement. Faisant suite à la fête de l’assomption de la Reine du ciel, des centaines de milliers de pèlerins venus des cinq continents ont envahi le centre de Madrid pour une messe géante en plein air mardi, coup d’envoi des Journées mondiales de la Jeunesse, six jours de fête et de prières.   

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Surplombée d’une grande estrade blanche décorée d’une effigie de la Vierge et de l’Enfant, la place de Cibeles, en plein centre de la capitale espagnole, a accueilli la messe d’ouverture célébrée par l’archevêque de Madrid, le cardinal Antonio Maria Rouco Varela. Il était accompagné de plusieurs centaines de jeunes choristes en uniforme bleu ou blanc, de 800 évêques, archevêques et cardinaux, et de 8 000 prêtres pour cette eucharistie dédiée à Jean Paul II. En hommage au pape décédé en 2005, une relique contenant une goutte de son sang avait été placée sur le pupitre où était posé l’Evangile.

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Au centre de la place se trouve une fontaine représentant la déesse Cybèle. Grande Déesse, Déesse Mère ou encore Mère des dieux. Cybèle est sans doute l’une des plus grandes déesses de l’Antiquité au Proche-Orient. Selon la mythologie grecque, elle initie Dionysos à ses mystères. Epouse d’Attis, cette divinité n’est qu’une des représentations du culte babylonien de l’antique Ishtar épouse de Tammuz, représentée souvent sous la forme allégorique du lion. Les liens sont trop évidents aux JMJ,  en partant de la fête de l’assomption, à la place de Cybèle et au culte marial, pour ne pas y voir une seule et même idole adorée comme reine du ciel depuis l’âge d’or de Babylone. Il n’y a rien de neuf sous le soleil…




La bataille de Jérusalem X

4052011

L’Union européenne a obtenu, mardi 3 mai, le statut de « superobservateur » à l’ONU, statut qui offre des droits spéciaux au sein de l’Assemblée générale. Mme Ashton a conduit des discussions discrètes, qui se sont poursuivies jusque dans les dernières heures avant le vote de mardi. Certains petits Etats ont cependant exprimé leur inquiétude sur le fait de donner à l’UE des droits spéciaux pour parler à l’Assemblée générale avec les « grands groupes » et un droit de réponse dans les débats. Jusqu’à maintenant, seules les missions d’observateurs du Vatican et de l’Autorité palestinienne avaient le droit de répondre lors des débats. Cela n’a l’air de rien, mais petit à petit la Bête de l’Apocalypse se restructure, diplomatiquement, politiquement, économiquement et monétairement. De concert avec le Vatican, ils vont pouvoir ‘observer’ et bien sûr influencer les débats, notamment sur la Palestine.

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Et pendant ce temps, le président palestinien Mahmoud Abbas et le chef du Hamas Khaled Mechaal ont parachevé aujourd’hui au Caire un accord de réconciliation interpalestinien, signé la veille en dépit d’une vive opposition israélienne. « Nous tournons pour toujours la page noire de la division », a assuré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, en promettant de se rendre « bientôt » en visite dans la Bande de Gaza. L’accord, conclu après un an et demi de tractations, prévoit la formation d’un gouvernement formé de personnalités indépendantes pour préparer des élections présidentielle et législatives simultanées dans un délai d’un an. L’accord de réconciliation conclu au Caire entre les factions rivales palestiniennes Fatah et Hamas est « un coup dur pour la paix et une grande victoire pour le terrorisme », a estimé aujourd’hui le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, en visite à Londres.

Le texte prévoit la formation d’un gouvernement d’indépendants pour préparer des élections présidentielle et législatives simultanées dans un délai d’un an. Les deux parties vont s’atteler à la constitution de cet exécutif transitoire, pour remplacer les gouvernements de Salam Fayyad pour l’Autorité palestinienne et d’Ismaïl Haniyeh pour le Hamas. L’accord interpalestinien prévoit par ailleurs la création d’un Haut conseil de sécurité, en vue de la future intégration des unités de sécurité des différents mouvements dans une force de sécurité « professionnelle » unique, ainsi que la libération de détenus du Fatah et du Hamas. Outre le Fatah au pouvoir en Cisjordanie et le Hamas qui contrôle Gaza, le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP, gauche), le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP, gauche) ou le Parti du peuple palestinien (ex-communiste) l’ont également ratifié.

Ce texte facilitera sans aucun doute la campagne de l’Autorité en faveur de la reconnaissance par l’Assemblée générale des Nations unies d’un Etat palestinien indépendant dans les frontières de juin 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale. Il a donc suscité un rejet immédiat de la part des Israéliens — qui ont déjà commencé à prendre des mesures de rétorsion, notamment en arrêtant les paiements de taxes qu’ils collectent au nom de l’Autorité palestinienne. C’est là que le statut de « superobservateur » à l’ONU de l’Union Européenne alliée au Vatican et les palestiniens va prendre toute sa mesure. Des pages essentielles de l’Histoire du monde sont en train d’être écrites.

Les deux partis ont été confrontés, depuis les révolutions dans le monde arabe, à la montée d’un mouvement de contestation, certes limité, mais réel. Ici, le but n’était pas « la chute du régime » mais « la chute (la fin) de la division ». Les deux y ont répondu par un mélange de pressions et de répression, mais aussi en reprenant à leur compte les demandes populaires.

