SHABBAT SHALOM

19062009

Deutéronome 5:12-15

Observe le jour du repos, pour le sanctifier, comme l’Éternel, ton Dieu, te l’a ordonné.
Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage.
Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bœuf, ni ton âne, ni aucune de tes bêtes, ni l’étranger qui est dans tes portes, afin que ton serviteur et ta servante se reposent comme toi.
Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que l’Éternel, ton Dieu, t’en a fait sortir à main forte et à bras étendu : c’est pourquoi l’Éternel, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du repos.

Les enfants de Dieu ne sont pas de culture juive ou chrétienne, mais de culture juive « ET » chrétienne. Matthieu 5:17  Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.

A partir de maintenant le blog des lettres à l’Epouse  fêtera shabbat, car c’est le jour où l’Epouse vient retrouver l’Epoux dans son jour, le jour du Seigneur.

Chaque vendredi du coucher du soleil jusqu’au coucher du soleil du samedi, les juifs célèbrent le jour de repos du septième jour. Le pourcentage de juifs pratiquant le shabbat selon les exigences de la halakha – la loi rabbinique – varie. Il est certain que sur les 12 millions de juifs dans le monde, la grande majorité ne le fait pas. Lorsqu’il s’agit des principes du shabbat, certains juifs prônent la lettre, d’autres l’esprit ou un compromis entre les deux. Ce qui est toujours vital, c’est que la lumière des bougies du shabbat – le symbole primordial – devienne un symbole de lumière spirituelle et morale, de courage et d’amour.

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C’est une tradition de 3700 ans que la femme juive rappelle et renouvelle lorsqu’elle accueille le Shabbat. C’est cette Mitsvah qui ranime l’étincelle Divine au cœur de chaque juif. La femme, la jeune fille ou la petite fille allume les bougies avant le coucher du soleil, puis elle prononce alors cette bénédiction : Barour’h ata ado-naï élo-hénou méle’h haolam achère kidéchanou bémitsvotav vetsivanou léhadlik nèr chèl Shabbat Kodèsh. Ce qui signifie : Béni Sois-Tu Eternel notre D.ieu, Roi de l’Univers Qui nous a sanctifiés par Ses Commandements et nous a ordonné d’allumer les lumières du Saint Shabbat.

Les bougies de Chabbat apportent la paix dans la maison. Il est donc naturel que ce soit la femme, « le pilier de la maison », qui les allume chaque vendredi, 18 minutes avant le coucher du soleil. Depuis 1974, le Rabbi de Loubavitch a demandé que les jeunes filles et même les petites filles allument leur propre bougie de Chabbat, avant leur mère (afin que celle-ci puisse les guider et les aider) en récitant la bénédiction :

Cette campagne mondiale reçut le nom de « Mivtsa Néchek  » (« Nérot Chabbat Kodech ») car elle constitue l’arme (« Néchek ») spirituelle des femmes et filles juives. (Après son mariage, la jeune femme allumera deux bougies).

Voici ce que dit le Rabbi le 10 Chevat 1984 au sujet de l’allumage par la fillette et la jeune fille :« Même si son père est un Juste parfait et sa mère une Juste parfaite, si la petite fille se demande “Que puis-je ajouter aux bonnes actions de mes parents ?”, on lui expliquera que chaque bonne action que la petite fille effectue dans le domaine de la Torah et des bonnes actions rajoute de la lumière dans le monde entier et peut (selon la loi tranchée par le Rambam, Maïmonide) : “Faire pencher la balance pour le monde entier du côté du mérite et amener la délivrance !” »

Rabbi Chnéour Zalman (Choul’hane Arou’h Harav – Ora’h Haïm 263 – 1) écrit : « Plus il y aura de lumière dans la maison le Chabbat, plus la paix et la joie régneront dans tous les coins » et donc dans le monde entier.

Bénis soient ceux qui honorent le jour du Seigneur, mais pour ma part comme non juif je ne suis pas tenu à la tradition du Rabbi de Loubavitch et les choses se passent différemment.

Quelques explications s’imposent donc.

La suite…




l’Europe vote pour qui?

7062009

Aujourd’hui la « Fille ainée de l’Eglise Catholique romaine » vote pour que paraisse la bête d’Apocalypse (12-18) le dragon se tint sur le sable de la mer. (13-1) Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème.

Si l’Europe n’a pas encore son président, elle se forme un corps qui prend vie doucement mais sûrement. Et ce corps le diable va tout faire pour lui donner les caractères de la divinité en y apposant son sceau. Pour ce faire on reprend le schéma de la construction de l’empire romain et on l’actualise à nos jours.

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La vénération de César ne commença pas avec la déification de l’empereur. Il commença avec la déification de Rome. L’esprit de l’empire fut déifié sous le nom de la déesse Roma. Roma représentait le pouvoir puissant et bienveillant de l’empire. Le premier temple à Roma fut construit à Smyrne en 195 avant Jésus Christ. Ce n’était qu’un pas ensuite pour imaginer l’esprit de Rome incarné par un homme, l’empereur. La vénération de l’empereur commença avec la vénération de Jules César, après sa mort. En 29 avant J.-C., l’empereur Auguste permit aux provinces d’Asie et de Bithynie d’ériger des temples à Ephèse et à Nicée pour adorer la déesse Roma et Jules César. On encourageait les citoyens romains à les vénérer. Ensuite, Auguste permit à ceux qui n’étaient pas des citoyens romains, de construite des temples à Pergame en Asie et à Nicomédie en Bithynie pour adorer Roma et lui-même.

Dans chaque province, l’assemblée provinciale et son président, le prêtre provincial (sacerdos ou flamen provinciae); dans chaque cité, le prêtre ou flamine perpétuel (sacerdos, flamen, flamen perpetuus) étaient chargés de célébrer les cérémonies de ce culte moins religieux que politique. A Rome même, ce fut Hadrien qui construisit le premier un temple en l’honneur de la déesse Roma, associée à Vénus; ce sanctuaire, connu sous le nom de Temple de Venus et de Rome, était situé entre le Forum et le Colisée; il renfermait deux absides (cellae), qui se tournaient le dos. Plus tard ce temple fut communément appelé Templum urbis.

Pourquoi associer Vénus à Roma ?

Les Babyloniens ne donnaient pas forcément à une planète le nom du dieu auquel elle était associée, mais qu’elle pouvait avoir un nom propre. Sans revenir sur chaque planète, je m’attarderai aujourd’hui sur celle qui a le plus retenu l’attention des Anciens : Vénus.