Mais d’autres raisons, liées aussi à la révolte arabe, le poussent au compromis. Les manifestations en Syrie et leur violente répression par le régime affaiblissent un de leurs alliés principaux, un allié qui abrite la direction extérieure du Hamas depuis son expulsion de Jordanie. Le fait que le cheikh Youssef Al-Qardhawi, un des prêcheurs les plus populaires de l’islam sunnite, considéré comme lié aux Frères musulmans (dont le Hamas est issu), ait fortement condamné Assad ne peut qu’amener l’organisation à prendre quelque distance. C’est à Damas en Syrie que se trouve le véritable cœur pouvoir du Hamas, sa direction politique, et son chef Khaled Mechal. La Syrie compte plus de 400 000 réfugiés palestiniens. Ils expriment souvent de la reconnaissance envers le régime Al Assad, pour la protection dont ils ont bénéficié. Des groupes palestiniens, Hamas en tête, ont fait de la Syrie leur base arrière. Comme le Hezbollah libanais, opposé à Israël. Il est évident que la Syrie et l’Iran les financent et les arment. Dans la révolte qui s’est installée en Syrie – et on attend encore ce vendredi d’importantes manifestations – l’une des inconnue, c’est la position qu’adopteront ces différents groupes. Prendront-ils la défense du régime ? Le Hamas est à la fois islamiste et populiste, cherchant donc à se montrer proche du peuple. Le printemps arabe, en démontrant que le changement était possible, a soulevé des espoirs chez les palestiniens. Difficile pour le Hamas de soutenir la répression des manifestations. Le mouvement a expliqué au gouvernement Syrien qu’il ne voulait pas intervenir dans les affaires d’un autre état. Les autorités syriennes lui auraient clairement répondu : ‘tout qui n’est pas avec nous, est contre nous’. Les relations se seraient tellement dégradées, que le groupe palestinien envisagerait de quitter Damas.

L’accord entre le Hamas et le Fatah reflète aussi et surtout la nouvelle politique extérieure égyptienne. Le Caire, sans rompre avec les Etats-Unis, sans remettre en cause le traité de paix avec Israël, se dégage de la politique de soumission aux intérêts israéliens et américains. Moubarak s’opposait à l’unité entre le Fatah et le Hamas, notamment parce qu’il craignait l’influence des Frères musulmans dans son pays ; il considérait Gaza comme un problème sécuritaire et participait à son blocus. Alors que les Frères musulmans s’apprêtent à participer aux élections de septembre en Egypte, et peut-être même au gouvernement, ces craintes ne sont plus de mise. D’autant que le climat démocratique en Egypte permet l’expression plus forte de la solidarité avec les Palestiniens et du refus massif du blocus, dont le gouvernement doit tenir compte. Le ministre des affaires étrangères égyptien a affirmé avec force que le point de passage de Rafah serait ouvert, qualifiant de « honteux » le blocus israélien, Ahram online, 29 avril). Presque plus importante est la déclaration du chef d’état-major égyptien Sami Anan : celui-ci a mis en garde Israël contre toute tentative d’interférer dans la décision prise par Le Caire.

La Ligue Arabe, L’Europe et le Vatican vont exercer une pression internationale énorme afin de pousser l’Assemblée Générale en Septembre prochain à New York à la reconnaissance par l’ONU d’un état palestinien en Cisjordanie et Gaza. Chacun aura des motifs différents, mais Jérusalem est dans la ligne de mire de Satan…




Les vagissements de la Bête

12032011

« Nous avons un accord sur le Pacte pour l’euro« , a annoncé le président de l’UE Herman Van Rompuy. Le dispositif concerne les pays de la zone euro mais aussi les pays de l’Union européenne n’utilisant pas la monnaie unique, «sur une base volontaire». Il est désormais acquis que la zone euro se dotera d’un «Pacte de compétitivité», rebaptisé «Pacte pour l’euro». Il définit une politique économique commune que chaque Etat s’engage à respecter sous la surveillance de la Commission et de ses pairs, le Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, lequel sera institutionnalisé.

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Que proposent donc les autorités européennes pour remédier au vice de conception des traités actuels ? Les dirigeants de l’Union, la Commission et le FMI prétendent renforcer la solidarité entre les pays de la zone euro en pérennisant le Fonds de stabilité. Curieuse solidarité en vérité. Loin de redonner aux États des marges de manœuvre par rapport aux marchés financiers, cette réforme veut resserrer l’étau. Les traités européens voulaient imposer aux États la discipline des marchés. Maintenant que ceux-ci ont montré leur incapacité à se discipliner eux-mêmes, il s’agit non de les mettre hors d’état de nuire, mais de suppléer leurs mécanismes défaillants par des instruments politiques (les fameuses « conditionnalités ») qui imposeront directement aux États les objectifs de la finance. D’une certaine manière l’Europe est mise sous tutelle renforcée de l’Euro comme seule marque d’autorité.

La Confédération européenne des syndicats (CES) a dénoncé ce pacte, jugeant que les propositions sur la table « visent à exercer une pression à la baisse sur les salaires et à entraver les négociations collectives » et à casser « l’Europe sociale ». Le mouvement syndical européen trouve profondément injuste que les travailleurs paient pour les folies des marchés financiers. Les propositions actuelles visent à exercer une pression à la baisse sur les salaires et à entraver les négociations collectives et l’autonomie des partenaires sociaux. Si cette approche est confirmée et institutionnalisée, c’est tout le concept d’Europe sociale qui est définitivement enterré. Dans le contexte inflationniste actuel, ce pacte faustien agira comme une chape de plomb sur une part toujours grandissante de la population européenne qui à terme est condamnée à la paupérisation. A la dette publique, s’ajoutera la dette privée et tous les citoyens européens comprendront, mais trop tard, que celui qui les gouverne est le diable, représenté par la couronne mariale de la Reine du ciel frappée sur l’euro.

Clairement Satan force les choses sous la pression des évènements internationaux. Imprimer sa marque (Euro), dans l’esprit et le geste des dirigeants européens est devenu la priorité absolue, car le diable connait les écritures. Ap 14:9  Si quelqu’un adore la bête et son image, et reçoit une marque sur son front ou sur sa main, 10  il boira, lui aussi, du vin de la fureur de Dieu, versé sans mélange dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté dans le feu et le soufre, devant les saints anges et devant l’agneau. 11  Et la fumée de leur tourment monte aux siècles des siècles ; et ils n’ont de repos ni jour ni nuit, ceux qui adorent la bête et son image, et quiconque reçoit la marque de son nom. Satan construit une humanité qui devient ennemie de Dieu quand elle porte la marque de la Bête. Au-delà d’une simple mainmise sur l’autorité terrestre, l’enjeu est bien plus important qu’il n’y parait, car il s’agit aujourd’hui de savoir qu’elle est l’autorité spirituelle que les hommes vont choisir pour définir le destin de l’humanité.

C’est l’autorité messianique du millénium comme shabbat de l’Eternel qui se joue. Car ce que veut remettre en cause le diable c’est ceci : Ap 20:4  Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. Il y a une graduation dans l’engagement pour Jésus-Christ et le degré le plus élevé dans l’engagement pour Christ n’est pas uniquement de donner sa vie à cause du témoignage de Jésus ou de l’évangile, mais dans la fin des temps de ne pas se soumettre à l’autorité de la Bête, car ceci est considéré comme une adoration de la Vierge, soit de Satan lui-même. Chose que le Seigneur ne pardonne pas.




La Reconquista du matamore Sarkozy

5032011

Il y a un domaine où Nicolas Sarkozy est toujours en rupture avec Jacques Chirac et plus généralement tous ses  prédécesseurs: une interprétation très personnelle de  la laïcité. On se souvient de Jacques Chirac bataillant  bec et ongles pour que ne figure pas dans la constitution européenne soumise à référendum en 2005  » les racines chrétiennes de l’Europe ». L’anti thèse du Président Sarkozy.  La loi de séparation des Eglises et de l’état, s’impose pourtant à lui et l’oblige à une neutralité absolue à l’égard de toutes les religions. Il ne peut pas les hiérarchiser. C’est pourtant ce qu’il fait.  Et le faire c’est une faute. Car cette neutralité du chef de l’état c’est elle qui, en principe,  est censée garantir l’égalité républicaine, l’unité nationale qu »on soit chrétien, musulman, israélite ou libre penseur. Aristide Briand le père de la loi de 1905 disait l’état laïque n’est pas anti religieux, il est a-religieux.  La République selon l’article 1 de la loi de 1905 « assure la liberté de conscience. Elle garantit le libre exercice des cultes ».

Est-ce que la laïcité est aujourd’hui en question?

Ces déclarations du Puy en Velay, venant après beaucoup d’autres, augurent mal du débat que l’UMP et Nicolas Sarkozy veulent organiser début avril sur la laïcité et la place de l’islam en France. Dés lors qu’il privilégie une religion sur les autres, qu’il affirme de manière obstinée qu’il y a en France une religion dominante, il bouscule la laïcité et  la met en danger. Or c’est l’un de nos biens les plus précieux. On nous prend la tête avec les questions d’identité nationale, mais au cœur de cette identité, il y a justement la laïcité, c’est bien elle, la pierre angulaire de la République. Il ne faut jamais oublier que laïcité est un mot français qui n’a pas d’équivalent dans les autres langues.

Pourquoi cette volonté chez Nicolas Sarkozy?

Si Nicolas Sarkozy déclarait que la France a des racines chrétiennes, juives et musulmanes et que nous sommes les héritiers  de la philosophie des lumières au XVIIIe, ce serait déjà différent. Mais en insistant autant sur les racines chrétiennes, il instrumentalise la question religieuse, laissant entendre en creux que  l’Islam, 2e religion de France, doit marcher à l’ombre. Ce faisant,  Nicolas Sarkozy s’adresse à un électorat âgé et conservateur qui à tendance à se réfugier plutôt dans le vote FN, il parle à tous les catholiques pratiquants qui ont très mal vécus la brutalité et le ciblage de l’expulsion ciblée des Roms en 2010. C’est au même moment où les peuples arabes découvrent la séparation de la religion et de l’Etat, que le chef de l’état voudrait nous engager dans une sorte d’intégrisme chrétien politico culturel antédiluvien et très cynique. Trop cynique.  Chronique de Serge July

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Le choix du Puy en Velay est loin d’être innocent pour le grand chanoine Sarkozy, car il est associé au pèlerinage de Compostelle, la ville étant elle-même associée à la Reconquista. La Reconquista (mot espagnol et portugais, en français Reconquête) correspond à la reconquête des royaumes musulmans de la péninsule Ibérique par les souverains catholiques. La Rconquista sarkozienne vise principalement le vote catholique et celui du FN par le biais de la résistance aux musulmans.  

Le pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle est un des trois grands pèlerinages catholique avec ceux de Rome et de Jérusalem. Il doit son origine à la résistance contre l’invasion musulmane. Au haut Moyen Âge, la lutte contre les Maures fut assimilée à une croisade spécifique à la péninsule Ibérique, générale pour les catholiques. Des Ordres militaires comme l’Ordre de saint Jacques, l’Ordre de Calatrava, l’Ordre d’Alcantara, l’Ordre d’Avis et même les Templiers furent fondés dans ce but ou y participèrent. Les papes appelèrent en plusieurs occasions les chevaliers européens à la croisade dans la Péninsule. La bataille de Las Navas de Tolosa (1212) vit la victoire d’une coalition d’Aragonais, de Français, de Navarrais, de Léonais, de Portugais, et des Castillans, qui dirigeaient les opérations, sous les ordres de leur roi, Alphonse VIII.

Les catholiques de langue castillane firent de saint Jacques le Majeur le saint patron de la Reconquista / Reconquête — il demeure aujourd’hui le saint patron de l’Espagne — sous le qualificatif de Santiago Matamoros (« saint Jacques le Tueur-de-Maures »). Les catalans développèrent plutôt le culte de saint Georges (Sant Jordi), autre saint guerrier, encore patron de la Catalogne.