Avant que les Romains n’associent cette planète à leur déesse de l’amour Vénus, les Grecs avaient fait de même avec Aphrodite, et avant eux les Babyloniens avec Ishtar. Mais ces derniers, tout en l’associant à Ishtar, appelaient plus souvent cette planète du nom de « Dilbat ». Or, les Grecs et les Romains donnèrent aussi à cette planète un nom propre, ou plutôt deux noms. Chez les Grecs, « Phôsphoros » ( = « qui apporte la lumière ») ou « Hespéros » ( = « du soir ») et chez les Romains « Lucifer » ( = « qui apporte la lumière ») ou « Vesper » ( = « du soir ») ; en gros « l’étoile du matin » et « l’étoile du soir ».

Vénus dans la mythologie romaine ou Aphrodite chez les grecs et Turan chez les Étrusques. Elle semble dériver de la déesse appelée Inanna chez les Sumériens, Ishtar chez les Akkadiens et Babyloniens, Astarté ou Athtart à Ougarit, Shaushka ou Shaushga chez les Hourrites, et Ashtart en langue punico-phénicienne.

Le nom d’Aphrodite signifie « née de l’écume de la mer« . Il est intéressant de suivre la logique satanique afin de voir comment le diable a pu pérenniser le culte à sa personne de l’antiquité jusqu’à nos jours. La déesse Roma fusionna avec Vénus qui elle-même vint des grecs par Aphrodite.  Par association d’idées on peut dire que Rome sort de la mer, or comme par hasard l’Europe aussi !

C’est dans une des plus anciennes villes des Pays-Bas, qu’il faut aujourd’hui retrouver le lien qui unit la Rome antique à notre moderne Europe. Maastricht est un lieu de pèlerinage Marial très important pour les Pays-bas. Dans la basilique Notre Dame l’image miraculeuse l’Étoile de la mer, Sterre der Zee est visitée par beaucoup de pèlerins.

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En vous promenant à Maastricht, vous apercevrez souvent une étoile blanche sur fond rouge : le blason de la ville. Mais d’où vient-il ? Le blason officiel de Maastricht est constitué d’un bouclier rouge orné d’une étoile à cinq branches argentée. Ce bouclier est tenu par un ange aux ailes argentées, vêtu d’une robe bleue avec une ceinture dorée. Au-dessus du bouclier se trouve une couronne en or. Cette version définitive du blason date du 19ème siècle : il s’agit d’une décision prise par le Haut-conseil de la Noblesse de Maastricht le 15 septembre 1819. On retrouve l’ange qui tient le bouclier, sur le chapiteau de l’église St. Mathias de Maastricht qui fut construit vers 1490 tandis que l’étoile à cinq branches apparut pour la première fois en 1423 sur le sceau de la ville de Maastricht. Ce dernier représente également St Lambert et St Servais et est conservé aux archives de la ville. St Servais contribua au développement du christianisme aux Pays-Bas et mourut à Maastricht en 384. Il fut enterré près de l’endroit où se trouve aujourd’hui la basilique St Servais. Quant à St Lambert, il fut le seul saint à être originaire de Maastricht où il a été évêque à la basilique Notre Dame, Etoile de la Mer, avant d’être assassiné à Liège en 705. Certains pensent que c’est de là que pourrait venir cette étoile, car la statue de la Madone qui se trouve dans la basilique n’est pas seulement appelée Etoile de la Mer, mais aussi représentée par une étoile. A ce moment-là, le rapport entre St Lambert et Notre Dame expliquerait leur présence commune sur le sceau d’une part et la présence de l’étoile sur le blason actuel d’autre part.

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Mais intéressons-nous à celle qui trône en ce lieu d’idolatrie mariale, la Sainte Vierge Marie, connue à Maastricht sous le nom de « Maria Sterre der Zee » (Marie l’étoile de la mer). Vous vous demandez sûrement pourquoi cette statue est nommée « l’étoile de la mer » alors qu’elle s’en trouve si loin. C’est en 1700 que la Vierge de Maastricht fut baptisée « l’étoile de la mer » ou en latin Stella Maris. Tout commença par la recherche de la signification du nom Maria soit « Myriam » en hébreux. Le nom Myriam est formé de deux mots hébraïques : « mar » qui signifie « goutte » et « jam » qui signifie « mer », ce qui nous donne « goutte de la mer », traduit en latin par « stilla maris », l’expression se changea au fil du temps en « stella maris » soit « étoile de la mer ».

Le nom de Satan avant sa chute se retrouve en Esaïe 14 : 12. Quoi, tu tombes des cieux, astre, fils de l’aube ! Le mot helel en hébreu pour astre est celui de la planète Vénus. On comprend aisément pourquoi Satan tient tant à retrouver sous le manteau mensonger de la Vierge Marie une nouvelle virginité aux yeux des hommes. En divinisant la Vierge Marie, Satan peut y cacher son ancien nom  helel ben shakhar – Vénus.

http://lettrealepouse.free.fr/menora/babylone%202/bab02.htm

 Associé à l’image de la mer, qui dans l’Apocalypse représente les peuples, « l’Etoile de la mer » fait de la Vierge de Maastricht, l’astre qui guide les peuples….

Il ne faut donc pas s’étonner si la ville a donné son nom au traité européen qui y fut signé le 7 février 1992. Le traité sur l’Union européenne (TUE), aussi appelé traité de Maastricht, est le traité constitutif de Le traité sur l’Union européenne (TUE), marque une nouvelle étape dans l’intégration européenne puisqu’il permet le lancement de l’intégration politique. Il crée une Union européenne qui comporte de trois piliers : les Communautés européennes, la Politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et la coopération policière et judiciaire en matière pénale (JAI). Le traité : institue une citoyenneté européenne, renforce les pouvoirs du Parlement européen et lance l’union économique et monétaire (UEM). Par ailleurs, la CEE devient la Communauté européenne (CE).

Les autres institutions et règles communautaires relèvent du trait instituant la Communauté européenne ou traité de Rome, modifié par le traité de Maastricht.

De Rome à Maastricht le lien est désormais plus évident, non ?