Dès le 9ème siècle, Saint Jacques devient le patron de l’Espagne et le symbole de la reconquête sur l’Islam. Il a connu son apogée aux 12ème et 13ème siècles. Le pèlerinage est né de la soi-disant découverte miraculeuse d’un tombeau faite en Galice vers l’an 800. Ce tombeau a été retrouvé par l’ermite Pelayo qui déclara avoir eu une révélation dans son sommeil. Il aurait été guidé par une étoile dans le ciel, d’où une des étymologies avancées pour Compostelle : Campus Stellae ou champ de l’étoile. Sans autre preuve que la révélation mystérieuse, l’Eglise locale déclara qu’il s’agissait du tombeau de l’apôtre Jacques, frère de Jean l’évangéliste et premier apôtre martyr de la chrétienté. Les fadaises catholiques inspirées par des anges de lumière sont légion dans cette religion idolâtre et celle de Compostelle ne fait qu’alimenter le marigot des superstitions vaticanes.

L’Espagne, pays européen devenu chrétien dès les premiers siècles du christianisme, a subi en 711 l’invasion de guerriers musulmans (arabes et berbères) venus d’Afrique du Nord (Maroc, Algérie et Tunisie) région chrétienne islamisée par la force à partir de 670. Installés dans presque toute l’Espagne, les musulmans ont appelé al-Andalus. Al-Andalus devint alors un foyer de haute culture au sein de l’Europe médiévale, attirant un grand nombre de savants, d’où a résulté une période de riche épanouissement culturel. L’arrivée des arabes est considérée comme une source de liberté pour de nombreuses couches de la société. Les serfs opprimés durant le règne des rois wisigoths jouissent d’une certaine indépendance dans l’exploitation des terres dans la mesure où leurs nouveaux maîtres sont de piètres agriculteurs et donc laissaient leurs subordonnés cultiver comme ils le souhaitaient. Quant aux esclaves, il leur était extrêmement facile de recouvrer la liberté puisqu’il leur suffisait de se présenter devant les autorités et de prononcer la profession de foi musulmane, ils étaient immédiatement affranchis selon la loi islamique. Ces nouvelles lois ont pour conséquence la conversion de nombreux serfs et esclaves. Pour les plus hautes couches de la société, la conversion permet de ne plus payer l’impôt prévu pour les non-musulmans.

Les musulmans restent dans le pays jusqu’en 1492, date à laquelle Isabelle la Catholique, reine de Castille (1474-1504), a achevé la reconquête chrétienne du pays en prenant la ville de Grenade, capitale du dernier royaume musulman d’Espagne. Le 2 janvier 1492, Ferdinand et Isabelle font leur entrée solennelle dans Grenade, mettant fin à plus de sept siècles de présence arabe et musulmane en Espagne. Le traité qui leur ouvre les portes de Grenade garantit leur liberté aux Juifs et donnent un mois aux marranes pour quitter l’Espagne. Cependant, l’Inquisition dirigée par Torquemada et les souverains ne pouvaient supporter l’idée que de nombreux Juifs convertis fréquentaient encore leur famille ou leurs amis de leur ancienne communauté et pratiquaient encore les rites du judaïsme, ce malgré l’interdiction absolue de tout contact entre Juifs et Juifs convertis.

Ayant vaincu les musulmans, les catholiques ne pouvaient comprendre qu’on laissât encore leur liberté aux Juifs bien plus coupables que les musulmans, d’autant plus que l’énorme butin que les Espagnols avaient amassé dans les riches cités du royaume conquis, semblait rendre la présence des financiers juifs moins nécessaire à la prospérité de l’État. Les souverains espagnols qui avaient déjà songé à une expulsion des Juifs et qui avaient demandé vainement son soutien au pape Innocent VIII avant même la prise de Grenade, publient le décret d’expulsion le 31 mars 1492, malgré ce refus et sous l’influence du Grand Inquisiteur Tomás de Torquemada, confesseur d’Isabelle. Le décret, dicté par Fernand et Isabelle à leur secrétaire, Juan de Coloma, s’ouvre par une adresse classique. Il s’étend longuement sur la liste des possessions des monarques ainsi que sur celle des destinataires, prenant soin d’inclure l’ensemble des dignitaires et fonctionnaires ainsi que les Juifs de tous âges et conditions sociales résidant en tous lieux des possessions espagnoles susmentionnées.

Il déplore ensuite la persistance de pratiques judaïsantes parmi les juifs convertis au christianisme. La faute en est imputée aux Juifs, parvenant à subvertir leurs anciens frères ainsi qu’en attestent les nombreux procès instruits par l’Inquisition au cours des douze années précédant le décret. Ceux-ci en infèrent en outre que les mesures de ségrégation des Juifs dans des quartiers spéciaux sont insuffisantes pour empêcher ces pratiques.

Les souverains expliquent avoir fait preuve de mansuétude jusque-là, en se contentant de bannir les Juifs d’Andalousie. Cependant, les Juifs persistant même après que certains d’entre eux ont été reconnus coupables et condamnés par les tribunaux inquisitoriaux, il convient de bannir le groupe entier.

En conséquence, les Rois catholiques interdisent de séjour sur les terres espagnoles à dater de la fin du mois de juillet, tout Juif, sous peine de mort et de confiscation de ses biens immédiates sans autre forme de procès. Il est également interdit à tout non-Juif de leur prêter assistance ou de les héberger sous peine de dessaisissement immédiat de leurs biens et titres.

De la reconquête aux pogroms.