Quelques mots sur Robert Schuman, le Père de l’Europe, qui proposa le plan qui porte son nom le 9 mai 1950 en vue d’une Communauté économique européenne limitée d’abord au charbon et à l’acier, plan qu’Adenauer et de Gasperi, chrétiens comme lui, reprendront. Robert Schuman, Lorrain, est un homme consacré. On l’appelait le “ministre-moine”, car chaque jour il assistait à la messe à Saint Germain l’Auxerrois et se recueillait dans la chapelle de la Vierge. il était attaché à ce que l’Europe ait une âme, et il voulait une Europe des patries, à l’image du modèle dogmatique Trinitaire.

Le drapeau de l’Europe est le Drapeau de Notre-Dame, Reine de la Paix et du ciel… On sait aussi que Robert Schuman et Konrad Adenauer ont prié ensemble à la cathédrale de Strasbourg, devant la statue de la Vierge immaculée, couronnée de douze étoiles, avant de soutenir le projet devant le Conseil de l’Europe.

Après l’absoute de ses obsèques dans la cathédrale de Metz, le cercueil de Robert Schuman est porté au pied de la Vierge. Car il avait une profonde vénération pour la Mère de Dieu. Robert Schuman a un procès en béatification en cours…




Chavouot

29052009

Aujourd’hui c’est Chavouot ou Pentecôte.

Le nom de la fête de Chavouot vient de l’hébreu שבועות qui signifie semaines, car elle a lieu sept semaines après Pessa’h. Elle est ainsi souvent connue sous le nom de « pentecôte » juive. En effet, le terme de racine grecque, « pentecôte », correspond aux 50 jours de Pessa’h à Chavouot.

Avec Souccot et Pessa’h, Chavouot est l’une des Trois Fêtes de pèlerinage marquant l’année juive. Chavouot est également le terme d’un jubilé, à la fin du décompte des 49 jours du Omer à partir du second soir de Pessa’h.

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C’est aussi : Hag ha-qatsir : « fête de la moisson. » La fête est en effet au début de l’été, à la fin de la moisson de blé (Ex 23,16)

Dans l’Ancien Israël, la récolte du nouveau grain durait sept semaines et était une période joyeuse. Elle commençait premièrement avec la récolte de l’orge au cours de la Pâque et terminait avec celle du froment à Chavouot. Cette fête avait donc le statut d’un festival de fermeture de la récolte du grain, tout comme le huitième jour de Souccot (Fête des Cabanes) clôt celle des fruits.

Après la moisson vient le battage et vannage avant d’être mis dans les greniers du ciel.

Luc 3:17  Il a son van à la main; il nettoiera son aire, et il amassera le blé dans son grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point.

Mais attention tous les champs ne sont pas de l’eternel !

Genèse 3 : 14 IHVH–Adonaï Elohîms dit au serpent: «Puisque tu as fait cela, tu es honni parmi toute bête, parmi tout vivant du champ. Tu iras sur ton abdomen et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. 15  Je placerai l’inimitié entre toi et entre la femme, entre ta semence et entre sa semence. Lui, il te visera la tête et toi tu lui viseras le talon.»

A tous les vivants du champ, écoutez, prêtez attention !

Au terme des jours les deux semences, celle de l’Epouse et du serpent sont mûres pour la grande moisson de l’Eternel. Aujourd’hui l’Europe recompose par des alliances fragiles l’Empire de Rome qui selon les écritures est la bête de l’Apocalypse. Ceci conditionne de fait le temps de la moisson, le Shavouot de la fin des temps, celui des nations.

Apocalypse 14:15  Et un autre ange sortit du temple, criant d’une voix forte à celui qui était assis sur la nuée: Lance ta faucille, et moissonne; car l’heure de moissonner est venue, car la moisson de la terre est mûre.

Les élections européennes de 2009 se déroulent du 4 au 7 juin, dans les 27 États membres de l’Union européenne. En France se sera la fête des mères, mais quelle mère sera choisie ce jour là ? Celle d’Apocalypse 17:5  Sur son front était écrit un nom, un mystère: Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre.

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Faites le bon choix !

« Une Pentecôte sans Christ », message d’avertissement de David Wilkerson

 




La Grande Prostituée dans ses oeuvres

20052009

Apocalypse 19:2  parce que ses jugements sont véritables et justes; car il a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par son impudicité, et il a vengé le sang de ses serviteurs en le redemandant de sa main.

Selon l’organisation «Bishop accountability» (« la responsabilité des évêques»), au moins 3.000 prêtres, sur les 42.000 que comptent les Etats-Unis, ont fait l’objet d’une dénonciation pour des faits accomplis entre 1960 et le milieu des années 80. Certains ont été condamnés, parfois pour des attouchements sur des dizaines d’enfants.

Bien que le Pape a confié aux journalistes «avoir profondément honte» des agissements des prêtres aux Etats-Unis, les prêtres déviants en Irlande défrayent à nouveau la chronique et l‘attitude complice du Vatican est à nouveau critiquée.

En Irlande, les institutions catholiques pour garçons ont été le théâtre d’agressions sexuelles « endémiques » depuis la fin des années 1930. C’est la conclusion à laquelle est arrivée une commission d’enquête irlandaise dans un rapport qui dénonce « le silence » des autorités religieuses.

Le rapport publié mercredi est le fruit de neuf années de travaux durant lesquelles les enquêteurs ont interrogé des milliers de victimes.

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Selon le rapport, « les autorités religieuses savaient que les agressions sexuelles étaient un problème persistant dans les institutions religieuses masculines » durant la période concernée, de 1936 aux années 1990.

Dans ce document de 2500 pages, les auteurs du rapport accusent l’Église catholique de « ne pas avoir écouté les personnes qui se plaignaient d’agressions sexuelles survenues par le passé ou de ne pas les avoir crues en dépit de preuves recueillies dans des enquêtes policières, de condamnations criminelles ou de témoignages ».

« Quand du personnel religieux commettait des abus, le problème était plutôt traité avec des procédures disciplinaires internes et avec la loi canonique. La Gardai [police irlandaise] n’était pas mise au courant », ajoute la commission.

« Des hommes ayant déjà commis des agressions sexuelles quand ils étaient membres d’un ordre religieux continuaient à exercer en tant qu’enseignants », indique le rapport.

Le rapport stigmatise également le ministère de l’Éducation qui, « dans les rares occasions où il était informé, se rendait complice du silence ».

Par ailleurs, le document précise que « la situation dans les institutions pour filles était différente. Même si les filles étaient soumises à des agressions sexuelles, celles-ci n’étaient pas systémiques ».

Témoignage d’une victime

Certaines institutions s’apparentaient à de véritables « goulags » où des enfants vulnérables étaient traités comme des esclaves, a raconté John Kelly, coordinateur de l’organisation Survivants de maltraitances sur enfants (SOCA), décrivant la façon dont les pensionnaires devaient « parfois fabriquer les instruments de [leur] propre torture ».

« On fabriquait les martinets avec lesquels ils nous frappaient. Certains [religieux] étaient si diaboliques que des morceaux de vieilles pièces anglaises de 3 pennies devaient être cousues sur les lanières ».

— John Kelly

« Nous confectionnions nos vêtements nous-mêmes, nous fabriquions nos propres chaussures. Nous n’avions pas beaucoup de nourriture provenant des fermes pour lesquelles nous travaillions. Contrairement aux frères et aux prêtres », se rappelle-t-il.

« Les enfants étaient loués à des fermiers comme esclaves », a-t-il précisé.

M. Kelly était pensionnaire dans une institution installée dans une ancienne caserne militaire britannique, au centre de l’Irlande.

« Je n’étais pas John Kelly, j’étais le numéro 253, je m’en souviendrai toujours », a-t-il dit.

« Je pense que c’est un certain réconfort [le rapport], mais les blessures resteront ouvertes pour la simple raison que les problèmes n’ont pas été gérés correctement et que les responsables ne sont toujours pas désignés », a-t-il déclaré.

« Échec collectif »

La Commission d’enquête a été mise sur pied en 2000 par le premier ministre de l’époque, Bertie Ahern, après une série de documentaires télévisés et d’enquêtes de police qui avaient révélé l’ampleur du scandale.

En 1999, M. Ahern avait présenté ses excuses aux victimes, dénonçant « l’échec collectif [du pays] à intervenir, à déceler leurs souffrances, à leur venir en aide ».

Un organisme mis sur pied par le gouvernement parallèlement à la commission d’enquête, a déjà versé plus de 1,5 milliard de dollars de dédommagements à 12 500 des quelque 14 500 victimes qui se sont manifestées.

La majorité des 30 000 à 40 000 enfants passés dans ces institutions, depuis la fin des années 1930, étaient en situation difficile, souvent orphelins ou délinquants.




Le pape achève sa tournée politique au Proche-Orient

15052009

En quittant Israël au terme d’une tournée de huit jours au Proche-Orient, le pape Benoît XVI a réaffirmé son attachement à la création d’un Etat palestinien.

Après avoir rappelé qu’Israël devait pouvoir vivre en paix et dans la sécurité, le pape a déclaré que le « mur » de sécurité construit par l’Etat juif pour se prémunir des attentats avait été « une des visions les plus tristes » qu’il retenait de son séjour.

« Les Palestiniens ont le droit à une patrie souveraine et indépendante, à vivre dignement et à se déplacer librement », a-t-il dit. « Faisons en sorte que la solution à deux Etats devienne une réalité et ne reste pas qu’un rêve. »

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Le voyage du pape: Entre politique et religieux, Nicolas Baguelin

Que le pape puisse donner son avis sur des questions de politique est très bien en soi. De ce point de vue, sa visite de 2009 ne diffère en rien de la position du Saint-Siège, telle qu’exprimée par le passé. Deux peuples, deux Etats, le pape ne dit rien de plus ni de moins que les différentes résolutions de l’ONU et le droit international. Il y en a pour les « deux côtés » : condamnation du terrorisme palestinien et de l’antisémitisme, condamnation du mur de sécurité construit par Israël, reconnaissance de la souffrance des réfugiés palestiniens, reconnaissance de la souffrance du peuple juif dans la Shoah. Le pape a aussi condamné l’occupation israélienne, de façon indirecte, en soulignant que le peuple palestinien avait le droit de vivre souverainement sur sa terre et dans un Etat aux frontières reconnues.

Par contre, il n’a pas formulé un tel vœu pour le peuple juif, considérant sans doute qu’Israël est déjà la réponse. Il faut lui accorder le bénéfice du doute. Pour en avoir le cœur net, j’ai fait une recherche dans tous les discours prononcés par Benoît XVI jusqu’à présent, lors de sa visite en Israël et dans les territoires palestiniens. Cette recherche a porté sur le mot « peuple ».

D’abord, j’ai été surpris de constater que l’expression « peuple juif » n’apparaît que deux fois. Une première fois, dans son discours d’arrivée à l’aéroport Ben Gourion et une deuxième, dans son allocution au Grand Rabbinat de Jérusalem. L’expression est absente de son discours de Yad Vashem.

Dans son discours devant le président Shimon Pérès, non seulement l’expression « peuple juif » n’apparaît pas, mais l’idée de peuple est toujours diluée dans des expressions comme « Jérusalem, qui a longtemps été un carrefour pour de nombreux peuples d’origines différentes ». A plusieurs reprises, Benoît XVI, qui présente sa vision onusienne de la résolution du conflit, emploie les termes indéterminés de « cette ville », « cette terre » et « cet État ».

En revanche, on constate que les expressions « peuple palestinien », « peuple de Palestine » sont plus fréquentes et sont associées aux thèmes de la bénédiction et de la protection de Dieu, et même de son élection. Voici quelques exemples.

Dans son discours de départ des territoires palestiniens : « Puisse-t-Il bénir par la paix le peuple palestinien ! ».

Au camp de réfugiés d’Aïda : « Puisse Dieu bénir son peuple avec la paix ! ».

Dans son homélie à la place de la Mangeoire : « vous-mêmes, peuple choisi de Dieu à Bethléem ».

Dans son discours devant Mahmoud Abbas : « J’invoque sur tout le peuple palestinien les bénédictions et la protection de votre Père céleste ». (NDLR : le « Père céleste des Musulmans, si tel est Abbas)

Et voici le peuple palestinien en nouveau peuple élu, béni par Dieu. Dans une perspective chrétienne, il est évident que tous les peuples sont bénis par Dieu, et je ne conteste nullement que le peuple palestinien est inclus dans cette bénédiction, mais, comme le dit saint Paul : « le juif d’abord, le grec ensuite ».

Or, Benoît XVI ne fait pas dans l’équilibre : seul le peuple palestinien a droit aux bénédictions, à la protection divine… – Oubli ? N’est-ce pas plutôt le retour d’une théologie selon laquelle le peuple chrétien, présenté ici sous les traits du peuple palestinien, se serait substitué au peuple juif ?