En Espagne, dans le contexte de la reconquête des territoires musulmans par les chrétiens espagnols et la construction d’une identité nationale basée sur la foi catholique, les nouveaux chrétiens (ou, de manière plus familière et péjorative, de marranes (« marranos » signifiant « porcs » en espagnol et faisant référence à l’interdiction de manger cet animal pour les pratiquants du judaïsme et de l’islam), faisaient l’objet, depuis le début du XIVe siècle, de persécutions soutenues par les autorités, comme, en particulier, la révolte de Pedro Sarmiento à Tolède en 1449, qui avait abouti à la proclamation des premiers statuts de pureté de sang (« limpieza de sangre », en espagnol) refusant l’accès à diverses fonctions publiques aux nouveaux chrétiens. Ce sont au premier chef les Marranes (« porcs » en espagnol), c’est-à-dire les juifs convertis au christianisme, dont le nombre fut particulièrement élevé après les répressions anti-juives (pogroms) de 1391, qui furent suspectés de ne pas être sincères dans leur nouvelle foi chrétienne – souvent à juste titre, leur conversion étant le résultat des menaces à leur encontre – et de poursuivre la pratique du judaïsme en secret.

Comme les évêques demandaient aux souverains de pouvoir prouver la vigueur de leur engagement en pourchassant les « nouveaux chrétiens » dont la conversion n’était pas jugée sincère, et comme les Rois catholiques refusaient l’intervention directe d’un légat du Pape dans les affaires intérieures du pays, les ambassadeurs espagnols à Rome firent pression pour obtenir l’Inquisition. Le Pape accéda à leur requête à contrecœur, ne pouvant contrôler cette institution.

Le 17 septembre 1480, les premiers inquisiteurs dominicains, Miguel de Morillo et Juan de St Martin, sont nommés par l’État. Ils prennent leurs fonctions à Séville où la communauté marrane menacée échoue dans une tentative d’insurrection. Six personnes sont brûlées vives. L’Inquisition débute ainsi sa longue carrière. Les humiliations et persécutions incessantes menées contre les hérétiques par les inquisiteurs sont loin d’être toujours désintéressées. En effet, lors des confiscations de biens, qui frappent non seulement ceux qui sont jugés coupables mais aussi toute leur famille, le Saint-Office perçoit une part de plus en plus élevée, pouvant atteindre 80 % du produit des biens saisis. Ainsi, il leur arrive de déterrer des morts pour un procès au terme duquel les os sont brûlés et les biens du défunt transférés. Certains Juifs accusés de ne pas avoir dénoncé des conversos sont tués par l’Inquisition. Certains membres du clergé tombent eux aussi sous les accusations. Particulièrement dirigée, à cette époque, contre les juifs et musulmans convertis (marranes et morisques), elle laissa un souvenir terrifiant (d’une source à l’autre les chiffres sont très variables, les plus conservatrices estiment à environ 2 000 le nombre de personnes qui furent brûlées sous le gouvernement de Torquemada). À tel point que le caractère souvent expéditif de la procédure provoqua les protestations du Saint-Siège (voir interventions de Sixte IV dès 1483).

Les Marranes s’établissent aux Amériques. Mais l’Inquisition a le bras long, et s’y étant également implantée, les pourchasse comme en Europe. Pourtant, certains Marranes portugais réfugiés dans la région de Bordeaux finissent par obtenir des souverains français le droit d’y demeurer et reviennent finalement à la religion de leurs ancêtres. Les lieux de refuge les plus sûrs sont les pays protestants, notamment la Hollande et l’Angleterre. Dans les premiers temps, les « nouveaux chrétiens », redevenus juifs ou non, sont laissés en paix, dans la limite de certains interdits, tandis qu’en pays musulman, ils peuvent s’installer, bénéficiant du statut de Dhimmi. En Turquie, ils jouent un rôle important auprès de Soliman dans sa lutte contre les royaumes chrétiens. L’un d’eux, le Duc de Naxos est le conseiller personnel de Sélim fils de Soliman. Lorsqu’ils adoptent l’islam, ils obtiennent, ainsi que leurs descendants, le même statut que les autres Musulmans.

Par sa sévérité, sa durée et son étendue, l’Inquisition s’avère plus épouvantable encore que les atroces événements de l’Holocauste, ces six années de tortures et d’atrocités infligées aux Juifs par Hitler et les Nazis pendant la Seconde Guerre Mondiale. Des historiens sérieux et crédibles estiment que depuis les débuts de la papauté jusqu’à nos jours, plus de cinquante millions d’hommes et de femmes ont été massacrés pour “hérésie” par la Rome papale. (Voir “The History of Romanism” de John Dowling, et les ouvrages sur l’Inquisition de Lea, Vancandard, Maycock, Coulton, et Turberville.) Les chambres de torture inquisitoriales, instituées par Innocent III en 1203, se perpétuèrent pendant 605 ans dans les nations sous le contrôle de Rome, jusqu’à l’abolition de l’Inquisition en Espagne et au Portugal en 1808.

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Quelle belle alliance que celle de l’Union pour la Méditerranée

3032011

Après l’ONU et les Etats-Unis, l’Union européenne a adopté, lundi, un embargo sur les armes contre la Libye ainsi qu’un gel des avoirs et des interdictions de visa contre le colonel Kadhafi et 25 de ses proches. Ces mesures pourraient entrer en vigueur rapidement, selon un diplomate européen. De son côté, Washington a bloqué 30 milliards de dollars (près de 22 milliards d’euros) d’actifs libyens à la suite des sanctions annoncées vendredi par la Maison Blanche contre le régime de Mouammar Kadhafi, a indiqué un haut responsable du Trésor. Le colonel Kadhafi, a accusé l’Occident d’abandonner son régime. « Je suis surpris, alors que nous sommes alliés à l’Occident pour combattre Al-Qaida, qu’il nous abandonne maintenant que nous combattons les terroristes », a déclaré le dirigeant libyen à la journaliste vedette d’ABC Christiane Amanpour. Kadhafi peut vraiment être surpris, lui qui fut largement réhabilité par l’initiateur de l’Union pour la Méditerranée.