Je crains que, sous prétexte d’équilibre, il y ait confusion entre des aspects spirituels et des aspects temporels. En effet, le peuple juif, peuple spirituel, élu de Dieu pour une mission propre au milieu des nations, et dont l’Alliance n’a jamais été révoquée, a un lien avec l’Etat d’Israël - medinat israel -, qui est, à la lettre, « un Etat pour les juifs ».

Pour sa part, le peuple palestinien est seulement une entité nationale, dépourvue de fonction spécifique dans la théologie de l’histoire de salut, si ce n’est au même titre que tous les peuples autres que le peuple juif. De ce fait, l’Etat d’Israël a, en quelque sorte, une fonction théologique, au moins en tant que représentant symbolique du peuple juif. Même si une partie de ce dernier n’habite pas sur la terre d’Israël, tous les juifs israéliens ou non, reconnaissent ce lien spirituel et national, à l’instar de tout peuple en exil.

Benoît XVI a, certes, réitéré le geste du petit papier dans le Mur du Temple, mais il n’a pas posé de geste prophétique nouveau par rapport à son prédécesseur Jean Paul II. Il aurait pu souligner cette reconnaissance du lien entre l’Etat d’Israël et le peuple juif, et appeler sur ce dernier la bénédiction, comme il l’a fait pour le peuple palestinien. Le fait qu’il s’en soit abstenu et que,  au contraire, il ait souligné l’élection du peuple palestinien, fait naître un doute légitime sur sa compréhension, non seulement politique – qui n’est pas de son domaine – mais surtout spirituelle, de la nature du peuple juif .

http://www.juif.org/go-blogs-15628.php




Les silences de Pie XII à Benoit XVI

14052009

Le pape s’est rendu au camp de réfugiés d’Aïda avec Mahmoud Abbas. Celui-ci a lancé « un message de paix » aux Israéliens, leur demandant de « renoncer à l’occupation, à la colonisation, aux arrestations et aux humiliations » des Palestiniens. Il a condamné le mur de l’« apartheid » construit par Israël et qui s’étend sur plus de 650 km entre l’Etat hébreu et la Cisjordanie. « Les murs peuvent être abattus », a répondu Benoît XVI.

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Une fois de plus le pape clame haut et fort son soutient aux palestiniens, ce qui contraste avec bien des silences

Les silences de Pie XII à Benoit XVI

Une incroyable coïncidence spatio-temporelle permet de relier les hommes qui furent l’un pape pendant la guerre et l’autre qui grandit dans l’Allemagne nazi. C’est aussi une remarquable histoire  secrète  fait de silences coupables, de présomption d’innocence et de soupçons. Benoit XVI, en essayant de réintégrer dans l’Eglise les intégristes négationnistes autour de Mgr Williamson, a jeté le trouble dans les relations entre Catholiques et Juifs.
Après le pontificat exceptionnel de Jean Paul II et sa phrase admirable sur « les juifs, nos frères ainés et en un sens nos frères préférés,… », le doute, la banalisation de la Shoah à nouveau guettent.

Or le discours de Benoit XVI à Yad Vachem a profondément déçu, quelque part entre « peut mieux faire » et langue de bois. Tout en rappelant que « les souffrances des Juifs ne doivent ni être niées, ni minimisées, ni oubliées. », le pape a été bien en dessous de ce qui eut été souhaitable.

Aucune référence en effet aux criminels nazis et à la culpabilité active ou silencieuse de tant d’Allemands y compris catholiques. Compte tenu de l’origine germanique de Joseph Alois Ratzinger, devenu Benoit XVI, ce silence est parfaitement regrettable.

Il n’existe aucune matérialité pour accuser Joseph Ratzinger d’une quelconque complicité dans la Shoah. Enrôlé dans la Jeunesse Hitlérienne, passage obligatoire dès 1938, puis versé dans la DCA à 16 ans en 1943, il refuse d’intégrer la SS en 1944, en faisant valoir son intention de devenir prêtre.

Mais il existe sinon une forme de responsabilité morale, du moins un silence, commun à la majorité des Allemands sur lequel il eut été nécessaire de revenir, la visite à Yad Vachem, offrant la meilleur des tribunes.

Après tout, à peine plus âgés que le jeune Ratzinger, Hans et Sophie Scholl, Willi Graf, Christoph Probst et Alexander Schmorell créaient pendant l’hiver 42-43, en prenant tous les risques, le mouvement de résistance, « la Rose Blanche », mus par leur conscience morale et chrétienne, par la volonté de rompre le silence.

Hans et Sophie Scholl, ainsi qu’un autre membre du réseau, Christoph Probst, sont jugés par le Volksgerichtshof (« Tribunal du Peuple ») présidé par Roland Freisler, venu spécialement de Berlin, qui cherche à les humilier profondément. Ils sont tous les trois condamnés à mort, leur action étant considérée par les nazis comme un crime de haute trahison et de soutien à l’ennemi en temps de guerre. Au cours du procès, Sophie Scholl dont la défense touchante sonne comme un appel au courage civil « Zivilcourage » en allemand (sans argumentaire politique ou militaire ), lui fait face avec un courage inébranlable et déclare :

« Ce que nous avons dit et écrit, beaucoup le pensent. Mais ils n’osent pas l’exprimer. »

http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Rose_blanche

Silence aussi de Benoit XVI sur les siècles d’enseignements antisémites dispensés par Rome et qui ont à leur façon préparé la Shoah. Celle-ci ne fut point un tsunami, une catastrophe naturelle, mais l’œuvre des hommes.

Silence encore, sur le silence précisément de Pie XII, le pape qui n’eut pas un discours, pas un appel pour condamner la Shoah, dont il était informé.

Luc 11:33  Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière.

Des historiens catholiques rappellent que le pape a sauvé des Juifs Italiens en les abritant au Vatican. C’est exact ! Mais c’est bien peu pour un pape. Sa fonction, sa charge lui permettait, lui imposait de sortir du silence. Dans les derniers jours de la guerre la Suisse aussi ouvrit ses frontières pour accueillir des réfugiés, mais cela n’ôte en rien la collaboration active de ce pays « neutre » au régime nazi qui permis la poursuite de la guerre pendant de longs mois voire des années selon Jean Ziegler.

La visite de Paul VI, qui consacre à la Terre sainte son premier voyage hors d’Italie, marque le début du dégel des relations entre les deux pays. Son voyage de trois jours se déroule majoritairement en Jordanie, qui contrôle alors la vieille ville de Jérusalem. Mais le Vatican ne reconnaîtra pas alors l’État d’Israël.

Le Vatican ne reconnaît aujourd’hui que de manière contraint et forcé l’existence d’Israël. Ses orientations politiques le pousse plutôt vers les arabes afin d’affaiblir Israël pour pouvoir asseoir une autorité plus grande sur Jérusalem et ce malgré les persécutions qu’ils font subir aux chrétiens.

A Nazareth, dernière étape du périple du pape, les chrétiens n’y forment plus qu’une petite minorité, harassée sinon opprimée par les extrémistes musulmans du Djihad Islamique.
Nouveaux dhimmis, certains crurent hier pouvoir trouver dans le nationalisme Palestinien une escapade révolutionnaire. Le naufrage de celui-ci, l’ascension brutale des Islamistes, les placent en position délicate.

Le silence honteux ici, est celui qu’observe le Vatican, ses nonces et évêques qui se gardent bien de dire la vérité sur le sort des chrétiens Palestiniens, et joignent leurs voix à la langue de bois en esquivant résolument de parler du sort réel des chrétiens.
Ainsi Benoit XVI a eu quelques mots sur « Gaza déchirée ». Termes flous et confus, qui ont permis au pape d’éviter de dire combien à Gaza, les chrétiens sont persécutés, battus, tués, particulièrement depuis la victoire du Hamas.

Matthieu 23:9  Et n’appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.

Pape signifie PERE.




Pour le Pape, le web présente des risques

13052009

Le pape Benoît XVI a mis en garde contre le risque de « fragmentation sociale » que peut entraîner internet, lors d’une rencontre à Jérusalem avec des associations engagées dans le dialogue interreligieux.
« La série illimitée de portails qui sont mis à la disposition des gens pour leur donner accès facilement à toutes sortes de sources d’information peut facilement devenir un instrument de fragmentation sociale croissante », a dit le pape au premier jour de sa visite à Jérusalem.
« L’unité de la connaissance vole en éclats et les aptitudes complexes à la critique, au discernement et au jugement, acquises grâce aux savoirs académiques et éthiques sont souvent délaissées ou comptées comme négligeables »,
a-t-il expliqué.
Le pape a par ailleurs mis en avant l’ »opportunité » qu’offrent les différences entre les diverses religions.
« Certains voudraient nous faire croire que nos différences sont nécessairement une cause de division et donc, ne doivent être au plus que tolérées. Quelques autres affirment même que nous devrions être réduits au silence »,
a-t-il relevé.
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Un peu d’histoire s’impose pour bien comprendre les positions du pape de Rome sur la diffusion de l’information.

À la fin du XVe siècle, le statut du texte sacré change profondément. Avec la réalisation de Gutenberg en 1455, la Bible devient un objet commercial dont l’exclusivité échappe à l’Église. Avec le développement de l’humanisme et le retour aux textes originaux hébreu et grec qui le caractérise, elle devient objet d’étude et de critique. L’impulsion donnée par Luther, à partir des années 1520, aux traductions en langues nationales en fait un objet accessible à tous sans l’intermédiaire du clergé, inscrit désormais dans la vie quotidienne d’un public innombrable. La mise au ban par le pape de la traduction de Luther la transforme en objet de combat autour duquel catholiques et protestants se déchirent. La nouvelle Bible traduite à partir du grec et de l’hébreu fait figure, dans les pays du Nord de l’Europe, d’emblème même de la Réforme tandis que la tradition catholique maintient la version latine de saint Jérôme dont le concile de Trente confirme en 1546 la suprématie.

Le fait qu’un « pape » existe est en soit antéchrist, il parait donc évident que toute forme d’information qui ne soit pas sous le contrôle direct ou indirect du Vatican soit voué aux Gémonies et considéré comme hérétique.

Actualité en terres saintes…

Après une étape controversée à Jérusalem, le pape Benoît XVI est arrivé ce mercredi matin à Bethléem, ville natale du Christ. Le chef de l’Eglise catholique est arrivé dans une Mercedes noire qui s’est dirigée vers le palais présidentiel, où il a été accueilli par le président palestinien Mahmoud Abbas. Ce dernier a dénoncé l’occupation israélienne et affirmé qu’il était «grand temps de mettre fin aux souffrances» palestiniennes en recevant le pape. Lequel a assuré la bande de Gaza de sa «profonde compassion» dans un discours. Le pape Benoît XVI a notamment appelé à la création d’un Etat palestinien lors d’une visite à Bethléem, en Cisjordanie. « Le Saint-Siège soutient le droit de votre peuple à une patrie palestinienne souveraine sur la terre de vos ancêtres, sûre et en paix avec ses voisins, à l’intérieur de frontières internationalement reconnues« , a-t-il déclaré lors d’un discours devant le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas.

Un abbé (du grec abba, du latin abbas, « père » ; de l’araméen abba, « le père ») est un religieux catholique. Selon la vulgate vaticane le pape et abbas seraient les deux « pères » de leur nation respective, qu’ils parlent d’une même voix est donc normale.

 




Le pape à Al-Aqsa

12052009

Ce père universel, comprenez pape catholique, se fait le trait d’union de toutes les religions monothéistes.

La visite du pape en Israël fait couler beaucoup d’encre depuis lundi, mais délie également certaines langues. Après la visite du Mémorial de la Shoah, Yad Vashem à Jérusalem, Benoit XVI s’est rendu à l’Eglise Notre Dame pour une rencontre inter-religieuse censée promouvoir le dialogue, mais qui a vite tourné en tirade contre Israël.

Le chef des tribunaux islamiques palestiniens Cheikh Tayssir al-Tamimi s’est en effet emparé du micro en plein milieu du forum rassemblant juifs, chrétiens et musulmans pour prononcer des mots qui n’étaient pas prévus au programme.

« Sur les conseils de leurs rabbins, ils tuent vieillards, femmes et enfants. Ils démolissent les mosquées, les hôpitaux, les écoles, ils violent tous les droits humains », a-t-il déclaré en parlant des Israéliens.

Il a également appelé chrétiens et musulmans à agir ensemble contre l’occupation israélienne et demandé au pape de faire « pression sur le gouvernement israélien pour qu’il mette fin à son agression contre le peuple palestinien ».