L’ « Union pour la Méditerranée », partenariat politico-économique voulu par Nicolas Sarkozy, lors de la dernière présidence française de l’Union Européenne, peut se prévaloir d’une vision « prémonitoire », n’a pas hésité à affirmer textuellement, ce mardi 1er mars 2011, lors de sa prise de pouvoir au Quai d’Orsay, Alain Juppé. « Il va nous falloir refonder l’Union pour la Méditerranée. C’était une initiative prémonitoire ». Ce partenariat entre l’Union Européenne et les pays du Maghreb ainsi que du Proche-Orient, avec quels dirigeants Sarkozy l’a-t-il en fait conclu, le 13 juillet 2008, sinon ceux-là mêmes – de sinistres dictateurs, pour la plupart d’entre eux – que les actuelles révolutions du monde arabo-musulman sont, à l’inverse, en train d’abattre justement, au prix de milliers de vies humaines, les uns après les autres ?

Ce traité révèle un aspect des choses beaucoup trop occulté, celui d’une véritable imposture institutionnalisée, qui n’a servi, la plupart du temps, qu’à légitimer, comble de l’infamie tout autant que de l’imposture, ces mêmes tyrans aux yeux d’un Occident dont le cynisme, que le langage politico-diplomatique préfère appeler plus pudiquement « pragmatisme », ne peut que le rendre – trop souvent, hélas – complice des pires dictatures ! « De ce qui se passe, peut sortir le meilleur, mais aussi le pire », a déclaré M. Juppé à propos des révolutions arabes, ajoutant : « Nous allons avoir fort à faire ». Il est vrai que jusque à présent, la Bête n’a jamais porté en elle du meilleur, mais pour ce qui est du pire elle sait le faire dans l’excellence de l’esprit qui l’habite, soit établir des oligarchies au nord et des kleptocraties au sud.

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Mais revenons au supraprésident mondial et grand chanoine de France. En visite jeudi matin au Puy-en-Velay (Haute-Loire), une des étapes du pèlerinage catholique vers Saint-Jacques de Compostelle, Nicolas Sarkozy s’est exprimé sur «l’héritage patrimonial de la France» mais il a aussi débordé sur «l’identité» et la «laïcité». Accompagné des ministres de la Culture, Frédéric Mitterrand, et des Affaires européennes, Laurent Wauquiez, également maire du Puy, le chef de l’Etat a visité la cathédrale, son baptistère et son cloître, ainsi que le chantier d’aménagement de l’Hôtel-Dieu. Principal promoteur de ce débat, le patron de l’UMP Jean-François Copé avait assuré mardi qu’il porterait en fait prioritairement sur «le pacte républicain» et «la laïcité», et qu’il n’avait «rien à voir» avec celui sur l’identité nationale.

Les leaders de l’UMP semblent passés maîtres dans l’art du bonneteau, cette arnaque où, à la sauvette, le maître du jeu manipule trois cartes et demande au joueur de miser et de découvrir laquelle est la carte rouge. Si celui-ci réussit, il reçoit le double de sa mise ; dans le cas contraire, il l’abandonne. Là, ni vu ni connu, nos responsables politiques essaient de mélanger les cartes. La première s’appelait « Islam » puis au fil de manipulations successives, la carte vedette se nomme « laïcité ». C’est qu’après le calamiteux débat sur l’identité nationale,  le discours de Grenoble stigmatisant une communauté, la loi sur la burqa, et, tout récemment, l’épouvantail d’une invasion massive venant de pays dont on devrait au contraire aider le redressement démocratique, la stratégie préélectorale de Sarkozy revient sur les mêmes recettes monomaniaques : Organiser encore un débat sur l’Islam !

Pourtant les effets des précédents débats sur l’identité nationale ont montré que loin de conforter la position présidentielle, ils ne faisaient que renforcer l’héritière Le Pen qui en frisant les 20 % dans les derniers sondages, a semé le doute dans les rangs de l’UMP. Une fois de plus Sarkozy va chasser sur les terres du Front National en brandissant la menace islamique. La venue dans le gouvernement du sulfureux Gérard Longuet est clairement un appel vers les sympathisants du FN. Car Gérard Longuet traine derrière lui une longue liste de controverses. Première d’entre elles – chronologiquement – le Neuilléen a fait ses armes à l’extrême droite. Militant d’Occident, il est de la bande d’étudiants fondateurs du Groupe Union Défense (le Gud), successeur du premier après sa dissolution en 1968. «On se spécialisait dans la relation conflictuelle et musclée avec l’extrême gauche. On s’est pris des raclées, j’ai eu le cuir chevelu entamé», expliquait-il au «Monde» en 2005. Des relations si «conflictuelles et musclées» qu’elles feront condamner Gérard Longuet pour complicité de «violence et voies de fait avec armes et préméditation» – en même temps qu’une douzaine d’autres militants dont Alain Madelin et Patrick Devedjian – en 1967 pour une expédition punitive sur des militants d’extrême gauche. Assagi, il n’en reste pas proche des idées de la droite de la droite, et il rédige en 1972, alors qu’il étudie à l’Ena, le premier programme économique du Front national qui vient de naitre. Vingt ans plus tard, il appellera d’ailleurs la droite à faire alliance avec les troupes de Le Pen aux régionales de 1992.

Et au milieu de ce charmant bain sulfureux, que fait notre grand chanoine ? Venu au Puy-en-Velay (Haute-Loire), ce jeudi, pour y saluer «l’héritage patrimonial de la France», le chef de l’Etat a estimé que la «chrétienté a laissé» à la France «un magnifique héritage de civilisation».  Se couvrant sous le titre de «président de la République laïque», il ajoute: «Je peux dire cela.» «Cet héritage nous oblige, cet héritage, c’est une chance, mais c’est d’abord un devoir, il nous oblige, nous devons le transmettre aux générations, et nous devons l’assumer sans complexe et sans fausse pudeur», poursuit-il.

Citant Claude Lévi-Strauss, il a fait valoir que « l’identité (n’était) pas une pathologie ». « Sans identité, il n’y a pas de diversité (…) A l’origine de la diversité, il y a les identités. Ce n’est pas faire preuve de fermeture de croire en son identité. Il ne faut pas opposer identité et diversité (…) Pour comprendre la diversité, il faut respecter l’identité« , a insisté Nicolas Sarkozy. Mettant en exergue l’ »apport de la chrétienté à notre civilisation », il a estimé que le « désir de vivre ensemble » devait s’accompagner de la « volonté de faire vivre l’héritage individuel qui nous demande de l’assumer intellectuellement, moralement et politiquement« . « Il n’y a aucune raison à ce que nous soyons les seuls dans le monde à ne pas assumer cet héritage » qui « n’oblige personne à partager la foi des milliers de pèlerins ». « Personne n’est prisonnier de l’histoire de son pays, mais il est toujours dangereux d’amputer sa mémoire », car « l’ignorance de soi conduit rarement à l’estime de soi ». « La France ne doit pas oublier ce qu’elle est et ce qu’elle fut parce que le monde change », a-t-il encore ajouté.

Après la laïcité positive, voici la laïcité comme rempart contre l’islam. Tout en parlant de laïcité, Sarkozy se présente comme le défenseur de l’identité française, dont il faut comprendre qu’elle est dans ses racines catholiques. Puis cerise sur le gâteau présidentiel, dans deux mois, dimanche 1 er mai, Nicolas Sarkozy se joindra aux deux ou trois millions de pèlerins attendus à Rome pour la béatification de Jean-Paul II. Comme vous pouvez le constater, invariablement l’esprit de la Bête renvoie vers le faux prophète de Rome. Les puissantes forces antéchrist à l’œuvre en Europe, cherchent les formes politiques les plus appropriées pour épouser les thèses les plus infâmes, afin d’arriver à cette association satanique qui unira dans un corps unique les nations et les religions liguées contre Dieu et ses saints.




Comment s’écrit l’Histoire

18022011

Désormais à travers tout le Maghreb et le Moyen-Orient, des mouvements de contestation populaire, d’abord timides, se sont radicalisés ces dernières semaines. La chute des régimes tunisien et égyptien a inspiré la jeunesse du Yémen, de la Libye, ou encore de Bahreïn. Les manifestants demandent plus de liberté, de meilleurs conditions de vie, voire même le départ de leurs dirigeants.

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Après des décennies de silence et de coopération militaire et commerciale, les grands dirigeants de ce monde, présents au Forum économique mondial de Davos, à Brux-hell  ou à Washington, ont appelé soudainement à respecter les droits humains fondamentaux. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé les dirigeants arabes à éviter de nouvelles violences et à respecter les libertés de rassemblement et d’information, tandis que la secrétaire d’État Hillary Clinton, après avoir clamé la stabilité des régimes, s’inquiète de la tournure des événements. Les droits fondamentaux doivent être respectés, la violence endiguée, et la liberté de communication rétablie.” dit-elle. De belles phrases que ces populations arabes auraient sans doute apprécié entendre plus tôt, alors que les peuples étaient réprimés, les médias aux ordres ou bâillonnés, et l’opposition incarcérée depuis plus de 30 ans par ces régimes autoritaires et dictatoriaux.

Et la Bête européenne, encore toute étourdie par les évènements se reprend doucement. Il est vrai qu’elle est bien plus occupée à sauver sa monnaie en démolissant tous les acquis sociaux européens pour sauver les banksters et les profits monstrueux des banques, plus important maintenant qu’avant la crise qu’ils ont provoqué.  Alors, Catherine Ashton veut-elle faire oublier l’inexistence de l’Europe depuis le début des révolutions arabes ? La «ministre des Affaires étrangères» de l’Union était avant-hier à Tunis pour annoncer une aide européenne sonnante et trébuchante (17 millions d’euros immédiatement, 258 millions jusqu’en 2013), et elle sera mardi, au Caire, le premier responsable étranger à effectuer un voyage dans ce pays depuis la chute du raïs. Le Liban, Israël, les Territoires occupés, ou encore la Jordanie auront aussi droit à sa visite.

Un activisme tardif, l’Union s’étant jusque-là contentée de prendre acte de la chute des dictatures «amies», incapable de prendre la moindre initiative. Pourtant, l’Europe considère les pays du pourtour méditerranéen comme son arrière-cour, le lieu privilégié de l’exercice de sa toute nouvelle politique étrangère commune avec l’Union pour la Méditerranée. C’est raté, pour l’instant. La baronne Ashton, qui dispose pourtant d’un service diplomatique enfin constitué, n’a pas osé agir seule, de peur de déplaire aux Etats membres. Or l’indécision d’Ashton est l’exact reflet des indécisions nationales, à l’image d’une Michèle Alliot-Marie qui proposait ses services pour contrer les manifestations qui s’opposaient à la dictature tunisienne. Il est vrai que l’attitude de l’Elysée par rapport aux dictateurs arabes qu’elle a reçu en grande pompe depuis que Sarkozy est président, ne pouvait que l’encourager dans ce sens.