Alors qu’un malaise s’empare de l’assemblée, Cheikh Tayssir al-Tamimi proclame enfin Jérusalem comme « capitale éternelle, politique, nationale et spirituelle de la Palestine ».

Le pape Benoît XVI est devenu mardi le premier pape à pénétrer dans la mosquée du Dôme du Rocher sur l’Esplanade des mosquées, troisième lieu saint de l’islam, à Jérusalem-est. Le pape a été accueilli à l’entrée de la mosquée par le Grand Mufti de Jérusalem Mohammed Hussein. Le pape a été vu remettant ses chaussures rouges alors qu’il sortait de l’enceinte de la mosquée, après les avoir ôtées comme le veut l’usage dans les lieux de prières musulmans.

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Le mufti de Jérusalem, Mohammad Hussein a pour sa part appelé le souverain pontife à «jouer un rôle actif» pour mettre fin à l’«agression» israélienne contre les Palestiniens. «La paix et la sécurité dont cette région est privée depuis plusieurs décennies ne pourront s’instaurer qu’avec la fin de l’occupation israélienne et le recouvrement par notre peuple de sa liberté et de ses droits», a déclaré le mufti en lisant une lettre qu’il a ensuite remise au pape.

Alors que le voyage papal nous fait réviser l’histoire des nazis à nos jours il est bon de rappeler qui est Amin al-Husseini ancien mufti de Jérusalem, ce pilier du conflit Israélo-Palestinien, qui fut un proche d’Hitler et de Mussolini et perpétua des massacres en Yougoslavie.

En 1941, il rencontra Hitler le 28 Novembre, ainsi que Mussolini dans la même année. Dans ses émission de radio, Hadj Amin al-Husseini affirmait que les juifs étaient les ennemis communs de l’islam et de l’Allemagne nazie. Les notes sur cette rencontre sont prises par Paul-Otto Schmidt. Dans son compte-rendu, Schmidt rapporte les propos de Hitler au Mufti. Hitler expose certains projets stratégiques au Mufti, notamment, celui d’atteindre la porte sud du Caucase. Schmidt note alors :
« Dès que cette percée sera faite, le Führer annoncera personnellement au monde arabe que l’heure de la libération a sonné. Après quoi, le seul objectif de l’Allemagne restant dans la région se limitera à l’extermination des juifs vivant sous la protection britannique dans les pays arabes ».

Hitler fut impressionné par son intelligence. Il dira de lui :
« Le Grand Mufti est un homme qui en politique ne fait pas de sentiment. Cheveux blonds et yeux bleus, le visage émacié, il semble qu’il a plus d’un ancêtre aryen. » Il n’est pas impossible que le meilleur sang romain soit à l’origine de sa lignée ».

Durant la Guerre de Palestine de 1948, il mène, dans le camp arabe, le clan nationaliste palestinien, s’opposant à la fois à la fondation d’un état juif et aux ambitions du roi Abdallah Ier d’annexer une portion de la Palestine.

Le 25 avril 1941, Amin Al Husseini rencontre les croates catholique nazis A Artukovic et Budak, planifiant un génocide des chrétiens Serbe. L’Egypte refusera plus tard de l’extrader pour ses crimes commis en Yougoslavie. Sous Amin Al Husseini, la purification Ethnique fera des massacres en Bosnie.

Le régime nazi le nomme premier ministre du gouvernement pan-arabe à Berlin, là où il passe toute la seconde guerre mondial dans ses quartiers généraux.

l rencontre le maître de la solution finale, Heinrich Himmler et reçoit la plus grande décoration du régime nazi : « d’aryen d’honneur »

Il influencera la décision des nazis qui refuseront la proposition de la Croix Rouge, quant à pouvoir échanger des enfants juifs contre des prisonniers de guerre nazis…des milliers de morts s’en suivront.

Rapport de S.Wiesenthal d’après le Tribunal de Nuremberg :Amin al-Husseini déclarera : « J’irais le cœur léger dans ma tombe sachant que 5 millions de juifs ont été tuées » en visitant les fours crématoires d’Auschwitz

En 1944 il deviendra co fondateur de la Ligue Arabe ainsi que président du quatrième Haut Commandement de la Ligue Arabe. (Egypte – Irak – Jordanie – Liban – Arabie Saoudite – Syrie – Yémen)

En 1947, alors que cinq armées arabes passent à l’attaque, le secrétaire général de la Ligue Arabe dira : « Ce sera une guerre d’extermination, un massacré mémorable dont on parlera comme les massacres accomplis par les mongols et les croisés ».

En 1948 Amin al-Husseini dira clairement:
« Je déclare la guerre sainte, mes frères musulmans tuez les juifs, tuez les tous ! »

Après la défaite arabe contre Israël, le Mufti prend la tête du  » gouvernement de toute la Palestine ».

Il vit en Égypte jusqu’en 1960 quand il part vivre au Liban et il se retire de la vie publique en 1962 quand il démissionne de la présidence du Congrès islamique mondial




Le Pape en Israël, pardon, en terre sainte !

11052009

A son arrivée en Israël, le pape Benoît XVI a réaffirmé sa position en faveur d’une solution à deux Etats dans le conflit israélo-palestinien. Relancer la partition de Jérusalem avec une solution avec deux Etats, relancerais le statut de Jérusalem comme ville sous administration internationale, but non avoué du Vatican. Mais le maire de la ville, Nir Barkat n’a pas eu peur de préciser à son invité, avec les mots qu’il fallait, l’endroit où il se trouvait.

Après lui avoir souhaité la bienvenue, Nir Barkat a offert au Pape une carte du monde datant du XIXe siècle, dans laquelle Jérusalem figure au centre du monde. Puis dans un discours enthousiaste, le maire de la capitale  a dit au Pape : « Bienvenue à Jérusalem, où vous vous sentirez chez vous, lorsque vous y respirerez l’Histoire multiséculaire de cette ville en même temps que sa modernité. Jérusalem est la capitale de l’Etat d’Israël et le cœur du Peuple juif. C’est une ville où règnent le pluralisme, la liberté religieuse et le dialogue entre les confessions » A l’appui de sa déclaration, il citait ensuite le célèbre verset d’Isaïe : « Je les ramènerai un jour sur la Montagne de Ma Sainteté, et je les réjouirai dans Ma Maison de Prière. Leurs holocaustes et leurs offrandes seront agréés par Moi sur Mon Autel, car Ma Maison sera une Maison de Prières pour toutes les Nations ».

Etape hautement importante et très attendue dans le périple de Benoît XVI, sa visite au Musée de la Shoah, « Yad Vashem », qui revêtait un triple aspect. D’abord en tant que chef de l’Eglise catholique, qui porte une lourde responsabilité dans la propagation de l’antisémitisme en Europe, ensuite du fait sa citoyenneté allemande et de sa jeunesse dans la hitlerjugend au moment de la guerre, et enfin après sa décision très critiquée il y a quelques mois de réintégrer au sein de l’Eglise l’évêque britannique Williamson notoirement négationniste qui a nié l’existence des chambres à gaz.

Devant le mémorial bâti pour les millions de victimes de la Shoah, Benoît XVI, fidèle à lui-même, a préféré à l’histoire une profonde méditation spirituelle sur l’appellation même de ce lieu : à partir du nom lui-même, yad (« mémorial ») et shem (« nom »), le pape théologien développe une réflexion sur l’importance du nom.
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À sa manière – théologique, précisément –, tout le texte pose en réalité une condamnation de la racine même du négationnisme, c’est-à-dire la volonté de nier le nombre des victimes en effaçant littéralement leur nom.

On sait que le premier acte par lequel passait le déporté, dans les camps de concentration et d’extermination nazis, était l’attribution d’un matricule, signifiant qu’il perdait la dignité même d’homme. Et une partie du patient travail des historiens de la Shoah vise justement à redonner un nom à chacune des victimes, dernière trace d’une mémoire que les fours crématoires n’ont pu brûler. Benoît XVI rappelant le rôle du nom dans la Bible, celui que donne Dieu (Abraham à Abram, ou Israël à Jacob) lorsqu’il confie une mission à l’homme, a médité ensuite sur les noms de ces millions de victimes que Yad Vashem vient inscrire pour toujours dans la mémoire des hommes.Le Pape en Israël, pardon, en terre sainte ! dans religion clip_image002 

La suite…




Le pape en « terres saintes »

10052009

Dans l’avion qui l’amenait à Amman, le pape confiait aux journalistes qu’il était venu ici comme une « force spirituelle ».

La visite du pape en Terre sainte du 8 au 15 mai le conduira en Jordanie (Amman, mont Nébo et Béthanie), en Israël (Jérusalem, Nazareth, vallée du Cédron/vallée de Josaphat) et en Cisjordanie (Bethléem, camp de réfugiés d’Aïda).

Au deuxième jour de son voyage en Jordanie, le souverain pontife a choisi samedi de marcher sur les traces de Moïse, qui, conduisant le peuple d’Israël. Alors que Moïse conduisait Israël dans les pas de l’Eternel, ce pape qui prétend le suivre réintégrait Mgr Richard Williamson, l’un des quatre évêques intégristes dont l’excommunication a été levée par Benoît XVI, bien qu’il nie l’existence des chambres à gaz. Les juifs apprécieront la comparaison avec Moïse de ce faux prophète. Dans le livre des Nombres (21,6-9), il est question du serpent d’airain, utilisé par Moïse pour protéger les Israélites des morsures de « serpents brûlants » que Yahvé leur aurait envoyés. Or, comme le serpent d’airain fut élevé sur une perche, afin que les Israélites mourants pussent fixer les yeux sur lui et ainsi être guéris, de même Jésus a été élevé sur la croix, afin que tout pécheur qui croit en Lui ait la vie éternelle. L’Israélite n’a rien d’autre chose à faire qu’à regarder vers son Messie pour être sauvé du nahash qui lui est envoyé maintenant.

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A Amman le 9 mai le pape a visité le plus grand lieu de culte musulman de Jordanie, Benoît XVI a mis en garde contre « la manipulation idéologique de la religion », y compris « à des fins politiques », qui peut entraîner « tensions » et « violences ».

Rassembleur des chrétiens et des musulmans: lors d’une allocution devant une assemblée de dignitaires religieux le pape a déclaré: « Chrétiens et musulmans sont poussés ensemble à rechercher tout ce qui est juste et vrai. » Il a souligné que la « liberté religieuse est naturellement un droit humain fondamental et mon espérance fervente et ma prière sont que le respect des droits inaliénables et de la dignité (…) soient toujours plus affirmés et défendus non seulement au Moyen-Orient mais partout dans le monde ». « Ma visite en Jordanie me donne l’heureuse occasion de dire mon profond respect pour la communauté musulmane, et de rendre hommage au rôle déterminant de sa Majesté le roi dans la promotion d’une meilleure compréhension des vertus proclamées par l’islam », a encore dit le souverain pontife. Après avoir très brièvement visité la mosquée Al-Hussein d’Amman, le pape a alors demandé aux croyants d’être « cohérents » face aux « opposants à la religion ».

Les millions de morts assassinés pour leur foi pendant tout le Moyen-âge où l’église catholique était la maîtresse spirituelle en Europe apprécieront cette tardive prise de position du pape de Rome. Ces millions de morts qui s’opposaient alors aux  » manipulations idéologiques de la religion catholique », y compris « à des fins politiques », ces morts étaient parfaitement cohérents pour le Vatican face à tous ces opposants religieux que furent les cathares ou les protestants d’alors. Apocalypse 17:6  Et je vis cette femme ivre du sang des saints et du sang des témoins de Jésus. Et, en la voyant, je fus saisi d’un grand étonnement. Qui ne serait aujourd’hui étonné d’entendre les propos d’un pape dont les prédécesseurs ont fait ce qu’il dénonce maintenant. La femme d’Apocalypse 17 ne peut être que l’Eglise de Rome.

Sa précédente, et première, visite dans un lieu de prière musulman, avait été celle à la Mosquée bleue d’Istanbul en novembre 2006, en pleine polémique après ses propos de Ratisbonne (Allemagne) semblant assimiler islam et violence.

Benoît XVI y avait spectaculairement fait une prière personnelle, tourné vers La Mecque.

A Amman, il n’a pas prié dans la mosquée, mais il s’est « recueilli par respect pour ce lieu de foi et de prières », a précisé à la presse le père Federico Lombardi, porte-parole du Vatican.

Un chef qui se dit chrétien tout en embrassant la foi d’une religion qui nie la divinité de Jésus Christ ne peut en aucun cas être chrétien lui-même.







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