Mais c’est moins les dirigeants chrétiens-démocrates occidentaux que je blâme, que ceux qui les ont élu, surtout s’ils se disent chrétiens, et manifestement les fruits que porte l’arbre républicain de leurs choix, ressemble fort à celui de la connaissance, ce qui en dit long sur l’esprit qui repose sur eux. Le prétexte d’assister, ici ou là, à l’avènement d’un Etat islamique, a toujours été mis en avant afin de justifier une préférence pour des régimes autoritaires. Plutôt un chef d’armée qu’une théocratie conduite par des religieux! Cette hypocrisie occidentale est d’autant plus soulignée en Europe, quand on sait que l’Union a fait du choix catholique de la couronne mariale, le symbole qui représente les valeurs démocratique sur le continent. Le Vatican a donc imprimé la marque indélébile de la reine du ciel sur nos démocraties, faisant de manière implicite, l’Union le vassal religieux du pape.

Rare, voire personne dans le monde chrétien, se soucie du sens des symboles comme je le fais depuis quelques années maintenant. Pourtant la chose est essentielle, car elle marque dans le monde visible, quelle autorité spirituelle domine sur le temporel. La marque spirituelle peut être subjective comme un jour de fête, Noël ou le Shabbat, ou plus objective quand elle est représentée sur un drapeau, une monnaie ou un bâtiment. Et c’est la charge spirituelle qui repose sur un édifice religieux très connu, qui va en faire la démonstration.

La basilique du Sacré-Coeur de Montmartre

LA SUITE…




L’Union pour la Méditerranée en ébulition

5022011

A peine une semaine d’absence et déjà l’Histoire fait un bond en avant spectaculaire. Voilà le monde arabe qui entre en ébullition. Ils n’en sont pas au même point, ils n’ont pas le même système politique, ni la même histoire, mais plusieurs pays du monde arabe sont actuellement en proie à des troubles. Après la Tunisie, l’Egypte est en pleine insurrection, les Yéménites sont dans la rue, l’Algérie connaît des grèves à répétition et une manifestation est prévue le 20 février au Maroc…

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De façon ironique, on peut dire que l’idée de George Bush de remodelage du Grand Moyen Orient s’étendant de l’Algérie à l’Iran est en marche. Mais sans lui et pas dans la forme dont rêvait son initiateur. Ce n’est pas l’exportation de la démocratie à l’américaine en Irak qui est la cause de ce mouvement, mais l’évolution du monde arabe lui-même et la mondialisation dans les faits et la société. En somme, ce que les Etats-Unis et la CIA n’ont pu faire avec leur feuille de route pour le Grand Moyen-Orient (après la guerre du Golf et la chute de Saddam Hussein), la rue arabe en ébullition est en train de le concrétiser. Les régimes autoritaires qui ont tenu en laisse pendant longtemps leurs peuples respectifs sont en train de tomber les uns après les autres, effet domino oblige. D’une certaine manière la page américaine se tourne, par le simple fait que l’ex hyperpuissance militaire, n’est plus à l’origine des grands changements dans le monde.

C’est aussi pour l’Europe la fin de vingt années où elle se concentrait davantage vers l’Est que vers le Sud. A juste titre. La chute du mur de Berlin, la fin de l’URSS, les guerres en ex-Yougoslavie, puis les élargissements de 2004 et 2007 à 10 pays de l’Est européen et la stabilisation des Balkans ont entraîné un véritable « torticolis » pour l’Europe davantage tournée vers l’est que le sud. Toute une partie de l’Europe qui n’avait que faire de ce qui se passait au sud d’une ligne Vienne-Venise-Lisbonne va devoir s’en préoccuper. Et l’UE va opérer une révision de sa politique et de ses instruments sans doute, mais surtout un changement de regard. C’est peut-être d’une certaine le redémarrage du processus « Union pour la Méditerranée » qui après un démarrage en fanfare connaissait une atonie notable.

Le processus d’absorption des pays de l’est touchant à sa fin et l’ourse russe étant domptée, pour Lilith  le mouvement s’accélère au sud. Il est intéressant de mettre en perspective le mouvement de fond en Europe (http://schoenel.unblog.fr/2011/01/23/dune-dictature-a-lautre-3/) avec ce qui se passe dans les pays arabes. La crise économique agit comme un catalyseur qui transforme le continent européen et maintenant les pays arabes. Les autocrates arabes aussi corrompus que le système politique qu’ils exploitent, explosent en vol face à l’envolée des produits alimentaires et d’une absence totale de perspectives d’avenirs pour la nouvelle génération montante. En Egypte, la monarchie absolue où le résultat des « élections » (toujours truquées) reste déterminé par le souverain qui désigne selon son bon vouloir les ministres dits « de souveraineté », quelques dizaines de familles proches du trône continuent d’accaparer les principales richesses. Les câbles diffusés par WikiLeaks ont révélé que la corruption y atteignait des niveaux d’indécence faramineux, plus élevés que dans la Tunisie de Ben Ali, et que les réseaux mafieux conduisaient toujours au Palais.

Il ne fait pas l’ombre d’un doute pour moi, que par le biais de l’Union pour la Méditerranée, les démocraties européennes vont chercher à absorber le mouvement populaire en cours dans les pays arabes, en l’intégrant dans le vaste ensemble économique et politique de la bête de l’Apocalypse. A coup de promesses de soutiens financier et d’ouverture, voire d’intégration du marché communautaire, à condition qu’ils s’harmonisent à terme au traité de Lisbonne, la partie orientale de l’ancien empire romain réintègrera le giron de Rome. Une fois les dictatures balayées, il ne serait pas étonnant de voir le FMI et la BCE former assez rapidement l’ossature financière et monétaire de l’Union pour la Méditerranée. De surcroit, la supraprésidence française du G20 et G8, avec l’appui de la communauté musulmane, va certainement aussi avoir un rôle majeure à jouer dans les évènements en cours. Apparemment pour certaines principautés angéliques, le temps presse…     







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